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Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Mikidache, nous invite à la ronde !

Le 11/12/2008

Mikidache
Mikidache 

L'histoire de deux destins parallèles et d'une amitié forte. Un archipel : les Comores. Une île : Mayotte. Mayotte, terre d'animisme africain, habitée par un islam modéré et riche de multiples influences culturelles, si proche de la Grande Ile

 

 

 

Mikidache, un artiste doué de la qualité musicale type afro-comorienne. Enfant des îles Comores, et plus précisément de Mayotte, Mikidache est de ceux qui rêvent d’un monde sans aigreur. À travers un répertoire qui cultive la nostalgie des temps passés par son approche mélodique et rythmique, il s’invente de lointains cousinages de par le monde, avec un langage d’une modernité absolue.

 

 

 

Armé de sa seule foi, Mikidache parle de partage, d’espoir, d’amour, de respect et de passion dans ses textes. Y compris de cet enfant qu’il a su rester et qui se remémore encore les vieilles contines jadis racontées par ses grand-mères.

 

 

 

Mikidache nous invite à la ronde merveilleuse des soirs de pleine lune, une pratique bien courue dans son pays, autrefois surnommé «îles de la lune». Qui a dit que le rêve n’était plus de ce monde ?

 

 

 

Trio est un événement de Les Bambous libres :

 

 

Date / lieu / horaire :

 

Le 11/12/2008
Horaires : 20h
THÉÂTRE LES BAMBOUS
2 rue Jean Moulin
ST BENOIT 97470
Accès handicapé

 



Le 14/12/2008
Horaires : 18h
THÉÂTRE LES BAMBOUS
2 rue Jean Moulin
ST BENOIT 97470
Accès handicapé

 

Avec Télémigrants, l'internet rattrape et aide les villages reculés en Afrique

Le 11/12/2008

Parler, se voir ou échanger par internet avec des proches restés au pays, dans des petits villages reculés, sera une réalité en 2009 pour les Maliens de France grâce au projet Télémigrants, qui leur permet aussi de participer financièrement au développement de leur région d'origine.

 


L'idée du projet, soutenu par le ministère de l'Immigration et du développement solidaire et par le Centre national d'études spatiales (Cnes), a été lancée il y a trois ans en région parisienne par une poignée d'expatriés maliens, originaires de Kersiniané et de Yélimané, deux communes rurales "pilotes" situées au nord-est du Mali et abritant quelques milliers d'habitants. "Nous voulons que nos proches ne soient plus isolés du monde. Chez nous au pays, la couverture téléphonique est toujours mauvaise, l'hôpital le plus proche est à 60 km et envoyer un jeune à l'université à Bamako coûte cher.

 


Tout sera plus accessible grâce à l'internet", explique un des initiateurs du programme, Toumani Traoré, 45 ans, natif de Kersiniané. Comme ses compagnons, il compte dans le courant du premier trimestre 2009, lorsque le projet Télémigrants sera totalement opérationnel, utiliser écrans larges, webcams et ordinateurs pour communiquer avec les siens, qui seront comme lui équipés du même matériel et installés dans une sorte de cybercafé. Avec l'internet haut-débit, "quasi-inexistant" dans les zones rurales du Mali, Toumani Taroré espère faire profiter sa famille du télé-enseignement et de la télé-médecine, qui permettront formations et consultations médicales à distance.

 


Ces deux derniers domaines seront d'ailleurs pilotés par le Réseau en Afrique Francophone pour la Télémédecine (RAFT) et l'université numérique francophone mondiale (UNFM) dans le cadre de Télémigrants. "L'enjeu principal, c'est que l'accès à l'internet haut-débit soit auto-financé, principalement par les migrants qui ont de l'argent, par la délivrance de services en mode prépayé", explique Jean-Luc Colombani, un responsable de la société de télécommunications Telemedia group, qui développe le projet.

 


Sur chaque transaction des migrants qui communiqueront et enverront de l'argent par internet, un pourcentage variable sera prélevé et investi dans le fonctionnement et le développement du numérique à Kersiniané et à Yélimané. Ce financement indirect pourra par exemple permettre l'extension du réseau internet, son entretien, ou assurer l'interconnexion d'écoles, de dispensaires médicaux ou des coopératives alimentaires.

 




Télémigrants, qui a fait l'objet d'une présentation le 24 novembre à Lyon lors de la conférence mondiale sur la solidarité numérique, fonctionne avec un budget de 400.000 euros dont 57% a été subventionné. Il pourrait aussi concerner en 2009 les Comores, le Sénégal, la Guinée , le Congo, la République démocratique du Congo ou encore le Cameroun.

 

 

 

 

                                                                   Télé Satellite-Numérique

 

 

Promouvoir la production et structurer la filière

Le 11/12/2008

 

Opérateurs économiques, responsables des administrations publiques et des projets de développement se sont donnés rendez-vous aux côtés des producteurs et consommateurs pour déguster le plus suave des fruits tropicaux, partager les dures conditions de travail des acteurs de la filière Litchi et chercher des solutions idoines.

 

 

Après le franc succès de la première édition l’année dernière, le village de Mkazi, situé dans les hauteurs de Moroni, a célébré samedi dernier dans la liesse générale la Fête du Litchi.

 

 

 

Près d’un millier de personnes venant de divers horizons professionnels et d’autres villages producteurs de litchi ont répondu à l’appel de l’association Objectif Comores.

 

 

 

Près d’un millier de personnes étaient présentes à la 2ème édition de la Fête du Litchi samedi dernier dans le village de Mkazi.

Nassur Mze, ingénieur agronome, initiateur et principal organisateur, ne tient plus en place. S’il est satisfait pour la forte participation des invités, il est quelque peu dépassé par les événements. Son association Objectif Comores n’a pu compter que sur la Mairie pilote du Mkazi et le soutien de sa petite communauté.

 

Les nombreux partenaires sollicités ne se sont pas manifestés, laissant à la fois une ardoise importante et une logistique boiteuse. Soule Ismaël, gros producteurs de litchi, ne manque pas de mots assez durs pour fustiger l’attitude des gouvernements de l’Union et de l’île qui se disputent sur le partage des responsabilités et qui se défilent lorsque qu’il s’agit de les assumer. Mais pour lui, le plus regrettable, c’est le fait que la Chambre de Commerce n’ait apporté aucun soutien dans cette manifestation.

 

 

 

Dans un discours émouvant, un notable du village a retracé les dures conditions de travail et les souffrances de chaque membre de la famille durant des mois pour protéger, cueillir et vendre leur “trésor” : « Savez-vous à quel prix vous mangez ces petits fruits rouges qui traînent sur les trottoirs de Moroni ? La vie de famille, pour ne pas dire la vie tout court, est suspendue durant des mois. De 7 à 77 ans, hommes et femmes, nous ne vivons que pour ces litchis ».

 

 

 

Il est avéré que les jeunes hommes passent la journée à soigner les arbres et les jeunes filles à chasser les oiseaux. Les hommes désertent à leur tour les maisons pour jouer à cache-cache avec les chauves-souris dans la nuit.
Les femmes, quant à elles, abandonnant les couches conjugales avant le retour de leurs maris et sans s’occuper des enfants en bas âges, prennent de gros sacs et tantes sur la tête avant le lever du jour et marchent en direction de la capitale. Là, ils vont subir le soleil, le vent, la pluie, sans manger et surtout avec la nostalgie des enfants laissés sans soins et qu’elles ne reverront pas durant des semaines puisqu’à 23 heures, ils dormiront, et à 5 heures du matin, ils dormiront encore.

 

« Alors, pensez-vous vraiment que ces fruits qui vous servent de dessert après un déjeuner en famille valent 500 francs (1 euro) ? ».

Un des résultats attendus de cette journée, selon Nassur Mze, est justement la structuration de la filière par la création de coopérative, afin de mutualiser les efforts et rentabiliser les produits. Un premier soutien a été trouvé, car un consultant est attendu prochainement pour faire l’état de lieu.

 

Cœlacanthes des Comores

Le 11/12/2008

Cœlacanthes des Comores
Cœlacanthes des Comores 

Une récente expédition de recensement en Grande Comore a conclu à la stabilité de la population de cœlacanthes dans l’île. Ce poisson préhistorique et emblématique des Comores est toujours bien présent alors que les découvertes s’enchaînent dans d’autres sites.

 

 

C’est en 1938 que le premier cœlacanthe vivant est capturé dans les eaux de la côte Est d’Afrique du Sud. La découverte est de taille puisqu’on ne connaissait cette espèce que fossilisée. On la croyait même disparue depuis 70 millions d’années… Mieux, sa morphologie avait peu évolué depuis son apparition. Ce poisson, considéré comme un fossile vivant, est le dernier représentant des crossoptérygiens, un groupe dans lequel est probablement apparu le premier des tétrapodes terrestres. Il n’en faut pas plus pour alimenter les soupçons le considérant comme un “chaînon manquant”, l’étape intermédiaire entre la vie aquatique et la vie terrestre.

 

 

D’ailleurs, il possède une poche de gaz qui pourrait être le vestige d’un poumon… En 1998, une autre population de cœlacanthes a été identifiée en Indonésie (ce n’est d’ailleurs pas la même espèce). Mais, c’est sans conteste aux Comores et dans le canal du Mozambique que ce poisson des profondeurs (évoluant jusqu’à au moins 400 m de profondeur) est le plus connu.

 

 

Le professeur Hans Fricke a rappelé tout de même que “les autorités du pays doivent veiller au respect des mesures d’atténuation”, outre pour la faune marine également pour la santé des populations locales. L’expédition a ensuite mis le cap sur la Tanzanie où une population de cœlacanthes a récemment été détectée.

 

 

Ce qui laisse espérait à certains que les fonds marins réunionnais abritent eux aussi cette espèce. Peut-être que l’expédition Abyssea (lire nos précédentes éditions) aura la chance d’en filmer un. Qui sait ?

 

 

                                                                                              B.G.

 

Le volcan Karthala

Le 11/12/2008

Le volcan Karthala est sous les feux des projecteurs mondiaux
Le volcan Karthala est sous les feux des projecteurs mondiaux 

Le volcan Karthala est sous les feux des projecteurs mondiaux. Le volcan, installé sur l’île de la Grande Comore , est situé dans l’océan Indien au sud-est de l’Afrique, près de Madagascar. Cette île forme, avec l’ensemble de l’archipel des Comores, la collectivité d'outre-mer française de Mayotte.

 



Le 19 novembre 2008 à Moroni, la capitale de l’union des Comores, s’est réalisé un colloque international intitulé : «La maîtrise et la valorisation du volcan». Cette rencontre, organisée par le Programme des Nations Unies pour le développement et le gouvernement comorien, a réuni des scientifiques internationaux, des spécialistes en volcanologie et prévention des catastrophes ainsi que des politiques et des économistes.

 

 

Mythologie, une fascination sur les volcans

 

 

 

Le Karthala est un volcan gigantesque, il couvre les deux tiers de l'île de la Grande Comore et il entre dans la catégorie des volcans boucliers. Il fait partie des volcans les plus connus dans le monde avec le Piton des Neiges à la Réunion , l’Erta Ale en Éthiopie et le Kilauea à Hawaii.

 



La vitalité volcanique du Karthala a été matière à d’abondantes croyances populaires. En effet, : les volcans ont toujours exercé une fascination qui se reflète dans la mythologie. Par exemple, celle disant qu’un djinn (un esprit) aurait jeté la bague du prophète au sommet du volcan et ainsi s’ouvrit la caldeira. En Éthiopie, la légende diffère; les populations pensent que le trône de la reine de Saba aurait été jeté dans le cratère de feu par les djinns. Ses superstitions indiquent la naïveté des habitants, leurs peurs et leurs craintes envers les volcans. Ils donnent à ceux-ci une entité physique, émotionnelle, presque humaine. Cette crainte est normale, car les éruptions arrivent si brutalement et si violemment qu’elles mettent en danger la vie des gens vivant aux environs des volcans.

 


Le volcan, un potentiel économique

 

 


Le volcan Karthala s'élève à 2360 mètres d’altitude. Il est actuellement célèbre pour sa valeur commerciale, l’écotourisme et pour son potentiel d’énergie propre : la géothermie. Cet archipel de l’océan Indien est assez pauvre, c’est pourquoi le volcan représente actuellement un immense potentiel économique. Il ne laisse pas indifférent puisque, au cours du siècle dernier, il est entré vingt fois en éruption et, depuis 2005, quatre autres incidents ont été signalés. M. Kumah, coordonnateur de l'ONU, a déclaré à l’ouverture du colloque : «Le Karthala représente une vraie et permanente menace pour la population et l'infrastructure économique.

 

 

 


Il est de notre devoir d'étudier ce risque pour s'en protéger.» Il a ajouté : «En même temps, le volcan a un immense potentiel économique qui peut être exploité pour le bénéfice du pays, particulièrement pour ceux qui vivent sur les pentes du volcan. Ce colloque explorera les voies et les moyens pour exploiter le volcan et pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement.»


 

Écotourisme et géothermie

 

 

 

Cette rencontre doit permettre de gérer les risques en faisant l’inventaire des recherches et de connaître la biodiversité du massif du Karthala qui est d’une richesse exceptionnelle. Aujourd’hui, la faune et la flore comorienne sont menacées d’extinction, surtout les espèces endémiques, la cause étant la destruction des habitats. Quelques espèces seulement bénéficient d’une protection légale aux Comores : cœlacanthe, tortues marines, lémur, coquillages et coraux. Mais les textes, toujours en vigueur pour la chasse, la pêche et l’exploitation forestière, datent de la période coloniale et nécessitent une révision.

 


Cette rencontre doit valoriser l’écotourisme qui est en effet négligé depuis longtemps. Aucune agence de voyages à la Réunion ne propose les Comores comme destination dans ses catalogues et, pourtant, dans l’étude des volcans, on pourrait proposer la découverte humaine et géographique d’une île à l’autre.

 


Par la géothermie, il s'agirait d'extraire la chaleur contenue dans le sous-sol afin de l'utiliser comme source énergétique. Le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, a soutenu que le volcan Karthala pourrait constituer une source d'énergie géothermique. On estime actuellement que la géothermie en roches profondes pourrait produire, en Europe de l’Ouest, 900 térawatts-heure par an, ce qui correspond à près de deux fois la consommation électrique de la France.

 

 

 

La capacité pourrait même être supérieure, du fait que les chercheurs ont observé qu’il est possible d’exploiter des eaux de 100 oc à une faible profondeur. C’est ainsi qu’une nouvelle énergie renouvelable apparaît.

 

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