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La diplomatie d'une puissance virtuelle
Le 15/11/2011
Mirex, M. Bakri |
Les Comores traversent une grave crise sans précédent : crise économique, sociale, politique et diplomatique qui risque de mettre en touche ce pays qui a longtemps souffert. Le règne d'Ali Soilihi était totalitaire et progressiste. Ali Soilihi qui s'était opposé à toute la classe politique comorienne a régné avec une main de fer pendant deux ans et demi sans partage. S’il a échoué sur le plan politique, il a fait une avancée incontestable sur le plan social et diplomatique, à tel point que l'on dit aujourd'hui qu'il était visionnaire.
M. Ahmed Abdallah, son successeur, entouré d'une poignée de mercenaires a bâillonné les partis politiques, entretenu la corruption mais avait réussi à mettre en place de vraies structures étatiques avec une vision sur le plan diplomatique.
Djohar qui a instauré la démocratie dans le pays avant même le discours historique de La Baule a ouvert le chemin de la modernisation des Comores indépendantes.
Taki comme Azali s'étaient empêtrés dans la crise anjouanaise qui est une conséquence de la gestion chaotique des affaires du pays depuis la période qui précéda l'indépendance.
Le discours de Sambi, leur successeur avait naguère frappé les esprits. Toutefois, les réalités ont sans doute moins changé sur le terrain. Des quelques formules d'espoir selon les uns, des quelques slogans populistes, donc irréalistes, selon les autres, que reste-t-il ? Sambi a ouvert un boulevard pour légitimer la corruption, détruire les mœurs, anéantir l'existence même du pays en tant qu'Etat à tel point que le gouvernement était devenu une sorte d'association de malfaiteurs. René Dumont aurait raison s'il avait intitulé son livre « Les Comores mal parties ». Les racines du mal-développement de Sambi ne seront jamais extirpées tellement la situation continue de se dégrader et les indicateurs tournent au rouge les uns après les autres. Depuis, la situation socio politique est devenue catastrophique sur tous les fronts. Les grandes endémies sont réapparues, l'espérance de vie est davantage écourtée, la mortalité infantile ne recule même pas. Enseignement, urbanisme, économie, lutte contre la criminalité, les politiques de base de toute société sont ébranlées. Le pire demeure la justice à double vitesse et la diplomatie sans orientation. Le dernier rapport du FMI est très éloquent sur ce point.
La seule chance du pays aurait été la diplomatie pour sortir le pays du gouffre de Sambi mais hélas ! Le nouveau locataire de Beit Salaam ne fait que l'emboîter le pas dans le désordre et l'anarchie. La question de Mayotte, selon La Lettre de Malango, n'a pas de repères à tel point que le président des Comores après son allocution à l'ONU a été hué à la fois par le Comité Maoré et les élus de Mayotte.
A la tête des Affaires étrangères des Comores, l'on a placé un "fkih" qui ne connaît que le colonel Kaddafi dans le monde diplomatique. Mais Kaddafi pourra t-il aujourd'hui venir en aide aux Comores ? Jamais. Le CNT est déterminé à tourner le dos aux Africains et à rompre avec ceux qui fréquentaient le Guide.
En Arabie Saoudite, le plus influent des pays arabes, l'on a placé une femme créole dans la plus importante des chancelleries comoriennes. Pour des raisons de copinage, celle qui fut à la fois conseillère spéciale du MIREX, Secrétaire générale et Directrice de Cabinet au MIREX, sous Sambi sera nommée officiellement Ministre Conseiller à Riyad pour superviser la diplomatie comorienne dans les pays du Golfe. Celle qui a sucé jusqu'à la moelle de la COI aux années 1990 se battait pour être Ambassadeur des Comores en Arabie saoudite. Quel gâchis ! Ce n'est pas la place de la femme dans ce pays et dans la région. Quand les Comores seront elles averties ?
La première sortie officielle de Dr Ikililou n'est pas flatteuse. Il s'agit d'une visite officielle qu'il vient d'effectuer au Soudan, ce pays arabo-africaine intégriste qui avait accueilli chaleureusement et hébergé Carlos et Ben Laden et qui est aujourd'hui à perte de vitesse. Khartoum dont le président est recherché par le TPI vient de perdre un tiers de son territoire et de sa population. Est-il un modèle pour les Comores par rapport à Mayotte ? Il est vraisemblablement établi qu'après l'Iran, c'est le Soudan qui est sélectionné en tant que partenaire privilégié des Comores.
Au niveau de la région aucun effort n'est encore déployé à l'endroit des pays de la région. Pourtant, le sort des Comores passera inévitablement par la région. C'est une affaire de connaissance et d'appréciation. A notre humble avis, Me Larifou, avocat aux barreaux de sainte pierre, St-Denis de La Réunion et Paris qui est bien introduit à Maurice, à Madagascar et en Afrique du Sud pourrait être un bon tremplin pour permettre au régime de Moroni de sauver la face.
Ali Tabibou
Ridja contre toute révision de la constitution
Le 11/10/2011
Dans une conférence de presse tenue mercredi à Moroni, le chef de parti Ridja (opposition) a manifesté son opposition contre toute idée de révision de la constitution.
« Ce n’est pas la constitution qui est mauvaise mais plutôt la tête de nos dirigeants », estime Me Said Larifou (à gauche sur la photo). Il pense que c’est « un faux débat ». Le vrai débat, selon lui, c’est la démarche engagée par le président Ikililou Dhoinine (à droite sur la photo) pour lutter contre la corruption.
 Lors d’un atelier gouvernemental tenu samedi dernier, un expert aurait soulevé quelques « anomalies constitutionnelles » qui provoquent parfois des blocages et des malentendus chez les gouvernants. Depuis, l’idée de retoucher la loi fondamentale est sur toutes les bouches. De son coté, le leader du parti Ridja s’inscrit en faux contre cette démarche, en estimant que réviser la constitution « est tellement déplacée ». « Elle est indécente », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Moroni. Avant d’ajouter : « Nous sommes dans un pays qui est frappé par une crise d’énergie, d’eau. Nos enfants ne savent pas quand ils vont faire la rentrée scolaire. La préoccupation du Comorien de base c’est d’abord trouver une solution à ces problèmes ».
Des questions cruciales
Selon Said Larifou, d’autres questions encore sont déjà cruciales, à savoir "la lutte contre la corruption". « Le président de la république ne peut pas ouvrir un vaste chantier qui est sérieux et on lui dit d’ouvrir un autre chantier », martèle-t-il avant de se demander « si ce ceux qui sont à l’origine de cette proposition, ne sont pas des gens mal intentionnés. Nous leur demandons de laisser les Comoriens de trouver des solutions à leurs problèmes ».
Pour la lutte contre la corruption, Ridja a initié une série d’actions de sensibilisation de l’opinion publique et d’éducation civique. Il y a eu le concert le 24 septembre dernier à Moroni pour dire non à la corruption.
Commission parlementaire anti-corruption
Ce parti a par ailleurs saisi le Parlement pour qu’il crée une commission parlementaire chargée de se rendre à l’étranger d’abord en Suisse pour vérifier si les autorités comoriennes ne disposent pas des comptes bancaires et des investissements occultes à l’extérieur.
« Cette commission doit se diriger ensuite dans les pays de Golf, pour demander la nature et le contenu des aides que notre pays a bénéficié. Après nous pensons qu’un rapport doit être établi et sur la base de ce rapport, le Ridja jugera l’opportunité de déposer une plainte contre ceux ou celles qui sont coupables de détournement de deniers publics dont notre pays est victime », a conclu le leader de Ridja, Me Said Larifou.
HZK-Press & Comores-Web.
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Sit-in et ville morte contre la hausse des carburants
Le 10/10/2011
La fédération comorienne des consommateurs (FCC), l’organisation patronale des Comores (OPACO), ainsi que plusieurs collectifs de la société civile appellent à " un sit-in pacifique " samedi 8 octobre à la place de l’Indépendance à Moroni pour protester contre la hausse des prix des carburants. Parallèlement, les syndicats préconisent des journées " ville morte " lundi 10 et mardi 11 octobre suite à l’échec des négociations entre le gouvernement et les organisations socioprofessionnelles.
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Mayotte, un cas d’école…
Le 07/10/2011
Bruno Gollnisch et Le Pen |
Contrairement aux autres habitants de l’archipel des Comores, les Mahorais ont exprimé par trois fois (1974, 1976, 2000), leur volonté de rester dans le giron Français. Un désir que le ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a entériné à sa manière en annonçant que le Revenu de Solidarité Active (RSA), allait être mis en place au 1er janvier prochain dans l’île de Mayotte, officiellement 190 000 habitants, devenue le 101e département français par referendum l’année dernière. 95,2 % des 60% d’électeurs Mahorais ayant participé à cette consultation ont choisi de rejoindre le droit commun de la République française. Une départementalisation dont le coût financier, à la charge des contribuables métropolitains, ne rebute pas un François Fillon qui expliquait il y a peu que l’Etat français était en « faillite »… Une grande partie des Mahorais est polygame avec un indice de fécondité de 4.5 enfants par femme. 35 % des hommes et 40 % des femmes sont illettrés en français, ce même pourcentage est inférieur en arabe puisque depuis leur plus jeune âge, les Mahorais vont à la fois à l’école de la République et à l’école coranique.
« Tous les ministères sont mobilisés pour poursuivre la départementalisation que vous avez tant attendue » a déclaré Marie-Luce Penchard mercredi: « droit syndical, formation, enseignement supérieur, accès à internet». «Le système de santé se modernise avec par exemple plus de 50 millions d’euros investis ces dernières années dans l’hôpital de Mamoudzou », a-t-elle souligné. C’est en effet à Mamoudzou que se trouve la plus grande maternité de France, avec près de 5 000 naissances par an sur les 8 000 dans l’île… «En quelques années, a-t-elle ajouté, le nombre d’enfants scolarisés dès l’âge de 3 ans a été doublé» (75 % des 72 000 enfants scolarisés à l’école primaire à Mayotte sont étrangers, NDLR), tandis que «dès 2009, nous avons augmenté les prestations pour les personnes âgées et les personnes handicapées».
Des annonces censées éteindre l’incendie qui a éclaté de nouveau à Mayotte ces derniers jours avec son lot de scènes de violences, en marge des « journées de grève générale illimitée contre la vie chère ». Les syndicats locaux ont dénoncé à cette occasion une « véritable provocation du Préfet », en l’espèce rapportait Le Figaro « la présence massive des gendarmes mobiles au cours des manifestations, ». En fait de « provocations », il s’agit de rappeler l’épisode des ratonnades anti-blancs qui avaient éclaté dans l’île en 2008, en marge aussi de manifestations, lorsque le 27 mars au matin, des centaines de Comoriens vivant clandestinement sur l’île sont sortis de leurs bidonvilles, coupe-coupe à la main, et s’en sont pris aux Français .
Seuls les journaux de La Réunion et de Mayotte avaient fait leur Une sur les scènes de « chasse aux blancs » et de lynchage perpétrées par des immigrés en situation irrégulière en provenance de l’île d’Anjouan, distante d’une cinquantaine de kilomètres. Les troubles avaient fait de nombreux dégâts matériels et 18 blessés. Un mois et demi après les faits, le quotidien gratuit 20 Minutes expliquait que les 130 000 Français de Mayotte, « Métros et Mahorais réunis, sont encore profondément traumatisés par cette chasse aux Blancs, la première dans l’histoire de cette collectivité territoriale française (…). Surtout, ils craignent que les 50 000 étrangers de l’île – selon certaines sources, ils seraient le double – s’en prennent de nouveau à eux ».
« L’ambiance (entre communautés) était froide, elle est désormais glaciale », témoignait Jean-Michel Laurence, chef du service des Renseignements généraux. La pression migratoire est telle que les tensions sont inévitables. Chaque jour, entre deux cents et trois cents Comoriens débarquent clandestinement sur les plages de l’île, où le PIB par habitant est environ neuf fois supérieur ». Et chaque année deux cents personnes ne reviennent jamais d’une traversée plus que périlleuse. Sur l’île d’Anjouan, considérée parmi les îles les plus densément peuplées du monde, une femme y élève en moyenne une dizaine d’enfants. Un habitant sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté, sur fond de coups d’état et de corruption…
Ce qui explique notamment, comme nous l’avons vu, que Mayotte accueille la plus grande maternité française les immigrées (Comoriennes mais aussi Malgaches voire Africaines) venant y accoucher en grand nombre pour mettre au monde des « Français de papier » par les vertus du droit du sol…
Dans un éclair de lucidité, François Baroin, ex secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, avait proposé le retour au droit de la filiation à Mayotte pour combattre cette invasion. Peine perdue. Et la situation a encore empiré depuis la visite de Nicolas Sarkozy, en janvier 2010, au cours de laquelle il avait promis de renforcer la lutte contre l’immigration clandestine. Faute de réelle volonté politique, plus peut être que par manque de moyens, celle-ci revient à écoper la mer avec une petite cuillère, les 20 000 comoriens expulsés chaque année revenant dans la foulée sur ce territoire français.
Le quotidien Les Nouvelles de Mayotte –édition du 7 février 2007 - relevait qu’en 2006, les expulsions de clandestins ont coûté à la collectivité « 1 549 220 euros », chiffre qui ne comprend pas « le coût des effectifs chargés de les interpeller, ni les frais de nourriture lorsqu’ils séjournent au centre de rétention, etc. Il ne s’agit que des frais de reconduite proprement dits, partagés entre l’avion et le bateau ». Selon les statistiques publiées pour l’année 2006 à Mayotte, rapportait encore ce journal, les « vols de voitures » ont augmenté de 62%, les « vols à l’arraché » de 33%, les « cambriolages » de 6%, les « coups et blessures volontaires » de 21%, les « rébellions et outrages à agents » de 41%, tandis que les agressions sexuelles ont quasiment doublé…Il n’y a pas qu’en métropole que l’UMP peut se flatter de son bilan.
On l’aura compris, les beaux discours de Mme Penchard et les effets de manche de MM. Guéant et Sarkozy ne sont pas à la hauteur des problèmes, qui n’avaient pas du tout la même ampleur lorsque la France avait œuvré au maintien de Mayotte dans la collectivité nationale, notamment du fait de sa situation stratégique dans le canal du Mozambique. Comme l’ont relevé aussi bien Marine Le Pen que Bruno Gollnisch, il est impératif à Mayotte, comme aux Antilles, en Guyane et bien évidement en Métropole, de réformer d’ores et déjà les conditions d’accession à la nationalité française.
C’est bien le droit du sol et les avantages sociaux qui y sont attachés qui constituent une véritable pompe aspirante de l’immigration. Le retour au droit de la filiation, que le FN est le seul grand mouvement politique à défendre dans son programme, est une des conditions essentielles pour inverser les flux migratoires.
Blog de Bruno Gollnisch-Flourens
Vice-président exécutif et Membre de droit du comité central du Front national
Alerte à SNPSF
Le 07/10/2011
« Nous sommes venus demander au Chef de l’Etat de nous trouver une solution en mettant fin à la mission du Comité de Gestion et en nommant un Directeur Général » a déclaré un membre de la délégation des cadres de la SNPSF à l’issue de leur entretiens avec le Président de la République.
Le Président de la République a accordé une audience aux cadres de la SNPSF venus lui faire part des nombreux problèmes que rencontrent la société avec le Comité de Gestion provisoire mis en place pour la diriger.
« Nous sommes venus demander au Chef de l’Etat de nous trouver une solution en mettant fin à la mission du Comité et en nommant un Directeur Général » a déclaré un membre de la délégation des cadres de la SNPSF à l’issue des entretiens.
« Le Président nous a fait état de sa préoccupation pour notre société à laquelle il attache une grande importance en raison de son rôle dans le développement du pays », a-t-il ajouté avant de poursuivre : « le Chef de l’Etat accorde une grande considération à la SNPSF et s’est montré favorable à toute solution pouvant favoriser le bon fonctionnement de la maison ».
Pour rappel, la SNPSF n’a pas de Conseil d’Administration, mais un Comité de Gestion mis en place par la Banque Centrale en raison de certains dysfonctionnements constatés dans la société qui ne contribuent pas à son bon fonctionnement.
Les cadres de la société qui viennent de rencontrer le Chef de l’Etat souhaitent donc la nomination d’un Directeur Général « que nous soutiendrons parce que c’est la société de tous les comoriens » ont-il précisé.
Beit-Salam.km
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Les Comores sont elles un Etat voyou?
- État voyou - ? on qualifie ainsi des pays qui sont des plaques tournantes pour les terroristes , les associations de malfaiteurs et les sociétés écrans. Un État est, encore, - voyou -, lorsqu'il est un paradis où trouvent refuge et assistance les délinquants financiers.Les Comores sont soit déjà a ce niveau soit elles ne sont pas loin. Les activités des Fondations iraniennes occultes, les sociétés écrans de Bashar Khiwan aux Comores et les sociétés offshores enregistrées a Anjouan s'inscrivent dans ce cadre. Les activités occultes menées avec la société belge Samlex et les opérations de la Société comorienne des Hydrocarbures réconfortent sans doute cette tendance.
L'ombrage fait par des Organisations religieuses et des partis islamistes comme le FNJ de Ahamada Rachidi et A.A.Sambi au niveau de l'Etat constituent un argument de talle. Les Comores sont indexées comme étant un pays où le blanchiment de l'argent sale est même pratiqué au Sommet de l'Etat. Le président Sambi lui meme et son vice- président, Idi Nadhoim en sont cités par plusieurs rapports comme étant les champions. Ces deux personnalités circulent souvent avec des centaines de millions en devises étrangères, dont les banques locales ignorent la provenance, parce que n'étant pas émetteurs. Ils sont cités dans des affaires d'argent très sordides, ceci depuis leur élection en 2006. Le Ministre Ahmed Ben Djaffar , l'Ambassadeur Soulaimane Mohamed Ahmed et la Ministre conseillère a l'Ambassade des Comores en Arabie Saoudite en connaissent quelque chose car, eux-mêmes impliqués dans certaines opérations opaques et louches.
L'argent du Croissant rouge du Qatar, la charité de l'Emir Salman Abdoul Aziz d'Arabie Saoudite et le don du Gouvernement marocain destinés à soutenir l'Administration comorienne n'ont jamais atterri à leur destination finale. Entre les opérations de l'Ambassadeur courtisan sis à Dakar et celles de son collègue coursier sis à Pékin, le pays aura atteint un point culminant de la délinquance et du népotisme. Affaire de gros butins ! L'argent de la citoyenneté économique, de la démolition de Galawa Beach, du projet Habitat et des licences pour la téléphonie mobile ainsi que les revenus des six mois versés par les autorités du Qatar ne représente rien par rapport à l'argent qui survole au dessus des tètes des citoyens.
Un État est, aussi, - voyou - lorsqu'il est contrôlé par des narcotrafiquants ou tire l'essentiel de ses revenus de la vente de drogue. A en croire la presse locale, la drogue transite par notre pays et y est écoulée avec la bénédiction de gros bonnets. D'importantes saisies de drogues dures et de cannabis barrent régulièrement la Une des quotidiens des Comores. Le régime des Mollahs aux Comores dispose d' une Assemblée fédérale et d'une Justice acquises à sa cause. Le Parlement met en branle sa majorité mécanique pour voter toutes les lois que lui propose le gouvernement et, la Justice peut faire le reste en intimidant l'Opposition.
Un État est voyou quand ses dirigeants combattent les citoyens qui ont réussi honnêtement dans leurs domaines d'activité et font la promotion des médiocres, qui leur servent de relais et d'hommes de mains. C'est le jeu favori du régime pour satisfaire les Indiens malpropres et chassés par les gouvernements de Madagascar et de Tanzanie et des Arabes soutenus par Bashar Khiwan moyennant des dessous de tables. Le pays ne respecte pas parfois des règles internationales, voire l'éthique et, joue avec la démocratie populaire. Que dit Mohamed Ismael de la rentrée scolaire de l'école publique? Pourquoi le taux de la délinquance sexuelle s'est brutalement élevé ces dernieres années?Les viols des mineurs, la prostitution, l'homosexualité sont sans doute légalisés par le régime en place depuis 2006 aux Comores au vu et au su du Peuple..
Les tripatouillages de la Constitution de l'Union des Comores par Sambi et ses acolytes ne glorifient pas nos Gouvernants. Et la position prise au profit des dictatures dont celle de la Lybie confirme la direction décidée et la destinée tracée pour le pays de Maarouf, Said Mohamed Cheikh, Said Ibrahim et Ahmed Abdllah Abderemane par des extra terrestres. De ce point de vue, l'État comorien est bel et bien un - Etat voyou - mais les Comoriens ne s'indigneront jamais.
Ali Tabibou