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Sambi à Mwali ‘‘La tournante pour désarmer les séparatistes de Ndzuwani, Mwali et Ngazidja’’
Le 05/11/2008
Sambi accompagné de son vice président Idi Nadhoim |
A ceux qui versent dans ‘‘l’amalgame’’, le président Sambi a rappelé que ‘‘la tournante ne signifie pas un pouvoir détenu par une île, c’est plutôt la gestion du pays tout entier confiée à un ressortissant d’une île de l’Union’’.
De même, il a levé le voile sur les reformes qu’il compte proposer, entre autres, le changement d’appellations de certaines autorités, la réduction de la fréquence des élections, l’harmonisation des mandats des élus, ainsi que la possibilité pour le pouvoir exécutif de dissoudre le parlement et pour ce dernier de censurer le gouvernement ‘‘pour l’intérêt supérieur de la nation’’.
Le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a regagné, hier matin, le palais de Beit-Salam, siège du pouvoir central à Moroni, après soixante douze heures passées dans l’île de Mwali. A Fomboni, le chef de l’Etat était allé témoigner, devant la population de l’île, de sa foi de céder le pouvoir suivant le mécanisme de la présidence tournante en 2010.
Depuis qu’il a proposé l’idée de procéder à des aménagements de la constitution, une certaine opinion lui prête, en effet, l’intention de vouloir rester longtemps encore à Beit-Salam et mettre ainsi en péril le prochain mandat de la présidence tournante qui a toutes les chances d’échoir à l’île autonome de Mwali.
Vendredi 31 octobre, dans un discours radiodiffusé en direct de la radio nationale, le président Sambi a dit aux Mohéliens sa volonté de respecter le principe de la tournante conformément aux dispositions constitutionnelles. ‘‘Je n’ai aucunement l’intention de m’éterniser au pouvoir’’, a-t-il déclaré avant d’ajouter : ‘‘La tournante doit tourner afin de désarmer les séparatistes disséminés dans les îles de Ndzuwani, Mwali et Ngazidja’’. A ceux qui versent dans ‘‘l’amalgame’’, le président Sambi a rappelé que ‘‘la tournante ne signifie pas un pouvoir détenu par une île, c’est plutôt la gestion du pays tout entier confiée à un ressortissant d’une île de l’Union’’. Le chef de l’Etat a clairement fait connaître aux habitants de Mwali, pour les rassurer, ses motivations dans cette proposition de révision de la loi fondamentale de la République: la similitude d’appellations des nombreuses institutions de l’Union et des îles entraînant cacophonie et dysfonctionnement des affaires de l’Etat.
Dans le respect de l’autonomie des îles
‘‘Le pays étant gouverné par quatre constitutions, autant de présidents, d’équipes ministérielles et de parlements générant de conflits de compétences permanents entre les différentes entités’’.
Le président Sambi, rappelant que la constitution lui en confère le pouvoir, a annoncé son intention d’organiser un referendum sur la révision de certaines dispositions constitutionnelles en 2009. Dans le respect de l’autonomie des îles, il va proposer le changement d’appellations, notamment des présidents des îles et leurs ministres ainsi que des députés des îles. Il proposera également une formule visant à réduire la fréquence des votes de chaque année dans le pays. ‘‘Des opérations électorales dont le pays n’est pas en mesure de supporter tout seul vu leur poids financier’’. Le président Sambi estime qu’il faudrait harmoniser les mandats des élus, notamment entre les chefs des exécutifs, celui de l’Union et ceux des îles, pour que leurs scrutins se tiennent en même temps sur l’ensemble du territoire national. Il pense la même chose pour les parlementaires et les maires. Sambi s’est montré même disposé à la tenue des présidentielles simultanées avant 2010 ou au-delà, ‘‘s’il on parvient à un consensus compte tenu de l’échéance des mandats des autres’’.
Le président croit nécessaire également d’insérer dans la loi fondamentale des dispositions permettant l’exécutif de pouvoir dissoudre le parlement et ce dernier de censurer le gouvernement pour l’intérêt supérieur de la nation. Dans l’optique d’associer les entités insulaires dans la gestion des affaires de l’Union, le président Sambi a annoncé qu’un cadre de Mohéli sera ‘‘bientôt promu à la tête d’une grande société d’Etat’’.
Manque criant de ressources financières pour le développement
Sur un tout autre registre, il a parlé du retour à un approvisionnement normal du pays en produits pétroliers grâce à un montage financier de partenaires des Comores. Un prêt de 9 millions de dollars qui a permis l’achat de plus de 10.000 tonnes de d’essence, de gazole et de jet (Lire à ce propos, notre édition du jeudi dernier).
Le président annoncera dans la foulée la baisse de 100 francs des prix de l’essence et du gazole, et le maintien de celui du pétrole lampant à 300 francs. Il justifie ce maintien par le fait que ce produit a toujours été vendu, auparavant, à perte par la SCH. Quant à la fourniture de l’électricité par la MaMwe, il a annoncé les recommandations faites à la société d’assurer l’éclairage permanent des villes de Moroni, Fomboni et Mutsamudu, capitales des îles.
Cependant, il a exhorté les clients de la Mamwe à s’acquitter de leurs factures pour une remise à flot de la société.
Au sujet de la situation économique et financière du pays, le chef de l’Etat est revenu sur le manque criant de ressources financières devant supporter le développement. Tout au long des 33 ans d’indépendance, les régimes qui se sont succédé aux Comores n’ont pas manqué de volonté de bien faire, le fonds leur faisait toujours défaut, a-t-il reconnu.
Le président Sambi a déclaré que la vie est loin d’être commode sur l’ensemble des îles de l’Union. Difficultés d’accès aux soins de santé, à l’énergie, à l’enseignement et dans bien d’autres domaines vitaux. Près de 70 à 80 % des fonds émanant des contribuables servent au traitement des salaires des agents de l’Etat pour un budget de 24 milliards de francs comoriens.
Ceci illustre bien la maigre marge budgétaire dont dispose le gouvernement pour son fonctionnement et les autres services publics, notamment le remboursement de la dette extérieure.
M. Soilihi Ahmed
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A NE PAS MANQUER !
Le 05/11/2008
Le Reveillon !! |
DJ Abdoul & World4com invite au REVEILLON 2009, Suivi d’une soirée Explosive à Evry Courcouronnes. (Paris)
Un an après leur premier passage à Paris aux Bouquets de Saint-Denis, DJ Rk & DJ KBS sont de retour pour un set exceptionnel, le mercredi 31 Décembre 2008 de 22h heures jusqu‘à l‘aube. Au vue de leur dernière prestation, il n’est pas surprenant qu’ils figurent dans les 25 meilleurs DJs au métropole. Le Réveillon 2009 est encore une fois l’occasion pour le duo des DJs Comoriens d’affirmer leur poids sur la scène de Paname.
Année après année DJ RK & DJ KBS, s’imposent comme la nouvelle référence de la scène Progressive / Trace.
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Accusation de licenciements abusifs au ministère de la production de Ngazidja
Le 05/11/2008
Sept personnes ont porté plainte pour licenciement abusif contre le ministère de la Production de Ngazidja. A l’origine de cette affaire qui embarrasse tout le monde un arrêté portant abrogation du département sécurité sanitaire et phytosanitaire du ministère et création d’un nouveau service. L’arrêté consacre, sans le notifier expressément, le licenciement de l’ensemble du personnel. Aux dernières nouvelles, la Justice cherche d’abord un terrain de réconciliation avant d’embrayer la machine judicaire, pour fixer les responsabilités dans cette affaire malheureuse.
L’inspecteur de travail et des lois sociales, Joel Ahmed, adresse au coordinateur du département sécurité sanitaire et phytosanitaire du ministère de la production de Ngazidja, une lettre lui demandant de ‘‘reconsidérer les dommages qu’a causés la brusque rupture du contrat de travail qui vous liait à eux (des licenciés Ndl) en leur versant outre les salaires, des indemnités compensatoires de préavis et salaires de congé dans un délai ne dépassant pas quinze jours’’.
Parmi la trentaine d’agents licenciés sans motifs avancés, sept d’entre eux ont déposé une plainte. Le comptable Youssouf Ibouroi, devrait, selon les calculs de l’inspection du travail, percevoir une indemnité de 186000 francs, un droit de congé de 54 300 francs pour un total de 892 200 francs (salaires de sept mois compris). Neuf agents au total devraient bénéficier de ces indemnités calculées par l’inspection du travail.
Sept mois après la décision de licenciement, l’inspecteur de travail et des lois sociales, Joel Ahmed adresse une lettre au président du tribunal de travail lui signifiant ‘‘qu’aucun travailleur n’a bénéficié de son dû’’ et demande à la justice de trouver ‘‘une solution adéquate’’.
Le nouveau coordinateur du département sécurité sanitaire et phytosanitaire, Said Omar Nourdine, sera convoqué par le tribunal. Il avouera son ‘‘ ignorance’’ du dossier. Le conseiller juridique du ministère de la Production convoqué en second lieu pour donner des explications à ce dossier malheureux, va se déclarer ‘‘incompétent’’ et demander ‘‘du temps pour un complément d’informations’’, rapporte le comptable Youssouf Ibouroi.
A l’origine de cette affaire qui embarrasse tout le monde, l’arrêté, signé de Said Soilihi Said Abdillah Ahmed, actuel ministre de la Production de Ngazidja, portant abrogation du département et création du nouveau département sécurité sanitaire et phytosanitaire. Son arrêté consacre, sans le notifier expressément, le licenciement de l’ensemble du personnel, aussi bien les quatorze agents d’encadrement que les vingt et un agents de salubrité. Or, ce département créé sous le ministère de Taki Mboreha, avait d’abord institué une commission pour préparer les textes réglementaires avant d’embaucher les membres le composant, avec pour mission de contrôler les aliments, animaux et les végétaux importés ou destinés à l’exportation.
L’ancien ministre Taki Mboreha qui a recruté le personnel de ce département, n’est jamais parvenu à honorer les salaires de ces agents jusqu’à la date de leur licenciement abusif par son successeur, sans salaires ni indemnités compensatoires.
Le comptable Youssouf Ibouroi, affirme avoir laissé avant son départ ‘‘ une somme avoisinant les 400 00 francs en espèces et un montant à recouvrir de près de 11 millions de francs ’’.
Aux dernières nouvelles, la justice cherche d’abord un terrain de réconciliation avant d’embrayer la machine judicaire, pour fixer les responsabilités dans cette affaire malheureuse.
Ahmed Ali Amir
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Des associations de la diaspora comorienne s'opposent à la départementalisation de Mayotte
Le 05/11/2008
De passage à Paris fin octobre, le président comorien a rencontré les associations de la diaspora qui lui ont demandé la dissolution du GTHN et se sont opposées à la départementalisation de Mayotte, révèle le quotidien Al-Watwan
Selon le journal d'Etat, " dans un catalogue de recommandations qu’ils ont remis au président Sambi lors de leur rencontre à Paris mardi 22 octobre, [les associations de la diaspora qui militent pour le retour de Mayotte dans l'ensemble comorien] exigent la dissolution du GTHN [Groupe de travail de haut niveau] qui, à leurs yeux, est "contraire à la constitution comorienne " et semble "inscrit dans la logique de la départementalisation" de l’île".
Toujours selon Al-Watwan, la diaspora préconise également de réactiver le Comité des 7 de l’Union africaine (UA) et de créer " un comité de négociation qui sera composé d’experts sur la question de la souveraineté et de l’intégrité nationales ". Ces associations envisagent, en outre, d’organiser des manifestations dans les principales villes de France pour dénoncer la tenue en mars prochain d’un référendum sur la départementalisation de Mayotte.
Selon le procès-verbal de cette rencontre dont Al-Watwan s’est procuré une copie, le chef de l’Etat s’est engagé à "battre le rappel de la communauté internationale pour empêcher toute consultation sur l’île".
Selon ce document, il s’est cependant opposé à l’idée de suspendre les travaux du GTHN et a appelé ses interlocuteurs à faire une nette distinction "entre les négociations économico-diplomatiques et politiques". Il a également repoussé la proposition de la diaspora de "rejeter l’accueil des Comoriens expulsés de Mayotte [par les autorités françaises]".
(avec Al-Watwan)
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La famille kenyane de Barack Obama a célébré sa victoire
Le 05/11/2008
Barack Obama et sa grand-mère lors d'une visite au Kenya en 2006 |
Les habitants du petit village de Nyangoma dans l'ouest du Kenya ont applaudi la victoire de leur enfant. Cela a été un grand moment pour la population de Nyangoma en particulier et les Kenyans en général, car le père d'Obama est Kenyan.
Le père de M. Obama, feu Barack Obama Senior, un économiste formé à l'Université de Harvard aux Etats-Unis, était un natif de Nyangoma dans le district kenyan de Siaya. Des milliers de villageois, accompagnés de plusieurs journalistes locaux et étrangers, ont pris d'assaut le domicile de la grand-mère paternelle de M. Obama, Sarah Anyango, pour partager ces moments de gloire après des mois d'un combat exténuant. D’abord, contre son adversaire du parti, la sénatrice Hillary Clinton, épouse de l'ex-président des Etats-Unis, Bill Clinton. Et finalement, face au guerrier, le redoutable John McCain.
Le président Mwai Kibaki et le Premier ministre Raila Odinga ont été parmi les premiers à saluer cette victoire historique en félicitant l'électorat américain majoritairement blanc pour n'avoir pas tenu compte " de la couleur du candidat ". Le président Kibaki a souligné que cette victoire était une manifestation de la " foi et de la confiance " de l'électorat Démocrate dans les références de M. Obama.
Edition Spécial
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Une victoire de nous tous
Félicitations à tous les rêveurs d'un monde meilleur, envahit de justice et de pays, on souhaite que Mr Barack Obama nous aide à réaliser ce monde. Le 44ème président des états unis a dit que le changement est arrivé en Amérique, mais nous, on souhaite que ce changement touche tous les pays du monde , que ça soit en Afrique, en Asie, en Europe ou en Amérique Latine. Encore Félicitations à Mr Obama et à nous tous.
victoire
Par djilali
félicitation au nouveau président usa; cesser, les guerres, vision pour les jeunes, le déficit financier, regler le grand du golf, régler la situation et l'agression de notre planéte, bon courage à obama