BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»
Des faux papiers pour rester et profiter des aides ?
Le 22/11/2008
« Un ami m'a dit qu'il m'aiderait pour obtenir mes papiers. » Voilà comment les ennuis d'une Comorienne de 42 ans ont commencé en 2001, à Paris, XVIIIe. Voilà quelques mois, la prévenue apprenait que sa carte d'identité était fausse. Jugée en situation irrégulière (est-elle Comorienne ou Française ?), elle se présentait vendredi devant le tribunal pour avoir fraudé afin de bénéficier d'aides sociales. Le tribunal a mis son jugement en délibéré et tranchera vendredi.
Petite, menue devant la barre du tribunal, la prévenue l'avoue tout de go, vendredi : « Je ne suis pas allée moi-même chercher cette carte d'identité. J'ai attendu cet ami à l'extérieur de la mairie. » « Pourquoi êtes-vous donc restée à la porte ?
», s'étonne le tribunal. « Ben, je ne savais pas. On m'a dit d'attendre... » A-t-elle payé pour cette carte ? « Non ! Je l'ai reçue quelques jours plus tard... » Actuellement sous le coup d'une procédure de reconduite à la frontière pour séjour irrégulier sur le territoire français, la prévenue a depuis 2001 utilisé cette fameuse carte d'identité pour toucher des prestations sociales. L'année suivante, cette femme de ménage qui travaille, en saisonnier, dans les stations de sports d'hiver, avait même, en vain, essayé d'obtenir un passeport auprès de la préfecture de Marseille.
« Où est la fraude ? »
Pour les parties civiles, la fraude semble volontaire. Du côté de la CAF, qui gère le RMI avec le conseil général, on ne réclame que 100 E de dommages et intérêts. La caisse primaire d'assurance maladie demande, elle, les 1300 E perçus dans le cadre de la couverture maladie universelle (CMU).
Même sentiment du côté du vice-procureur de la République, qui réclame un an de prison avec sursis, convaincu de la mauvaise foi de la prévenue. « En situation irrégulière, elle a tenté d'obtenir de faux papiers pour rester sur le territoire et avoir de quoi vivre dignement. » Indignation de la défense.
« On la présente comme une fraudeuse. Mais elle est née française aux Comores en 1966 ! Depuis huit ans, elle travaille et ne fait pas parler d'elle. Les ASSEDIC ? Elle cotisait sur ses fiches de paie. La CMU ? C'est une politique de santé publique qui s'applique pour tous, quelle que soit sa nationalité : les bactéries ne demandent pas les titres de séjour pour se transmettre d'une personne à une autre ! Ma cliente a travaillé, a payé des cotisations et même pris une assurance vieillesse. Où est la fraude ? Où est le vol ? Où a-t-elle profité du système ? » Réponse vendredi. • O. T.
La Voix du nord
- Commentaires textes : Écrire
Brèves Télex
Le 22/11/2008
La police de l’air et des frontières de Mahajanga a arrêté le samedi 8 novembre un étudiant comorien en possession de feuilles de cannabis de 60 gr, à l’aéroport d’Amborovy.
Inscrit à l’université d’Antsiranana, il devait partir aux Comores ce jour-là. Interrogé, l’étudiant a avoué qu’un ami lui a fourni le cannabis. Ce fournisseur a également été arrêté en face de la mosquée du Vendredi à Mahabibo. Les deux personnes ont été déférées au Parquet.
Express Madagascar
- Commentaires textes : Écrire
Pèlerinage 2008 : Un départ hésitant
Le 13/11/2008
A la Mecque |
Alors que la délégation saoudienne des visas arrive vendredi, la plupart des agences avec lesquelles les pèlerins ont contracté n’ont, jusqu’à ce jour, pas fait parvenir leurs candidatures à la commission chargée du Hadj. D’un autre côté, la dite commission accuse ‘‘les agences de chercher à lui ravir son rôle’’.
Sans compter la bataille au tour du coût du voyage saint’’. Pris entre tellement deux feux, les pèlerins ne savent plus à quel saint se vouer. Dernières nouvelles du… front : quelques deux cents pèlerins se seraient rendus au siège de la présidence de l’Union pour demander au fundi purement et simplement de dissoudre la… commission.
Le premier groupe des candidats au Hadj de cette année devait s’envoler ce vendredi 14. Malheureusement, c’est ce jour-là qu’arrive la délégation saoudienne chargée de délivrer les visas des pèlerins. Pourquoi n’est-elle pas arrivée samedi dernier, comme prévu? ‘‘Parce que la Commission d’Organisation du Hadj du ministère des Affaires islamiques n’a pas pu encore rassembler les dossiers des candidats’’, selon Mohamed Moina, gérant d’une agence de voyage en accord avec Ismaïla M’sahazi, le porte-parole de… ladite Commission. Mais les avis divergent quant aux causes de l’arrivée tardive des dossiers.
Mardi, au foyer Aoulad l’Komori à Moroni, les candidats au pèlerinage 2008 s’étaient rassemblés pour écouter les représentants des agences expliquer les raisons des difficultés qui affectent, encore une fois – est-on tenté de dire – l’organisation du voyage pour la Mecque. Il en est ressorti que le package ‘‘imposé’’ par la Commission d’organisation, 1,2 millions de francs, est jugé ‘‘injustifié’’ par les agences, lesquelles proposent seulement environ 1 millions à leurs clients, tous frais garantis.
Ismaïla M’sahazi justifie cette hausse sans précédent du coût du hadj par le fait que ‘‘les choses se règlent enfin dans le cadre formel, et non de la manière officieuse pratiquée régulièrement par les agences comoriennes’’. Autrement dit, c’est sur la base d’une convention qui serait signée entre le Royaume saoudien et l’Etat comorien et selon lequel ‘‘logement salubre et décent ainsi que le déplacement régulier des pèlerins seront garantis’’. Ismaïla M’sahazi pense que ‘‘les agences comoriennes voudraient ravir ce rôle à la commission’’. Mais il est convaincu que celles-ci ‘‘cherchent avant tout le profit, et de ce point de vue elles négligent la fiabilité des contrats et n’ont aucun souci de la qualité de l’accueil de nos pèlerins sur le sol saoudien’’.
Se trouvant pris en tenailles dans cette bataille de chiffres engagée entre les deux instances d’organisation du voyage saint, les pèlerins comoriens ne savent plus à quel saint se vouer. La plupart des agences avec lesquelles ils ont contracté n’ont, jusqu’à ce jour, pas fait parvenir leurs candidatures à la Commission chargé du Hadj. Or, d’après le porte-parole de la commission, comme la délégation saoudienne des visas arrive vendredi, ‘‘le terme fixé pour le ramassage des dossiers et le règlement du package ne peut aller au-delà de jeudi à midi’’.
Cette mise en garde du porte-parole semble assez ferme. Mais, compte-tenu de l’évolution de l’affaire, les heures qui viennent peuvent par ailleurs accoucher de choses inattendues. En effet, selon le gérant de l’agence Karthala, après la réunion du mardi, quelques deux cents pèlerins se seraient rendus au siège de la présidence de l’Union pour demander, purement et simplement, ‘‘que la Commission soit dissoute’’.
La réponse des membres du cabinet du chef de l’Etat n’est pas encore connue. Mais il semble que ce même cabinet du président s’est réuni mercredi pour la même question.
Sardou Moussa
- Commentaires textes : Écrire
Université des Comores : Vers une rentrée effective ?
Le 13/11/2008
Ahmed Abdallah M. Sambi au sein de l'Université des Comores |
Le chef de l’Etat a procédé, le 10 novembre dernier, à la signature de deux décrets relatifs au fonctionnement de l’Université des Comores. Le premier décret porte création des cadres organiques de l’Université des Comores et l’autre, portant modification de certaines dispositions du décret du 24 janvier 2004, relatif au cadre des enseignants chercheurs de l’enseignement supérieur.
Ces deux actes administratifs viennent s’ajouter au protocole d’accord entre le gouvernement de l’Union des Comores, l’Université des Comores et le Syndicat national des enseignants des l’Université des Comores, signé, le 6 novembre dernier.
Des actes qui devraient conduire à la fin de la grève des enseignants.
En se référant à l’article 3 du protocole d’accord, la rentrée universitaire a, théoriquement, eu lieu avant-hier, mardi 11 novembre.
Puisque une clause du protocole stipule en effet que le syndicat national des enseignants de l’université des Comores s’engage à réaliser la reprise des cours le lendemain de la signature du décret portant cadres organiques.
‘‘La régularisation de la situation des enseignants contractuels qui enseignent à l’Université des Comores depuis des années sans statut juridique reconnu, le paiement des arriérés de salaire, la revalorisation salariale par des avancements, la considération et le respect des enseignants de la part des autorités politiques et universitaires, la mise en place d’un plan de formation en faveur des enseignants pour garantir un enseignement universitaire de qualité, etc., entre autres, constituent quelques uns des six points de la plate forme des revendications des enseignants.
Pour Attoumane Abdou, secrétaire général, ‘‘quatre de ces revendications ont été satisfaites’’. Mais le problème se posait surtout en ce qui concerne les deux premiers points, notamment, la régularisation de la situation des enseignants contractuels et le paiement des arriérés de salaire.
Le gouvernement de l’Union et l’administration centrale de l’Université se sont engagés, dans un délai qui ne dépassera pas une semaine, à répondre favorablement à la demande d’amélioration des conditions de travail. Il s’agit ‘‘de la régularisation d’au moins deux mois d’arriérés de salaire et le décret portant revalorisation de la grille indiciaire des enseignants chercheurs’’.
Même si des efforts sont déployés ici et là pour permettre l’ouverture des portes de l’Université des Comores, il nous est encore trop tôt d’affirmer que les enseignants sont satisfaits. Le secrétaire général du Sneuc, joint au téléphone hier, cherchait à se concerter avec son adjoint avant de se prononcer.
Pour rappel, l’Université des Comores comptabilisait en 2004, sept cent étudiants, mille sept cent, en 2006. Il va devoir accueillir, pour cette rentrée, un effectif de trois mille cinq cent étudiants.
M. Y. Kaiva et Mariata Moussa
- Commentaires textes : Écrire
Aysat : Rohff l'a choisie...
Le 13/11/2008
La jeune chanteuse : Aysat |
"Je n'ai pas choisi" : C'est le premier single d'Aysat qui risque de battre des records dans les bacs. Repérée par le Rappeur franco-comorien Rohff Hosni, elle s'apprête à sortir son premier album. Découvrez son clip: "Je n'ai pas choisi".
C'est frais, c'est original, c'est Aysat... Jeune chanteuse d'origine sénégalo-mauritanienne, cette résidente de Mantes-la-Jolie a créé le buzz sur internet autour de ce premier titre, "Je n'ai pas choisi", son skyblog est en tête des visites et son MySpace affiche déjà près de 30 000 écoutes...
Danseuse de hip-hop, c'est à l'adolescence qu'Aysat commence à chanter au sein du groupe "1er avertissement". Elle avouera plus tard écrire des textes depuis l'âge de 8 ans... Auteure-compositeur-interprète, la jeune fille n'a pas peur des mots, voici un aperçu de sa prose :
"J'nai p'têtre pas le physique q'il faut, prendre quelques centimètres et perdre des kilos/J'sui pas chanteuse à la mode moi, j'viens du ghetto, J'sais pas jouer la sexy girl aussi bien que J-Lo/ J'vends pas mon image, c'est ça ma philo/ Et même si à mon âge j'dois remplir le frigo, J'pars à la conquête du monde, armée de mon stylo/ Fidèle à moi-même j'représente mon îlot".
Repérée par Rohff, elle prépare actuellement son premier album avec lui, intitulé Dans ma cité, qui sortira courant 2009.
Pour plus d'infos, visitez le skyblog d'Aysat. Découvrez son premier single, "Je n'ai pas choisi" feat Amy :
Ados.fr Musique
- Commentaires textes : Écrire