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La lettre de M. Boléro à la Commission de l'Union africaine

Le 07/11/2008

Ahamada Madi BOLERO
Ahamada Madi BOLERO 

Nous publions en exclusivité ici la lettre de l'ancien Premier ministre Hamadi Madi Boléro au président de la Commission de l'Union Africaine, M. jean Ping, au sujet de l'intention maintes fois exprimée par le chef de l'Etat, Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi de procéder à une révision de la constitution de l'Union des Comores. Intégralité.


Monsieur le Président ,


Je voudrais en ma qualité d’Ancien Premier ministre et Président de la République Fédérale Islamique des Comores par intérim, vous présenter toutes mes félicitations de votre brillante élection à la tête de l’Exécutif de notre Organisation panafricaine et vous souhaiter, par la même occasion, pleins succès dans la noble mission qui vous est confiée.


Je reste convaincu que vos qualités de diplomate chevronné et infatigable au service de votre pays, la République gabonaise, serviront de levier pour que vous continuiez l’œuvre oh combien nécessaire de vos prédécesseurs pour la réalisation du rêve de tous les Africains, à savoir la mise en place des structures viables devant rendre notre continent capable d’affronter les défis de la mondialisation.
Je sais aussi que mise en place des instances de l’Union africaine et l’unité de l’Afrique et des Africains sera au cœur de votre action. Le respect des souverainetés nationales des Etats-membres comme la paix en Afrique ont été d’ailleurs l’un des mots-clefs de vos premières déclarations.


C’est ainsi que je prie Dieu le Tout-Puissant pour que les négociations prochaines à votre initiative au sujet du conflit en République Démocratique du Congo comme le parachèvement du processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire soient couronnés de succès.


Aussi, en ma qualité de principal négociateur de l’Accord Cadre de Réconciliation Nationale aux Comores du côté du Gouvernement de la République Fédérale Islamique des Comores, je m’adresse à votre Excellence pour attirer l’attention de notre Organisation continentale des risques que notre pays encoure suite aux intentions avouées du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, de procéder à une révision unilatérale de la Constitution du 23 décembre 2001.


Monsieur le Président,


Depuis que mon pays, les Comores, a accédé à la souveraineté internationale, le peuple comorien a toujours souffert de l’instabilité politique. Une instabilité chronique et presque cyclique qui continue à marquer toutes les générations. Elle est caractérisée également par des modifications de toutes les Constitutions des Comores par chaque nouveau Président.


Le premier changement constitutionnel est intervenu le 1er octobre 1979 après le second coup d’Etat perpétré par le très tristement célèbre Bob Denard. La Constitution du 1er octobre 1979 qui instituait la République Fédérale Islamique des Comores avait pour fondement l’autonomie politique accordée aux îles Comores ; les Exécutifs comme les législatifs des îles étaient élus au suffrage universel direct par les populations des îles. Deux révisions constitutionnelles finirent par vider la loi fondamentale de sa substance « autonomienne » et ont donc permis au Chef de l’Etat de nommer à sa guise les Gouverneurs des îles.


Après l’assassinat du Feu Président Ahmed Abdallah Abdérémane, une Conférence nationale souveraine a proposé au peuple une nouvelle Constitution qui fut adoptée par référendum le 4 juin 1990. Cette Constitution institua dans le droit constitutionnel comorien le principe de « l’équilibre des îles » traduit normativement ainsi : Les hautes fonctions de l’Etat que sont le Président de la République, le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée Fédérale et le Président du Sénat, sont exercées à raison d’un poste au moins par île. Durant toute la présidence de Feu Saïd Mohamed Djohar, l’île de Mohéli n’a jamais exercé une de ces hautes fonctions ainsi définies par la loi fondamentale.


Après le troisième coup d’Etat de Bob Denard en septembre 1995 contre le Président Djohar le nouveau Président élu, Feu Mohamed Taki Abdoulkarim, procéda à la rédaction d’une nouvelle Constitution le 20 octobre 1996. Le principe de « l’équilibre des îles » disparaîtra des normes constitutionnelles.


Voyez-vous Monsieur le Président, à chaque moment historique du développement politique de notre pays, les Comoriens, leurs représentants, les partis et personnalités politiques, la société civile, tous les Comoriens se sont retrouvés pour débattre, discuter, recoller les morceaux et tout cela dans un esprit de tolérance et de compromis conforme aux principes religieux présents dans toutes nos activités physiques et surtout intellectuelles.


Toutefois, à chaque fois que les dirigeants ont comme l’impression que la crise est derrière eux, ils oublient les engagements pris devant leur peuple prenant le risque de créer le doute et les divisions. Et c’est justement en ces moments charniers que notre pays rate ses rendez-vous avec son histoire.


En effet, la crise séparatiste qui a débuté dans l’île de Mohéli et qui a éclos dans l’île d’Anjouan, a failli effacer de la carte du monde l’Etat comorien et a même enclenché un début de guerre civile entre les populations des îles.


C’est donc pour trouver une solution juste et équitable à cette crise séparatiste que les autorités comoriennes ont sollicité la médiation de l’Organisation de l’Unité Africaine. La désignation de l’Ambassadeur Ivoirien Pierre YERRE pour initier un début de dialogue entre toutes les parties comoriennes en conflit a permis l’organisation au siège de l’OUA de la première Conférence internationale sur les Comores. L’échec de la Conférence inter-îles d’Antananarivo avait terni tous les espoirs des Comoriens à se retrouver dans le but de sauvegarder l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays.


C’est dans ce contexte difficile et complexe que l’Ensemble des Parties Comoriennes sous les Auspices de l’Union Africaine, des pays de la région avec l’Afrique du Sud comme Coordonateur des efforts de l’Union Africaine, ont fut enfin trouvé un accord de Réconciliation Nationale, adopté le 17 février 2001 à Fomboni.


L’Union Africaine et l’Organisation Internationale de la Francophonie, en présence de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union Européenne et de la Ligue des Etats Arabes, ont paraphé le document en tant que Garantes de l’application de l’Accord dans sa lettre comme dans son esprit.


Ce nouveau cadre institutionnel a permis à notre pays d’organiser dans la paix et la sérénité les premières élections présidentielles de l’Union et des Iles autonomes comme celles des pouvoirs législatifs. Grâce au concours de l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Cour Constitutionnelle fut équipée pour fonctionner dans des conditions optimales. L’Assemblée de l’Union a adopté certaines lois organiques devant compléter la nouvelle architecture institutionnelle ainsi que ses mécanismes de fonctionnement.


Pour la première fois dans l’histoire politique des Comores postcoloniales, notre pays a assisté à une passation de pouvoir dans la paix entre un Président sortant et un Président nouvellement élu.


Notre pays, à l’instar de tous les pays à système fédéral a ses problèmes; des problèmes liés, certes, à la lourdeur des mécanismes normatifs adoptés par le Parlement dans la précipitation et dans une atmosphère politique loin de la sérénité requise.


Toutefois, la Constitution de l’Union a prévu des mécanismes de règlement de conflits. Les autorités nationales jusqu’à ce jour ne les ont pas complétés. Pourtant l’Assemblée de l’Union est presque à la fin de sa législature. Quant aux mandats des Assemblées des Iles autonomes de Ndzouani et de Mwali, ils sont arrivés à leur terme sans que des dispositions particulières soient prises afin d’assurer la légalité des actes des exécutifs de ces îles.


Monsieur le Président,


Aujourd’hui comme toujours, à quelques mois de la fin de son mandat constitutionnel, le Président de l’Union a décidé de procéder à une révision constitutionnelle dans le but de proroger son mandat. Les arguments avancés ne sont ni logiques et encore moins conformes à l’esprit et à la lettre de la Constitution.


Inutile de vous rappeler, Monsieur le Président, qu’aujourd’hui dans notre continent, il est presque admis que les Présidents dont leur mandat arrive à leur terme, doivent respecter les termes des Constitutions nationales. La position de notre Organisation face au Nigeria lors de la fin du mandat du Président Oulessegum Obassandjo a été saluée en Afrique et partout dans le monde comme la fin des coups de force constitutionnel dans le continent.


Aujourd’hui aux Comores, les autorités nationales se livrent justement à un coup de force dont les conséquences pourront faire renaître les vieux démons du séparatisme d’autant que priver l’Ile de Mohéli encore une fois de son droit constitutionnel aux dates fixées par notre législation, serait donner raison à ceux qui ont toujours joué dangereusement sur le sentiment insulaire facile à manipuler.


Pour mettre fin à cette instabilité chronique dont j’ai parlé, la Communauté internationale, notamment, l’Union Africaine doit plutôt nous accompagner à parachever la mise en place de toutes les institutions constitutionnelles ainsi que de leurs mécanismes de fonctionnement tout en appliquant les lois adoptées et promulguées. C’est seulement ainsi que la confiance reprendra le dessus sur la méfiance qui a toujours caractérisé les relations inter-îles bien avant l’indépendance de l’archipel.


En tant que Garante de l’application de l’Accord de Fomboni pour la Réconciliation aux Comores, l’Union africaine doit jouer pleinement son rôle comme par le passé pour que les engagements pris entre toutes les parties comoriennes, soient respectés.
L’expérience que j’ai acquise pour avoir conduit la Transition vers la mise en place du nouveau cadre institutionnel en organisant dans la paix civile les référendums pour l’adoption des lois fondamentales des Iles Autonomes ainsi que les premières élections des Exécutifs de l’Union et des Iles Autonomes, m’oblige à vous prier, Monsieur le Président, d’œuvrer pour que la paix civile aux Comores ne soit pas compromise et pour que l’avenir de cet archipel respecte les aspirations légitimes des Comoriens. Je ne doute pas de votre souci particulier d’œuvrer pour le respect des actes constitutionnels des Etats-membres pour promouvoir et consolider la paix dans le continent.


Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la Commission, en l’assurance de ma très Haute Considération.

 

                                                                                                      Hamada Madi BOLERO
                                                                                                    Paris, le 5 novembre 2008

 

Sambi, la tournante et les autres

Le 07/11/2008

Houmed M'SAIDIE  S/G de la Convention pour le Renouveau des Comores
Houmed M'SAIDIE S/G de la Convention pour le Renouveau des Comores 

Le président Sambi vient de proposer à Mohamed Ali Saïd, Président de l'Ile Autonome de Mohéli d'étendre son mandat ainsi que celui de Mohamed Abdouloihab, Président de l'Ile Autonome de Ngazidja d'une année pour les aligner à celui de Moussa Toyb, qui s'achève en 2013.

 

En reconnaissance de ce gracieux service, les Présidents Ali Mohamed Saïd et Abdouloihab doivent soutenir le projet référendaire du Président Sambi, qui, in-fine, vise à étendre son mandat de trois ans.


Le deal que propose le Président Sambi consiste à rallonger son mandat de quatre années, conformément à la Constitution de l'Union des Comores, à sept ans et celui des Présidents des Iles Autonomes de Mohéli et de Ngazidja, fixé par les lois fondamentales des îles a cinq ans, de rallonger leur mandat à six ans, le dindon de la farce dans l'histoire étant le Président de l'Ile Autonome d'Anjouan, qui, lui est confiné dans son mandat constitutionnel de cinq ans. Au finish le Président Sambi est prêt à partir en 2013. Mais en bon « démocrate » il va saisir le peuple pour trancher par voie référendaire.


Là où le bât blesse ce que le Président de l'Union donne l'impression de ne pas savoir ce qu'il veut. Il commence par dire pendant la campagne présidentielle en 2006 et après son élection et jusqu'au début 2007 qu'il va respecter la Constitution en vigueur, d'ailleurs il a prêté serment et s'est engagé solennellement à respecter la constitution en vigueur. Après l'éviction de Mohamed Bacar, il a commencé à tirer à boulets rouges sur les 4 présidents, 4 gouvernements et les 4 assemblées législatives. Et lors de son discours à l'occasion de la fin du mois sacré du ramadan, il a déclaré vouloir changer de régime en préconisant dans sa « reforme » constitutionnelle la possibilité pour le Président de l'Union de dissoudre l'Assemblée si celle-ci n'est pas en accord avec sa vision de la gouvernance, ce qui constitue un aveu de sa propre vision de la démocratie.


Et maintenant le Président Sambi est d'accord avec l'autonomie des îles telle qu'elle est actuellement et moyennant le changement des appellations à condition que son mandat soit porté à 7 ans, au lieu de 4 ; il est prêt à respecter le régime présidentiel tel qu'il est maintenant pourvu qu'il reste au pouvoir pendant 7 ans. En fait sa reforme constitutionnelle ne vise en tout et pour tout qu'à étendre son mandat, ses fameuses réformes ne visant qu'à installer une monarchie dont on sait de quel droit. En effet, tout le monde aux Comores sait que le Président Sambi n'est pas issu d'une quelconque lignée royale Comorienne. Il ne peut pas invoquer la monarchie de droit divin étant entendu que personne ne l'a classé comme étant le plus grand théologien Comorien.


Et malheureusement pour le pays et pour lui-même à 17 mois de la fin de son mandat, le Président Sambi n'a tenu aucun de ses engagements électoraux, au contraire sa gouvernance est plutôt catastrophique, sur tous les plans, pour le pays. Alors le Président Sambi devrait cesser de faire de la diversion et consacrer les quelques mois qui lui restent à répondre aux attentes de la population au lieu de livrer le pays à la mafia internationale pour satisfaire ses propres intérêts à ceux de ses thuriféraires.

 

 

 

Houmed M’SAIDIE
SG de la CRC.

 

Comores et Mayotte : Ping-pong avec des clandestins

Le 07/11/2008

mardi dernier un kwassa a été interpellé avec à son bord 106 clandest1
mardi dernier un kwassa a été interpellé avec à son bord 106 clandest1 

Ils sont 106 à avoir voulu, une fois de plus, franchir les frontières à bord d’un Kwassa mardi dernier. Interpellé à Mayotte, ils ont été automatiquement reconduits vers Anjouan. 49 d’entre eux sont retourné ensuite à Mayotte… en combien de manches se déroulera cette partie de ping-pong entre les deux îles ?

 

C’est devenu hélas d’une banalité affligeante : mardi dernier un kwassa a été interpellé avec à son bord 106 clandestin comoriens. Reconduits comme de coutume à la Grande île, 49 ont été refoulés par les autorités anjouanaises. C’est là que les choses semblent confuses. D’après le ministre des transports Fadu Ahamed qui était sur place, c’est parce que ces 49 là n’étaient pas sur la liste transmise par la France. Il n’y aurait eu donc que 56 noms.

 

Selon une autre source, ce serait tout simplement parce que ces 49 là étaient habillés en haillons, choses que refusent catégoriquement les autorités comoriennes. En effet, depuis le 9 octobre dernier, le gouvernement anjouanais avait fait savoir que désormais il n’accepterait plus les clandestins refoulés à Mayotte qui reviendraient habillés en haillon. La mesure est tout de même choquante, et cette fois semble avoir été appliquée à la lettre.

 

Les 49 clandestins sont donc repartis pour Mayotte, où ils ont été conduits dans le Centre de Rétention administrative. La Préfecture française a affirmé qu’ils seraient réacheminés au plus tôt à Anjouan.

 

Qui va gagner cette partie de ping-pong scandaleuse quand on sait que ce sont des vies humaines qui représentent la balle ?

 

                                                     Auteur : Mayotte 2009

 

Sambi et Madeira avec leur conférence nationale tronquée aux Comores

Le 06/11/2008

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi au parlement de Tanzanie
Ahmed Abdallah Mohamed Sambi au parlement de Tanzanie 

L'adage « on peut pouvoir tromper quelqu'un toutes les fois mais jamais tromper tout le monde et toutes les fois ».


D'abord à Monsieur Madeira et à l‘Union Africaine :


1/ Madeira tourne au ridicule. Madeira n'a plus de leçon à donner aux Anjouanais ; peut être il peut continuer à soutirer des sous encore des sous à Sambi aux dos du fisc Anjouanais: Madeira, Médiateur de la crise séparatiste Anjouanais jusqu'à ce qu'elle tourne au drame humain et à la casse en mars 2008 sans citer les déportations, les exils, les disparitions humains, les cavales et autres délinquances au niveau des Anjouanais.


2/ Madeira, le même qui a supervisé et conduit la rédaction de l'actuelle constitution pour l'acclamer comme victoire de l'Union Africaine sous son égide, le même Madeira change de chemise et parcourt toutes les Iles Comores pour dénoncer soi disant des incohérences de cette même constitution, pour se proposer encore lui médiateur pour l'amender.


Madeira, ça SUFFIT. Après dix ans d'incohérence, d'encaissement de « bahchiche », tu mérites de rentrer chez toi pour ta retraite paisible dans la villa construite au Mozambique Sous le dos des comoriens et des comptes bancaires garnis. Madeira ! Ton bilan se fait de lui-même médiation pacifique ratée pour tourner aux coups de canons : ECHEC A CE NIVEAU. Consolidation de la haine entre Anjouanais et Grand-Comoriens avec l'engagement des Grands Comoriens aux côtés des Tanzaniens et Soudanais pour violer le moral des Anjouanais : ECHEC A CE NIVEAU.


Les Mohéliens prennent leur écart par rapport à votre démarche : ECHEC A CE NIVEAU. Tu dénonces l'actuelle constitution que tu as parrainée pour chercher à proposer une autre : ECHEC A CE NIVEAU.


Mr Madeira : tu dois prendre une décision personnelle pour te démissionner des affaires du peuple comorien « sinon tu pourrais laisser tes plumes dans un futur proche ».


Aux Dirigeants de notre organisation continentale UA ! Les diplomates en Afrique ne font pas défaut. Une même personne ne peut prendre en otage un pays pendant une décennie avec autant d'échecs et de revers. Comment l'UA peut imposer un mandat de quatre ans au Président Comorien et faire de Madeira un Mozambicain aux Comores, l'éternel médiateur ?


Un médiateur qui écrit et gomme son parcours. Après dix ans, Madeira ! c'est de la prostitution politique; ce n'est plus une médiation positive. Tu as donné tout ce que tu savais pour finir par cofinancer des mariages dont les épouses sont tes amants. Les voyages que tu paies pour les femmes d'autrui ne passent plus inaperçus. Tu es devenu le champion de l'adultère aux Comores. Des époux encore le chuchotent méfies toi.


   A bon entendeur salut
« Des Anjouanais opprimés »

 

OH ! PEUPLE COMORIEN ! DEBOUT

Le 06/11/2008

Sambi et deux de ses proches (Ministre des Affaires Etrangères,Jaffar)
Sambi et deux de ses proches (Ministre des Affaires Etrangères,Jaffar) 

Réveillez vous; Sambi a tout détruit et se livre à des opérations de détournements des deniers publics, d'expropriation et d'accaparement argent, terrains et bien immobiliers de l'Île d'Anjouan.


Pour mémoire : Quand Sambi à débarqué à Anjouan avec ses soldats de fortune Tanzaniens et Soudanais, il n'y avait rien de cassé chez lui, comme chez ses ministres, sa famille et ses proches : Sa résidence de Chitsangani est restée intacte; sa société de mise en bouteilles d'eau et son entreprise de fabrication de matelas sans aucun dommage. Par contre il s'est livré à détruire la résidence de Mohamed Bacar, les bâtiments publics, les maisons de ses opposants instruisant toute sorte de dévalisage possible.


Sambi a commencé sa mafia depuis longtemps. Il a acquis les sociétés de mise en bouteilles d'eau et de fabrication de matelas en faisant cotiser les musulmans des Comores leur trompant qu'il va construire des mosquées. Il a encaissé des enveloppes de l'Iran pour soit disant venir restaurer le « le chiain » aux Comores. Il a ramassé des aumônes avec des montages de CD catastrophes pour venir en aide à des sinistrés qui n'ont jamais existé.


Aujourd'hui Sambi s'est rendu propriétaire du terrain abritant les travaux publics d'Anjouan. Il s'est acheté pour des dizaines de millions le terrain et la maison de l'Indien en face de chez lui. Il a projeté la construction d'un gigantesque magasin d'exploitation de on ne sait quoi. Il a mangé le don d'Arabie Saoudite pour l'habitat. Il a raflé les caisses de Comores telles, des Hydrocarbures, de l'argent trouvé au Trésor le jour du débarquement.


Oh ! Sambi ! Doucement, que son mandat tire à sa fin, il se bat de toutes ses forces pour se proroger le mandat dans le but de s'éviter un bilan de ses détournements. Sambi ! Tu ne peux pas échapper au calcul ! Sambi aime le cinéma: il crie au scandale de détournements à Anjouan et oublie que l'Île était dans un embargo qu'il avait décrété avec Madeira et Mourad et rien ne rentrait. Ridicule encore, il oublie que les services détenteurs d'argent sont, les ministères des Finances, et de l'Economie, le trésor public, les Douanes, les sociétés d'électricité, des hydrocarbures, la société des Transports maritimes, Comorestelecom, la Poste etc.


Tous les titulaires de ces postes sont libres et Sambi prétend que de l'argent est volé par d'autres et sans même leur complicité, c'est triste d'avoir UN INCOMPETENT PRESIDENT DE CE NIVEAU.


Certains disent incompétence, d'autres disent menteur, ou spécialiste en montage et assimilation de scénario. Sambi est un FILOU et l'UA s'est faite endormie.
Le lendemain de la fin du mandat de Mohamed Bacar, Sambi a crié partout jusqu'à improviser une transition qui allait être dénoncée par tout le monde même par ses complices infiltrés dans l'UA ; BIZARRE, sous l‘œil ATTENTIF de l'UA, les mandats des députés d'Anjouan et de Mohéli sont arrivés à terme depuis bientôt une année mais pour l'UA et Sambi, ça peut continuer à légiférer c'est légal.

 

Le mandat de l'assemblée de Ngazidja tire à sa fin, il n'y a aucun souci et l'UA accompagne. Là il y a PROBLEME Excellence Monsieur le président Kikwete.
« Des Comoriens vigilants et attentifs »

 

                                                                                 M. D. A Suivre…

 

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