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Mikidache, nous invite à la ronde !
Le 11/12/2008
Mikidache |
L'histoire de deux destins parallèles et d'une amitié forte. Un archipel : les Comores. Une île : Mayotte. Mayotte, terre d'animisme africain, habitée par un islam modéré et riche de multiples influences culturelles, si proche de
Mikidache, un artiste doué de la qualité musicale type afro-comorienne. Enfant des îles Comores, et plus précisément de Mayotte, Mikidache est de ceux qui rêvent d’un monde sans aigreur. À travers un répertoire qui cultive la nostalgie des temps passés par son approche mélodique et rythmique, il s’invente de lointains cousinages de par le monde, avec un langage d’une modernité absolue.
Armé de sa seule foi, Mikidache parle de partage, d’espoir, d’amour, de respect et de passion dans ses textes. Y compris de cet enfant qu’il a su rester et qui se remémore encore les vieilles contines jadis racontées par ses grand-mères.
Mikidache nous invite à la ronde merveilleuse des soirs de pleine lune, une pratique bien courue dans son pays, autrefois surnommé «îles de la lune». Qui a dit que le rêve n’était plus de ce monde ?
Trio est un événement de Les Bambous libres :
Date / lieu / horaire :
Le 11/12/2008 Le 14/12/2008
Horaires : 20h
THÉÂTRE LES BAMBOUS
2 rue Jean Moulin
ST BENOIT 97470
Accès handicapé
Horaires : 18h
THÉÂTRE LES BAMBOUS
2 rue Jean Moulin
ST BENOIT 97470
Accès handicapé
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Avec Télémigrants, l'internet rattrape et aide les villages reculés en Afrique
Le 11/12/2008
Parler, se voir ou échanger par internet avec des proches restés au pays, dans des petits villages reculés, sera une réalité en 2009 pour les Maliens de France grâce au projet Télémigrants, qui leur permet aussi de participer financièrement au développement de leur région d'origine.
L'idée du projet, soutenu par le ministère de l'Immigration et du développement solidaire et par le Centre national d'études spatiales (Cnes), a été lancée il y a trois ans en région parisienne par une poignée d'expatriés maliens, originaires de Kersiniané et de Yélimané, deux communes rurales "pilotes" situées au nord-est du Mali et abritant quelques milliers d'habitants. "Nous voulons que nos proches ne soient plus isolés du monde. Chez nous au pays, la couverture téléphonique est toujours mauvaise, l'hôpital le plus proche est à
Tout sera plus accessible grâce à l'internet", explique un des initiateurs du programme, Toumani Traoré, 45 ans, natif de Kersiniané. Comme ses compagnons, il compte dans le courant du premier trimestre 2009, lorsque le projet Télémigrants sera totalement opérationnel, utiliser écrans larges, webcams et ordinateurs pour communiquer avec les siens, qui seront comme lui équipés du même matériel et installés dans une sorte de cybercafé. Avec l'internet haut-débit, "quasi-inexistant" dans les zones rurales du Mali, Toumani Taroré espère faire profiter sa famille du télé-enseignement et de la télé-médecine, qui permettront formations et consultations médicales à distance.
Ces deux derniers domaines seront d'ailleurs pilotés par le Réseau en Afrique Francophone pour
Sur chaque transaction des migrants qui communiqueront et enverront de l'argent par internet, un pourcentage variable sera prélevé et investi dans le fonctionnement et le développement du numérique à Kersiniané et à Yélimané. Ce financement indirect pourra par exemple permettre l'extension du réseau internet, son entretien, ou assurer l'interconnexion d'écoles, de dispensaires médicaux ou des coopératives alimentaires.
Télémigrants, qui a fait l'objet d'une présentation le 24 novembre à Lyon lors de la conférence mondiale sur la solidarité numérique, fonctionne avec un budget de 400.000 euros dont 57% a été subventionné. Il pourrait aussi concerner en 2009 les Comores, le Sénégal,
Télé Satellite-Numérique
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Promouvoir la production et structurer la filière
Le 11/12/2008
Opérateurs économiques, responsables des administrations publiques et des projets de développement se sont donnés rendez-vous aux côtés des producteurs et consommateurs pour déguster le plus suave des fruits tropicaux, partager les dures conditions de travail des acteurs de la filière Litchi et chercher des solutions idoines.
Après le franc succès de la première édition l’année dernière, le village de Mkazi, situé dans les hauteurs de Moroni, a célébré samedi dernier dans la liesse générale
Près d’un millier de personnes venant de divers horizons professionnels et d’autres villages producteurs de litchi ont répondu à l’appel de l’association Objectif Comores.
Près d’un millier de personnes étaient présentes à la 2ème édition de
Nassur Mze, ingénieur agronome, initiateur et principal organisateur, ne tient plus en place. S’il est satisfait pour la forte participation des invités, il est quelque peu dépassé par les événements. Son association Objectif Comores n’a pu compter que sur
Les nombreux partenaires sollicités ne se sont pas manifestés, laissant à la fois une ardoise importante et une logistique boiteuse. Soule Ismaël, gros producteurs de litchi, ne manque pas de mots assez durs pour fustiger l’attitude des gouvernements de l’Union et de l’île qui se disputent sur le partage des responsabilités et qui se défilent lorsque qu’il s’agit de les assumer. Mais pour lui, le plus regrettable, c’est le fait que
Dans un discours émouvant, un notable du village a retracé les dures conditions de travail et les souffrances de chaque membre de la famille durant des mois pour protéger, cueillir et vendre leur “trésor” : « Savez-vous à quel prix vous mangez ces petits fruits rouges qui traînent sur les trottoirs de Moroni ? La vie de famille, pour ne pas dire la vie tout court, est suspendue durant des mois. De 7 à 77 ans, hommes et femmes, nous ne vivons que pour ces litchis ».
Il est avéré que les jeunes hommes passent la journée à soigner les arbres et les jeunes filles à chasser les oiseaux. Les hommes désertent à leur tour les maisons pour jouer à cache-cache avec les chauves-souris dans la nuit. « Alors, pensez-vous vraiment que ces fruits qui vous servent de dessert après un déjeuner en famille valent 500 francs (1 euro) ? ».
Un des résultats attendus de cette journée, selon Nassur Mze, est justement la structuration de la filière par la création de coopérative, afin de mutualiser les efforts et rentabiliser les produits. Un premier soutien a été trouvé, car un consultant est attendu prochainement pour faire l’état de lieu.
Les femmes, quant à elles, abandonnant les couches conjugales avant le retour de leurs maris et sans s’occuper des enfants en bas âges, prennent de gros sacs et tantes sur la tête avant le lever du jour et marchent en direction de la capitale. Là, ils vont subir le soleil, le vent, la pluie, sans manger et surtout avec la nostalgie des enfants laissés sans soins et qu’elles ne reverront pas durant des semaines puisqu’à 23 heures, ils dormiront, et à 5 heures du matin, ils dormiront encore.
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Cœlacanthes des Comores
Le 11/12/2008
Cœlacanthes des Comores |
Une récente expédition de recensement en Grande Comore a conclu à la stabilité de la population de cœlacanthes dans l’île. Ce poisson préhistorique et emblématique des Comores est toujours bien présent alors que les découvertes s’enchaînent dans d’autres sites.
C’est en 1938 que le premier cœlacanthe vivant est capturé dans les eaux de la côte Est d’Afrique du Sud. La découverte est de taille puisqu’on ne connaissait cette espèce que fossilisée. On la croyait même disparue depuis 70 millions d’années… Mieux, sa morphologie avait peu évolué depuis son apparition. Ce poisson, considéré comme un fossile vivant, est le dernier représentant des crossoptérygiens, un groupe dans lequel est probablement apparu le premier des tétrapodes terrestres. Il n’en faut pas plus pour alimenter les soupçons le considérant comme un “chaînon manquant”, l’étape intermédiaire entre la vie aquatique et la vie terrestre.
D’ailleurs, il possède une poche de gaz qui pourrait être le vestige d’un poumon… En 1998, une autre population de cœlacanthes a été identifiée en Indonésie (ce n’est d’ailleurs pas la même espèce). Mais, c’est sans conteste aux Comores et dans le canal du Mozambique que ce poisson des profondeurs (évoluant jusqu’à au moins
Le professeur Hans Fricke a rappelé tout de même que “les autorités du pays doivent veiller au respect des mesures d’atténuation”, outre pour la faune marine également pour la santé des populations locales. L’expédition a ensuite mis le cap sur
Ce qui laisse espérait à certains que les fonds marins réunionnais abritent eux aussi cette espèce. Peut-être que l’expédition Abyssea (lire nos précédentes éditions) aura la chance d’en filmer un. Qui sait ?
B.G.
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Le volcan Karthala
Le 11/12/2008
Le volcan Karthala est sous les feux des projecteurs mondiaux |
Le volcan Karthala est sous les feux des projecteurs mondiaux. Le volcan, installé sur l’île de
Le 19 novembre 2008 à Moroni, la capitale de l’union des Comores, s’est réalisé un colloque international intitulé : «La maîtrise et la valorisation du volcan». Cette rencontre, organisée par le Programme des Nations Unies pour le développement et le gouvernement comorien, a réuni des scientifiques internationaux, des spécialistes en volcanologie et prévention des catastrophes ainsi que des politiques et des économistes.
Mythologie, une fascination sur les volcans
Le Karthala est un volcan gigantesque, il couvre les deux tiers de l'île de
La vitalité volcanique du Karthala a été matière à d’abondantes croyances populaires. En effet, : les volcans ont toujours exercé une fascination qui se reflète dans la mythologie. Par exemple, celle disant qu’un djinn (un esprit) aurait jeté la bague du prophète au sommet du volcan et ainsi s’ouvrit la caldeira. En Éthiopie, la légende diffère; les populations pensent que le trône de la reine de Saba aurait été jeté dans le cratère de feu par les djinns. Ses superstitions indiquent la naïveté des habitants, leurs peurs et leurs craintes envers les volcans. Ils donnent à ceux-ci une entité physique, émotionnelle, presque humaine. Cette crainte est normale, car les éruptions arrivent si brutalement et si violemment qu’elles mettent en danger la vie des gens vivant aux environs des volcans.
Le volcan, un potentiel économique
Le volcan Karthala s'élève à
Il est de notre devoir d'étudier ce risque pour s'en protéger.» Il a ajouté : «En même temps, le volcan a un immense potentiel économique qui peut être exploité pour le bénéfice du pays, particulièrement pour ceux qui vivent sur les pentes du volcan. Ce colloque explorera les voies et les moyens pour exploiter le volcan et pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement.»
Écotourisme et géothermie
Cette rencontre doit permettre de gérer les risques en faisant l’inventaire des recherches et de connaître la biodiversité du massif du Karthala qui est d’une richesse exceptionnelle. Aujourd’hui, la faune et la flore comorienne sont menacées d’extinction, surtout les espèces endémiques, la cause étant la destruction des habitats. Quelques espèces seulement bénéficient d’une protection légale aux Comores : cœlacanthe, tortues marines, lémur, coquillages et coraux. Mais les textes, toujours en vigueur pour la chasse, la pêche et l’exploitation forestière, datent de la période coloniale et nécessitent une révision.
La capacité pourrait même être supérieure, du fait que les chercheurs ont observé qu’il est possible d’exploiter des eaux de 100 oc à une faible profondeur. C’est ainsi qu’une nouvelle énergie renouvelable apparaît.
Cette rencontre doit valoriser l’écotourisme qui est en effet négligé depuis longtemps. Aucune agence de voyages à
Par la géothermie, il s'agirait d'extraire la chaleur contenue dans le sous-sol afin de l'utiliser comme source énergétique. Le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, a soutenu que le volcan Karthala pourrait constituer une source d'énergie géothermique. On estime actuellement que la géothermie en roches profondes pourrait produire, en Europe de l’Ouest, 900 térawatts-heure par an, ce qui correspond à près de deux fois la consommation électrique de
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