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Energie géothermique: Le Kenya aidera les Comores
Le 22/11/2008
Les ressources du Karthala sont assez suffisantes pour répondre aux besoins en énergie des Comores, a déclaré, vendredi à Moroni, le Dr Simeo, responsable de la centrale de KenGen du Kenya, faisant part de la disponibilité de sa structure à aider les autorités comoriennes pour la mise en valeur de ce massif volcanique.
"L'importance de la géothermie n'est plus aujourd'hui à démontrer", a soutenu le représentant résident du PNUD à Moroni, Opia Mensah Kuma, principal artisan du colloque international sur le volcan Karthala qui prend fin ce vendredi dans la capitale comorienne.
D'après le Dr Simeo, la capacité de production d'énergie du géant Karthala est estimée à 19 mégawatts, alors que les besoins réels en énergie géothermique pour l'ensemble de l'archipel des Comores, aujourd'hui, seraient de 5 MW.
L'expert kenyan s'est appuyé sur l'exemple d'une ville kenyane de 800.000 habitants qui consomme la même quantité, grâce à la technologie développée par la centrale KenGen, alors que la population comorienne est estimée à environ 700.000 habitants.
Aux dires des experts kenyans, l'exploitation géothermique pour une production de 10 à 15 MW nécessite un investissement de 30 millions de dollars US, soit 10 milliards de francs comoriens.
Moroni - 21/11/2008/PANA
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Mayotte : quatre morts, 17 disparus dans un naufrage de clandestins
Le 22/11/2008
quatre morts, 17 disparus dans un naufrage de clandestins |
Quatre personnes sont mortes et 17 sont portées disparues après le naufrage d'une embarcation de clandestins qui tentaient de débarquer sur l'île française de Mayotte, dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de la Préfecture.
Le bilan est de quatre morts, 17 disparus et 12 rescapés, a indiqué la préfecture en fin de matinée (heure locale).
L'embarcation, transportant des clandestins en provenance des Comores, a fait naufrage en tentant de franchir la barrière de corail dans le sud de l'île de Mayotte.
Trente-trois personnes dont 26 adultes et 7 enfants étaient dans l'embarcation, selon les témoignages des rescapés.
Le Monde.fr
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Arrivée du président comorien à Maurice
Le 22/11/2008
Le président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, est arrivé à Maurice, jeudi, pour solliciter l'aide du gouvernement mauricien dans divers domaines. M. Sambi a rencontré, dès jeudi après-midi, le Premier ministre mauricien Navin Ramgoolam, à qui il a dit avoir besoin de l'expérience, de l'expertise et du savoir-faire de Maurice pour pouvoir progresser.
"Je suis venu demander à Maurice d'accompagner notre pays qui vient de se relever après une crise qui aura duré dix ans. Nous avons besoin des pays frères de la région", a-t-il déclaré.
Port-Louis - 13/11/2008/Pana
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Quelle Langue Unira Enfin Les Comores ?
Le 22/11/2008
Mary, Le Port, Ile de La Réunion |
Bien qu’elles soient des sœurs issues d’une même famille Mwali, Ndzuwani, Ngazidja et Maoré sont chacune dotées d’une particularité lui étant propre et la distinguant des autres. Mais comme dans tout cercle familial, bien que les membres soient dissemblables, ces derniers restent liés par leur mère commune. En l’occurrence, il s’agirait ici d’une terre-mère commune mais également d’une langue commune. Cependant cette unité dans la langue n’est guère ressentie ni suffisamment reconnue....
Quelle Langue Unira Enfin Les Comores ?
Elle se voulait optimiste lorsqu’en 2001, la Constitution actuelle des Kamar a remplacé République Fédérale Islamique des Comores (RFIC) par Union des Comores. Sans vouloir remettre en cause ce nouvel intitulé, en quoi sommes nous unis ? L’Histoire et la réalité quotidienne de l’archipel s’illustrent par d’innombrables amalgames et divisions. Jointe à cela, l’ingérence de la France ne simplifiera pas la tâche car plutôt que d’unir elle tend à diviser.
Bien qu’elles soient des sœurs issues d’une même famille Mwali, Ndzuwani, Ngazidja et Maoré sont chacune dotées d’une particularité lui étant propre et la distinguant des autres. Mais comme dans tout cercle familial, bien que les membres soient dissemblables, ces derniers restent liés par leur mère commune. En l’occurrence, il s’agirait ici d’une terre-mère commune mais également d’une langue commune. Cependant cette unité dans la langue n’est guère ressentie ni suffisamment reconnue.
Bien que les données de la conjoncture démolinguistique soient flagrantes (96% de la population parle comorien), il nous aura quand même fallu attendre l’élaboration de la constitution actuelle des Comores en 2001 pour enfin voir le shimassiwa (la langue nationale, littéralement la langue des îles) reconnue comme l’une des langues officielles du pays. Certains diront que parler une langue n’est pas une condition pour que celle-ci soit officielle. Néanmoins, lorsque cette langue est vernaculaire, n’est ce pas là une raison suffisante pour qu’elle le devienne ?
La reconnaissance du shimassiwa comme étant une langue officielle sous entend qu’on lui reconnait aujourd’hui son caractère utile pour communiquer et échanger avec différents pays. Elle se doit donc d’être enseignée puis parlée dans les administrations. Et considérant que chaque île se veut plus ou moins isolationniste cette langue commune pourrait être le cordon unificateur.
Mais quelle langue choisir? Plusieurs options s’offrent à nous :
La première des options serait de choisir le dialecte le plus adapté à la situation. N’en déplaise à certains, le shimwali (le mohélien) semble le plus approprié. En effet, de part son vocabulaire et sa structure linguistique, il est un bel assortiment des deux dialectes influentes de l’archipel : le shindzuani (l’anjouanais) et le shingazidja (le grand-comorien). Mais indubitablement certains se sentiront lésés.
La seconde option nous permettrait de minimiser les "accusations" de favoritisme. Il s’agirait de procéder à l’élaboration d’une langue standard. Du temps ainsi qu’un investissement humain et financier devront être au rendez-vous, cependant nous ne serions pas les premiers et très certainement pas les derniers à avoir recours à ce procédé. Mais l’idée effarante et dispendieuse engendrerait des controverses qui feraient reculer les choses alors que nous voulons avancer.
Faisons donc preuve de pertinence et choisissons l’option la plus convenable. Quelle langue pourrions-nous "adopter" afin de pouvoir échanger avec nos voisins et alliés? Là aussi plusieurs réponses sont possibles. Mais d’un point de vue historique, économique et stratégique, le kiswahili semble être la bonne réponse. Le shimassiwa étant un dérivé de ce dernier, l’idée n’est ni insolite ni insoluble.
Le kiswahili serait la langue véhiculaire et commune aux quatre îles. Et comme cela va de soi, elle serait enseignée à l’école, sans pour autant délaisser les autres langues officielles du pays : l’arabe, la langue religieuse dont nous utilisons les caractères pour transcrire le comorien et le français, la langue du colon que nous ne pouvons ou plutôt nous ne voulons nous défaire. Et puisque cela est ainsi, à l’instar de l’un de nos pays voisins le Royaume du Lesotho, nous pourrions appliquer une politique de partenariat de langue. Le kiswahili, l’arabe et le français se relayant selon les circonstances et "aucune transaction ou document ne serait déclaré illégal pour l'unique raison qu'il est rédigé ou mené dans l'une de ces langues."
Oui, que de prétentions, que de convoitises, mais peut être est-ce tout simplement de l’ambition accompagnée d’une prise de conscience personnelle à l’égard des Kamar. Notre vécu fait qu’aujourd’hui nous ne pouvons qu’aspirer à un meilleur avenir pour ce pays. Nous nous devons de forger et ensuite préserver notre identité ainsi que notre appartenance à une mère commune. Indéniablement, il est plus que temps d’oser investir en ce cordon unificateur : la langue commune.
Ensemble choisissons-en une qui sera conforme à notre analogie, une que nous maitriserons assez vite et qui sera enseignée car "il n'existe pas de forme plus haute d'appartenance à un peuple que d'écrire dans sa langue…" et dans un futur plus ou moins proche "s’octroyer" également celle de Shakespeare qui se mondialise. Nombreux témoigneront que ne pas la parler devient très vite un handicap…
Mary, Le Port, Ile de La Réunion
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Le volcan Karthala, un "immense potentiel" pour les Comores
Le 22/11/2008
Le volcan Karthala |
Le Karthala, volcan dont les éruptions menacent régulièrement Moroni, la capitale des Comores, représente également " un immense potentiel économique " pour cet archipel démuni de l'océan Indien, ont souligné mercredi des scientifiques à l'ouverture d'un colloque consacré au volcan.
"Aussi menaçant qu'il soit, le Karthala représente un immense potentiel économique, disposant d'atouts réels qui peuvent être exploités au profit du pays, surtout des populations vivant au flancs du volcan", a déclaré le représentant aux Comores du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), Opia Mensah Kumah, devant les 300 scientifiques, responsables politiques et chefs d'entreprises réunis à Moroni jusqu'à vendredi.
De son côté, le président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, a souligné que "l'exploitation du Karthala, notamment les espoirs d'un développement de l'énergie géothermique" pourrait être "un moteur pour le développement" du pays.
Le Karthala est perçu par la population de l'île de Grande Comore comme une menace permanente pour sa sécurité, à cause des dégâts causés par ses fréquentes éruptions.
Le Monde.fr
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