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Les Bangwenautes ont la parole !
Le 29/11/2008
Nous publions ici un billet de commentaire, l’auteur sous couvert de l'anonymat donne son opinion à l’égard de l’article intitulé « Abdouloihabi se condamne en creusant sa propre tombe politique », publié ici même. Encore une fois, BANGWENET est un espace de liberté d’expression et surtout d’échange pour ceux qui veulent bien partager leurs points de vue sur la situation sociale, politique ou économique de l’Archipel des Comores. A vos claviers !
Quelle chaleur !
Décidemment le mercure pénètre nos veines et nous met dans une chaleur interne !
Depuis quand avons nous vu un gouvernement de mouvance, de projet, de convictions politiques dans notre pays ?
Ahmed Abdallah, Djohar, Taki, Azali et aujourd’hui Sambi ont tous pêché en eaux troubles pour avoir choisi des équipes qui ne partageaient pas les mêmes valeurs et les mêmes engagements. Le mal de notre pays vient entre autre de cela.
Les cadres comoriens acceptent volontiers de rentrer dan n'importe quel gouvernement, pourvu d'intégrer ce nouveau costume de Ministre et se faire appeler Monsieur, Le MINISTRE ! dans les cérémonies nombreuses à Ngazidja.
On n'entre pas au gouvernement pour défendre des idées, des ambitions, des projets, non !!! On entre au gouvernement et on en sort pour se rendre chez les opposants et dire que c'est le Président qui est mauvais, qui empêche d'aller de l'avant, qui n'accepte pas les conseils.... Nous en avons entendu parler, Toujours !
Ce n'est pas une compétence exclusive d'Abdoulwahabi, ne fermons pas les yeux sur ce qui se passe et qui devient une culture chez nous.
Arrêtons donc d'insulter ce Président et surtout soyons culturellement comoriens dans nos communications en évitant d'entrer dans l'intimité des gens et surtout quand il s'agit de femmes. Cette expression que j'ai lu ici et que je ne voudrais pas répéter ......... culotte........ n'est pas comorienne.
Sachons que nous tous ferons la même chose un jour tant que nous ne constitutions pas dans le pays des organisations politiques pour défendre des idées et des pratiques de la gouvernance.
Yemfa léo tsidemfa maudu !
Et puis ce serait une chance sans précèdent si Abdoulwahabi pouvait créer sa propre tombe car les autres n'ont pas eu cette chance de la creuser.
Pour moi Abdulwahabi est comme les autres, il ne m'irrite pas plus, il joue en respectant des règles que nous avons collectivement définies.
Si j'avais un conseil à lui donner justement, ce serait de collecter ces gens qui ont les insultes sur la bouche pour les mettre dans son gouvernement et personne ne parlerait de cet habit.... de sa femme.
Et nous autres serions encore dans notre coin pour lire cette fois des choses censées.
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Le code de l'Horreur, Progress
Le 29/11/2008
Le Bombardeur du RAP français, Rohff |
L'album de Rohff, « Le Code de l'Horreur », dont la date de sortie est arrêtée pour le 15 décembre prochain est l'une des sorties les plus attendues de l'année. Pour vous apporter plus d'infos, nous sommes allés dans les locaux de sa maison de disque pour faire une écoute de cet album.
Ce disque contient 17 titres de gros calibre homogène. En effet, Rohff s'est entouré de producteurs de grands talents, tels que Wealstarr, à qui l'on doit la prod de « Dirty House », Big Nas toujours présent dans l'album, Koudjo, JR, Trackdilla... Et la grande surprise niveau prod, c'est que Rohff s'est retrouvé derrière les machines pour co-composer un titre avec Wealstarr. Il a également participé de près aux productions sonores du restant de l'album.
Côté invités, on y retrouvera Wallen sur le titre « Seul », ainsi qu'Amel Bent sur « Hysterique love » et Junior Reid sur le morceau « Progress » que vous connaissez sans doute déjà. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez voir le clip ici.
En clair, cet album est très riche musicalement. Le rappeur s'est taillé des productions sur mesure pour une meilleure harmonie. Rohff n'a pas non plus hésité à utiliser l'Auto-Tune dans le refrain d'un titre nommé « Le Virus ». De plus, on retient la technique dont celui-ci fait preuve dans tous les titres, les lâchés de punchlines ne nous ont pas laissés indifférents.
-Hamed-
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Les leçons : Abdouloihabi se condamne en creusant sa propre tombe politique
Le 26/11/2008
Mohamed Abdouloihabi, locataire de Ngazi-Ngomé |
Les Bangwenautes ont la parole ! Ce commentaire a été déposé par un grand comorien souhaitant garder l’anonymat et il lance un appel à tous les enfants de la grande île de loin ou de près de ne plus être les ignorants d’un peuple qui veut être bafoué par les siens.
Abdouloihabi est resté fidèle à lui-même : aucun spécialiste de la politique comorienne ne peut nous dire quelle couleur privilégie le locataire de la présidence de Ngazidja dans le choix de membres de ses gouvernements. Et encore moins l’orientation de sa politique. Rien n’est lisible. Tout est obscure, flou et décevant.
Au début de son mandat il nous a livré un gouvernement dont on a cru savoir qu’il récompensait les bonnes volontés qui l’ont aidé à accéder au pouvoir. Même si la compétence de certains ministres étaient pour le moins discutable, ce gouvernement avait le mérite d’avoir l’étoffe d’une équipe post électorale où ceux qui ont servi dans la campagne figurait en bonne place. On se souvient, par exemple, de M. Taki Mboreha qui était son directeur de campagne pendant les élections et qui était devenu super ministre aux fonctions tentaculaires.
Mais six mois après, ce gouvernement issu de la « mouvance » était balayé au profit d’un autre dont le choix de ses membres avait surpris plus d’un. On nous dira qu’on avait privilégié la technicité à la politique. Des personnalités des camps opposés, parmi les plus farouches, faisaient leur entrée dans ce deuxième gouvernement au grand dam des membres de la « Mouvance ».
Le résultat du travail de ce gouvernement était aussi décevant que l’est toujours celui du président Abdouloihabi depuis son arrivée au pouvoir.
Et voila qu’on nous sert, pour la troisième fois et en l’espace d’un an et demi, un nouveau gouvernement avec des nouvelles personnalités.
C’est bien une prérogative du chef de l’exécutif que de changer ses équipes et vu la cadence, on peut très bien se dire qu’il compte bien s’en servir.
Seulement la population de Ngazidja a le droit de comprendre pourquoi ces changements intempestifs de gouvernements alors que leur quotidien ne change pas pour autant.
Autant on présume que dans le premier gouvernement, le président privilégiait la politique et dans le deuxième « la technicité », autant on ignore la ligne conductrice du choix des membres de son troisième gouvernement.
Est-ce une équipe de politiques ou de techniciens ? Tout laisse à croire qu’on a privilégié la politique, car le numéro 2 de ce gouvernement, M. Kamar El Zamane s’avère être un des concurrents d’Abdouloihabi aux dernières élections des îles et est arrivée troisième. Seulement M. Kamar est fortement contesté jusque dans son propre camp, l’UNDC du feu Taki. Et sa compétence en matière de finance publique (le poste qu’il occupe) reste à démontrer.
Quant à M. Osséine Boina boina, on ne voit vraiment pas ce qu’il dispose comme assise politique et on sait ce qu'il est en matière de moralité.
Le reste de l'équipe vaut du vent en matière politique et en matière de compétence politique et administrative.
Son actuel directeur de cabinet a peut-être comme seul mérite, celui d'avoir comme voisin de palier la très chère épouse d'Abdouloihabi.
M. Abdouloihabi se trompe sur toutes les lignes. Son incompétence à gouverner son île est flagrant.
Un jour il défend une politique d’entente avec le Président de l’union et le lendemain il se pose en défendeur des intérêts de son île. On dirait qu’il serait dépassé par les événements. Ceci est d’autant plus décevant qu’il s’agit de l’un de nos éminents juristes et grand commis de l’État.
C’est son image d’ingrat et de pantin de son épouse qui est désolant. Madame peut bien porter la culotte, mais l’île de Ngazidja ne doit pas être gouvernée comme s’il s’agit de leur ménage.
L’histoire retiendra ce que fait Abdouloihabi de l’île de Ngazidja, et les comoriens pardonneront peut être, mais ils n’oublieront jamais.
Le camouflet infligé à EL bak est illustratif. Les anciennes équipes peuvent aussi en témoigner….
Le locataire du palais, Ngazi-Ngomé, Abdouloihabi doit savoir que s’il ne réagit pas vite pour sauver ce qui reste de son mandat, il se condamne en creusant sa propre tombe politique.
Au terme de son mandat son nom disparaîtra à jamais dans la scène politique comorienne. Comme celui d’un certain Abbas Djoussouf.
Remaniement ministériel à Ndzuwani. Bastoine Soulaïmana ne fait plus partie de l’équipe Toybou II
Le 26/11/2008
Toybou lors des éléctions ( Photo Archive ) |
Le chef de l’exécutif de Ndzuwani a remanié son premier gouvernement, cinq mois après son investiture à la présidence de l’île autonome et mis en place son second gouvernement. Tous les membres de l’équipe sortante sont reconduits dans leurs mêmes départements à l’exception de Bastoine Soulaïmane, qui dirigeait le ministère de la Justice, des Affaires islamiques et des droits de l’homme.
Les raisons de l’écartement de l’ancien challenger de Toybou, à l’élection présidentielle de l’île, ne sont pas encore connues. Cependant, le décret 08-047/PR/IAA du 24 novembre ne comporte pas de ministre de la Justice. Le portefeuille n’est pas attribué mais les autres départements sont greffés dans d’autres ministères. Les Affaires islamiques sont rattachées au ministère des l’Éducation, des Arts, de la Culture, des la Jeunesse et des Sports, et les Droits de l’homme sont désormais sous l’autorité du ministre de la Production, de la Pêche, de l’Environnement, du Tourisme et de l’Artisanat.
Il est à souligner que le ministre de la Justice de Ndzuwani sortant aurait passé des moments difficiles avec ses collaborateurs pour des questions de compétences et de gestion de l’administration pénitentiaire de l’île.
Le gouvernement Toybou II est réduit à six membres.
Ahmed Bacar Mahamoudou
Ministre des Finances, du Budget, du Plan, de l’Économie, du Commerce et des Investissements
Docteur Abdou Salami Abdou
Ministre de la Santé, de la Promotion du Genre et des Affaires sociales et Porte-parole du gouvernement ;
Mohamed Saïd
Ministre de l’Intérieur, de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail, de l’Information, de la Coopération décentralisée et chargé des relations avec les Institutions ;
Mouhamadi Boinali
Ministre de l’ Éducation, des Arts, de la Culture, des la Jeunesse, des Sports et des Affaires islamiques
Fadhuli Ahamed
Ministre de l’Équipement, de l’Énergie, des Mines, de l’Industrie, des Transports, des Postes et Télécommunications de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat
Amirddine Boura
Ministre de la Production, de la Pêche, de l’Environnement, du Tourisme, de l’Artisanat et des Droits de l’homme.
Moussa Toybou vient ainsi de confirmer sa confiance aux ministres qu’il a reconduits dans leurs fonctions.
M.S.A.
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Dessous d'une affaire de corruption très grave !
Le 26/11/2008
Le régime du Feu Président Said Mohamed Djohar fut connu surtout par des affaires pour le moins étranges ! Après sa fin, les comoriens avaient cru qu'on en ne reparlerait plus ! Hélas, Sambi est arrivé et le pays a sombré ! Sa crédibilité est désormais entamée bien plus que celle des groupuscules somaliennes qui se disputent les butins des actions de piraterie !
Il en est ainsi car aux Comores aujourd'hui c'est le « sauve-qui-peut » ou plutôt le « je prends moi aussi et je ne mourrai pas pauvre » !
Le pays est devenu une jungle où règne la corruption au plus haut niveau ! On a vu des fonctionnaires de l'Union Africaine inviter des parlementaires qui, juste quelques heures plus tôt, avaient assisté à une réunion à l'Assemblée de l'Union pour crier leur refus contre leur probable participation à une cérémonie de prestation de serment des « nouveaux membres » de la Cour Constitutionnelle, estimant que le droit était violé par Sambi, pour leur faire changer de positions ! En effet, c'est la première fois que les Comores ont un Chef d'Etat qui emploie des fonctionnaires internationaux là où c'est lui qui devait agir ! C'est Madeira, Mourad, qui font le tour des salons des politiques pour proposer des « avantages » en nature au nom de Sambi !
L'affaire BIC-NIKOM a aussi révélé un vrai malaise dans l'institution judiciaire où seul Madihali alias Mma Lassurrance 1er, l'homme au diplôme acheté à Tana, qui porte plainte, mène les enquêtes, juge et sanctionne selon l'humeur de Beit-Salam ! Même le petit Prince, en dépit de sa « loyauté » n'a pu résister !
L'affaire Hydrocarbures, a également révélé combien les gens se font de l'argent derrière un rideau de fumée ! Des juges qui prononcent des jugements le jour et le lendemain suite à une visite du Roi Sambi au palais de justice, la même justice se contredit et prononce un autre jugement contraire au premier ! Des prévenus dont les actes d'accusation présentés par le procureur qui n'hésite pas à qualifier l'affaire d'un « Nuremberg » se référant à ces procès des Nazis allemands après la guerre 39-45, sont tellement lourds qu'on se demandait si notre code pénal a prévu les sanctions, mais qui retrouvent la liberté parce que la justice se serait trompé à la fois dans la procédure ainsi que dans le fond !
Mais aujourd'hui, avec l'affaire des « naturalisations », Sambi a franchi un nouveau pas : un projet de loi rejeté par les députés ; ensuite, une réintroduction du même projet et un voyage des députés à l'étranger, un voyage dont toutes les dépenses sont prises en charge par un homme Bachar, un homme avec un comportement très controversé et qui reviennent les valises et les comptes remplis et qui multiplient les appels à voter POUR le projet initial au grand dam de la population !
Au même moment, des terrains sont rachetés par le même Bachar avec des sommes colossales ne correspondant à aucun prix aux Comores et des « notables » sortis de nulle part qui viennent faire allégeance profitant « eux-aussi » (et pourquoi pas ?) des enveloppes distribuées comme des petits pains !
Mais avant même que les députés corrompus revotent, le Président Sambi, Chef de route, a continué à signer les actes de naturalisation violant étrangement même son projet de loi, pas la loi, mais le projet ! Il distribue ces naturalisations sans même tenir compte des conditions qu'il a prévues dans son projet !
Aujourd'hui, les autorités comoriennes n'ont plus le choix : elles en ont tellement pris d'argent qu'elles ne peuvent pas revenir en arrière ! Le pays sombre et nombreux sont ceux qui pensent déjà à leur exil à l'étranger !
Le plus grand drame ici est surtout le fait qu'il est de notoriété publique que Bachar est entrain de faire du blanchiment et vers la fin, il s'en tirera tandis que le pays sera au banc des nations comme les Seychelles hier !
Des sommes colossales que même Strauss-Kahn du FMI n'oserait même pas pensé qu'elles seraient possibles d'être investies dans un grand pays comme la Tanzanie !
Pour garantir la suite, Sambi pense pouvoir rester au pouvoir ou mettre un poulain pour le défendre en modifiant toutes les règles du jeu !
Dans quelques mois, quelques années il ne faudra s'étonner d'apprendre que des
« comoriens » auraient été arrêtés pour des affaires louches ailleurs car personne ne sait combien des naturalisations d'ici là seront distribuées à des personnes que personne ne peut dire réellement qui elles sont !
Examinez vous-même ce petit exemple de « naturalisation » signée par Sambi ! Malin celui qui dira combien ont été faites et depuis quand !
Un Groupe de personnes défendant des intérêts communs, s'est désormais installé aux Comores avec Sambi ! Courage Ustadh, profite car ces comoriens sont les plus naïfs dans ce monde !
Bangwenet
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Quelle chaleur!!!!
Décidemment le mercure penetre nos veine et nous met dans une chaleur interne!
Depuis quand avons nous vu un gouvernement de mouvance, de projet, de convictions politiques dans notre pays?
Ahmed Abdallah, Djohar, Taki, Azali et aujourdhui Sambi ont tous peché en eaux troubles pour avoir choisi des équipes qui ne partageaient pas les mêmes valeurs et les memes engagements. Le mal de notre pays vient entre autre de cela.
Les cadres comoriens acceptent volontiers de rentrer dan n'importe quel gouvernement, pourvu d'integrer ce nouveau costume de Ministre et se faire appeler MINISTRE!!!! dans les ceremonies nombreuses à Ngazidja.
On n'entre pas au gouvernement pour defendre des idées, des ambitions, des projets, non!!! On entre au gouvernement et on en sort pour se rendre chez les opposants et dire que c'est le Président qui est mauvais, qui empeche d'aller de l'avant, qui n'accepte pas les conseils.... Nous en avons entendu parler, Toujours!!!!
Ce n'est pas une compétence exclusive d'Abdoulwahab, ne fermons pas les yeux sur ce qui se passe et qui devient une culture chez nous.
Arrêtons donc d'insulter ce Président et surtout soyons culturellement comoriens dans nos communications en évitant d'entrer dans l'intimité des gens et surtout quand il s'agit de femmes.
Cette expression que j'ai lu ici et que je ne voudrais pas repeter ......... culotte........ n'est pas comorienne.
Sachons que nous tous ferons la même chose un jour tant que nous ne constitutions pas dans le pays des organisations politiques pour défendre des idées et des pratiques de la gouvernance.
Yemfa leo tsidemfa maudu!!!
Et puis ce serait une chance sans précedent si Abdoulwahab pouvait créer sa propre tombe car les autres n'ont pas eu cette chance de la creuser.
Pour moi Abdulwahab est comme les autres, il ne m'irrite pas plus, il joue en respectant des regles que nous avons collectivement définies.
Si j'avais un conseil à lui donner justement, ce serait de collecter ces gens qui ont les insultes sur la bouche pour les mettre dans son gouvernement et personne ne parlerait de cet habit.... de sa femme.
Et nous autres serions encore dans notre coin pour lire cette fois des choses censées.