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Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

« Quand l’insulte haineuse devient un mode d’expression »

Le 10/01/2009

 

Le calme est enfin revenu … sur le blog

 

«  Ho bangwéni ngapvo shiwari » ! Le calme est enfin revenu sur ce blog comme sur une merveilleuse plage indiano-océanique. Ce n’est pas trop tôt. Quelle tempête ! Je n’ose dire « dans un verre d’eau » au risque de la raviver.

 

Je dois commencer en remerciant tout d’abord aux personnes identifiées et non identifiées qui nous ont présenté les meilleurs vœux de l’année 2009, dès le 31 décembre 2008 à 23heures. Permettez-moi également de féliciter tous les chroniqueurs et ceux qui nous confie leurs dépêches pour les publier a un temps précis et calculé et tous les autres membres qui ont pris l’engagement de faire cette année, la meilleure des années pour notre équipe, publier la vérité, rien que la vérité.

J’aborde l’essentiel. Je savais que certains sujets étaient porteurs de tous les maux et de tous les défauts qui affectent notre société mais je n’imaginais pas qu’ils entraîneraient Bangwenet dans les 40e Rugissants et les 50e Hurlants de l’océan des polémiques. Vous n’êtes pas peu les gens qui nous ont envoyé des messages pour prendre des nos nouvelles et savoir les raisons de la non-mise à jour régulière de Bangwenet. La raison est simple et vulgaire, peut-être. On compte déjà deux semaines successives qu'on a pas publier aucune dépêche. Le dur c'est de dire la vérité. Nous avons reçu maintes fois des insultes barbares mais on s'est jamais rendu compte des conséquences qui peuvent nous déranger un jour.

 

Cette fois ci, nous serrons bien nos ceintures car nous recevons des menaces directes. Des emails, appels téléphoniques, lettres anonymes....etc., toute sorte de menaces. Nos chroniqueurs sont traumatisés et certains décident même de ne plus nous envoyer des articles a l'heure actuelle.

 

A mon nom personnel et l'équipe Bangwenet, nous demandons nos excuses de ces retards et nous espérons vous donnez tant de détails concernant ce sujet important. Nous connaissons parfaitement les identités des personnes qui nous dérangent, qui veulent bafouez les moyens de l'information. Bangwenet est libre. Libre comme l’air pour publier a tout moment les avis des uns et des autres, en respectant la liberté d’expression.

 

Pour ce qui concerne le drame de Gaza, restons-en là. La prochaine fois j’aborderai les sujets sensibles avec plus de circonspection et de nuances, tout en veillant bien sûr à ne pas tomber dans le convenu tiède, hypocrite ou sans âme. Ce n’est d’ailleurs pas mon genre. Mais une chose est certaine : personne ne m’empêchera jamais de dire ce que je pense. Personne. C’est ma liberté.

 

 

Le billet de l'édito

 

Le président Sambi n'a pas vu l'orage arriver

Le 10/01/2009

Sambi saluant le peuple trahi
Sambi saluant le peuple trahi 

Nous vous proposons ici une réflexion de M. Mouigni Abdou, professeur de philosophie et ancien conseiller au MIREX.


Les prix explosent, le peuple se paupérise, des sociétés d'état au rouge, des fonctionnaires malmenés, une administration hors circuit, voila ce qui constitue la politique de la nouvelle administration '' sambiste''.


Les membres du gouvernement et ses proches collaborateurs, malgré les dérapages de leur '' champion'' continuent toujours à se sentir à l'aise dans le sambisme. Eh bien, moi, je ne le suis absolument pas et ça n'engage que moi. Le président est quasiment présent partout pour nous impressionner. El là, j'invite tous à ne pas se laisser intimider par l'agitation et l'interventionnisme du chef de l'Etat.


Mr Sambi tente dans son comportement de dissimuler son incompétence et son amateurisme par des fanfaronnades indignes de sa fonction et par des coups de communications permanents. A ma grande surprise, la diversion permanente et l'écran de fumée pratiqués et émis par ce pouvoir fonctionnent ! Les éditos du directeur général du Canard gouvernemental en sont pour quelque chose.
Les prix ont flambé, les gens se paupérisent sous le règne du '' président d'un toit pour tous''.

 

Le calme apparent serait-il trompeur ?


Si nous vivons réellement dans une démocratie, le peuple, qui peut se tromper, devrait pouvoir démettre de ses fonctions celui qu'il a élu mais qui l'a trahi. Autrement, on n'est nullement à l'abri de n'importe quel bonimenteur ou escroc qui promet monts et merveilles, se fait élire et '' oublie'' toutes les promesses, les élections passées. Mayotte, la loi sur la citoyenneté économique, projet habitat... Ces derniers jours, le président de la République fait feu de tout bois. Il est sans doute en train de franchir un nouveau seuil dans l'autoritarisme. Ce terme est d'ailleurs le plus approprié pour caractériser son exercice du pouvoir.


A en croire, un des proches du président qui s'inquiète de son état physique et mental, juste après le fameux débarquement, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est véritablement un homme blessé dans son propre orgueil. Un président humilié par son propre entourage. Un commerçant soupçonné d'avoir confondu le business et la politique. Un prêcheur rattrapé par son propre histoire. Un chef d'Etat '' trahi'' et '' mal servi'' selon ses propres termes par sa propre équipe.

 

Contrairement à l'autre Ahmed Abdallah des années quatre vingt, lui-même aussi de l'île d'Anjouan, ancien chef d'Etat, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi élevé dans une culture de prédicateur et non celle de la politique, refuse de regarder la vérité en face. Au point de devoir encore et toujours se justifier devant les caméras de télévisions, de démentir ses querelles avec sa propre famille politique,le ( FNJ), la gestion opaque des Sociétés d'Etat par ses fidèles, le doute qui pèse sur les millions de nos francs versés lors du débarquement, son divorce consommé avec les présidents des îles élus sous son influence et avec l'argent public... Obligé de voir étalées sur la place publique toutes les rumeurs lui concernant, se retrouvant accusé de vouloir obliger nos parlementaires à voter la loi sur la citoyenneté économique pour pouvoir sauver le régime qui s'est engagé dans une aventurede blanchiment et d'enrichissement illicite, Sambi est bien le président le plus aventurier de toute l'histoire des Comores.


Jamais, sans doute, n'avait-il imaginé que le peuple ne tardera à comprendre ses vocations de vouloir substituer la République en Royaume. En public, à l'instar de la tradition journée de l'Aid El Fitre à Beit Salam, le président Sambi continue son feuilleton en affichant un sourire mariné dans l'humour mais, ce masque trop parfait cache une profonde détresse. Moroni comme Mutsamudu et Fomboni, sont des villes sans pitié où la politique malgré la superficie et le nombre d'habitants, est un jeu cruel.


Si dans ses prêches, Sambi a toujours manifesté son désir d'avoir réellement le pouvoir, l'on ne peut douter qu'il l'a eu. Mais pour si peu de temps.Comme lui, après de longues luttes, des centaines de prêcheurs des différents coins du monde, sont entrés en politique et ont découvert que l'exercice des responsabilités pouvait réserver des désagréables surprises. Mais la seule différence entre Sambi et ses '' collègues'' est que lui continue à entretenir des rêves et que les autres ont fini par tirer leur révérence, et ont repris leurs places respectives dans les mosquées.


Ceux qui, jadis, connaissaient réellement les Comores, savent comme moi que la caste des '' oustadh'' constitue une véritable '' institution'' au même titre que la notabilité. Ceci pour dire qu' avant l'arrivée de Sambi au pouvoir, tous les '' Oustadhs'' furent respectés. Sambi s'est appuyé sur la caste des Oulamas'' pour se protéger. Il a fallu, aujourd'hui , qu'un des leurs accède à la magistrature suprême pour comprendre et situer les limites de cette catégorie de la societé, parfois très impressionnante par le mode de comportement et d'habillement surtout. Le premier Magistrat du pays n'avait pas envisagé que son histoire pourrait lui rattraper et qu'il ne retrouverait la paix qu'au moment où il quitterait Beit Salam. Hélas, les Comores ont changé et cette image qu'on avait tous devant ce club de barbus s'est dissipée et c'est le sauve qui peut dans leur navire en naufrage.

Au risque de m'attirer de foudres ici, je me permettrais de dire que Sambi est un homme de grande fierté; il va tout mettre en œuvre pour cacher sa détresse. Mais, la réalité est qu'il est profondément troublé. Les Comoriens et en particulier les Anjouanais ne l'aiment pas. Il les craint. Il est le moins populaire de tous les présidents qui nous ont gouvernés, malgré sa casquette de '' Oustadh''. Et pour se tenir, il se lance à la recherche de lui-même. Son habillement en dit long sur ses incertitudes.


En vérité, Sambi déteste de dire la vérité, ne serait- ce que pour son entourage. N'ayant toujours pas saisi le sens de ses fonctions de premier Magistrat du pays, et qu'il a dans ses mains le destin de plus de 500.000 âmes, Sambi a toujours du mal à s'épancher. Son orgueil de '' citadin'' l'accompagne dans ses fonctions de premier Magistrat du pays jusqu'à refuser d'être critiqué. Pire encore,tous ceux qui l'opposent sont des ennemis et il lutte pour se débarrasser d'eux par n'importe quel moyen. Une démarche qui va à l'encontre des principes démocratiques et surtout dans un pays qui se recherche.


Le président de la République, contrairement à ses '' visiteurs'' les plus fréquents à Beit Salam, exclut dans sa tête toute idée de fin de pouvoir. Une attitude dangereuse qui contribue à ce que le peuple traverse aujourd'hui en pleine crise financière mondiale qui conduit tout le monde le dos au mur.
Par contre, les serviteurs du président présents à tout instant au palais sentent la fin arriver et c'est la panique dans le bateau. Ils sont tous comme les passagers d'une longue traversée à l'instant où le paquebot approche du port. Les '' secrétaires'' sont plus pimpantes, les '' enfants'' du chef plus aimables, les conseillers un peu endimanchés, joyeusement désœuvrés : certains méditent, fenêtres ouvertes, les pieds sur la table, dans leurs bureaux-cabines vidés ; d'autres flânent dans les salons, dans les couloirs ou la cour d'honneur, ultime tour pour fixer les images et les ombres.


D'autres encore s'échangent dans la discrétion leurs adresses puisqu'il va falloir se quitter. L'état auquel ils vont laisser le pays mérite un exile forcé. Certains sont déjà lotis, d'autres, en attente, paraissent sans '' inquiétude'', croyant sans doute en cette règle non écrite selon laquelle les proches collaborateurs du chef sont toujours recasés.

 

Mais aura-t-il le temps matériel de penser à ça ?


Les ministres qui, jusqu'aujourd'hui, ont comme bureau leurs voitures, faute de bâtiments, sont les plus présents chaque jour dans la cour d'honneur du palais, les idées perdues dans ce '' futur'' exile qui en dit long.

 

J'avoue que tous ceux qui étaient dans le premier cercle du président Sambi étaient tous puissants, puis brusquement ils se sont trouvés aujourd'hui à la merci des éléments du temps. Ils se sont divisés, combattus et haïs. Aujourd'hui, ces passagers

'' heureux'' saluent bruyamment ceux qui les attendent à terre.

Tous regrettent le voyage et déplorent son terme.

 

 

Professeur, Mouigni Abdou

 

Ce qu’en pensent les associations mahoraises

Le 10/01/2009

 

“ Les jeunes mahorais sont divisés ”. Dominique Lienemann, responsable de projets à l’association mahoraise “Nahana maesha ya messo” à Saint-André :

 

“ J’ai posé beaucoup de questions aux jeunes mahorais car ce sont eux les plus intéressés par l’avenir. La moitié est pour le référendum, l’autre est contre. Les jeunes voient qu’on va supprimer beaucoup de choses à Mayotte. Ils me disent : “Si c’est pour venir nous embêter avec des lois et des devoirs, ce n’est pas la peine”, “Si la loi islamique disparaît, à quoi ça sert l’islam alors ?”. Tandis que pour les générations précédentes, être Français, c’est un peu comme le rêve américain. Ils ont combattu pour ça. Ils imaginent qu’on vivra toujours à Mayotte comme maintenant. Et beaucoup pensent que l’année prochaine, ils pourront retourner y vivre aussi bien qu’à La Réunion. Les gens ne savent pas qu’il va falloir attendre des années pour obtenir l’égalité avec la France. À La Réunion, les Mahorais n’en parlent pas beaucoup entre eux. Je n’en ai pas non plus entendu dire qu’ils retourneront à Mayotte pour voter pour le référendum. Moi, personnellement je suis contre la départementalisation. Je préférerais un statut autonome. Là, ça va casser le ciment des traditions et coutumes, gâcher la qualité de vie à Mayotte et gâter la société. On n’a jamais vu quelqu’un mourir de faim à Mayotte. Avec la départementalisation, chacun va vivre pour soi. Ça va aussi accentuer l’immigration clandestine. Et quand on voit les rafles de clandestins aujourd’hui, on peut avoir honte d’être Français. Au lieu de mettre de l’argent dans les expulsions, on ferait mieux d’aider les Comores.”


“Beaucoup retourneront vivre à Mayotte” Rabion Saindou, président de l’association mahoraise familiale d’actions sociale (AFAS) “Chaque fois que l’association se réunit et discute de la départementalisation, tout le monde est pour. Parce qu’ils se sont battus pour ça depuis des années. Il faut toujours qu’on se batte pour que le développement rentre à Mayotte, qu’on avance. Les besoins sont urgents. Je pense aussi aux catastrophes que vivent les Comoriens qui meurent en mer.

 

Ça fait pitié, c’est trop risqué. La départementalisation doit permettre de mieux réguler l’entrée et l’obtention de visas. Pour nous, les Mahorais qui vivons à La Réunion, on ne sait pas encore si on va pouvoir voter au référendum (*). Si Mayotte devient département français, beaucoup retourneront vivre chez eux. Ça, j’en suis assuré, on en a beaucoup parlé. Et je suis sûr et certain que le RMI et l’Assedic seront installés à Mayotte. Tant qu’on n’a pas ça, on ne peut pas s’en sortir. Il faut que les Mahorais soient d’accord ensemble pour mettre le projet en place.”


L’immigration ne va pas s’arrêter” Amina Housseine, présidente de l’association Cultures et traditions des Comores (ACTC Réunion) “Je trouve que les relations entre Comoriens et Mahorais de La Réunion sont très floues. Il y a une atmosphère très désagréable de malaise qui fait que chacun se méfie, qu’il n’y a pas d’aisance dans les relations. C’est lié au fait que Mayotte va devenir département français et que pour les Mahorais c’est un souhait absolu. Pour eux, il ne faut pas que des gens viennent troubler ça. Pour moi, c’est une aberration, une bêtise de séparer des îles.

 

Les Mahorais se désintéressent totalement de la culture comorienne. Ce n’est pas qu’ils ne la veulent pas au fond d’eux-mêmes. Mais s’afficher avec des Comoriens, c’est compromettre la départementalisation. Les relations entre Les Comores et Mayotte ne sont pas paisibles. Or, l’immigration ne va pas s’arrêter avec la départementalisation.

 

Des hommes et des femmes prennent le risque de périr en mer parce qu’ils ont l’idée de vivre mieux, de donner une chance aux enfants. Quant à la coopération régionale, on ne sait pas quelle est la volonté réelle, quels sont les projets concrets pour aider les Comores. Les Comoriens ne sont pas assez rassurés par leur gouvernement sur le développement économique.

 

Ils sont aussi inquiets du rapprochement du gouvernement avec l’Iran. Les Comoriens et la diaspora francophone voient mal l’envahissement des investisseurs iraniens aux Comores. Dans quelques années, on va se demander si l’on est vraiment un peuple francophone. Aujourd’hui, nous sommes musulmans, mais nous ne parlons pas l’arabe et avons peu d’échanges avec les pays arabes. Jusqu’où ça va aller ?”



Entretien : Bérengère Nauleau 

 

ISRAËL DÉCIDÉ À POURSUIVRE L'OFFENSIVE

Le 10/01/2009

Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert,
Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, 

Malgré l'appel au cessez-le-feu du Conseil de sécurité de l'ONU, le cabinet de sécurité israélien a décidé de poursuivre l'offensive dans la bande de Gaza, ont annoncé des responsables à Tel-Aviv.

 

Le premier ministre, Ehoud Olmert, avait déclaré plus tôt, que les tirs de roquettes palestiniennes prouvaient bien que la résolution 1860 de l'ONU ne pouvait pas fonctionner, ajoutant que l'armée israélienne continuerait de défendre ses citoyens.

 

De son côté, le Hamas a rejeté la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui appelle à un cessez-le-feu immédiat, estimant qu'elle ne sert pas les intérêts du peuple palestinien, a déclaré un responsable du mouvement islamiste. "Nous n'avons pas été consultés. (...) Par conséquent, nous ne nous estimons pas concernés par cette résolution et lorsque les différentes parties voudront l'appliquer, ils devront traiter avec ceux qui sont en charge sur le terrain", c'est-à-dire le Hamas, a déclaré un haut responsable du groupe, Ayman Taha.

 

Vendredi, au moins vingt-cinq Palestiniens sont morts, dont deux femmes et une fillette, ainsi que six membres d'une même famille, selon des sources médicales palestiniennes. Des témoins avancent que l'armée a en outre arrêté quelque trois cents Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza. Tsahal a fait état d'une trentaine de roquettes tirées de Gaza sur le sud d'Israël, faisant un blessé léger.

 

Oustadh Sambi devant la presse !

Le 10/01/2009

Le président Sambi a indiqué l’objet de la réforme constitutionnel
Le président Sambi a indiqué l’objet de la réforme constitutionnel 

« Les Comores ne signeront pas d'accord de coopération globale avec la France si la libre circulation des biens et des personnes qui éviterait les morts n'est pas assurée ». « La loi fondamentale me donne le pouvoir de proposer les réformes constitutionnelles et je compte user de ce pouvoir en mars ou avril prochain ». L'essentiel c'est de laisser à « ceux qui viendront après moi un pays gouvernable ».

 

Le président a fait état d'un projet de construction de 500 logements grâce à un financement iranien. " Téhéran va dépêcher une délégation à Moroni pour étudier la question ". Pour ce qui est des projets " sur les hôtels et les infrastructures, une grande réunion est prévue au mois de mai au Koweït ". Pour ce qui est de la téléphonie portable pour lequel une licence a été donnée à un opérateur " une société chinoise est déjà en place pour les études de faisabilité ", a indiqué le chef de l'Etat qui a précisé que la préservation de la paix et de la concorde nationale pour la réussite de ces projets doivent " placer le pays sur la voie du développement ".


Pour la deuxième fois depuis son accession au pouvoir, le président de la République a convié la presse pour se prêter aux questions des journalistes sur les grandes questions qui intéressent aujourd’hui la Nation et sur les grands projets du gouvernement de l’Union des Comores.


Dans une brève introduction préliminaire, le chef de l’Etat a réitéré ses vœux de bonne et heureuse année à toute la population comorienne et a précisé sa volonté de saisir cette occasion d’apporter des réponses aux questions que les Comoriens se posent sur l’avenir du pays.


En ce qui concerne le référendum sur la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte que la France projette d’organiser le 29 mars prochain, le président Sambi a répondu que malgré cette consultation ‘‘Mayotte est et restera comorienne’’. Il a indiqué que le pays ne dispose pas des moyens de libérer Mayotte comme a été libéré Anjouan, mais qu’il va continuer à revendiquer Mayotte comorienne en demandant l’appui de tous les pays frères et amis pour dénoncer cette consultation annoncée par le président Sarkozy. ‘‘ Nous avons le droit avec nous’’, dit-il.
A la question de savoir les mesures envisagées par le gouvernement comorien pour empêcher ce référendum, le président Sambi se veut réaliste : ‘‘nous n’avons pas les moyens d’empêcher la tenue de ce référendum que nous dénonçons de toutes nos forces. Nous allons demander aux pays amis et aux organisations internationales de s’aligner avec nous dans cette dénonciation[/i]’’. Il a annoncé que le pays ne signera d’accord de coopération globale avec la France si la ‘‘libre circulation des personnes qui éviterait les morts n’est pas assurée’’.


Harmoniser les mandats électifs


Le président Sambi a indiqué que l’objet de la réforme constitutionnelle annoncée n’est pas de prolonger son mandat, comme disent certains de ses détracteurs, mais plutôt de ‘‘mettre un terme à un système qui s’est avéré inopérant et budgétivore[/i]’’. Pour lui, le pays n’a pas les moyens d’organiser des élections tous les ans comme le veut la Constitution actuelle. Pour lui la loi fondamentale lui donne le pouvoir de proposer les réformes qu’il estime nécessaires, et il va user de ce pouvoir en mars ou avril prochain ‘‘en demandant au peuple souverain de se prononcer sur la révision de la constitution’’. Harmoniser les mandats électifs pour une durée de cinq ans figure parmi les modifications souhaitées. Il a précisé que le projet qui sera soumis au référendum sera disponible dans les jours qui viennent en indiquant qu’un conseil des ministres consacré à la question allait se tenir immédiatement après la conférence de presse.
Pour lui, ce qui importe c’est de ‘‘laisser à ceux qui viendront après lui un pays gouvernable’’. Il dit savoir que le conflit des compétences ‘‘ n’est pas une question d’hommes, mais d’une lourdeur du système’’ en prenant l’image d’une seule voiture avec quatre conducteurs.


Pour le projet habitat, il a annoncé la tenue prochaine d’un forum qui verra la participation d’ingénieurs et architectes étrangers pour l’élaboration d’un ‘‘projet viable à même de répondre aux attentes de la population’’. Ces assises vont être financées grâce à un fonds spécial obtenu d’un partenaire extérieur. Il fait état d’un ‘‘projet de construction de 500 logements grâce à un financement iranien’’.

 

Téhéran va bientôt dépêcher une délégation à Moroni pour l’étude de la question.
Pour le chef de l’Etat, un changement de stratégie s’impose pour pouvoir réussir ce projet habitat qui le tient à cœur et qui demeure l’une de ses priorités.
Le président Sambi a évoqué le projet relatif à la téléphonie portable pour lequel une licence a été donnée à un opérateur qui doit aussi réaliser le projet de ports secondaires pour faciliter les liaisons inter-îles.


500 logements à l’étude


‘‘Une société chinoise est déjà en place pour les études de faisabilité’’, a indiqué le chef de l’Etat qui a précisé que ‘‘les projets ayant trait aux hôtels, aux infrastructures portuaires et aéroportuaires feront l’objet d’une grande réunion au mois de mai au Koweït[/i]’’. Il est déjà question de ‘‘choisir une grande société de renommée internationale pour piloter tous ces projets de grande envergure’’ comme les routes, les ports et les aéroports, dans la perspective surtout d’amoindrir les coûts de financement.


Le président annonce également la table ronde économique qui sera abritée par le Qatar et qui réunira les pays du golf, la Libye et l’Algérie.
Mais pour le chef de l’Etat, la préservation de la paix et de la concorde nationale conditionne la réussite de tous ces projets qui doivent arrimer le pays sur la voie du développement pour le bien-être de la population.

 


                                                                                                         Pétan Mognihazi 

 

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