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Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Compte rendu du conseil des Ministres du 28 septembre 2011

Le 30/09/2011

 

Tenue sous la présidence de SEM Dr IKILILOU DHOININE, le conseil de ce mercredi 28 septembre 2011, s’est penché sur le dénouement de la crise des carburants dans notre pays et sur le retour de SEM le Chef de l’État

 

I. Le Conseil a félicité les différents acteurs qui ont pris part aux négociations et les appelle à persévérer étant donné que c’est une affaire de tous les comoriens.

 

II. Pour ce qui est de la doléance du syndicat des transporteurs « Ousoukano wa Massiwa », le Conseil a répondu favorablement mais il demande aux autres partenaires de respecter leur engagement.

 

III. Quant à la MAMWE, le gouvernement s’est déclaré prêt à régler toutes factures. Il demande cependant aux responsables, de présenter enfin un plan de redressement de leur gestion, ainsi qu’un plan de recouvrement de leur dette.

 

IV. le Conseil s’est enfin félicité du retour de SEM le Président de la République, après avoir effectué un séjour fructueux aux Nations Unies.

 

La corruption et son système généralisé ; aux Comores

Le 30/09/2011

Razida
Razida 

La corruption qui est sans doute un « abus de pouvoir public » a toujours existé aux Comores. Aujourd'hui, le vent du libéralisme économique a amplifié le mal. Le gardien placé à la porte de la douane de Moroni est concerné. Le surveillant au lycée de Fomboni est lui aussi concerné. Le brigadier à la douane, à la Police, à la gendarmerie comme le greffier au Tribunal et à la Préfecture sont tous concernés.

 
Que dit-on des médecins qui désertent les hôpitaux publics où ils sont officiellement affectés pour prendre en charge leurs cliniques ? Les  Magistrats et les enseignants sont probablement les plus indexés parmi les classes les plus corrompues de la société comorienne.
 
Le citoyen lambda qui veut bénéficier des largesses du pouvoir dont il a contribué à sa mise en place fait partie de cette majorité affectée de la société. Pourtant, dès qu'on parle de ce fléau, on pense directement aux autorités gouvernementales. On pense au Chef de l'Etat, aux Ministres, aux députés, aux Directeurs. Non. Il n'y a pas que ceux là. Un auto-stoppeur d'une voiture administrative n'est pas épargné. L'étudiant qui bénéficie d'une bourse sans passer un concours ne doit pas être fier et jeter des pierres aux gouvernants. Finalement qui est corrompu et qui ne l'est pas ?
 
Certaines élites expliquent que la corruption est la version africaine de la solidarité. Mais si on prend connaissance des chiffres de détournements publics, on se rend compte que la corruption creuse le fossé entre riches et pauvres.
 
Le régime sauvage  du Président Sambi engendre une corruption qui comporte deux visages : la grandeur des fortunes et l'évasion de ces mêmes fortunes  qui reposent dans des banques étrangères.
 
Aujourd'hui, un fatalisme s'est installé dans la société, selon lequel la corruption ne peut être vaincue puisqu'elle fait partie de la culture du pays. Cela s'explique par le fait qu'il n'existe pas toujours chez les Comoriens des mécanismes de prévention et de lutte contre la corruption. Quels sont les moyens de lutte ? Le pays ne dispose pas des législations claires qui peuvent condamner le corrompu et le corrupteur.
 
La Commission que le Gouvernement du président Ikililou qui vient de mettre en place est dépourvue de la culture et de l'expérience pour mener  a bien cette mission. Déjà, les critères de choix sur les membres de cette Commission nous laissent perplexes. Le Président de la Commission n'étant qu'un petit délinquant de la société a bénéficié du soutien du Vice Président Mamadou. Relations villageoises et professionnelles obligent !
 
Le cas du président Sambi est intéressant. Des voix s'élèvent pour contrecarrer  l'initiative de le faire entendre par la Justice du pays. Pourtant, personne n'a parlé de culpabilité ou d'inculpation. Le président bénéficie  encore d'une présomption d'innocence et non d'une immunité comme prétend le président de l'Assemblée Nationale des Comores, lequel est lui aussi arrivé au perchoir par la voie de la corruption.
 
Autre soutien de taille pour le président Sambi est celui de Razida, mon ancien condisciple au lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni. Razida, toujours chef de file pendant les huit ans qu'il a passé en classe de Terminal et encadreur des jeunes de la mouvance du candidat Azali en 2002 ; avant de jeter sa veste, il s'improvise en avocat de la place comme Me Fahmi et Me Mzimba. On aura tout vu dans le pays de Soungourwa.
 
Razida ou Mandela, référence à sa longévité en classe de Terminal comme Madiba en prison, s'invite d'une manière arrogante dans le débat sur  la corruption, et à tort ou a raison, indexe des gens et les accuse de corrupteurs. Je ne rêve pas et je ne suis pas non plus amnésique.
 
La République n'est pas  une poubelle, et encore moins un champ de griots. Razida qui a peiné à se faire inscrire dans un établissement supérieur en Tunisie est un pur produit de la corruption pendant le régime militaire du président Azali.
 
Razida de la République a intérêt à préparer son dossier et engager un avocat puissant comme celui de DSK pour le défendre car son passif à l'hôpital El-Maarouf est pesant. Abus de pouvoirs, abus de biens publics et détournements de fonds sont le moins qu'on l'on puisse lui attribuer. A contre courant, Razida se met le Vice président Idi Nadhoim à dos et le Ministre M'madi Ali pour défendre le président Sambi. Ironie de l'histoire !
 
Le Louis De Funès du régime en place a décidément la mémoire courte. Repêché sur instruction d'Omara Mgomri pour faire partie des « ouvriers » de la SNPT, Razida, ce griot de tout le temps traine dans la cours des Grands et veut parler comme les Grands mais comment ? La grandeur d'une personnalité se forge et ne s'acquiert pas à force de manquer respect aux autres. Au delà de ces petits exemples, le pays  doit parvenir à mettre en place des outils de répression de la délinquance et de la criminalité économique.
 
Il  me semble que la CRC en faisant traduire le président Sambi en justice voudrait faire prendre conscience aux Comoriens des effets dévastateurs de la corruption et de son caractère nullement inévitable. En dehors d'Albalad-Comores qui est conçu pour promouvoir la corruption, le rôle de la société civile et celui des médias sont également importants pour dénoncer les actes de corruption.
 
Ali Ahmed

 

Grève contre la pénurie de carburants

Le 24/09/2011

 

Excédée par la pénurie de carburants qui fait rage depuis deux semaines, la population comorienne est descendue dans la rue hier pour manifester son ras-le-bol. Une grève qui devrait être reconduite aujourd’hui à Moroni, la capitale.

 

Alors que le président Ikililou Dhoinine est en voyage à New-York à l’occasion du Sommet des Etats membres de l’ONU, la colère gronde dans l’archipel des Comores, en proie à une pénurie de carburants depuis près de deux semaines. Jeudi 22 septembre, des centaines de Comoriens en colère ont manifesté dans les rues de Moroni pour dire stop à la crise énergétique qui frappe les secteurs vitaux du pays, rapporte le quotidien local Albalad dans son édition du jour.

 
" On en a marre de la pénurie de carburant ", pouvait-on lire sur les pancartes et banderoles brandies par les manifestants, qui s’indignent face à l’indifférence, voire l’inaction des tenants du pouvoir.
 
Les meneurs de grève, entre autres, Mlle Faïza Soulé, s’attendent à une plus forte mobilisation ce vendredi 23 septembre. " Notre économie a périclité ", fustigent les initiateurs de la mobilisation qui pointent du doigt " une mauvaise gestion ", tout en appelant " les autorités concernées à présenter des excuses officielles pour leur incompétence ".
 
Face à la situation, le gouvernement a déjà annoncé le déblocage de 150 millions de francs (environ 305 000 euros), une enveloppe destinée à financer un plan de dépannage en gasoil. Mais malgré l’arrivée d’une cargaison d’hydrocarbures au port de Moroni, les effets de la pénurie persistent, se désole le journal Albalad.

 

Rencontre Ikililou-Juppé

Le 24/09/2011

 

En marge de la 66ème Session de l’Assemblée Générale de l’ONU, le Président de l’Union des Comores, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, a rencontré ce jeudi 22 septembre 2011, le Ministre français des affaires étrangères, SEM Alain JUPPE, avec qui il s’est entretenu de la coopération bilatérale entre la France et les Comores. Avec son interlocuteur, le Chef de l’Etat comorien a également abordé la question de l’Ile comorienne de Mayotte qu’il évoquera lors de son discours devant la présente Assemblée Générale de l’ONU.

Source: Beit Salam

 

l’hôpital de Moroni dans le noir

Le 23/09/2011

Hospital de Moroni - El Maarouf
Hospital de Moroni - El Maarouf 

La pénurie de carburants qui sévit aux Comores depuis la semaine dernière plonge l’archipel dans le black-out. Le principal centre hospitalier de Moroni, El-Maarouf, n’a pas été épargné par le délestage. Les médecins tirent la sonnette d’alarme, écrit le quotidien Albalad qui fait part de la désolation des malades et de leurs familles. 
 

 

Faute d’électricité, les activités à l’hôpital El-Maarouf tournent au ralenti, l’unique groupe électrogène qui alimente l’établissement est sujet à des problèmes techniques récurrents, mettant en danger la vie des patients.
 
Dimanche dernier, les médecins qui pratiquaient la césarienne dans le bloc opératoire ont dû faire recours à des téléphones portables et des lampes de poche à la suite d’une panne. " Le moteur s’est coupé juste après qu’on ait sorti un bébé ", raconte un médecin dans les colonnes d’Albalad.
 
 
Selon le journal comorien, il n’y a pas que l’électricité qui fait défaut à l’hôpital El-Maarouf. L’approvisionnement en eau est également perturbé, obligeant le personnel et les familles des malades à aller puiser de l’eau à la rivière de Vouvouni.
 
Sur le parking de l’établissement, l’unique ambulance opérationnelle est immobilisée faute de carburant. " Nous avons fait appel à l’hôpital militaire pour transporter les malades ", indique le Dr Djabir Ibrahim, major aux urgences.
 
En outre, dans le centre de dialyse, la crise énergétique risque de provoquer des dégâts, s’inquiète Albalad, tout en soulignant que de nombreux employés notamment des paramédicaux manquent à l’appel faute de moyens de déplacement.

 

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