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Sidi menacé de mort, la Garde présidentielle prend les choses en main
Le 04/12/2008
Le député Ibrahim Mhoumadi SIDI, ex-Secrétaire du parti CRC |
Nos dernières informations de notre correspondant à Moroni, Amsselem T. Djaé, nous informe que la situation devient de plus en plus grave et très alarmante, depuis que les députés de Hamrabat ont voté la loi de la citoyenneté économique, permettant aux bidouns ( population du golf ) d‘avoir la nationalité comorienne.
Le député SIDI, ex-Secrétaire du parti CRC de la fédération de Ngazidja, après avoir trahi beaucoup de personnes et surtout son ancien parti politique, le député Ibrahim Mhoumadi Sidi serait menacé de mort, selon ces informations. Aussitôt, après son exclusion au sein de sa formation politique, l'ancien membre du FD (Front Democratique) bénéficie de la protection du chef de l’Etat ( GHSP ), qui veille sur sa sécurité ( Déplacements, rencontres, lieu de résidence …).
Le député est reproché par une partie de l'opinion de trahison pour avoir agi activement en faveur de l'adoption de la loi relative à la citoyenneté économique.
De notre correspondant à Moroni
Amsselem T. Djaé
" Science sans conscience n’est que ruine de l’âme "
Le 04/12/2008
Nous publions ici un billet déposé par Djamal M. concernant la question de loi de la citoyenneté économique voté la semaine dernière par le parlement comorien. Cette validation sème la panique dans l’archipel des batailleurs et suscite beaucoup d‘intimidation. Encore une fois, BANGWENET est un espace de liberté d’expression et surtout d’échange pour ceux qui veulent bien partager leurs points de vue sur la situation sociale, politique ou économique de l’Archipel des Comores. A vos claviers !
Les députés de l’Union des Comores ont voté, en âme et conscience, le projet de loi sur la citoyenneté des bidouns. Mais de quelle âme et de quelle conscience ? C’est de la politique ! Il est vrai qu’une science sans conscience n’est que ruine de l’âme. ( François Rabelais ) Cette citation convient parfaitement avec le temps où tout est absurde.
Plus d’honneur, plus de dignité et plus de gloire ! Le gouvernement comorien étranglé s’active pour encaisser de l’argent dont l’origine n’est pas identifié et pourrait être douteux. Peu importe ! Les économistes et les politiques du pays s’en sont largement exprimés. La conscience aurait voulu qu’un projet de loi qui est rejeté en première lecture et qui est controversé à tous les niveaux n’a pas raison d’être voté en catimini et à la hâte avant une accalmie relative.
Ce n’est pas un coup d’Etat que l‘Assemblée était tenu de fomenter que je sache! Nous sommes toujours dans un processus de réconciliation nationale; Ce qu’il faut aux Comoriens aujourd’hui et pour toujours, c’est le consensus pour apaiser les tensions et éviter les doutes qui pèsent sur les uns et les autres.
L’on a parlé de manipulation, de corruption, de réseaux terroristes, d’aliénation,……L’essentiel ,ce n’est pas de voter , car comme a dit Roland Topor, je respecte trop la démocratie pour risquer de la dérégler en votant. Aujourd’hui, le débat est ailleurs. Quel est le rôle du député ? Quelle lecture peut-il faire par rapport à la loi? et quels sont ses liens avec ceux qui l’ont choisi?
Le comportement et l’implication de certains députés dans cette dynamique prouvent la faillite des partis politiques et met en exergue la déception des régions. La déontologie voudrait bien que le député se conforme à l’idéologie et aux convictions de son parti qui l’a investi, propulsé et soutenu. Le cas échéant, l’on démissionne pour sauver, sa dignité s’il lui en reste encore un peu car un homme déshonoré est pire qu’un homme mort.
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Réactions à la trahison du Député SIDI, ancien FD ET CRC, déjà….
Le 04/12/2008
Convention pour le Renouveau des Comores (CRC), |
Le Secrétariat National élargi au Conseil National et aux élus du Parti " Convention pour le Renouveau des Comores " (CRC), réuni ce samedi 29 Novembre 2008 à Moroni, se félicite de la décision de l'Assemblée de l'Union des Comores qui, lors de sa session plénière du Jeudi 27 Novembre 2008, s'est prononcée dans une large majorité pour " l'exception d'irrecevabilité " du projet de loi relatif à la citoyenneté économique en Union des Comores.
La CRC salue le courage et la lucidité manifestés par la majorité des représentants du peuple qui, malgré les intimidations et les multiples tentatives de corruption, ont su prévaloir les intérêts supérieurs de la Nation.
Par ailleurs, la CRC s'insurge contre le comportement indigne, irresponsable et manifestement intéressé de certains élus, en particulier le député Ibrahim Mhoumadi SIDI, jusque là Secrétaire Fédéral de la CRC dans l’île autonome de Ngazidja, qui n'a pas hésité à trahir son Pays, son Parti et ses propres convictions pour des intérêts égoïstes et bassement matériels.
Faut-il rappeler que le même SIDI fut chaleureusement applaudi par l'opinion publique nationale pour ses prises de position contre le même projet de loi lors de la session extraordinaire de Juillet 2008 qui a conclu sur le rejet dudit projet ?
En se comportant comme le principal défenseur du "nouveau projet", le député SIDI s'est ouvertement désolidarisé de la ligne politique de son parti, malgré ses incessants engagements à faire barrage à un projet qu'il estime lui même dangereux pour l'avenir de notre pays.
Le Secrétariat National élargi au Conseil national et aux élus, réuni ce samedi 29 Novembre 2008 à Moroni, constate dans le comportement du député SIDI un acte de trahison d'une gravité exceptionnelle. En agissant de la sorte, le député SIDI a non seulement porté atteinte à sa propre dignité d'élu mais il a surtout entaché la moralité de l'institution parlementaire de notre pays.
A cet effet, le Secrétariat National élargi au Conseil national et aux élus, a décidé à l'unanimité des membres présents l'exclusion immédiate et définitive du député Ibrahim Mhoumadi SIDI des rangs de la CRC.
Fait à Moroni le samedi 29 Novembre 2008
Le Secrétariat National de la CRC
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Le Président des Comores réitère le soutien de son pays
Le 04/12/2008
Le Président de la République des Iles Comores, Ahmed Abdallah Mohamed |
Le Président de la République des Iles Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a réitéré, dimanche à Doha, le soutien absolu de son pays à l'intégrité territoriale du Maroc.
Lors d'une rencontre avec le Premier ministre, Abbas El Fassi en marge de la Conférence internationale de Doha sur le financement du développement, M. Sambi a affirmé que le Sahara a toujours été et restera marocain, saluant dans ce sens, l'initiative du Royaume visant à octroyer un statut d'autonomie aux provinces du Sud.
Le Président comorien a, en outre, chargé M. El Fassi de transmettre ses salutations à S.M. le Roi Mohammed VI, faisant part de son admiration pour les grandes avancées réalisées par le Maroc dans différents domaines sous la conduite éclairée du Souverain.
Rappelant que plusieurs cadres comoriens ont été formés au Maroc, M. Sambi a exprimé le souhait de voir son pays bénéficier de l'expertise marocaine dans plusieurs secteurs vitaux, notamment l'habitat et la formation professionnelle.
Cette rencontre s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc au Qatar, Abdeladim Tber et de plusieurs responsables comoriens.
Le Matin.fr
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L'Union des MECK s'impose comme deuxième banque du pays
Le 04/12/2008
Avec une épargne de plus de 9,5 milliards de francs (19.308.943 euros), fin 2007, l'Union des Mutuelles d'épargne et de crédit des Comores (MECK) est la deuxième banque du pays, a déclaré Mohamed Aliloifa devant le conseil d'administration de l'institution réuni le week-end dernier à Moroni.
Le Président du conseil d'administration de l'Union des MECK a loué les mérites des mutualistes et salué les efforts des agents de l'institution pour le travail d'informatisation en cours en vue de facilite la tâche à tous, à commencer par les clients eux-mêmes.
"La place qu'occupe aujourd'hui notre réseau dans l'espace financier comorien est à la hauteur des sacrifices consentis", a dit le Président du conseil d'administration, avant d'appeler "chacun à faire davantage pour le bien de tous".
Avec près de 41.300 membres à la fin de l'exercice 2007 contre 36.000 au précédent exercice avec son dépôt d'épargne de 8 milliards (16.260.162,60 euros), l'Union des MECK s'impose comme la deuxième banque du pays et la première dans la micro finance.
"Nous devons notre succès au sérieux, à la rigueur dans notre action et la confiance que nous font les mutualistes", a déclaré l'ancien ministre des Finances, Assoumani Aboudou, directeur général de l'Union des MECK.
L'institution accorde des prêts aux personnes sans accès aux institutions bancaires classiques. Elle finance des activités rurales, le petit commerce mais peut accorder des prêts à ses membres pour le financement de l'étude leurs enfants ou pour des soins de santé au profit de la famille des mutualistes.
Mis en place en 2004, l'Union des MECK compte aujourd'hui 12 MECK à raison de six antennes à la Grande-Comore, quatre à Anjouan et deux à Mohéli.
African Manager
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Manifestation contre un projet de révision de la Constitution aux Comores
APA - Moroni (Comores) Un grand rassemblement pour dénoncer à la fois la loi relative à la naturalisation de nombreux investisseurs koweïtiens et le projet de révision de la Constitution comorienne, s'est déroulé ce jeudi à Moroni, la capitale du pays, a constaté APA.
M. Mzé Mouigni Abdallah, un important notable des Comores a violemment attaqué le président comorien Ahmed Abdallah Sambi, coupable, à ses yeux, de - nombreuses violations de la loi fondamentale des Comores -.
- Nous regrettons profondément de l'avoir porté au pouvoir en 2006 parce qu'il n'a tenu aucun de ses engagements. Et nous le mettons en garde contre toute tentative de toilettage de notre Constitution - a-t-il déclaré.
Le député Soulé Ali, originaire de Mohéli, l'une des quatre principales îles qui composent l'archipel des Comores, a critiqué - la voracité - du gouvernement comorien qui, a-t-il dit est ''prêt à tout, jusqu'à la vente de notre nationalité pour gagner de l'argent''.
- Le comble est que cet argent-là ne sert pas le peuple. Il nous dit toujours avoir reçu des dons pour le financement de ses programmes de développement comme celui de l'habitat, mais on n'a jamais vu la couleur de cet argent - a-t-il accusé.
Le projet de citoyenneté économique du gouvernement comorien fait actuellement l'objet d'une violente polémique dans ce pays entre opposants et partisans du texte.
Les partisans du projet ont adopté au forceps la loi en question, et ce malgré l'absence du président de l'Assemblée comorienne, qui n'a pourtant pas été empêché, et d'une quinzaine de parlementaires.
Ce qui pose déjà un sérieux problème quant à la validité de ce vote.
Les élus de Ngazidja, la plus importante île de l'archipel, ont dénoncé, dans un mémorandum publié ce jeudi , la corruption dont seraient victimes nombre de députés comoriens ayant pris position en faveur du projet de loi.
Bras de fer entre Bet-Salam et Palais de Hamramba
Une semaine après ‘' l'adoption-rejet'' de la loi sur la citoyenneté économique, un bras de fer est engagé entre Beit-Salam et le Palais de Hamramba. Et pour cause, le gouvernement exige le président de l'Assemblée Dhoiffirou Bounou à transmettre la ‘' loi votée'' dans l'urgence pour que le président de la République la promulgue dans les meilleurs délais.
Un courrier qui est resté sans suite selon un haut fonctionnaire du Palais du peuple. Dans un courrier adressé au président de la Cour constitutionnelle, le président Bounou informe la haute juridiction du peuple avec un procès verbal à l'appui du rejet de la loi conformément aux textes en vigueur. Une situation qui a crée la confusion totale au sein du parlement entre partisans et opposants de la loi.
Le député Sidi qui bénéficie à l'heure actuelle de la protection financière de Comoro Gulf Holding et de la protection physique de la Garde présidentielle après sa mise en scène d'une menace de mort, est pris la corde au cou. Le Gouvernement Sambi lui met la pression d'acheminer le procès verbal de l'adoption de la dite loi pour promulgation mais se dit impuissant dans la mesure où le président Bounou est présent et qu'il ne l'a pas mandaté. Très présent dans les lieux publics pour prouver sa position et ‘' assumer'' son geste, le député Sidi avoue qu'il ne comprend pas l'attitude du gouvernement et encore moins celui des proches de Bachar Kiwan qui l'obligent à procéder à un autre ‘' coup d'état'' institutionnel après celui dont il a été à l'origine.
Certains proches de Comoro Gulf Holding, impatients de voir les'' turbans Bédouines'' débarquer dans notre pays pour qu'ils puissent toucher leurs dus critiquent farouchement le député Sidi et l'accusent de céder à la pression de la CRC.
Nous qui connaissons la fragilité de notre professeur et ‘' éminent'' vice président de l'Assemblée il y a de quoi à se douter sur ses capacités de résister à de telles critiques et nous saluons le courage du président Sambi de mettre à sa disposition sa Garde rapprochée dont le chef est un titreur de lutte iranien, afin qu'il ne commet pas l'irréparable. Au-delà des menaces que certains avancent ici, je vous avoue que ces gardes de corps mis à la disposition de notre député ont pour mission l'empêcher de déraper et l'aider sur le terrain à assumer ses responsabilités. Certains parlent d'un déplacement sous forme de cure aux Etats Unis accompagné à son ami Toihir, ambassade des Comores aux Nations Unies pour prendre un peu de l'air après des semaines de turbulence. Mais Bachar Kiwan n'entend pas de son oreille ce déplacement car il veut se rassurer que la loi a été promulgué.
C'est pour vous dire qu'au-delà de ce que certains avancent sur les menaces de mort imaginaires contre Sidi, c'est un problème de ‘' donne en donnant'' comme on dit ici chez nous. Depuis la cacophonie du Palais de Hamramba, nos amis arabes présents dans tous les lieux de la capitale sont invisibles. Ils agissent dans les coulisses car forts en matière de corruption, ils ont réussi à neutraliser les opérateurs économiques qu'on n'entend pas ces derniers jours alors qu'ils étaient les premiers à hausser le ton contre Comoro Gulf Holding. Mais, connaissant le degré de la ‘' famine'' qui dévore ceux qui en ont les moyens et non nous qui en possédons pas, il fallait s'attendre à un tel revirement.
Pour être clair, à l'heure actuelle selon toujours un haut fonctionnaire du palais de Hamramba qui préfère garder l'anonymat, le texte ‘' voté'' par Sidi et ses amis est soigneusement gardé dans un ordinateur au secrétariat général de l'Assemblée et seul Mr Bounou en possède le code. Une question qui préoccupe les membres du gouvernement et qui devant le Mollah Sambi vont pouvoir s'expliquer. Et connaissant Sambi dans cette affaire, il est capable de ‘' couper'' de têtes. Il faut s'attendre à un remaniement express. Tant pis pour Madi Ali qui, après une sale opération pour nos pèlerins, le voici devant un autre sursis.
C'est pour vous dire que chacun est libre d'interpréter les choses à sa façon mais je pense que les comoriens de l'extérieur surtout ont droit à de détails bien précis sur ce que nous vivons même si certains, bien assis dans leur petit confort sanctionnent sans juger ceux qui dénoncent les dérapages du régime actuel. En tout cas l'histoire va les juger.
Djamal