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COMORIENNE DES DROITS DE L'HOMME
Le 30/12/2008
Tel : 7711543
Email : fcdh_comores2008@yahoo.fr
HAMPANDRE-MUTSAMUDU ANJOUAN
UNION DES COMORES
COMMUNIQUE DE PRESSE
A l'occasion du nouvel' an de 2009 la fondation comorienne des droits de l'homme vous souhaite bonne et heureuse année qu'elle vous apporte bonne santé, le bonheur, la chance et des succès.
La Fondation Comorienne des Droits de l'Homme (FCDH) est indignée à la vue des images filmés par un policier français et diffusées par les télévisions du monde entier à propos des conditions d'emmagasinage d'êtres humains dans le Centre dit de transit de Pamandzi à Mayotte, terre comorienne devenue par la force des choses un laboratoire du couple Préfet de Mayotte- l'ambassadeur de France aux COMORES SUR des trucs douteux du genre remise en cause du droit du sol, expulsion d'êtres humains dans des tenues dégradantes, expulsion d'enfants non accompagnés, etc.
La Fondation Comorienne des Droits de l'Homme (FCDH) appelle les autorités comoriennes en particulier le ministère des affaires étrangères, à plus de fermeté vis-à-vis d'une France arrogante et belliqueuse envers notre pays.
La Fondation Comorienne des Droits de l'Homme (FCDH) demande aux autorités comoriennes en particulier le ministère de la justice et de l'intérieur de mettre fin par tous les moyens les agissements de nos compatriotes égarés et traîtres communément désignés comme membres du « Réseau Français ».
La Fondation Comorienne des Droits de l'Homme (FCDH) appelle les démocrates français à faire pression sur leurs autorités pour que leur pays berceau des droits de l'homme, respecte en dehors de ses frontières naturelles, le droit international et les droits humains.
Mutsamudu le 30 décembre 2008
BUREAU EXECUTIF NATIONAL
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Dossar écrit au ministre de l’intérieur de Ngazidja
Le 30/12/2008
Le directeur de cabinet chargé de la Défense et de la sûreté |
Monsieur le ministre,
“ Suite à votre courrier dont les références sont reprises en objet, j’ai l’honneur, tout d’abord, de vous marquer mon étonnement, voir mon indignation de voir le contenu de votre courrier repris dans un des derniers numéros du journal La Gazette des Comores. Le procédé est, on ne peut plus, singulier. Je ne peux que le déplorer. Je me réserve le droit de vous répondre par la même voie médiatique.
Vous rapportez un certain nombre d’événements impliquant des éléments de l’Armée nationale de développement (And) au cours desquels des heurts avec la police de l’île se sont produits. Je puis vous assurer que chaque fois que des militaires ont été reconnus coupables d’actes répréhensibles de quelques natures que ce soit, les autorités militaires ont pris les mesures qui s’imposaient. Les présumés coupables ont été systématiquement traduits en conseil d’enquête.
Des mesures sévères ont été prises allant jusqu’à la radiation pure et simple. Je ne pense pas que l’Etat-major de l’And puisse être accusé d’une quelconque complaisance, en outre il n’a jamais reçu d’instruction de notre part en vue de protéger un militaire qui se serait rendu coupable d’un quelconque délit.
Par contre, monsieur le ministre, permettez- moi de vous dire qu’il est un peu simple de présenter tous les policiers de l’île comme des victimes innocentes. Vous passez sous silence les exactions que commettent régulièrement certains de ces agents censés faire respecter l’ordre public (Cf. les cas des deux jeunes vendeurs battus à mort par les policiers lors des affrontements du 22 novembre 2008). Il ne me semble pas qu’à l’instar des autorités militaires de l’And votre ministère ait pris des mesures pour punir les coupables de ces monstruosités.
Vos déclarations publiques peuvent être interprétées comme un encouragement. Ce faisant vous manquez à l’essentiel de votre devoir qui est de veiller à l’ordre et la sécurité des personnes et des biens de tous les habitants de la Grande-Comore, notamment de la capitale, sans distinction d’origine. Je comprends, mais je n’approuve pas, que certains militaires soient excédés de voir leur frères spoliés de leurs biens et traités comme des apatrides dans leur propre pays, alors qu’eux mêmes se sont mis au service de l’armée nationale et ont fait vœux du sacrifice suprême pour la sauvegarde de l’union.
Je peux vous assurer, monsieur le ministre, de mon engagement ferme à ne pas laisser l’impunité gagner l’Armée nationale de développement mais aussi à sauvegarder les droits élémentaires de tous les citoyens comoriens, qui sont de pouvoir aller et venir librement et vaquer à leurs occupations sans être inquiétés.
Je vous engage pour votre part, monsieur le ministre, à faire en sorte que les agents de la police de l’île méritent le respect de nos concitoyens.
Acceptez, monsieur le ministre, l’expression de mes sentiments distingués”.
Mohamed Bacar Dossar
Extrait de la lettre officielle du Directeur de cabinet chargé de la Défense
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Sambi veut rester jusqu'à 2011
Le 30/12/2008
Le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi |
Le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, a émis le vœu de prolonger son mandat d'une année dans un souci de regrouper les échéances électorales en 2011 dans son adresse à la nation à l'occasion du nouvel an musulman, lundi.
Elu en 2006 pour un mandat de quatre ans, M. Sambi ne cache pas, depuis plusieurs mois, sa volonté de modifier la constitution comorienne pour porter à cinq ans tous les mandats électifs (présidentiels et législatifs).
Convaincu que la situation des Comores ne permet pas d'organiser à intervalles réguliers une élection, le président comorien justifie son projet par des motivations financières.
M. Sambi s'est, en outre, félicité de l'adoption par l'Assemblée nationale de la loi de citoyenneté économique accordant la nationalité comorienne à des apatrides et à des hommes d'affaires koweitiens souhaitant investir aux Comores contre un pactole estimé à plusieurs milliards de francs comoriens.
«A partir de janvier 2009, vous commencerez à voir les retombées de ce projet », a-t-il dit.
Cette loi controversée a été rejetée par les députés en première et seconde lectures.
Ce sont les parlementaires proches du pouvoir qui se sont réunis à huis clos dans l'hémicycle, en l'absence du président de l'assemblée, pour faire adopter au forceps le projet de loi.
IM/Agence Press African
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Utilisation des revenus de la citoyenneté économique: Ngazidja vise les infrastructures
Le 30/12/2008
Le Vice-président Idi Nadhoim |
A la demande du chef de l'Etat, le vice-président Idi Nadhoim a réuni les forces vives de l'île pour étudier les éventuelles affectations des revenus escomptés de la vente de la citoyenneté aux bédouns koweitiens. Pour une fois depuis des années, les cadres et politiques originaires de la grande île de l'archipel se sont réunis pour parler d'avenir.
Le gouvernement de l'Union comme l'Exécutif de l'Ile ont mis de côté les querelles politiques pour l'intérêt de Ngazidja. « C'est un grand jour pour nous car cela fait partie des rares moments qu'on nous demande de décider de ce qu'on veut faire de notre île. Donc je demande à chacun de donner le meilleur de soi même pour réussir cet exercice », lance le vice-président Idi Nadhoim en guise de bienvenue.
La vente de la nationalité comorienne à des présumés investisseurs des pays du Golfe [précédemment présentés comme des apatrides (Bedouns)], pourrait générer l'équivalent de 200 millions de dollars, soit 77 milliards de francs comoriens, avait annoncé le président de la république, dans un de ses récents discours.
Ngazidja va ainsi bénéficier de 45% de cette coquette somme, croit-on savoir. La vice-présidence prévoit déjà 3 secteurs jugés « prioritaires » pour affecter ces fonds. Il s'agit de projets liés aux infrastructures qui ont été présentés aux cadres et hommes politiques de Ngazidja lors de la réunion tenue ce samedi 27 décembre, à l'Hôtel le Moroni.
L'eau, l'énergie et les routes sont retenues entre autres priorités. Pour justifier le choix de ces trois secteurs, Koulthoum Djamadar qui a présenté les projections de la vice-présidence, explique que « l'état des routes est chaotique. Cela provoque des accidents et freine l'investissement. L'électricité est insuffisante. L'eau avec un seul réseau de distribution est insalubre ».
La vice-présidence estime qu'il serait opportun de mettre les fonds de la « nationalité économique » dans ces projets pour donner un coup de pousse à l'investissement. Le plan de la vice-présidence projette « la réhabilitation de 212 Km de route pour environ 8 milliards de francs ». Pour faire face aux problèmes d'électricité, la création d'une nouvelle centrale à fioul lourd évaluée à 11 milliards est préconisée. Et pour l'eau la réhabilitation du réseau de distribution existant et la création d'autres réseaux secondaires s'imposent.
Seulement, ces projets se révèlent chers par rapport à l'enveloppe qui sera affecté à Ngazidja. C'est pourquoi, Dr Issulah souhaite « qu'on choisisse un ou deux projets pour financer afin de résoudre durablement un des ces problèmes majeurs auxquels l'ile est confrontée, au lieu de vouloir réaliser en même temps plusieurs projets... ».
Toujours par rapport aux suggestions, Said Mohamed Sagaf, ancien ministre des affaires étrangère, voudrait que « au moment du partage de ces fonds, on n'oublie pas la capitale. Il doit y avoir la part de Moroni et celle de l'île de Ngazidja ». Ces idées sont minutieusement enregistrées par l'équipe de la vice-présidence en attendant l'arrivée effective de cette manne financière promise par Comoro Gulf Holding.
Après Ngazidja, les autres îles doivent elles aussi organiser des rencontres similaires, pour permettre de procéder à une programmation sectorielle de ce fonds d'investissement qui sera semble-t-il alimenté par l'argent de la vente de la nationalité comorienne à des futurs « partenaires économiques » du gouvernement comorien, installés notamment au Koweït et aux Emirats arabes unis.
De l'argent « frais » annoncé en grande pompe par le président Sambi, quelques jours après l'adoption controversée à l'assemblée de l'Union, de son projet de loi de citoyenneté économique. Une affaire aux multiples rebondissements, qui n'a pas fini de défrayer la chronique.
A.Abdallah
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
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MAYOTTE - DRAME ENFOUI ?
Le 30/12/2008
Yves JÉGO : secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-Mer à Mayotte |
On peut lire dans le blog de monsieur Yves Jégo secrétaire d’Etat français à l’outre-mer http://yvesjego.typepad.com/ : "Cette année, sur une île de moins de 200.000 habitants, nous allons renvoyer 17.000 étrangers en situation irrégulière, je rappelle aussi que le discours non régulateur de l’Union des Comores entraîne y compris des morts"
J’ai compris tout de suite qu’à travers cette réaction, la France a voulu montrer à l’opinion mondiale qu’elle n’est pour rien sur ces drames quasi quotidiens dans le plus grand cimetière marin du monde. Et c’est ici qu’il faut dénoncer le silence de nos gugusses qu’on appelle aussi ministres, face à de telles accusations.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, une collision entre un kwassa kwassa et une vedette de la PAF (police aux frontières) à fait plusieurs victimes, dont un bébé de quelques mois. Cet accident catastrophique n’a fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire. Et pourtant l’avis de la CNDS (Commission nationale de déontologie de la sécurité), rendu le 14 avril 2008 concluait : « Sans se prononcer sur les causes du naufrage, la Commission demande qu’il soit impérativement mis fin, conformément à la réglementation internationale en vigueur, à la pratique de la navigation en dérive feux éteints lors des opérations de recherche en mer des clandestins. Elle recommande instamment de ne plus recourir à des méthodes, qui aboutissent à la mise en danger d’êtres humains, notamment de femmes et d’enfants, dans des conditions susceptibles de caractériser le délit d’homicide involontaire. »
Justement, dans le droit pénal français, l’article 221-6 définit l’homicide involontaire comme tel : « Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l’article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, la mort d’autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
En cas de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Homicide
Ce ne sont pas les exemples qui manquent pour montrer la responsabilité de la France sur ces drames humains. J’ai choisi l’exemple ci-dessus car il n’y a aucune ambigüité sur la responsabilité de la France. Le rapport vient d’une commission française.
Qu’est ce qu’il a fait alors le gouvernement Comorien suite à ce drame ?
Le 12 septembre 2008, le juge français Jean-Wilfrid Noël a émis neuf mandats d’arrêt internationaux contre les responsables sénégalais au pouvoir à l’époque du naufrage du Joola du 26 septembre 2002, les tenants pour responsable de l’accident. (Cet accident avait fait plusieurs victimes Français).
Je le dis haut et fort : Vous, les dirigeants comoriens vous êtes complices de l’extermination du peuple comorien. Ayez le courage de dire les choses telles qu’elles sont. Vous êtes là pour l’intérêt du peuple comorien. Sachez que la diplomatie « correcte » a aussi des limites.
« Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour ! » : E. Zola
Mohamed Soula
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