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Quand les Avocats se prostituent !
Le 29/11/2008
Maître Mzimba candidat malheureux aux législatives de 2004 et 2007 |
Nous publions ici un billet de Djamal M. Encore une fois, BANGWENET est un espace de liberté d’expression et surtout d’échange pour ceux qui veulent bien partager leurs points de vue sur la situation sociale, politique ou économique de l’Archipel des Comores. A vous de commentez !
Quand Maître Mzimba force l'estime de la première dame de Ngazidja.
On peut reprocher, " the first lady of Ngazi-Ngomé ", Mme Radwhiya Abdouloihabi de tout, sauf d'une chose, ramener à ses pieds tous ceux qui lui semblent opportunistes et les faire ensuite manger la poussière.
C'est en tout cas ce qui est arrivé à Maître Mzimba. Même scénario avec son confrère Maître Fahami Said Ibrahim qui, lui aussi s'est laissé utilisé par Sambi et jusqu'aujourd'hui ne voit rien venir. A moins que dans la prochaine équipe du Mollah, il occupera les Affaires étrangères comme il le chante partout.
Maître Mzimba candidat malheureux aux législatives de 2004 et des présidentielles de 2007, a parfaitement compris que la politique dans notre pays est un jeu cruel comme disait l'autre. Ayant toujours rêvé de se positionner en leader politique dans sa région, Mzimba est passé à la vitesse supérieure après son maigre bilan à la tête de la diplomatie comorienne.
Après avoir rôdé aux côtés de Sambi sans résultat, le voici aujourd'hui dans la cour d'Abdouloihabi entrain de courtiser la première dame de Ngazidja pour donner un souffle à son parti politique qu'il vient de créer. Lui comme son confrère Fahami, le combat est le même, se frayer un chemin pour assouvir leur soif de devenir chef. Mais nos deux magistrats n'ont rien compris et continuent à s'imposer sur la scène politique par des tapages qui trompent leur vigilance.
Reçu à plusieurs reprises par Abdouloihabi dans les perspectives de nommer un nouveau gouvernement, Mzimba a cru à son heure mais la gifle a été violente et ne sait où mettre les pieds. Dans l'ensemble de l'opposition, il n'est pas le bien venu, chez Sambi c'est un français noir qui veut déstabiliser le chef selon l'entourage de ce dernier, et devant son confrère Fahami, c'est un homme redoutable.
Devant l'opinion les critiques à l'encontre de Mzimba sont acerbes et on dit que Maître a raté ses vocations de faire de la politique car au moment où il devait s'engager, il a seulement pensé à son ventre c'est-à-dire, construire son château de Voidjou à travers Vivendi (l'actuel MAMWE).
Maître Mzimba qui dans son parcours d'avocat n'a jamais gagné de procès veut renouer avec la politique et jeter sa robe noire par la grande porte.
Dans les coulisses on sait que les deux avocats roulent pour la mort de la Tournante, et continuent à espérer une part du gâteau de la part de Sambi mais je leur conseille de faire un petit tour dans les quartiers généraux des partis qui ont soutenu Sambi pendant le débarquement avec l'idée de rentrer au gouvernement et qui à la fin ont découvert le vrai visage du Mollah Sambi.
Maître Mzimba a soulagé son moi par l'entrée au gouvernement du secrétaire général de son parti, Ousséine Boina Boina, qui l'on sait tous le degré élevé de son égoïsme. C'est un navigateur averti. Longue vie à nos avocats.
Djamal. M
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L'autre colonisation.
Le 29/11/2008
Nous publions ici un billet de commentaire déposé par Djamal M. Encore une fois, BANGWENET est un espace de liberté d’expression et surtout d’échange pour ceux qui veulent bien partager leurs points de vue sur la situation sociale, politique ou économique de l’Archipel des Comores. A vous de commentez !
Oui, je dirais comme ce compatriote qui dans ces colonnes nous a attiré l'attention sur cette nouvelle colonisation qui s'annonce dans notre pays et qu'on ne l'a pas raté pourtant c'est la vérité aujourd'hui.
Nous voici tous devant une période charnière de notre histoire, et au lieu de se battre contre cette colonisation orchestrée par l'homme d'affaires syrien Bachar Kiwan avec la complicité d' Oustadh Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, nous nous contentons de critiques qui ne font qu'enfoncer notre identité et notre fierté d'être comoriens. Ces notables que nous accusons à la longueur de la journée d'être à l'origine du désordre qui parfois perturbe la machine de l'Etat, ont soulevé la tête.
Les voici aujourd'hui réunis au domicile du Dr Kassim que nous connaissons tous de son soutien au président Sambi mais comme c'est la dignité de tout un peuple qui est atteinte, le voici au front pour lutter contre ce projet de loi sur la citoyenneté économique. Sous la présidence de l'ancien ministre Ali Bazi Selim, les notables ont passé à la vitesse supérieure. Les porte-drapeaux de cette loi sont, notamment, les députés Ndjizi, Alhadhur de Mkazi et Moumine qui, à l'heure qu'il est, a fui le pays après une plainte déposée contre lui par le député, Prince Kemal d'avoir bénéficié d'une voiture de tout terrain louée par Golf Holding et en contre partie voter oui à cette loi de la honte.
Les notables ont envoyé leurs émissaires à Ntsoudjini, Mkazi et Ndzouwani( Mbadjini) pour persuader ces éminents députés de la lourde responsabilité qu'ils endossent dans le cadre de cette loi. Ici à Moroni, tout le monde est surpris par un texte publié dans Al Watwan par l'écrivain Aboubacar Said Salim qui accuse la France de nous avoir volé Mayotte or au lendemain de son retour de Koweït, en tant que rapporteur de la Commission parlementaire dépêchée dans ce pays pour examiner le fond de la loi sur la citoyenneté économique, le secrétaire général de l'Assemblée a remis sa démission et s'est vite casé chez Bachar Kiwan.
Quel délire !
La question que tout le monde se pose, comment cet écrivain ose donner une leçon de morale à la France alors que le voilà aujourd'hui derrière une sale opération qui nous rapproche à une autre colonisation ? Comme notre ami Ibrahim Sidi, Mondoha alias Ndjizi ou Moumine, ils ont reçu tous de Bahchichs, des pesos et de la tune sale et ont avalisé la descente aux enfers de notre pays. Ces députés ont eu la garantie de Bachar de travailler à la fin de leur mandat avec lui et tout va bien puisqu'ils ne seront pas au chômage.
Fini le patriotisme à la FD de notre ami Sidi et ce qui lui intéresse c'est cet ordinateur portable et l'enveloppe de dollars que Golf Holding lui a octroyé et plus de convictions.
Ce qui est certain, le peuple s'est armé jusqu'aux dents pour empêcher le vote de la dite loi. Des manifestations seront organisées au palais du peuple et il s'avère que pour fuir la colère du peuple, Bachar Kiwan s'apprête à payer des billets d'avion aux députés corrompus pour qu'ils quittent le pays et voter par procuration. J'avoue ici que ça sera le début d'une sale guerre qui s'annonce et dommage que ce sont nos intellectuels qui nous poussent dans un tel génocide.
Le seul qui a compris c'est le vice-président Idi Nadhoim qui, en voyage à l'extérieur a réuni ses lieutenants avant son départ pour leur faire part de son désarroi et de son inquiétude face à cette loi et à l'initiative du président Sambi de vouloir enterrer la Tournante.
Le silencieux Idi a compris que l'histoire va elle aussi le rattraper car son rôle n'a pas été minime dans cette nouvelle colonisation du milliardaire syrien. Pour apaiser un peu la colère du peuple, il a mis au front son mentor Dr Kassim pour éteindre le feu mais je pense comme certains ici que notre homme d'affaire n'a pas de porte de sortie et l'histoire va le juger.
Tout le monde est surpris du décret signé par le président Sambi en date du 5 juillet 2008 octroyant la nationalité comorienne à Al Marzouki Hassan Abed Al Rahman, un des hommes influents de Bachar. Et en contre partie des millions de dollars. Et voici aujourd'hui, l'homme de plume Aboubacar Said Salim, entrain de défendre un tel dérapage.
Yé Mtsulwa ngupaho !
Djamal. M
Osons la Mobilité Croisée
Le 29/11/2008
Anrmy B. International Economist |
A l’instar de tous les archipels dans le monde, Kamar a des spécificités propres à son caractère géographique. Les problématiques liées à l’éducation du peuple, la mise en valeur des terres, l’espacement des naissances, la place de la femme, l’information populaire… doivent avoir ici une réponse autre que celle d’un pays continental.
Certes, dans un ensemble comme Kamar une politique de décentralisation et d’autonomie est nécessaire, mais elle doit surtout être suivie de mesures poussant le grand comorien à vivre à Mwali, le mohélien à Ndzuani…
De part ce constat, Kamar est donc à la fois spécifique et complexe. Spécifique parce que composé de plusieurs entités insulaires elles même différentes ; Complexe car son positionnement géostratégique à l’entrée du Canal du Mozambique a toujours attisé et attise encore les convoitises des puissants de ce monde.
Vivant dans un monde moderne en perpétuel mouvement, on ne peut qu’être stupéfait par le poids étouffant de fléaux tels que l’immobilisme, le conservatisme et le féodalisme religieux dans la société comorienne. Mais de quelle société comorienne veut-on parler ? Existe-t-il déjà une vraie Nation comorienne unie partageant un même destin ? N’en déplaise à certains, la Nation comorienne n’existe pas encore, elle reste un puzzle non construit.
Nous devons tirer la sonnette d’alarme suite aux mouvements séparatistes de 1995 et 1997. Aujourd’hui, les institutions élaborées en 2001, dans l’esprit de créer la stabilité et faire disparaître le cancer du séparatisme ne font qu’enfoncer dans la division la partie indépendante de Kamar. Avec leurs nombreux pôles de décision – 4 exécutifs, 4 parlements -, ces institutions rendent plus complexes la gestion du pays.
Elles minent surtout l’idée d’appartenance à une même Nation par le fait qu’aujourd’hui la gestion d’une île par ses originaires contribue à retenir les gens chez eux.
En réalité, le Peuple comorien ne se connaît pas. Le tourisme et les échanges économiques inter îles sont quasi inexistants sinon nuls. Le village reste encore malheureusement la seule référence du comorien. Ngazidja (la plus grande île de Kamar) et en particuliers la ville de Moroni abrite toutes les capitales (économiques, politiques, culturelles). Les mohéliens et les anjouanais sont donc contraints de s’y rendre régulièrement pour les démarches administratives, pour des soins, pour partir à l’étranger, ou pour travailler tout simplement.
Quel serait aujourd’hui l’intérêt pour un grand comorien d’aller à Mohéli ? Aucun malheureusement.
Il existe plusieurs leviers pour provoquer un sentiment d’union nationale. Cependant, dans le cas de Kamar, plusieurs facteurs freinent la naissance de cet élan national.
C’est de cet immobilisme archaïque, vicieusement maintenu par une pseudo notabilité embourgeoisée et principalement dans l’intérêt d’améliorer le quotidien du peuple comorien que vient germer l’idée de mobilité croisée bien adaptée à la configuration de ce bel archipel.
Naturellement, il ne s’agit pas d’énoncer ici des concepts sociologiques vides de sens, car la mobilité croisée est une notion simple et pragmatique, accessible à tous lorsqu’on en explique les avantages mais aussi quand on propose des mesures concrètes pour sa mise en place.
De mémoire de comorien, seul Le Président Ali Soilih avait conceptualisé mais aussi appliqué cette notion de mobilité croisée. Pendant son mandat « ….Ali va donc s’attacher à se référer, sans cesse, à un concept nouveau pour le citoyen moyen, celui de Nation (Twaïfa)… […] Et concrètement, il institue, par décret, le 15 octobre 1976, un service national d’une durée de un an, en veillant à ce que le jeune soit affecté, autant que possible, dans une île autre que celle de la naissance… »
Après l’indépendance le 6 juillet 1975, et le départ de l’administration coloniale, Ali Soilih comprend donc qu’il est impératif de créer une Nation et « grâce à son action déterminée, [il] cherche à faire apparaître une conscience et une unité nationales naissantes… » (Voir note 5 bas de page). 33 ans après cette «Indépendance de drapeau», Kamar est toujours à la recherche de cette Unité alors que notre hymne national «Udzima Wa Massiwa» nous le rappelle tous les 6 juillet.
Dans ce contexte inquiétant, comment ne peut-on pas soulever encore le débat sur la mobilité croisée ?
Car mise à part sa capacité à créer enfin une Nation qui se connaît et se respecte dans ses différences, la mobilité croisée sera une grande opportunité pour le développement économique de Kamar. En effet, elle permettra des débouchés réels dans l’immobilier (notion de location de propriétés dans toutes les îles) ; la mise en place d’un tourisme local inter îles ; une meilleure occupation du territoire national (Ndzuani croule sous le poids d’une très forte densité démographique -599 hab. /km2- face à Mwali -118 hab. /km2- qui a un territoire peu occupé). Sans oublier la commercialisation de nos produits sur un marché d’environ 750 000 consommateurs répartis sur 2.236 km2 (économies d’échelle).
Dans ce même état d’esprit, chaque île a ses avantages comparatifs : Pourquoi ne pas promouvoir le bois de Bahani (Ngazidja) ? Comment oublier le goût exquis des bananes vertes et du manioc deOuallah 1 (Mwali) ? Qui connaît la qualité du lait caillé de Nioumakélé (Ndzouani) ? Le sel solaire produit par les femmes de Bandrélé (Maoré) ne bénéficiera t’il pas de meilleurs débouchés commerciaux s’il est promu sur tout le territoire de Kamar (2.236 km2)? Qui connaît l’expertise de Bandrani (Ndzuani) dans la fabrication de galawas ? Pourquoi ne pas aller apprendre des techniques de pêche artisanale du petit village de Chindini dans le sud de Ngazidja ?
Malheureusement tous ces trésors n’ont qu’une visibilité villageoise au mieux régionale. Le premier porte parole pour la promotion des produits locaux, de l’artisanat, des techniques agricoles et halieutiques n’est autre que le peuple mobile sur tout le territoire national.
Il nous faut aussi relever les avantages sociopolitiques qui nous amènent à oser sans tabou ce débat pour L’Union à travers une mobilité croisée adaptée et urgente. Il est plus que logique que ce brassage des populations, cette interpénétration du peuple comorien conduira à une meilleure connaissance et/ou compréhension des idéaux, des pratiques coutumières et religieuses, des problèmes quotidiens, des habitudes alimentaires… présents sur chaque île de Kamar.
De la connaissance commune née de cette mobilité, une politique nationale de « compétition intelligente sectorielle » pourra être initiée. Chaque île aura sa spécialité connue de tous dans tel ou tel secteur. Ainsi Ndzuani pourra être spécialisée dans la tomate, la viande bovine, les soins et la beauté ; Mwali dans la banane verte, le poisson et l’écotourisme ; Ngazidja dans la culture du manioc, l’élevage de volaille et la couture d’habits traditionnels ; Maoré le sel solaire, la transformation de produits locaux et la plongée sous marine.
Tous les comoriens -diaspora comprise - amoureux de leur pays, doivent saisir l’importance et l’intérêt qu’ils ont de comprendre et débattre de cette idée simple de mobilité croisée. Une idée essentielle pour que chaque citoyen puisse se sentir chez lui, partout sur tout le territoire national. En relevant ce défi, tous les comoriens contribueront à une Révolution des mentalités et à l’édification effective de la Nation comorienne. Une fois que le comorien connaîtra son territoire, connaîtra surtout la vie du voisin du village d’à côté ou de l’île d’en face, nous balayerons à jamais les démons internes et externes du séparatisme. Il en va de l’Amour entre comoriens, il en va de l’Union de la Nation Kamar…
Quel patriote osera relever ce nouveau défi ?
Anrmy B.
International Economist ; London
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5 concepts simples et concrets pour le succès de la Mobilité Croisée
Le 29/11/2008
· Opération Tour inter îles : Pour tous les citoyens de nationalité comorienne réduction de 50% pendant un mois pour se rendre sur une île en avion et/ou bateau// Janvier pour la destination Ndzuani ; Avril pour Mwali ; Août pour Ngazidja et Novembre pour Maoré.
· Opération Foires & Festiv’Iles : Foire des produits du terroir ; Festival de danses traditionnelles ; Foire de l’artisanat ; Foire des produits de la mer.
· Opération Karibou Ramadhan : Profiter de ce mois pour promouvoir et faire découvrir les spécialités culinaires de chaque île.
· Opération I Love Kamar : Choisir de présenter, le même jour et nationalement un même village dans chacune des 4 îles.
· Opération Pieds Pirogues : Marathon inter îles composé d’équipes de jeunes pratiquant 2 disciplines : course à pied et course à pirogue.
Né dans l’océan indien aux Kamar, Anrmy B. poursuit des études en Commerce International sous le soleil montpelliérain. Il décroche brillamment aux Etats-Unis (2001) un Master trilingue en Négociation et Gestion de Projets Internationaux.
Son riche parcours professionnel le mène dans les 4 coins du globe. Après Les Canaries, les Etats-Unis, Puerto Rico, La Réunion, L’Espagne, Dubaï il pose aujourd’hui ses valises à Londres où il est chargé du développement stratégiques des marchés hispanophones et francophone d’une grande société américaine.
Très attaché à sa terre natale, il s’engage activement dans des actions humanitaires-en particulier le domaine de l’éducation et la santé. Il a aussi l’honneur d’être membre de la famille Rotaract, la branche jeune du Rotary International.
Toute reproduction ou parution de cet article est interdite et passible d’une amende
Auteur : charifa Madi
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Citoyenneté économique : Les partis politiques s'y opposent
Le 29/11/2008
Les partis politiques s'y opposent |
Les principaux partis politiques de l'opposition se sont réunis, mercredi 26 novembre, veille du vote à l'assemblée nationale du projet de loi relative à la citoyenneté économique, pour annoncer leur opposition au projet.
Plusieurs leaders ont fait le déplacement au restaurant Le Select de Moroni, notamment les anciens ministres Omar Tamou, Mtara Maécha, Houmed Msaidié ou encore le député Said Ali Kemal.
« On nous demande de revoter le même projet qu'on a rejeté en juillet dernier », a expliqué Ibrahim Youssouf, l'un des trois députés présents à la conférence et qui a fait partie de la mission parlementaire qui s'était rendue au Koweït en octobre dernier. Par ce projet de loi visant à modifier le code de la nationalité a pour but, selon le député,
« de permettre au gouvernement d'obtenir de l'argent liquide » à travers l'octroi de la nationalité comorienne aux Bidoun (apatrides).
Il a indiqué que le gouvernement n'a pas tenu compte du rapport établi par la mission parlementaire. Pour Omar Tamou, « tous les gouvernements comoriens ont été sollicités pour ce même projet, mais on a toujours rejeté le principe ». Et il s'étonne comment le président Sambi a pu l'accepter. « On ne veut pas un autre Nioumakélé qui va peser sur nos futures élections », a-t-il martelé l'ancien ministre de l'intérieur.
Les participants à la conférence ont évoqué plusieurs conséquences négatives pour le pays en cas d'adoption du projet : surpopulation du pays, dépouillement immobilier, perte d'influence des traditions locales....
Ils ont également accusé, sans aucune preuve, le groupe Comoro Golf Holding de corrompre les députés à voter le projet.
On a noté la présence, à la conférence, Moina Fatima Abdallah Djalimou et de Houssein Boina Boina, respectivement ministres de l'éducation et de la santé de l'île autonome de Ngazidja.
Le projet de loi sera discuté et mis au vote, ce jeudi à partir de 16 heures, en assemblée plénière. En cas d'adoption, les partis politiques se réservent le droit de saisir la cour constitutionnelle pour faire annuler la loi.
A. K. M
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Les députés de l'Union des Comores ont voté, en âme et conscience, le projet de loi sur la citoyenneté des bidouns. Mais de quelle âme et de quelle conscience? C'est de la politique ! Il est vrai qu'une science conscience n'est que ruine de l'âme. Cette citation convient parfaitement avec le temps où tout est absurde. Plus d'honneur, plus de dignité et plus de gloire ! Le gouvernement comorien étranglé s'active pour encaisser de l'argent dont l'origine n'est pas identifié et pourrait être douteux. Peu importe ! Les économistes et les politiques du pays s'en sont largement exprimés. La conscience aurait voulu qu'un projet de loi qui est rejeté en première lecture et qui est controversé à tous les niveaux n'a pas raison d'être voté en catimini et à la hâte avant une accalmie relative. Ce n'est pas un coup d'Etat que l‘Assemblée était tenu de fomenter que je sache! Nous sommes toujours dans un processus de réconciliation nationale; Ce qu'il faut aux Comoriens aujourd'hui et pour toujours, c'est le consensus pour apaiser les tensions et éviter les doutes qui pèsent sur les uns et les autres. L'on a parlé de manipulation, de corruption, de réseaux terroristes, d'aliénation,……L'essentiel ,ce n'est pas de voter , car comme a dit Roland Topor, je respecte trop la démocratie pour risquer de la dérégler en votant.Et celui qui trahit une fois trahira toujours. Aujourd'hui, le débat est ailleurs. Quel est le rôle du député ?Quelle lecture peut-il faire par rapport à la loi? et quels sont ses liens avec ceux qui l'ont choisi? Le comportement et l'implication de certains députés dans cette dynamique prouvent la faillite des partis politiques et met en exergue la déception des régions. La déontologie voudrait bien que le député se conforme à l'idéologie et aux convictions de son parti qui l'a investi, propulsé et soutenu. Le cas échéant, l'on démissionne pour sauver, sa dignité s'il lui en reste encore un peu car un homme déshonoré est pire qu'un homme mort.
Djamal