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Abbasse Mhadjou créé la polémique
Le 23/12/2008
Le ministre de l’intérieur de Ngazidja : Abbasse Mhadjou |
Le ministre de l’intérieur de Ngazidja fait parler de lui après des propos virulents et condamnables à l’égard des militaires d’origine anjouanaise qui auraient blessé un policier de Ngazidja, le 15 décembre dernier dans le quartier de la Coulée. Le ministre de Ngazidja réclame de l’Union « des sanctions exemplaires sous 48 h ».
Ce ministre, qui ne cesse depuis sa nomination, au mois de novembre, de manifester son hostilité à l’égard des Comoriens d’Anjouan vivant dans la capitale a menace d’engager des actions violentes. Lors de son « ultimatum », M. Abasse Mhadjou, a fait craindre le pire en promettant aux Comoriens les massacres de Majunga, en faisant allusion à une éventuelle guerre entre Ngazidja et Anjouan.
Le lendemain, comme si ses propos n’étaient pas suffisants pour semer la terreur, le super-ministre d’Abdouloihabi a précisé que « le sang du grand comorien coûte plus cher.»
Et pour en finir avec les Anjouanais de Moroni, M. Abasse Mhadjou souhaite mettre en place une carte de séjour grand-comorien le plus vite possible.
Face à de telles menaces contre la cohésion nationale, des associations commencent à s’insurger contre les propos du ministre Mhadjou. L’Association d’action communautaire(AAC), par exemple, met le ministre en garde dans un communiqué envoyé à la presse, mercredi. Elle dénonce des propos « irresponsables » et un « acte malveillant visant à désunir et à semer de trouble » dans le pays.
kweli
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Rien ne bouge
Le 23/12/2008
" Combien de temps un homme peut-il tourner la tête et prétendre qu'il n'a rien vu ? " se demandait dans les années 60, Dylan dans sa chanson Blowin in the wind, aujourd'hui la question est toujours posée et il semble qu'aux Comores la réponse flotte toujours dans le vent.
Rien ne bouge à Mayotte après la crise Bacar et les annonces du ministre Jégo en juin 2008, un vent d'espoir avait soufflé sur les relations avec l'île voisine d'Anjouan, mais pour l'heure ces effets d'annonce n'ont été suivis d'aucune mesure concrète. D'aucune mesure de grande ampleur en tout cas, il y a bien eu quelques timides tentatives d'exportation des produits maraîchers d'Anjouan vers Mayotte, ainsi qu'une aide à la formation professionnelle fournie par le Vice-rectorat mahorais au ministère de l'éducation anjouanais, mais pour l'heure les activités du groupe de travail de haut niveau (GTHN, mis en place pour permettre un dialogue entre autorités françaises et comoriennes) s'arrêtent là. Où sont passés l'assouplissement du visa Balladur, la construction d'un hôpital digne de ce nom à Anjouan, promis par Jégo ? Encore du vent et des effets d'annonce.
ATTEINTES AUX DROITS DE L'HOMME
Dans ce contexte les images du CRA (centre de rétention administrative) qui ont filtré dans la presse sont une claque pour notre conscience et notre morale de citoyen français. En fait rien n'a changé les objectifs de renvois vers Anjouan restent les même en terme de chiffres (autour de 16000 par an) et la PAF et la gendarmerie exécutent docilement les ordres, sans pour autant avoir les moyens de mener ces opérations en respectant la dignité des personnes.
Il faut tout de même saluer l'initiative des 2 policiers qui ont eu le courage de filmer au sein du CRA de Pamandzi et de donner les images aux journalistes. Ce film vient confirmer nos pires craintes tout ce qu'on entendait ici où là mais qui ne revêtait qu'une réalité partielle en l'absence d'une représentation concrète, maintenant on ne peut plus prétendre ne pas savoir, n'avoir rien vu. Maintenant on a vu et on sait, on sait que rien ne bouge et que les conditions de vie des anjouanais sans papier à Mayotte sont déplorables, que les conditions de leurs expulsions sont encore pires. D'ailleurs ce que ne montrent pas les images sont les conditions du débarquement à Anjouan.
Car ces hommes et ces femmes sont renvoyés chez eux tels qu'ils ont été arrêtés, bien souvent raflés dans la rue en short et savates c'est ainsi démunis qu'ils débarquent à Anjouan, sans parler des mohéliens et des grands comoriens renvoyés sur une île qui n'est pas la leur. Il y a aussi les mineurs isolés expulsés en dépit du droit, et tous ceux qui pourraient prétendre à un statut d'immigré légal si la préfecture ne leur mettait pas des batons dans les roues
TOUS COLLABOS ?
Finiront nous citoyens français à Mayotte par dire à nos petits enfants ce que nos grands parents nous ont dit sur le sort des juifs sous l'occupation : "on ne savait pas ce qui se passait" ? Non, justement grâce au travail de quelques journalistes et au courage de quelques fonctionnaires de police on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas. Si demain un incendie se déclarait au sein du CRA et que périssaient brûlées des dizaines de personnes, l'Etat serait responsable et nous en tant que citoyen pour n'avoir pas assez fait pour que cela cesse. Il en va de même pour ces kwassas qui sombrent dans le lagon, la société mahoraise en porte la responsabilité collective et l'Etat français est coupable de laisser cette situation perdurer.
Quand en novembre 17 personnes se sont noyées à part quelques larmes de crocodiles versées ici où là personne n'a bougé... Mayotte est-elle en train de faire de nous des collabos en puissance d'une situation inacceptable, à nous français vivants à Mayotte de nous poser la question, et aux français en général de prendre connaissance du problème et d'en faire un enjeu national. En tout cas à l'heure où Mayotte ne parle que de devenir département, on y respecte pas les droits de l'homme. Cela ne devrait-il pas être le préalable à toute départementalisation ?
Ne demande-t-on pas au pays candidats à l'Union Européenne de respecter ces mêmes droits de l'homme avant de les accepter au sein de l'UE. En l'occurrence les mahorais n'y sont pour rien c'est à l'état français soit d'assouplir sa politique d'immigration à Mayotte soit de se donner les moyens de mener sa politique répressive de manière "humaine". A nous tous aussi d'ouvrir les yeux, de ne plus juste détourner le regard, il faut entrer en résistance contre cette situation. La morale le commande : le temps de l'indifférence a assez duré.
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Le S/G du gouvernement Sambi III est agressé chez Abdouloihabi
Le 23/12/2008
Le véhicule de fonction de Nourdine Bourhane a eu les vitres brisées |
Le Secrétaire général du gouvernement comorien, Nourdine Bourhane, a été agressé, dimanche, dans la ville natale du président de l’ile autonome de Ngazidja, Mohamed Abdouloihabi ( Mdjoiézi), a-t-on appris lundi de sources officielles dans la capitale comorienne.
M. Bourhane est sorti indemne de cette agression mais le véhicule de fonction qu'il conduisait a eu les vitres brisées.
L'un des agresseurs, identifié, court toujours, selon le ministre de la Justice, Madi Ali, préicisant "qu'il s'agit du chauffeur du fondé de pouvoir du Trésorier général de la Grande-Comore", proche du président de l'île, Mohamed Abdouloihabi.
Nourdine Bourhane a été agressé alors qu'il se rendait à Mdjoiézi, invité avec plusieurs membres du gouvernement par le ministre de l'Education nationale, Kamaleddine Afraitane.
Pour les observateurs, l'agression pourrait être liée aux propos tenus la veille, par le ministre de l'Intérieur de la Grande-Comore, Mohamed Abdou Mhadjou, très remonté contre le pouvoir central et surtout contre les Anjouanais.
M. Mhadjou, recherché par la Gendarmerie, est resté invisible toute la matinée de lundi.
Le gouvernement de la Grande-Comore a demandé à rencontrer celui de l'Union des Comores en vue de "calmer le jeu entre le pouvoir central et celui de l'île".
"Cette rencontre, a dit le ministre de la Justice, se fera en deux temps, cet après-midi, à 13h 00 et à 15h GMT".
Dans une interview publiée ce lundi par l'hebdomadaire "Albalad", le président de l'île, Mohamed Abdouloihabi, a exprimé sa volonté d'établir un "rapport de force soutenu" à l'endroit du gouvernement de l'Union des Comores".
"Il faut absolument changer d'attitude quelles que soient les conséquences", a affirmé M. Abdouloihabi à l'hebdomadaire, tandis que vendredi, son ministre de l'Intérieur avait dit que désormais les Anjouanais devraient être titulaires d'un certificat, faisant clairement allusion aux origines anjouanaises du président comorien Ahmed Sambi.
Moroni - 22/12/2008
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L'homme le plus grand du monde récupère son titre et une maison à sa taille
Le 23/12/2008
le Chinois Bao Xishun, 2,36 m et sa femme |
A 57 ans, le Chinois Bao Xishun, 2,36 m, a tout pour être heureux : il a retrouvé son titre d'homme le plus grand du monde, est père pour la première fois et s'apprête à emménager dans une maison à sa taille.
"Je me sens vraiment bien. Et en plus j'ai un fils, donc je suis bien sûr plus heureux", déclare Bao à l'AFP, dans une voix de baryton, le visage taillé à la serpe. Assis chez lui dans un fauteuil géant fait sur mesure, il reçoit le visiteur vêtu d'une veste qui a l'air d'avoir la taille d'un rideau.
En 2005, Bao, un ancien gardien de chèvre de Mongolie intérieure (nord de la Chine), avait été consacré par le livre Guinness des records comme l'homme le plus grand du monde, accédant à une notoriété mondiale.
Ses parents avaient une taille normale, mais lui était déjà le plus grand dans sa ville, Chifeng, à l'âge de 16 ans. Et il n'a cessé de grandir jusqu'à ce qu'il ait 22 ans, dans des proportions inexpliquées par la médecine.
"Bien sûr, parfois j'aurais voulu avoir une taille normale. Franchir les portes, entrer dans les voitures, dormir dans des hôtels où les lits sont toujours trop courts, tout cela n'est pas pratique", explique Bao, qui fait 56 de pointure et doit la plupart du temps se déplacer en s'appuyant sur une grande canne.
"Avant tout cela, je pensais que j'avais un problème, avec le fait que je sois si grand. J'étais inquiet, mais après avoir été désigné comme l'homme (devenu) le plus grand du monde de manière naturelle, cela m'a apaisé", dit-il.
"Et cela a ses avantages, si j'ai besoin de changer une ampoule, j'ai juste à lever le bras et c'est fait", plaisante-t-il.
En 2006, Bao avait sauvé deux dauphins en récupérant au fond de leur estomac des morceaux de plastique, grâce à la longueur inhabituelle de ses bras.
L'année dernière, il a enfin trouvé l'amour et s'est marié avec une jeune femme de sa ville, Xia Shujuan, 29 ans et 1,68 m. Mais il a perdu son titre.
Un Ukrainien, Leonid Stadnyk, avait été mesuré à 2,57 m par un médecin, et le dépassait d'une courte tête.
Cependant le Livre Guinness des records a modifié ses directives, exigeant que les prétendants soient mesurés par un officiel assermenté. Stadnyk n'ayant plus répondu aux courriers l'invitant à se plier à ces nouvelles obligations, Bao s'est vu réattribuer sa couronne.
De plus, un bonheur n'arrivant jamais seul, sa femme vient d'accoucher d'un garçon, Tianyou.
"Je veux qu'il devienne un joueur de basket-ball quand il sera grand", dit Bao, qui a joué lui-même dans une équipe de l'Armée populaire de libération avant que sa mobilité réduite ne l'oblige à mettre un terme à sa carrière.
Bao et Xia vivent temporairement dans un petit appartement à Zunhua, à trois heures de route de Pékin, avant d'emménager dans un endroit à la mesure de l'homme le plus grand du monde.
Près de là, un parc d'attractions est en train de lui construire une "maison de géant" avec l'intention d'attirer plus de touristes. Elle aura des portes hautes de 2,40 m et des énormes fenêtres. Le lit mesurera 2,40 m et les toilettes seront d'une dimension digne du Livre Guinness.
"Le siège sera haut comme cela", explique Bao, élevant sa main immense à plus d'un mètre au-dessus du sol, lors d'une visite de la maison.
Appartenant à une minorité ethnique, Bao n'est pas soumis à la politique de l'enfant unique, mais il ne semble guère désireux de profiter de cet avantage.
" Un ça suffit ", dit-il.
Mais sa femme n'est pas si sûre. "C'est encore tôt, nous déciderons plus tard", lance-t-elle, heureuse que Tianyou ait une taille normale.
"S'il mesure seulement 1,80 ou 1,90 m, ça me suffira", dit la femme de Bao, qui, debout, arrive à la hauteur de l'abdomen de son géant de mari.
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Le cache-cache de Sambi et Mohamed Ali Said
Le 23/12/2008
Sambi et Mohamed Ali Said, samedi dernier à l'aéroport Bandar es salam |
Le président de l'ile autonome de Mwali accompagné de son cabinet, son gouvernement, des cadres et notables des différentes localités sont venus accueillir le président de l'Union, samedi dernier à l'aéroport Bandar es salam.
Après le salut du drapeau et l'hymne national, les deux présidents se sont séparés à Bandar es salam même. L'un prend la direction de l'Est, et l'autre l'Ouest de l'ile. Un manque de coordination a été constaté, le président Sambi et le président Mohamed Ali Said ont failli même se trouver nez à nez tous les deux à l'Est, et dans le même village, chose qui n'a pas été prévue à l'agenda.
« Le coordinateur du pouvoir central à Mohéli n'a peut-être pas, joué son rôle », a constaté Inspect, un proche du régime de l'île.
Vers 10 h, pour attendre le chef de l'Etat, toute sa sécurité se trouvait déjà à Djando (Est), un endroit programmé le même jour par l'exécutif de l'île pour une tourné politique entreprise il y a une semaine. C'est alors qu'Ahmed Abdallah Sambi a préféré changer d'itinéraire, et prendre la direction de l'Ouest vers Miringoni.
Ici, malgré cette visite inopinée, le président de l'Union est accueilli à bras ouverts par la population du village. Nassur Hamada, un jeune du village, a formulé plusieurs requêtes, auprès du président Sambi, à savoir le bitumage de 9 km séparant Miringoni et Wallah, la réhabilitation de l'hôpital de la région et de trois salles de classe dont le président, de sa propre poche, a accepté le financement du projet. Le centre hydraulique de Miringoni qui n'arrive pas à fournir suffisamment l'électricité dans le village a été aussi signalée au président.
Après Miringoni, Barakani, Hamba, Domoni où seront finalement construits les petits ports de liaison, des vœux et des promesses y ont été aussi faits aux habitants.
Le dimanche 21 décembre fut l'occasion pour le président de la république de visiter les localités de Hamavouna et Mlabanda le village du président de l'assemblé de l'Union où était accueilli la veille le président Mohamed Ali Said.
Sur cette même région de Djando, ce dimanche, le patron de l'ile Mohamed Ali Said et son équipe, le vice-président Ikililou Dhoinine, l'Ambassadeur de Chine aux Comores, l'équipe médicale chinoise chargée de l'élimination du paludisme, les ministres de la santé des 3 iles, le directeur général de la PNAC vont inaugurer à Wanani des travaux d'adduction d'eau financés par des fonds propres de l'île et en même temps procéder en à la distribution de moustiquaires imprégnées.
A noter que ce programme de distribution des moustiquaires financé par l'OMS vient à point nommé appuyer le programme d'élimination rapide du paludisme par le traitement de masse déjà entamé depuis plus d'un an par l'équipe chinoise du docteur Lee.
Dimanche dernier a eu lieu aussi à Nkangani, toujours dans la région de Djando, l'inauguration d'une route cimentée sur fonds propres de l'exécutif insulaire, quelques jours après celle des travaux d'adduction d'eau réalisés à Siri Zourdani (Djando).
« 80% des promesses que j'ai faites aux mohéliens lors de ma campagne présidentielle, je les ai tenues et je compte les finir s'il plait à Dieu.... », s'est félicité le président Mohamed Ali Said, lors de son intervention à Mlabanda ce week-end.
Et le patron de l'île d'ajouter qu'aujourd'hui « j'ose prendre la parole ici parce que je suis président, mais un referendum vous sera soumis et vous demandera de réduire le rôle du président en gouverneur ou caprare, sachez que ces modifications de la constitution vise à léser l'île de Mwali... »
La région de Djando reprend aujourd'hui des airs de campagne électorale. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Mouayad Salim
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
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