blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comor

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Annonce vocale

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Les Yeux d'Elsa

Le 11/12/2008

Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire

 


À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés

 



Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure

 


Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé

 


Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche

 


Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

 


L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément

 

Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages

 



Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août

 


J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

 



Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa

 

 


                                                                                          Aragon ....

 

 

SIDI ne mâche pas les mots à la Gazette des Comores mais il enfonce encore le clou ….

Le 07/12/2008

 

Moroni, vendredi 5 décembre 2008 (HZK-Presse). Très bousculé par le cours des événements, le premier vice-président de l'Assemblée de l'Union des Comores n'avait plus une minute pour participer aux travaux de l'atelier de validation du plan d'action du prochain parlement initié samedi dernier par le Pnud.


C'est avec notre instance qu'Ibrahim Mhoumadi Sidi, acceptera d'accorder à La Gazette des Comores et HZK-Presse un bref entretien dans son bureau du Palais du peuple, pour avouer les raisons qui l'ont motivé à agir en lieu et place du Président de l'Assemblée jeudi 27 novembre dernier, après la levée de la séance plénière, pour faire « adopter » la fameuse loi de « citoyenneté économique» qui continue à faire couler beaucoup d'encre et de salive.


Question : M. le Vice-président expliquez nous, sur quelle base juridique avez-vous agi pour inviter vos collègues députés à poursuivre les travaux d'une séance plénière [celle du jeudi 27 novembre 2008] juste après que le Président S. Bounou ait prononcé sa levée ?


M. Ibrahim Mhoumadi Sidi : Vous me permettrez d'abord de vous livrer quelques observations sur le comportement affiché par M. Bounou, décidé à saboter le vote du projet de loi relatif à la « citoyenneté économique » et ce, depuis l'examen du texte en commission. Des faits qui outrepassent son rôle d'arbitre et de modérateur des débats parlementaires. Il part à Mohéli avec tous les députés originaires de cette île, et une délégation parlementaire d'information les rejoindra pour s'enquérir de la situation née du prétendu « coup d'Etat administratif » dénoncé par les autorités de l'île.
Il avait le droit de suspendre les travaux de la séance jusqu'à son retour, ce qu'il n'a pas fait. Curieusement il a reproché la commission saisie de l'examen du texte d'avoir travaillé en l'absence des députés partis à Mohéli, alors que rien dans le règlement intérieur n'empêche cette possibilité. Ensuite, la commission a travaillé dans les règles, quorum atteint et majorité de votants aux séances suivantes.


Le rapport lui a été transmis ainsi qu'aux autres députés et ce n'est qu'une semaine après que le président a convoqué la conférence des présidents des commissions, lesquels devraient seulement selon le règlement intérieur régissant l'Assemblée, fixer le jour et l'heure de la plénière pour examen et adoption ou non du texte. Curieusement, le président Bounou a introduit en conférence des présidents une discussion de plus de 6 heures de temps sur un amendement fait sur le texte du projet en commission. C'est une première dans l'histoire du parlement. Le jeudi 27 novembre deux projets de loi sont portés pour examen : le premier portant sur la biodiversité, elle a été examiné et adoptée avec toutes les procurations sans aucun problème soulevé (le téléphone du vice-président retentit, il répondra à son interlocutrice : « et oui ! Il faut surtout du courage et merci beaucoup... »)


Question : Et jusque là, la séance s'est déroulée dans la sérénité, n'est ce pas Monsieur le vice-président ?


IMS : Bien entendu, tous les députés étaient d'accord et ont adopté le projet de loi suivant les règles régissant le fonctionnement de l'Assemblée et sans aucun problème.


Question : Le président de l'Assemblée était quand entouré des deux secrétaires du bureau, et le quorum était atteint avec plus de 17 députés dans l'hémicycle ?


IMS : Bien sûr, c'est ainsi que stipule le règlement sinon il n'y aurait pas de séance plénière. Mais ensuite on a introduit le deuxième projet de loi relatif à « la citoyenneté économique ». Après lecture du rapport de la commission, une demande d'examen d'irrecevabilité du texte fut posée par le député Youssouf Ali Mchangama en pleine séance. En principe, cela devait faire l'objet d'un amendement qui n'était même pas soulevé en commission, et qui ne pouvait être examiné en plénière qu'après le débat général sur l'ensemble du texte. Ce qui ne fut pas le cas. En outre, pour demander l'irrecevabilité d'un texte, le règlement intérieur de l'Assemblée oblige le président de consulter le président de la commission en question, avant la tenue de la plénière, ce qu'il n'a pas fait !


Question : Que voulez vous dire jusque là ?


IMS : En un mot, le règlement intérieur de l'Assemblée n'est pas appliqué suivant la procédure d'exception d'irrecevabilité d'un projet de loi. Ce qui justifie ma révolte est surtout lié au refus des quatre procurations, il est vrai que le règlement intérieur précise la forme que doit revêtir une procuration, or le président de l'Assemblée lui-même [il sortira un tas de procurations dont celle de M. Bounou qui lui confiait la présidence de la précédente plénière du 11 novembre sans signifier le motif de son absence]. Ainsi pour la première fois après quatre ans et demi d'exercice, l'on vient demander le motif de l'absence de certains députés à cette séance du 27 novembre !


Question : A la place de M. Bounou qu'elle serait votre réaction ?


IMS : (Après un moment silence...) Devant ces obstructions et violations du règlement intérieur, je n'avais plus qu'à dire « Non », car trop c'est trop et c'est le sens profond de ma réaction en tant que premier vice-président. Et pour revenir sur votre première question, sur quelle base juridique que j'ai agi pour conduire une séance levée par le président, j'estimais que les travaux n'étaient pas terminés et que le règlement intérieur a été bafoué par le président. La lecture de la loi peut avoir trois formes : l'écrit, les traditions observées et la pratique.


Question : Mais il a été constaté une levée de la séance et il vous est justement reproché de n'avoir pas eu mandat de convoquer ou de poursuivre les travaux. Avec seulement 14 députés présents à l'hémicycle, c'est-à-dire moins de la moitié des membres de l'assemblée. Est-ce que cette façon d'agir est légale au regard du règlement intérieur que vous défendez ?


IMS : Oui, ceci est valable dès que la séance a été ouverte par Bounou, avec le quorum requis, donc les 14 députés présents plus les 4 procurations ont voté la loi. Et maintenant chaque camp devrait saisir la Cour constitutionnelle pour trancher sur ce litige. Personnellement, je suis prêt à livrer cette bataille pour que la loi soit respectée.

 

 

 

Propos recueillis par A. Nabahane
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Albalad fait la chasse aux journalistes qui critiquent le pouvoir

Le 07/12/2008

le journal Albalad
le journal Albalad 

L’Organisation Comorienne de la Presse (Ocpe) a appris avec stupéfaction la rupture unilatérale du contrat qui liait le journal              « Albalad » aux deux journalistes Ahmed Abdallah Mgueni et Mme Nafissa Ahmada.


Les motifs invoqués pour mettre fin aux emplois des journalistes sont révoltants, parce qu’il ne s’agit pas d’une faute professionnelle grave commise dans le journal qui les emploie, mais d’une pression politique du pouvoir, sanctionnant des journalistes qui ont quitté les médias d’Etat et dont l’un deux, correspondant de RFI, diffuse des informations sur Radio France qui ne sont pas du goût du pouvoir.


La confusion regrettable entre les intérêts du groupe industriel Comoro Golf Holding et le journal Albalad dont ils sont uniques propriétaires est non seulement inadmissible mais tout aussi dangereux pour la démocratie.
Les deux journalistes, l’un occupant précédemment le prestigieux poste de rédacteur en chef de la radio nationale, l’autre présentatrice de la télévision, ont pris le risque d’abandonner leur travail et choisi le journal Albalad pour exercer leur métier.


Ils se sont contentés seulement d’une parole d’honneur, une promesse verbale de recrutement définitif au début du mois de janvier.
En les licenciant, Albalad sait mieux que quiconque que les journalistes seront réduits au chômage, l’exigence de la démission comme préalable à leur recrutement devrait rendre la direction moralement responsable de leur sort.


Le comportement de la direction du journal Albalad est non seulement répréhensible dans le fond et dans la forme, mais plus grave encore, viole les dispositions fondamentales de la charte de Hamrambat, qui stipule dans sa préambule : « tout journaliste ou propriétaire d'organe de presse exerçant aux Comores est tenu au respect et à l'observation de la présente Charte ».


Cette même charte dispose que « le journaliste a le droit de se faire assister par les organisations professionnelles dans le cas où il est victime d'abus dans l'exercice de sa profession ».


Le silence des membres éminents de l’Ocpe qui dirigent la rédaction du journal Alblad inquiète l’organisation. Faut-il leur rappeler que la Charte comorienne exige que « l’équipe rédactionnelle doit être informée de toute décision importante qu'envisage de prendre l'entreprise. Elle doit être, au moins, consultée avant toute décision définitive sur les mesures modifiant la composition de la rédaction (embauche, licenciement, mutation et promotion de journalistes) ».


Pour toutes ces raisons, l’Ocpe demande au journal Albalad, de reconsidérer leur décision et de réintégrer les deux journalistes dans leurs fonctions.

 

Le match n’est pas fini, la fin s’annonce féroce

Le 05/12/2008

Président de l’Assemblée Dhoiffirou Bounou/ Deputé Sidi / Sambi
Président de l’Assemblée Dhoiffirou Bounou/ Deputé Sidi / Sambi 

Le courrier de Djamal M.

 

Bras de fer entre la maison blanche des Comores, Beit-Salam et le Palais parlementaire de Hamrambat. Une semaine après ‘’ l’adoption-rejet’’ de la loi sur la citoyenneté économique, un combat sans merçi est engagé entre Beit-Salam et le Palais du peuple. Et pour cause, le gouvernement exige le président de l’Assemblée Dhoiffirou Bounou à transmettre la ‘’ loi votée’’ dans l’urgence pour que le président de la République la promulgue dans les meilleurs délais.


Un courrier qui est resté sans suite selon un haut fonctionnaire du Palais du peuple. Dans un courrier adressé au président de la Cour constitutionnelle, le président Bounou informe la haute juridiction du peuple avec un procès verbal à l’appui du rejet de la loi conformément aux textes en vigueur. Une situation qui a crée la confusion totale au sein du parlement entre partisans et opposants de la loi.


Le député Sidi qui bénéficie à l’heure actuelle de la protection financière de Comoro Gulf Holding et de la protection physique de la Garde présidentielle après sa mise en scène d’une menace de mort, est pris la corde au cou. Le Gouvernement Sambi lui met la pression d’acheminer le procès verbal de l’adoption de la dite loi pour promulgation mais se dit impuissant dans la mesure où le président Bounou est présent et qu’il ne l’a pas mandaté.

Très présent dans les lieux publics pour prouver sa position et ‘’ assumer’’ son geste, le député Sidi avoue qu’il ne comprend pas l’attitude du gouvernement et encore moins celui des proches de Bachar Kiwan qui l’obligent à procéder à un autre ‘’ coup d’état’’ institutionnel après celui dont il a été à l’origine.

Certains proches de Comoro Gulf Holding, impatients de voir les’’ turbans Bédouines’’ débarquer dans notre pays pour qu’ils puissent toucher leurs dus critiquent farouchement le député Sidi et l’accusent de céder à la pression de la CRC (son ancien parti politique et deuxième parti majoritaire à l‘Assemblée de l‘Union).


Nous qui connaissons la fragilité de notre professeur et ‘’ éminent’’ vice président de l’Assemblée il y a de quoi à se douter sur ses capacités de résister à de telles critiques et nous saluons le courage du président Sambi de mettre à sa disposition sa Garde rapprochée dont le chef est un titreur de lutte iranien, afin qu’il ne commet pas l’irréparable. Au-delà des menaces que certains avancent ici, je vous avoue que ces gardes de corps mis à la disposition de notre député ont pour mission l’empêcher de déraper et l’aider sur le terrain à assumer ses responsabilités.

 

Certains parlent d’un déplacement sous forme de cure aux Etats Unis accompagné à son vieux ami Mohamed Toihir, ambassadeur des Comores à New York pour prendre un peu de l’air après des semaines de turbulence. Mais Bachar Kiwan n’entend pas de son oreille ce déplacement car il veut se rassurer que la loi a été promulgué.
C’est pour vous dire qu’au-delà de ce que certains avancent sur les menaces de mort imaginaires contre Sidi, c’est un problème de ‘’ donne en donnant’’ comme on dit ici chez nous.

 

Depuis la cacophonie du Palais de Hamrambat, nos amis arabes présents dans tous les lieux de la capitale sont invisibles. Ils agissent dans les coulisses car forts en matière de corruption, ils ont réussi à neutraliser les opérateurs économiques qu’on n’entend pas ces derniers jours alors qu’ils étaient les premiers à hausser le ton contre Comoro Gulf Holding. Mais, connaissant le degré de la ‘’ famine’’ qui dévore ceux qui en ont les moyens et non nous qui en possédons pas, il fallait s’attendre à un tel revirement.


Pour être clair, à l’heure actuelle selon toujours un haut fonctionnaire du palais de Hamrambat qui préfère garder l’anonymat, le texte ‘’ voté’’ par Sidi et ses amis est soigneusement gardé dans un ordinateur au secrétariat général de l’Assemblée et seul Mr Bounou en possède le code. Une question qui préoccupe les membres du gouvernement et qui devant le Mollah Sambi vont pouvoir s’expliquer.

 

Et connaissant Sambi dans cette affaire, il est capable de ‘’ couper’’ de têtes. Il faut s’attendre à un remaniement express. Tant pis pour Madi Ali qui, après une sale opération pour nos pèlerins, le voici devant un autre sursis.


C’est pour vous dire que chacun est libre d’interpréter les choses à sa façon mais je pense que les comoriens de l’extérieur surtout ont droit à de détails bien précis sur ce que nous vivons même si certains, bien assis dans leur petit confort sanctionnent sans juger ceux qui dénoncent les dérapages du régime actuel. En tout cas l’histoire va les juger.

 


                                                                                                                                          Djamal M.

 

Débat contre le projet de citoyenneté économique et le projet de révision constitutionnelle

Le 05/12/2008

 

Des notables; en kandu, djuba, draggla, kofia et la canne en bambou à la main et des hommes politiques vêtus de leurs costumes noirs, se sont donnés rendez-vous le jeudi 04/12/08, à la Place de l’indépendance du 06 juillet 1975, pour dénoncer la loi relative à la citoyenneté économique et rejeter le projet de révision constitutionnelle.


Des notables et des personnalités politiques dont des représentants des exécutifs de Ngazidja et de Mohéli ont pris part au grand rassemblement d’hier à la Place de l’indépendance à Moroni. Ce meeting politique intervient six jours après l’adoption du projet relatif à la citoyenneté économique. D’emblée, le député Maoulid Soilih a vivement critiqué le bien-fondé et l’opportunité d’une naturalisation ‘‘aussi massive’’ d’étrangers alors que, dit-il, ‘‘le code des investissements comorien offre toutes les garanties nécessaires’’.


Pour le notable Mzé Mouigni Abdallah, la loi relative à la nationalité viole la constitution comorienne et ‘‘nous ne resterons jamais muets devant une telle enfreinte au texte fondamental’’. Il a également rejeté tout projet de toilettage de la constitution comme le souhaite l’exécutif de l’Union. ‘‘Cette constitution, quoique mauvaise, émane de la volonté d’Anjouan. Et la tournante était le prix à payer pour notre unité nationale’’, a-t-il déclaré.

 

Le chef religieux Abdoulhakim Mohamed Chakir a déclaré en substance que devant les ‘‘risques majeurs’ que comporte le projet de citoyenneté économique, il ne pouvait pas garder aussi longtemps le silence. M. Chakir a ajouté que ‘‘le projet du gouvernement comorien n’est pas dissociable de la volonté du pouvoir de favoriser l’entrée de chiites aux Comores’’.

Par ailleurs, il a ‘‘ rappelé ’’ au chef de l’Etat ses engagements électoraux.

Le député, Prince Saïd li Kemal, qui parlait au nom de la classe politique, a fait part des ‘‘craintes’’ que lui inspire la loi avant d’ajouter que ‘‘on ne développe pas un pays en brassant beaucoup trop d’argent’’.

A son tour, le parlementaire Soulé Ali, originaire de Mohéli, a exprimé ‘‘ la franche opposition de son île à toute tentative de révision de la constitution’’. Il a critiqué « la voracité » du gouvernement comorien qui, a-t-il dit est ''prêt à tout, jusqu'à la vente de notre nationalité pour gagner de l'argent''. « Le comble est que cet argent-là ne sert pas le peuple. Il nous dit toujours avoir reçu des dons pour le financement de ses programmes de développement comme celui de l'habitat, mais on n'a jamais vu la couleur de cet argent » a-t-il accusé.

 

Il a conclu :

‘‘ Nous nous battrons jusqu’au bout pour que la tournante tourne ’’.

 

 

                                                                                                                                A. A. A

 

Minibluff the card game

Hotels