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Coupe Comoro-Gulf Holding : Un derby nordiste pour une finale

Le 26/12/2008

Stade où jouera la finale de la Coupe Comoro-Gulf Holding/ Mtsamhuli
Stade où jouera la finale de la Coupe Comoro-Gulf Holding/ Mtsamhuli 

La finale de la coupe Comoro-Gulf Holding à Ngazidja opposera, samedi prochain au stade de Moroni, Apaches à Coin Nord, deux équipes de la capitale du Nord de Ngazidja, Mitsamihuli. Sur les quatre derbys disputés par ces deux grands rivaux de D1 aux deux précédentes saisons, Coin Nord, a remporté deux victoires et les deux autres oppositions s’étaient soldées par des nuls de 2 partout. Sur le papier, Coin Nord part, donc, favori dans ce derby du samedi.


Apaches club s’est qualifié en éliminant Ngaya club de Mdé, samedi 20 décembre, par le score étriqué de 5 buts à 4 acquis à l’issue fatidique des tirs au but. Le temps réglementaire s’était achevé sur un résultat de parité de 2 partout. Pour le coach de Apache, Ahamada Msaidié alias Socra, cette finale ressemble à ‘‘un défi’’. ‘‘Nous devons à tout prix la remporter. Nous avons passé une saison noire cette année. Cette fois, nous nous préparons sérieusement pour notre qualification à la phase nationale et, pourquoi pas, pour remporter la finale’’.


Pour atteindre la phase nationale, Apaches doit battre Coin Nord qui a obtenu son ticket en battant Volcan club de Moroni par le score de 1 but à 0, sur la pelouse de ce dernier. Cette seconde demi-finale qui s’est jouée avant-hier, dimanche 22 décembre, était pour l’attaquant Djim, le buteur du match, une occasion pour ‘‘montrer de quoi je suis vraiment capable’’. A la 77e minute, ce jeune attaquant a su tromper la vigilance du gardien de but, Poitié, avant de marquer le seul but de la rencontre. Coin Nord a développé un jeu de qualité et très collectif. Il a su également gérer son avantage jusqu’au bout.


Déclaré meilleur joueur du match par les spectateurs de la demi-finale, le milieu de terrain Nourdine Ali Mzitrani nous a déclaré avoir joué à son maximum. ‘‘C’est au public de juger ma prestation. Nous avons, depuis hier, repris nos séances d’entraînement. Cette finale est pour nous une ‘revanche’ car cette année nous avons a été éliminés in extremis dans toutes les compétitions, (Ndlr : en demi-finale de la Coupe des Comores, en phase nationale du championnat, en finale de la coupe Comores télécoms)’’.


La finale de ce samedi est une affiche très alléchante. Les deux équipes se connaissent à merveille. Lors du dernier championnat, Coin Nord avait battu les Apaches par le score de 2 buts à 1 et de 1 but à 0, respectivement à l’aller et au retour. L’an dernier, les deux formations nordistes avaient également croisé le fer en championnat et les deux rencontres s’étaient soldées par un nul de 1 but partout.
Sur les quatre derbys disputés par ces deux grands rivaux de D1 aux deux précédentes saisons, les protégés de Chamité, Coin Nord, l’ont remporté par deux fois les deux autres oppositions s’étant soldées par un nul de 2 partout. Sur le papier, Coin Nord part, donc, favori dans ce derby du samedi.


Il faut rappeler que, dans le cadre des demi-finales de cette compétition, les deux formations finalistes se sont supportées l’une l’autre en dépit du fait qu’Apaches qui s’était qualifié le premier savait qu’il allait retrouver Coin Nord en finale. Ce geste a marqué le préfet du Nord Ouest, Mohamed Moindzé qui le considère comme un ‘‘sens aigu de fair-play’’.

 


                                                                                           Elie-Dine Djouma

 

La marionnette de Mohamed Ali Saïd : A quoi joue-t-il ?

Le 26/12/2008

Mohamed Ali Said et ses compagnons (photo archive)
Mohamed Ali Said et ses compagnons (photo archive) 

Devant une foule nombreuse à Wanani, le président de l’île a pris tout son beau monde à contre-pied en affirmant d’entrée de jeu que la présence du vice-président à ses côtés n’est pas le fruit du hasard et que tous les responsables originaires de l’île, ‘‘qu’ils relèvent de l’île ou de l’Union’’, doivent s’unir pour bâtir Mohéli et le pays.

 

‘‘ Le pays n’a plus besoin de querelles stériles de chefs’’ a dit Mohamed Ali Saïd qui a ‘‘appelé le président Abdouloihabi, son homologue de Ngazidja à (lui) emboîter le pas ’’.


Parallèlement aux tournées du président de la République, le chef de l’exécutif de Mwali accompagné d’une forte délégation, a mis à profit ce week-end pour visiter trois villages de la région de Djandro. L’après midi du samedi 19 décembre a été l’occasion de se rendre successivement à Hagnamwada et Mlabanda.

 

Dans le premier village, le président Mohamed Ali Said a commencé par faire un mini-bilan de son action notamment les réalisations faites depuis qu’il est à la tête de l’île. Répondant au notable Moussa Wa Badjandro qui a eu, au cours de son discours très imagé, à rappeler au locataire de Bonovo ses promesses électorales, le président a promis que l’assainissement du village à commencer par la place publique sera mis en chantier ‘‘dès que possible’’.

 

Il a ensuite annoncé la création de la commune du Bas Djandro avec à sa tête Houzali Bacar, un enfant de Hagnamwada.
A Mlabanda, le président décidément réconcilié avec la politique, est encore revenu sur ses promesses électorales ‘‘qu’il compte bien tenir’’ et de rappeler les nominations des enfants du village à des postes de responsabilité.
Mais l’événement politique a eu lieu le lendemain dans l’après midi à Wanani à l’occasion de l’inauguration de l’adduction d’eau de ce village en présence du vice-président de l’Union, Ikililou.


L’assistance qui au début de l’allocution a cru rêver, a applaudi chaleureusement ce discours qui se caractérise par une sagesse toute comorienne.



                                                                                      Mohamed Nassur  

 

Tribune libre : Soit l'ordre, soit le chaos

Le 26/12/2008

Mohamed BACHIROU, écrivain, auteur du livre Du côté des proverbes c.
Mohamed BACHIROU, écrivain, auteur du livre Du côté des proverbes c. 

Une nouvelle opinion de l'écrivain Mohamed BACHIROU, vient d'être posté. Il nous parle de l'ordre, d'une symetrie.

 

 

L'harmonie de l'univers nous épate. L'ébahissement où elle nous laisse, draine d'aucuns vers une supposition, celle de l'horloge déduisant un horloger. Mais elle ne se limite pas à la croyance. Elle tend à apprendre à ses contemplateurs que, dans un tout, l'ordre des parties est indispensable. Dans notre pays, cette leçon semble avoir manqué à son objectif. Le désordre mène à la baguette toute la société, de la base au sommet.

 

La constitution n'a de vie que sur le papier, mais son application tâtonne toujours, dans le noir absolu qui l'environne. La Justice ne cesse de ramasser l'exaspération du chef de l'Etat selon qui, une Justice à deux vitesses n'est pas digne d'un pays de croyants comme les Comores. La corruption s'installe, devient de plus en plus cette « injustice partagée » qui finit, souvent, par soudoyer le consentement de tout le monde.

 

Les sources pécuniaires, souffrant du virus corrupteur de la corruption, ne produisent qu'insuffisamment, alors qu'elles s'étalent sur une possibilité de l'inverse. Les commerçants, en droit de payer des patentes, sont lesquels ? La confusion a droit de s'exprimer puisque les articles en vente dans les magasins, dans les boutiques répondant aux normes admises par la loi commerciale, sont les mêmes que ceux contre lesquels on bute sur les couloirs de Moroni. La liste des exemples de notre désordre vaut la peine d'être écourtée sous peine de manquer de respect à cet adage comorien : «Lorsque ton habit se glisse de ton corps, tu dois rester assis.» Asseyons-nous alors, de peur d'exposer notre nudité à nos amis étrangers. Mais puisque ces derniers sont les premiers à nous mettre debout pour nous habiller, la permission de laver le linge sale avec eux coule de source.

 

Ils ne sont pas sans constater que celui qui ne fait pas du commerce dans notre pays fait sa tombe. Et c'est parce que c'est le seul domaine où le gain demeure le plus important, suite aux prix qui se fixent, non pas en conséquence des prix d'achat des articles, mais du nombre de millions à encaisser en banque, après, par exemple, un soutien lucratif à l'élection d'un président ou d'un député. Ils sont médusés de constater que dans notre pays, des diplômés de haut niveau gonflent les rangs des chômeurs, pendant que les places qui leur méritent les appellent, afin de les délivrer de leurs charlatans et des retraités qui y sont reconduits, moyennant une position politique. Dans une cité où les gueulards soufflent le chaud et le froid, s'arrogent tous les droits, les personnes d'esprit passent pour des êtres inutiles, comme c'est le cas sur un navire dont l'équipage est composé d'hommes ignorants et grossiers : le vrai pilot est sous-estimé, au profit d'une ingratitude aux yeux bandés.

 

Un pays où la désorganisation se déchiffre à travers le halètement de ses démunis citoyens dans leur course folle pour assurer pécuniairement l'éducation de leur progéniture, à travers leur désespoir de trouver cette dernière sans emploi après avoir sillonné le monde pour ramasser çà et là des diplômes, la réponse à la question « comment faire alors » est simple : l'ordre. Il faut de l'ordre dans les îles, dans les villes, dans les villages, dans les quartiers et dans les familles.

 

D'aucuns accusent le désordre administratif. Soit. Mais le désordre est partout. La culture vivrière, pour ne citer que cet élément d'une longue liste, en souffre. Elle, qui assure notre survie, se demande comment va-t-elle continuer à assurer cette tâche, face aux cabris destructeurs, contraints par leurs maîtres à ravager les plantes à leur portée, parce que sans surveillance, sans corde au cou.


Soit l'ordre, soit le chaos, l'alternative est embarrassante aussi bien que se détacher d'une habitude optant pour une nature est une amère pilule à avaler.

 

Mohamed BACHIROU, écrivain, auteur du livre Du côté des proverbes comoriens

 

Putschs : Les coups d'Etat en Afrique depuis quinze ans

Le 26/12/2008

Le Maréchal, Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga.
Le Maréchal, Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga. 

Un capitaine de l'armée guinéenne a annoncé mardi 23 décembre une dissolution des institutions, quelques heures seulement après la mort du président Lansana Conté. Il s'agit du dernier en date d'une longue série de coups d'Etat militaires sur le continent africain. Voici un rappel des principaux putschs depuis quinze ans :


- 22 juil 1994 - GAMBIE : Le président Dawda Jawara, au pouvoir depuis 1965, renversé par des militaires dirigés par Yahya Jammeh.


- 15 août 1995 - SAO TOME ET PRINCIPE : Miguel Trovoada renversé par des militaires. Il reprend le pouvoir une semaine après, à la suite d'une loi d'amnistie.


- 28 sept 1995 - COMORES : Des mercenaires dirigés par Bob Denard renversent le régime de Saïd Mohamed Djohar. Une intervention militaire française met fin au coup d'Etat.


- 16 jan 1996 - SIERRA LEONE : Valentine Strasser "démis" par la junte qu'il dirigeait depuis quatre ans.


- 27 jan 1996 - NIGER : Une junte militaire présidée par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara destitue le président Mahamane Ousmane.



- 25 juil 1996 - BURUNDI : Un coup d'Etat porte au pouvoir Pierre Buyoya après la destitution de Sylvestre Ntibantunganya.


- 17 mai 1997 - ZAIRE : Laurent-Désiré Kabila, à la tête d'une rébellion depuis huit mois, s'autoproclame chef de l'Etat. Le Zaïre, dirigé depuis près de 32 ans par Mobutu Sese Seko, devient la République démocratique du Congo. Le 16 janvier 2001, Kabila est assassiné par un de ses gardes du corps. Son fils, Joseph Kabila, lui succède.


- 25 mai 1997 - SIERRA LEONE : Le président Ahmad Tejan Kabbah renversé par une junte dirigée par Johnny Paul Koroma. Rétabli dans ses fonctions en 1998 après une intervention d'une force ouest-africaine.


- 15 oct 1997 - CONGO-BRAZZAVILLE : Denis Sassou Nguesso (1979-1992) reprend le pouvoir après la victoire de ses milices sur celles de Pascal Lissouba.


- 9 avr 1999 - NIGER : Ibrahim Baré Maïnassara tué par des éléments de la garde présidentielle, dirigée par Daouda Mallam Wanké.


- 30 avr 1999 - COMORES : L'armée dirigée par le colonel Azali Assoumani prend le pouvoir.


- 7 mai 1999 - GUINEE-BISSAU : Joao Bernardo Vieira renversé par une junte en rébellion depuis 1998 dirigée par le général Ansumane Mané.


- 24 déc 1999 - COTE D'IVOIRE : Une mutinerie de soldats se transforme en coup d'Etat, le premier du pays. Le général Robert Gueï annonce la destitution du président Henri Konan Bédié et la mise en place d'une junte.


- 15 mars 2003 - CENTRAFRIQUE : Ange-Félix Patassé, au pouvoir depuis 1993, renversé par le général François Bozizé, entré en rébellion fin 2001.


- 16 juil 2003 - SAO TOME ET PRINCIPE : Bref coup d'Etat dirigé par le major Fernando Pereira en l'absence du président Fradique de Menezes. Grâce à une médiation internationale, celui-ci reprend ses fonctions le 23.


- 14 sept 2003 - GUINEE-BISSAU : Kumba Yala renversé par une junte dirigée par le général Verissimo Correia Seabra, abattu un an plus tard lors d'une attaque contre le QG de l'armée.


- 6 août 2008 - MAURITANIE : Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président démocratiquement élu, est renversé 15 mois plus tard par le général Mohamed Ould Abdel Aziz.

 

Finished or there are surprises yet ? (C'est fini ou il y a des surprises encore ?)

 

La commune ne dispose pas des moyens de se développer

Le 26/12/2008

Grande Mosquée de Moroni (Ancienne)
Grande Mosquée de Moroni (Ancienne) 

La commune de Moroni, sous la responsabilité de Saïd Ahmed Saïd Ali, depuis le 11 mai 2007, est composée de trente huit conseillers municipaux répartis sous cinq secteurs, et sept adjoints officialisés par arrêté le 18 juin 2007.


La mairie de Moroni devrait gérer entre autre, les voiries, les places municipales, l’urbanisme, la police et les marchés publics. Et malgré que cette convention fut signée depuis mai 2005, jusqu’à maintenant, ces institutions ne sont sous la responsabilité de la commune que théoriquement.


La mairie de Moroni compte mener certains projets, notamment l’aménagement du paysage de la ville, la création d’un centre de formation professionnelle, la création d’un office de la jeunesse et des sports qui regroupera toutes les associations de la ville, la voirie de la ville et son entretien, la collecte et le traitement des ordures et, enfin, la réhabilitation de la baie Kalaweni en collaboration avec la Jci et le Collectif du patrimoine.


La mairie de Moroni régente pratiquement les trois grands marchés publics de Moroni. ‘‘Ce sont les revenus des petits magasins en location, qui portent environ 750 000 à 800 000fc par mois et les recettes des trois marchés qui constituent les seules sources de revenu qui doivent servir à la mairie de réaliser certains projets’’, affirme le maire de Moroni.


La municipalité de travaille en collaboration avec la jeune association des artistes comoriens en calligraphie, l’association Uda pour leur tournoi et le festival mais aussi elle est partie prenante au marathon de 2009. Elle souhaite porter sa contribution à la réhabilitation du stade de Moroni.


Le maire estime qu’on ne peut pas parler de reforme dans une institution mise en place depuis seulement une année et dont les recettes sont réduites à la portion congrue. ‘‘Au niveau de la patente 10 % doit revenir à la mairie, mais cet argent est accaparé. C’est le même cas pour les taxes de stationnement’, confie-t-il. Même scénario pour ce qui est de la vignette : ‘‘La mairie devrait recevoir 1000 francs par vignette, mais que le gouvernement de Ngazidja garde cette argent comme il garde la patente’’.


Le maire de Moroni tient à informer que les affiches et panneaux publicitaires seront payés à partir de 2009, conformément à la nouvelle réglementation sur la publicité dans la commune.


Le maire de la ville de Moroni lance un appelle aux autres communes pour qu’ils se battent ensemble pour mettre en place un état civil fiable. Il propose également à ce qu’il y’ait des concertations entre les maires ‘‘car il y a un certain relâchement’’. ‘‘Union fait la force, et nous n’avons pas de raison de baisser les bras malgré les difficultés’’.


                                                                                  Abouhariat Saïd Abdallah

 

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