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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Barack Obama a gagné !

Le 05/11/2008

 

Barack Hussein Obama, 47 ans, est désormais le 44e président des Etats-Unis, et le 4 novembre 2008 fera date dans l'histoire du pays. Peu après 7 heures, heure de Moroni, les médias locales ont annoncé la victoire du candidat démocrate face à John McCain. Le sénateur de l'Illinois devient ainsi le premier président noir des Etats-Unis. Moins d'une heure plus tard, il était sur la scène du Grant Park de Chicago, son fief, pour fêter sa victoire et assurer aux Américains que "le changement est arrivé".

 

« Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé en Amérique^", a-t-il lancé devant les quelque 240 000 personnes qui s'étaient rassemblées. " Si jamais quelqu'un doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible, se demande si le rêve de nos pères fondateurs est toujours vivant, doute encore du pouvoir de notre démocratie, la réponse lui est donnée ce soir ", a ajouté le nouveau chef d'Etat américain, qui a rendu hommage à son rival et qui s'est dit " impatient de travailler avec eux ".


" Il y aura des revers et des faux départs, a néanmoins prévenu Barack Obama. Nous n'atteindrons peut-être pas notre but en un an ou même en un mandat, mais il n'y a jamais eu autant d'espoir que ce soir, mais le peuple américain y arrivera (...). Je serai toujours honnête avec vous quant aux défis auxquels nous sommes confrontés."

 

Enfin, il a eu un mot pour la communauté internationale, qui attendait fébrilement le changement de régime à Washington. " A ceux qui nous regardent ce soir au-delà de nos frontières, a-t-il dit, nos histoires sont singulières, mais nous partageons le même destin. A ceux qui voudraient détruire le monde, nous vous battrons. A ceux qui aspirent à la paix et à la sécurité, nous vous soutenons."

 

 

LES DÉMOCRATES CONTRÔLENT LE CONGRÈS ET LA MAISON BLANCHE

 

 

                                                                                                   Edition Spécial

 

VOUS AVEZ LA PAROLE

Le 04/11/2008

John McCain ou Barack Obama ?
John McCain ou Barack Obama ? 

Qui sera le prochain président des Etats-Unis d’Amérique ? Seule certitude se sera un gaucher et un homme dynamique. Le 44e futur président des Etats-Unis, qu'il soit John McCain ou Barack Obama, ça sera une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre.

 

Le premier puisqu’il est gaucher et joue avec une femme à la Vice-présidence, Sarah Palin et le second, tout simplement il est noir et gaucher aussi. Depuis 1974, les Etats-Unis ont connu quatre présidents gauchers : Gerald Ford, Ronald Reagan, George Bush père et Bill Clinton.

 

" Tout le monde voit Obama vainqueur, mais au-delà du symbole, il va y avoir la réalité et Obama n'est pas un magicien, les problèmes à régler ne sont pas minces et c'est là que le bât risque de blesser. L'état de grâce risque d'être très court et la bonne volonté ne pas suffire. "

Réaction d’un Bangwenet.

Obama ou McCain ? Quelle est votre préférence ? Réagissez ! Allez y ! Tapez vos claviers !

 

 

 

                                                                                      Bangwenet

 

Et si l'on cessait de délirer sur nos institutions !

Le 04/11/2008

Le Mollah Ahmed Abdallah Sambi et ses adeptes
Le Mollah Ahmed Abdallah Sambi et ses adeptes 

Georges Bernamos disait '' La réforme des Institutions vient trop tard, lorsque le cœur des peuples est brisé ''.


Pendant que le peuple agonise, Le Mollah Sambi et ses adeptes avec une Union Africaine sans repère ni souffle et qui perd sa raison d'être, jouent les prolongations. L'UA a, comme l'a dit le Professeur Ismaël Ibouroi, réussi à transformer notre pays en laboratoire de gestion de crises. Pourtant la crise qui y sévit n'a rien à voir avec celle auquel le Zimbabwe est confronté.

 

Encore moins celle de la Mauritanie déchirée par la division entre les Négros et les Arabes hassaniens, les partisans d'une coopération avec Israël et les extrémistes musulmans. L’ex- Président Sud-AF Tabo Mbéki avait raison en refusant l'option de sanctions ou militaire au Zimbabwe car il peut, aujourd'hui s'enorgueillir au grand dam du Président Jakaya Kikwete, partisan des solutions extrêmes. Pour le gouvernement comorien, tous les moyens sont bons pour mettre encore la main dans les caisses de l'Etat, se procurer du peu qui reste, s'il en reste pour l'organisation de cette fameuse '' Table ronde '' annoncée dans le cadre de la révision de nos institutions.

Je vais encore choquer les supporters aveugles de Sambi mais comme notre devoir est d'informer honnêtement, je leur supplie de prendre juste deux minutes pour fouiller dans les archives de Bangwenet et lire un article que j'ai publié en date du 09 mai 2008, intitulé '' Débarquement ou détournement
''. Ils comprendront peut être la suite des événements.


Le débarquement militaire à Anjouan, soutenu par la quasi-totalité des classes politiques comoriennes pour en finir avec le colonel Bacar a été pour certains, notamment le pouvoir, comme une vache à lait.

 

A la veille du débarquement, le président Sambi a reçu S.E. Dr Mohamed Al Sabah, ministre des Affaires Etrangères du Koweït qui a contribué à cette opération à hauteur de 3 500 000 dollars, une somme dont la gestion opaque reste jusqu'aujourd'hui dans les secrets du Palais. Cette somme représentait-elle un acompte dans le cadre de l'opération '' Citoyenneté économique '' ? Une opération qui tournera officiellement en fiasco car le Koweït a publiquement désavoué Sambi. Aussitôt arrivé à Moroni ce même Ministre s'est vu remis une liste composée de personnalités influentes y compris Mohamed Bacar pour une charité bien ordonnée en dollars américains. A cette somme s'est ajoutée les 500 millions de nos francs octroyés par les Emirats Arabes Unis dont le journal Alwatwan ne nous a parlé que de 150 millions.

Où sont-ils donc passés les 350 millions ?


Au-delà de ces sommes colossales partagées entre le palais présidentiel, Beit-Salam, le Cabinet du président de la République, l'Etat- Major de l'Armée Nationale de Développement, les ministres et les députés et qui leur conseillaient, en l'occurrence, Mohamed Larif Oukacha et Youssouf Mondoha alias Ambassadeur Njizi, il faut ajouter les centaines de millions versés par les Hydrocarbures et Comores Telecom et qui ont fait de la SCH une société en cessation de paiement.


Je voudrais dire ici aux économistes avertis qui lient la crise économique qui paralyse le pays à celle qui touche la planète entière que cette crise est voulue par le Sommet. Sambi et les siens ont transformé l'opération '' Démocratie aux Comores '' en enrichissement illicite et personnel. S'il y a quelqu'un qui a peut être compris et qui veut échapper à la justice, ça serait peut être Le ''Lieutenant Colonel'' Bastu qui s'est inscrit à l'Ecole de Guerre au Maroc pour se faire oublier. Pourtant il fait partie du petit cercle qui s'est enrichi sur le dos du '' Débarquement''.


Il est temps que Sambi s'explique au lieu de laisser des seconds couteaux que sont Abdourahim Hachi Bacar, Madi Ali ou Djaé Ahamada prendre la parole pour délirer et enfoncer le pays dans l'abyme.


Il y a quelques jours à travers une conférence de presse, le Chargé d’Affaire de l’Union Africaine à Moroni, Ambassadeur Francisco Madeira vient de nous communiquer qu'il a toutes les garanties du gouvernement de l'Union des Comores et du président Sambi en particulier, que pendant les Assises prévues pour la révision de la Constitution , ni La tournante et encore moins les prorogatifs des Exécutifs des Îles ne feront l'objet d'aucune modification. Et si c'est le cas, pourquoi M. Madeira tient à rester chez nous pour cette révision ? Et pourquoi donc cette révision en ce moment crucial ? Les Comores ne sont pas un pays en guerre, Mr l'Ambassadeur.

 

Si vous avez un conseil particulier à donner au Mollah Sambi, c'est de lui dire d'abord, de signer le Décret convoquant les élections des députés des Îles de Mohéli et Anjouan dont leur mandat a pris fin depuis juin 2008.


S’il faut absolument organiser une conférence inter-îles sur les Comores, il faut plutôt pencher sur la gestion économique du pays et sur la gouvernance.


Le pays devrait espérer plutôt de cette conférence qu'un accord politique soit trouvé entre le Gouvernement et l'Opposition pour permettre de redresser une économie en lambeaux. L'inflation dans ce pays qui n'arrive pas à verser les salaires des fonctionnaires dépasse tous les pronostics. Les Comores sont depuis un an en proie à de graves pénuries de produits de premières nécessité, alimentaires et de carburant. Cette situation de marasme économique a poussé plusieurs personnes, notamment des cadres à fuir le pays pour subsister et chercher une certaine sérénité.


Sambi n'a pas d'orientation ni politique ni diplomatique et encore moins stratégique. Avec la France, ce n'est pas le bon amour de jadis. Avec l'Afrique du Sud, puissance économique régionale, les rapports ne sont pas au beau fixe. Tous les pays de la COI ont pris leur distance avec le régime de Moroni depuis 2007. La Ligue des Etats Arabes joue les figurants après avoir constaté que, les fârsîs, ennemis jurés des Arabes s'installent dans ce petit pays, dernier à accéder à l'Organisation panarabe.


On nous parle aujourd'hui, des Accords de Défense signés avec l'Iran, une formation militaire de la garde présidentielle et d'autres histoires à faire dormir debout au moment où on meurt de faim. Il est bien beau d'avoir dans nos eaux un bateau de pêche qui ferait un très bon et beau musée au Kalaweni de Moroni. Mais cela fait un plus de deux ans qu'il est là, qu'est ce qu'il nous rapporte ? Avant de procéder à une telle opération, il fallait une étude de faisabilité, ce qui manque à Sambi et les siens.

 

N'a-t-il pas un Commissariat général au Plan ?


Que le pays soit dirigé sur un projet de société et non sur un populisme dont nous payons cher aujourd'hui les conséquences ! Le débarquement a été, en conséquence, une diversion et un des arbres qui cachent la forêt. Aujourd'hui, la campagne de révision constitue à nos yeux une manœuvre qui vise à divertir l'opinion publique comorienne.

 

Ni le débarquement ni la révision de la Constitution et encore moins l'aliénation et le rattachement des Comores à la patrie des Iraniens, rien ne nous apportera la sécurité, le progrès, le développement et l'amour d'antan entre Comoriens. Pour finir, je signe et je persiste : '' Débarquement ou Détournement '' ? Arrêtons donc de fantasmer sur nos Institutions.


                                                                                                                     Djamal

 

Réaction de la CRC sur le projet de loi : La nationalité comorienne

Le 04/11/2008

Convention pour le Renouveau des Comores
Convention pour le Renouveau des Comores 

Le Gouvernement de l’Union des Comores doit revoir sa copie : Réaction de la Convention pour le Renouveau des Comores sur le projet de loi portant certaines dispositions relatives à la nationalité comorienne.

 


Ce projet de loi apparemment ne présente aucune différence fondamentale avec celle soumise a l'assemblée lors de la précédente session, laquelle a décidé de la rejeter avec le soutien de la majorité des partis politiques, de la société civile, des opérateurs et de la population comorienne, pour incongruité et non conformité à l'éthique et à la moralité de notre société ; cette volonté manifeste du président Sambi et de son Gouvernement de réintroduire cette loi à l'assemblée, dans sa présente session, en dépit de son rejet, montre a quel point le Président Sambi continue de braver les institutions de l'Etat, en particulier l'assemblée nationale, et de s'ériger en maître absolu, capable de décider seul de la destinée de toute la nation et ce quelque soit l'impression des autres institutions constitutionnelles.

 

Naturellement une institution digne et qui se respecte telle que l'assemblée, ayant agi en âme et conscience et sans contrainte aucune ne peut trahir sa raison.
Ce projet de loi, une fois votée, permettra à Sambi et son Gouvernement d'engranger des sommes faramineuses pour lesquelles aucune stratégie d'utilisation rationnelle et objective n'est dévoilée; pire encore elles permettront à Sambi de raffermir ses intentions de s'éterniser au pouvoir dans le seul but de servir les intérêts religieux et stratégiques d'une puissance étrangère, bien sur en modifiant la Constitution.
L'ingérence flagrante et inadmissible des responsables de CGH (Comores Gulf Holding) sur les questions institutionnelles internes du pays et notamment ses positions non cachées sur ce projet de loi, laisse planer le doute quant au caractère objectif et rationnel de cette loi ainsi que les intentions réelles de Sambi et de son Gouvernement.

 

Ainsi est-t-on en droit de se demander le vrai promoteur de la loi. De plus, les pressions exercées par CGH ainsi que les machinations qu'elle est entrain d'entreprendre relèvent du domaine de l'illicite et constitue un argument massue pour rejeter la loi, car « exercer une pression pour faire voter une loi est contre la loi ».
D'ailleurs dans les pays avancés, la plupart des projets ou propositions de lois soumis à l'assemblée sont soigneusement préparés et étudiés avec la grande expertise requise. Par ailleurs, l'attitude adoptée par le Gouvernement Sambi par rapport à la mission parlementaire à Koweït continue encore de susciter de nombreuses interrogations sur la sérénité de l'action gouvernementale et dénote son manque de consistance et de transparence dans le traitement des dossiers de l'Etat.


Le document soumis présente de nombreuses incohérences notoires; on peut ainsi noter les imperfections suivantes :


1. L'article 4 du projet de loi stipule « la naturalisation comorienne est accordée sans condition de résidence habituelle aux Comores » ; ceci vient alors en contradiction à l'article 2 de cette loi, car un vrai investisseur ne peut réellement le faire sans résider dans le lieu d'investissement, sinon il n'est pas investisseur ou ne peut pas investir. Dans ce cas on est aussi en droit de demander les dispositions qu'il aura à prendre pour pallier son absence prolongée dans le lieu d'investissement.


2. Le même article stipule que « la naturalisation ne peut être accorde qu'à l'étranger justifiant de sa résidence habituelle hors du territoire comorien »; en effet, si réellement c'est un investisseur, ayant des moyens pour injecter dans l'économie nationale, ne doit-t-il pas avoir un pays de résidence et par conséquent une nationalité ? Pourquoi l'on n'exige pas de justifier de sa nationalité s'il n'est pas apatride ? Pourquoi une simple résidence justifiera-t-elle la naturalisation ? Il y a anguille sous roche !


3. L'article 5 stipule que «les enfants et conjoints des personnes naturalisées en vertu de la pressente loi acquièrent de plein droit la nationalité dans les mêmes conditions que le chef de famille ». Les enfants et les conjoints ont-t-il également le statut de partenaires économiques capables d'investir dans le pays ? Car l'une des conditions de naturalisation du chef de famille est le fait qu'il a le statut de partenaire économique. Ceci n'est pas précise dans le document d'où une confusion totale dans l'octroi de la nationalité aux familles des « partenaires économiques ».


4. En plus du fait que le motif fondamental de l'octroi de la nationalité est le Partenariat économique, les enfants et conjoints ne peuvent bénéficier des mêmes conditions d'octroi que le chef de famille (notamment la durée d'octroi) car ils n'ont pas les mêmes urgences et les mêmes motivations à moins que le vrai motif d'octroi de la nationalité est dévoyé.


5. Les paragraphes suivants l'alinéa 9 de l'article 6 du projet de loi, n'ont pas leur place dans l'article car établir des accords avec des Etats n'a rien avoir avec le partenariat économique dont il est question dans cette loi.


6. Ceci étant on a l'impression que dans cet article, on met la charrue devant les bœufs, car on prévoit la mise en place d'une structure chargée de la promotion des investissements, mais dont aucun lien fonctionnel n'est établi entre elle et le projet d'investissement du « partenaire économique » sachant qu'il serait logique de comprendre que le mandat de cette commission est entre autre d'apprécier la conformité du projet d'investissement du partenaire économique au programme d'investissement économique.


7. Il apparaît ainsi que le partenaire économique, peut introduire sa demande de naturalisation indépendamment de cette structure et dans ce cas on peut se demander quel est son rôle exact et quelle est sa position par rapport aux procédures de naturalisation du partenaire économique ?


8. L'article 7 stipule, en dernier titre, que le demandeur de naturalisation « doit prouver le pot du montant requis pour l'investissement prévu » ; ce montant est fixé par qui et comment ? Aucune précision en tout cas dans tout le document.


9. Cet article est aussi en contradiction avec l'article 4 qui demande de justifier la résidence hors du territoire des Comores ; autrement dit dans l'article 7 aucune exigence en matière de résidence n'est mentionnée.


10. Pourquoi présenter la demande de naturalisation à une institution financière, des lors qu'on prévoit la mise en place d'une commission nationale pour la promotion des investissements et que le ministère de la justice est désigné pour instruire le dossier ? Cette institution n'a pas de raison d'être car au contraire elle sème le doute et la confusion.


11. Les demandeurs de naturalisation n'ont-ils pas de nationalité d'origine ?


12. Le montant à investir est déposé ou ? Car aucune précision n'est donnée ; en plus lorsqu'on admet l'élaboration d'un programme d'investissement, toute intention d'investir doit cadrer avec ce programme est matérialisée par l'élaboration d'un document de projet, car le montant d'investissement ne veut rien dire sans le projet lui-même. Ceci prouve que l'intention réelle de ce projet de loi c'est celle d'acquérir de l'argent frais et non l'initiation d'une démarche durable et rationnelle de promotion de l'investissement.


13. L'article 8 stipule que la désignation d'une institution financière pour étudier les dossiers de demande de naturalisation est une aberration, surtout lorsqu'elle est ou sera étrangère.


14. Les droits et frais à reverser au trésor sont déterminés comment et par qui ? Aucune précision n'est fournie dans le document alors que ceci constitue un volet important dans le dispositif.


15. En plus aucune mention n'est faite sur ce que percevra l'institution financière; si cela voudrait dire qu'elle ne percevra, alors cela justifie sa disparition du dispositif.


16. Quelle est la différence entre les droits et frais cités dans l'article 8 et ceux indiques dans l'article 9 ?


17. L'article 11 vient en contradiction avec l'esprit même du projet de loi; en effet si la demande de naturalisation est subordonnée au dépôt d'un montant d'argent, il reste qu'aucune restriction quant au secteur d'investissement n'est mentionnée; si la personne est naturalisée et veut investir dans le secteur agricole, pourquoi ne pourra-t-il pas le faire ? Et si le programme d'investissement accorde une priorité a ce secteur ? Cela voudra dire que dans ce cas aucune naturalisation ne sera possible? Toutes des questions dont la réponse ne se trouve pas dans le projet de loi.


18. Quant à l'article 12, il est vraiment burlesque ; en effet il permet à une personne étrangère de continuer à jouir des droits de nationalité comorienne, sans jamais avoir eu à résider dans le territoire. C'est là où réside le danger de ce projet de loi car l'état continuera éventuellement à assumer les actes d'une personne étrangère qu'il n'a jamais connu.


19. Sur le fond il s'agit en fait du même projet de loi que celui rejette par les députés.


20. L'objectif du projet de loi étant de donner la possibilité à des familles étrangères non connues, d'avoir la nationalité comorienne sous prétexte de l'investissement.


21. A notre avis, c'est doublement un faux problème car d'une part naturaliser des familles en est une chose et faciliter des investissements en est une autre et d'autre part avoir la nationalité d'un pays pour pouvoir investir n'est pas forcément une garantie surtout dans le contexte des pays en voie de développement. Les garanties sont plutôt fournies par le code des investissements et le système judiciaire.


22. Au vu de ce qui précède la CRC demande aux Députés de rejeter purement et simplement ce projet de loi.

 


                                                                    HOUMED MSAIDIE
                         Secrétaire Général de la Convention pour le Renouveau des Comores

 

Ndzuwani, après le départ des forces de l’Union africaine : “l’And se dit prête à toute éventualité

Le 04/11/2008

Troupe de l'armée comorienne lors du 06 Juillet 2008
Troupe de l'armée comorienne lors du 06 Juillet 2008 

Le commandant régional de l’Armée nationale de développement (And) à Ndzuwani, le colonel Mohamed Daoud alias Mataba, à dit toute son assurance en affirmant que ‘‘ses’’ soldats ‘‘ont suffisamment de moyens matériels pour accomplir la mission d’une armée républicaine’’.

 

Au sujet des effectifs, il s’est largement déployé pour montrer que même si l’on attendait l’arrivée des nouvelles recrues pour faciliter la tâche, il faut surtout savoir que “la sécurité n’est pas seulement une question d’effectifs, c’est d’abord et avant tout la qualité des soldats qui compte ; et que sur ce dernier point on n’a rien à craindre”.


Dans un entretien exclusif accordé au journal Alwatwan, le commandant régional de l’Armée nationale de développement (And) à Ndzuwani, le colonel Mohamed Daoud alias Mataba, a affirmé que ‘‘les militaires comoriens sont prêts à toute éventualité pour assurer la sécurité du territoire de l’île autonome de Ndzuwani et celle des biens et des personnes comme il se doit pour toute armée républicaine. Je demande seulement à la population d’être rassurée et surtout d’avoir confiance en l’avenir de leur pays’’.


Cette déclaration rassurante est faite le samedi 1er novembre quarante huit heures après l’arrivée d’un important contingent de l’armée nationale à Ndzuwani où ce dernier se redéploie pour parer au vide sécuritaire qui aurait pu être crée par le départ définitif à la date du 29 octobre dernier, des forces tanzanienne et soudanaise dont le mandat est arrivé à terme. L’officier a par ailleurs dit toute son assurance en affirmant que ‘‘ses’’ soldats ‘‘ont suffisamment de moyens matériels pour accomplir la mission d’une armée républicaine’’.

 

Au sujet des effectifs, le colonel Mataba s’est largement déployé pour montrer que même si l’on attendait l’arrivée des nouvelles recrues pour faciliter la tâche, il faut surtout savoir que “la sécurité n’est pas seulement une question d’effectifs, c’est d’abord et avant tout la qualité des soldats qui compte ; et que sur ce dernier point on n’a rien à craindre”.


Les propos du colonel Mataba viennent à point nommé car, après sept mois en poste dans l’île, ces forces étrangères sous la bannière de l’Union Africaine commençaient déjà à être perçues comme un filet de sécurité indispensable aux yeux de la majorité de la population insulaire depuis qu’elles sont venues prêter main forte à l’armée comorienne pour se débarrasser des rebelles séparatistes et libérer Ndzuwani le 25 mars de cette année.


Garder sa sérénité


Cependant les insulaires n’ont pas eu le temps de s’inquiéter de la sécurité de leur île. Les stratèges militaires ont réussi à tout mettre en œuvre pour que le départ des forces étrangères coïncide avec l’arrivée à Ndzuwani de nouveaux éléments de l’Armée nationale. Selon certaines sources, les deux forces se seraient croisées en mer car celle de l’And est arrivée sur l’île à 3heures du matin du 30 octobre, soit moins de douze heures après le départ de l’autre.


Les réactions recueillies auprès de la population au sujet de ce départ des forces étrangères et du redéploiement de l’And, semble indiquer que les habitants restent sereins : ‘‘Je n’ai aucune inquiétude, j’ai confiance en l’armée comorienne’’, a déclaré Anrichidine Souf de Bandrani qui devait ajouter: ‘‘d’ailleurs tout le monde savait que tôt ou tard les Tanzaniens et les Soudanais devaient partir de Ndzuwani et quitter les Comores définitivement’’. L’opinion de Tadjoudine Romli de Sima s’inscrit dans la même logique. Selon lui, ‘‘il appartient non seulement aux militaires mais à tous les Comoriens d’apprendre à offrir à notre pays la sécurité dont il a vraiment besoin”.

 

Pour lui aussi, c’est une question de confiance. M. Tadjou affirme avoir entendu que les incursions au sud-ouest de Ndzuwani ce vendredi 31octobre, des éléments de l’And dans des véhicules militaires armés d’armes lourdes, ont fait ‘‘ bonnes impressions en matière de sécurité auprès de la population ’’.
Les multiples coups fourrés virtuels orchestrés ailleurs ne semblent par conséquent avoir aucun impact chez les Anjouanais qui commencent à faire confiance en l’armée républicaine comorienne, si l’on en croit l’opinion de la majorité qui commence à prendre conscience que le problème anjouanais est avant tout plus économique que politique.


                                                                                            Abidhar Abdallah

 

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