La notabilité de la région de Hambou réuni à Mdjoiezi

Le président de l’île de Ngazidja, Mohamed Abdouloihabi, persona non grata dans sa région ? Si cela reste encore une hypothèse de travail des cadres et notables de Hambou, il n’en reste pas moins que l’éventualité d’une telle mesure montre le désamour, le clash entre Abdouloihabi et sa région natale, non contente d'avoir été « ignorée » dans la formation de son nouveau gouvernement.

Samedi, la crème de Hambou s’est réunie à Mdjoiezi, village natal du président, pour regretter ce « mépris » et entreprendre des actions concertées. Il faut dire que dans une précédente réunion, le reste de la région s’était ligué contre Mdjoiézi, accusé d’être de mèche avec le locataire de Ngazi-ngomé. C’est donc à l’invitation de ce village que notables et jeunes cadres de Hambou se sont retrouvés pour, d’une même voix, dénoncer la mise à l’écart de la région dans le partage des responsabilités politiques de Ngazidja.

« J’estime qu’il est important de voir Abdouloihabi pour lui dire notre colère et l’écouter. Si ses réponses ne sont pas à la hauteur de nos attentes, nous allons le déclarer persona non grata dans notre région » a déclaré un notable, un des poids lourds de la notabilité de Ngazidja.

La même réunion a profondément regretté la mainmise de la première dame de Ngazidja dans le fonctionnement de l’administration de Ngazidja.

Il faut dire que le nouveau gouvernement fait l’objet de diverses critiques. En effet, on ne sait vraiment pas les réelles motivations de ce nouveau cabinet lorsque des ministres qui n’ont pas démérité dans l’exercice de leurs fonctions ministérielles ont été limogés et d’autres, moins brillants, maintenus.

On sait, en outre, que le tout n’est pas de changer les hommes, encore faut-il aussi changer les pratiques. Ce qui n’est pas gagné. L’exécutif de Ngazidja semble avoir d’autres priorités qui ne sont pas forcément celles de la population. D’après des sources dignes de foi, il aurait sorti 9 millions de FC pour l’organisation d’un meeting politique à Moroni, pendant que les enseignants étaient en grève pour non paiement de leurs arriérés de salaires.

Décidément, Ngazidja n’est pas encore sorti de l’auberge.

                                                                                                          Correspondant de Moroni

Lors des premiers quarante cinq minutes, le champion de Ngazidja effectua carrément une promenade de santé et c’est en toute logique qu’il rentra aux vestiaires avec un avantage au tableau d’affichage de deux buts à un. A la reprise, Coin Nord continua sa domination mais une domination stérile qui ne se concrétisa pas par un but qui lui aurait permis de se mettre définitivement à l’abri.

La soixante dixième minute du jeu fût le tournant du match avec l’expulsion d’Iliassa, un des défenseurs de Mitsamihouli qui a écopé d’un carton rouge suite à un geste répréhensible. Profitant de leur supériorité numérique, les hommes de Bagoulame vont lancer des attaques meurtriers qui vont aboutir, lors du temps additionnel, plus exactement à la 92ème minute à l’égalisation à deux partout.

L’épreuve fatidique des tirs au buts fut gagnés par les Mirontsiens par quatre tirs victorieux à trois permettant ainsi à Etoile d’or d’embarquer avec la fameuse coupe tant convoitée à bord de la vedette Anadjati à destination de l’île triangulaire.

                                                                                                      Mohamed Riziki

Le quotidien Al-watwan

Le quotidien Al-watwan a désormais un nouveau Rédacteur en chef en la personne d'Ahmed Ali Amir, en remplacement de M. Mohamed Soilih Ahmed, nommé chef du service informatique et des archives, un département nouvellement créé.

Ahmed Ali Amir est un journaliste de talent qui force le respect de ses confrères pour son integrité et son professionalisme. Il entend insuffler une nouvelle bouffée d'air frais à une Rédaction qui en a tant besoin, face à l'arrivée sur le marché de nouveaux concurrents sérieux en l'occurence La Gazette des Comores et AlBalad.

Nous souhaitons plein succès à notre ami Ahmed Ali Amir dans ses nouvelles fonctions.

Suite aux propos jugés irrévérencieux prononcés à l’endroit du président de la République et du chef d’Etat Major de l’Armée nationale de développement (And) tenu lors du meeting du 17 novembre à Fomboni par Elamine Ali Mbaraka, le procureur de la République a requis la brigade de gendarmerie de Fomboni d’interpeller sans délai l’orateur.

A la fin du match de la finale du championnat des Comores où il officiait en qualité d’arbitre central, Elamine s’est illustré en assommant d’un coup de poing sur la figure un joueur du Coin Nord de Mitsamiouli qui, selon ses propres affirmations, l’aurait frappé quelques temps auparavant. Les gendarmes témoins de la scène l’ont cueilli et immédiatement amené à la brigade où l’attendait déjà une réquisition du procureur. Après une garde à vue de près de vingt quatre heures, il a été transféré au parquet où il a été inculpé pour diffamation à l’endroit du président de la République et du chef d’Etat Major.

Inculpé pour coups et blessures volontaires, et diffamation publique, Elamine Ali Mbaraka connu sous le nom d’Aboulhairi se devait de comparaître à l’audience du tribunal de première instance de Fomboni. Sur le premier chef d’inculpation, le ministère a requis deux mois de prison dont un avec sursis. L’affaire est mise en délibérée et le verdict sera prononcé le lundi 24 novembre.

Pour mémoire, Elamine Ali Mbaraka est un jeune diplômé en sciences économiques très porté sur l’action. Il s’est particulièrement illustré du temps de Djohar où il était le chef incontesté des jeunes ‘‘Ambargo’’. Il a été nommé directeur des Hydrocarbures par le président Mohamed Ali Said avant d’être délogé quatre jours plus tard par la maréchaussée.

                                                                                                                            Nasur Riziki

Le ministre d’Etat, directeur de cabinet chargé de la Défense, B. Doss

A travers ces nouvelles relations, les Comores espèrent avoir le soutien multiforme qui lui permettront d’appuyer sa jeune armée, dont les besoins pressants s’expriment en matière de formation, de paiement de salaires, de pension alimentaire et de logistique.

Le ministre d’Etat, directeur de cabinet chargé de la Défense et de la Sûreté du territoire, Mohamed Bacar Abdou Dossar, est de retour aux Comores après une semaine passée au Qatar et au Bahreïn, du 10 au 17 de ce mois. Il était accompagné du chef d’état-major de l’armée comorienne, le général Salim, et d’Aboulkassim, conseiller auprès de l’ambassade des Comores à Riyad, en Arabie saoudite. Reçue mercredi par le chef d’état-major et ministre de la Défense du Qatar, le général Hamdi Ibn Ali al Antuya, la délégation comorienne a eu, par ailleurs, l’occasion de rencontrer et de s’entretenir avec des officiers supérieurs de l’armée royale qatarie. De même, au cours de son séjour, le ministre et sa suite ont visité l’Académie militaire du royaume, où deux Comoriens suivent leur formation.

Après le Qatar, les hauts dirigeants de l’armée comorienne poursuivaient leur périple au Royaume de Bahreïn, un Etat voisin du Qatar constitué de trente deux îlots d’une superficie totale de 707 km2, mais qui dispose néanmoins d’une base aérienne.

Dimanche, en compagnie du général Khalifa Ben Ahmad Ali Khalifa, ministre de la Défense, ils y effectuèrent une visite, laquelle s’acheva à l’Ecole royale des officiers.
Le ministre comorien de la Défense n’est pas à son premier voyage aux pays du Golf.

Il y a quelques mois, il était reçu à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis. A travers ces nouveaux liens, les Comores espèrent avoir ‘‘un soutien financier et logistique pour appuyer sa jeune armée, dont les besoins cruciaux s’expriment incessamment en matière de formation, de paiement de salaires, de pension alimentaire et de logistique’’.

Il faut savoir que l’Armée nationale de développement compte actuellement environ 1300 hommes, et son budget de fonctionnement, en passe de subir une revue à la hausse sur proposition du chef de l’Etat, reste largement en deçà des besoins.

                                                                                                                         S.M.