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Le Prix Musiques de l’Océan Indien
Le 16/01/2009
La vocation du " Prix Musiques de l'Océan Indien " est de révéler les artistes de îles de la zone de l'Océan indien avec les objectifs suivants :
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Promouvoir les écritures musicales de l'Océan Indien
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Développer, pour les lauréats, une carrière à l'international
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Favoriser la diffusion des oeuvres et des artistes lauréats
Le prix 'Musiques de l'Océan Indien' est décerné tous les deux ans lors d'un concert dans une ville de la zone de l'Océan Indien et bénéficie entre autre du soutien de la Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musiques, Le Fonds pour la création musicale, l'Organisation Internationale de la Francophonie et la Ville de Saint Denis de la Réunion.
La première édition, qui avait eu lieu en 2007, avait reçu environ une centaine d'inscriptions et avait vu la consécration du Comorien Maalesh. La finale de la seconde édition aura lieu en novembre 2009 à Antanarivo, Madagascar.
Les organisateurs se sont donnés comme ambition de mobiliser les talents
Des Comores,
de la Réunion,
de Madagascar,
Mayotte,
Maurice,
Rodrigues et des Seychelles.
Les inscriptions sont ouvertes depuis le 1er janvier 2009 et les dossiers complets seront reçus en une seule fois avant le 1er mai 2009.
Pour tout renseignement contactez Serge Trouillet et Brigitte Dabadie par courriel : prixoi@free.fr
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Une "confédération bilatérale" pour rapprocher les quatre îles de l’archipel des Comores
Le 16/01/2009
Dans la dernière partie de sa libre-opinion, le professeur André Oraison propose des solutions institutionnelles qui pourraient au bout d’un temps assez long arriver à résoudre le différend franco-comorien, à condition que toutes les parties concernées arrivent à aller dans le même sens.
Les responsables politiques comoriens sont eux-mêmes conscients qu’ils doivent aller beaucoup plus loin dans la voie des réformes. C’est le cas d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi qui, à l’occasion des nouvelles élections présidentielles du 14 mai 2006, a réussi l’alternance politique en remplaçant démocratiquement le colonel Azali Assoumali.
Dès sa toute première déclaration à la presse, le nouveau chef de l’État, originaire d’Anjouan, a, certes, tenu à rappeler - comme tous ses prédécesseurs depuis le 6 juillet 1975 - le postulat immarcescible selon lequel « Mayotte est et restera toujours comorienne ». Cependant, il a innové en précisant, avec lucidité, qu’il faudra que les choses changent de manière substantielle dans le cadre du nouveau régime « pour que les habitants de Mayotte soient tentés d’intégrer l’Union des Comores »
Mais que faire exactement pour que cet objectif puisse un jour être atteint ?
Pour renverser la tendance, le Gouvernement de Moroni devrait prendre une série de mesures destinées à rassurer les Mahorais. On peut ici en citer quelques-unes. Il devrait en premier lieu coopérer avec les différentes composantes de la Communauté internationale et d’abord avec le Gouvernement de Paris - en bénéficiant au besoin d’une assistance financière et technique de la France - pour lutter contre l’immigration clandestine et massive à Mayotte de nationaux comoriens. Il est certain que ce phénomène - grandissant depuis 1976 - donne une très mauvaise image de marque de l’État comorien et révèle le délabrement de son organisation économique, sociale et sanitaire.
L’afflux continu et de plus en plus important d’immigrés comoriens en situation irrégulière - on évalue leur nombre à près de 50.000 en 2008, soit environ le quart de la population locale - est aussi et surtout un facteur de déstabilisation non négligeable de la société mahoraise traditionnelle confrontée à de graves problèmes économiques, sanitaires, scolaires et sociaux. Cet afflux de clandestins se traduit par des risques de plus en plus réels de "dérive xénophobe", la multiplication des violences urbaines dans les banlieues du chef-lieu de Mamoudzou et la montée en puissance d’une délinquance juvénile de survie de plus en plus préoccupante, dans un pays où plus de 56% de la population a moins de vingt ans.
Dénoncée par des élus locaux de plus en plus impuissants, cette immigration massive est également responsable de l’augmentation du taux de chômage qui dépasse déjà 40% de la population active dans une île caractérisée par une impressionnante explosion démographique depuis une trentaine d’années et où la densité de population (534 habitants au km2) est déjà près de cinq fois supérieure à celle de la France métropolitaine (111 habitants au km2).
Dès à présent, une conclusion partielle s’impose : si elle veut assurer plus de stabilité dans la zone Sud-Ouest de l’océan Indien et lutter contre les filières de l’émigration clandestine dans son intérêt bien compris et d’abord de celui de ses nationaux résidents à Mayotte et à La Réunion, la voie de la France apparaît toute tracée.
Dans le cadre de ce qui pourrait être l’équivalent d’un "Plan Marshall", l’ancienne Puissance coloniale a intérêt à aider un nouvel État comorien, démocratique et décentralisé sur le plan institutionnel, économique, social et sanitaire. Dans cette optique et après leur premier entretien officiel à l’Élysée, le 28 septembre 2007, les présidents Abdallah Mohamed Sambi et Nicolas Sarkozy ont annoncé la mis en place d’un "Groupe de travail de haut niveau" (G.T.H.N.) franco-comorien avec la participation d’élus mahorais afin de faire des propositions constructives. Les travaux de ce groupe devraient aboutir au cours de la présente année 2009 à un accord bilatéral portant sur le développement conjoint de Mayotte française et des Comores indépendantes et sur la circulation des personnes et des biens entre les différentes composantes de l’archipel (3). Que dire alors en guise de réflexions terminales ?
Réflexions terminales
L’actuel Gouvernement de Moroni devrait tout mettre en œuvre pour pérenniser le plus rapidement possible la "transition démocratique" aux Comores et pour favoriser l’instauration d’un véritable fédéralisme dans "l’Archipel aux parfums" impliquant un Parlement bicaméral afin d’assurer de manière distincte la représentation de l’ensemble des populations locales et celle des différents États membres de la fédération.
Si Mayotte devait un jour réintégrer le giron comorien, sous une forme ou sous une autre (dans l’hypothèse évidemment la plus optimiste et corrélativement la plus lointaine), ce ne pourrait être qu’après l’instauration d’un État de droit durable aux Comores et d’un authentique État fédéral impliquant un bicaméralisme qui n’existe pas aujourd’hui et laissant une très large autonomie aux entités fédérées - Anjouan, Grande Comores et Mohéli - sur le plan constitutionnel, économique, social, sanitaire et financier.
Ce n’est qu’une fois ces objectifs atteints ou sur le point d’être atteints par la négociation que pourrait alors être envisagée, pour une période indéterminée, une "confédération bilatérale" entre les Comores et Mayotte. Une telle structure devrait permettre aux Mahorais - tout en demeurant dans la République française - de discuter sur un pied d’égalité avec leurs cousins comoriens sur un certain nombre de sujets communs : art et traditions, culture et éducation, pêche, santé, sport, tourisme. Il est clair qu’une telle liste n’est pas exhaustive.
En vue de parvenir à l’objectif d’un rapprochement entre Mayotte et les autres îles Comores, les autorités de Moroni devraient à l’occasion faire prévaloir la modération afin de dialoguer sur un pied d’égalité et sans a priori avec les représentants de Mayotte par le biais de commissions mixtes paritaires permanentes comoro-mahoraises avec le soutien politique et financier de la France et les encouragements de la Communauté internationale.
Pour aboutir à une solution durable, consensuelle et pacifique, cette stratégie de la persuasion risque d’être longue et les résultats ne sont pas d’avance garantis. Il faut d’emblée le savoir. Mais la patience n’est-elle pas l’art d’espérer ? Que dire, en dernière analyse, si l’on veut faire preuve de réalisme ? Quelle réponse peut-on donner à la sempiternelle question : quand prendra fin le combat du pot de terre contre le pot de fer, le combat de "David contre Goliath" ?
Voici notre ultime réflexion : penser que le vieux différend franco-comorien sur Mayotte - une petite terre postée en sentinelle à l’entrée nord du canal de Mozambique - puisse être résolu rapidement, c’est faire preuve d’un optimisme incommensurable. C’est croire au matin des magiciens.
Imaginer que "l’île au parfum envoûtant d’ylang-ylang", ancrée sur la route des cyclones et des grands pétroliers, puisse dans un proche avenir réintégrer le giron comorien dans le cadre d’un État fédéral authentique et pérenne, c’est - pour reprendre la formule d’un délégué soviétique à une conférence sur le désarmement à Genève dans les années "60" - "passer de l’autre côté du miroir et suivre Alice au pays des merveilles".
(Fin)
André Oraison,
Professeur de droit public à l’Université de La Réunion
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Le Qatar propose aux Arabes de revoir leurs liens avec Israël, prépare un sommet
Le 16/01/2009
L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, |
Le Qatar, qui est proche du mouvement islamiste Hamas mais abrite aussi un bureau commercial israélien, a proposé jeudi aux pays arabes de revoir leurs relations avec l'Etat hébreu en raison du conflit de Gaza et de créer un Fonds de reconstruction de ce territoire palestinien.
Dans un discours télévisé diffusé dans la nuit de mercredi à jeudi, l'émir de ce petit émirat du Golfe, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, a de nouveau plaidé pour la tenue vendredi à Doha d'un sommet arabe extraordinaire sur Gaza, affirmant que l'invitation lancé par le Qatar était "toujours valable".
"Le sommet d'urgence débutera à 10H00 (07H00 GMT)", a déclaré un haut responsable qatari.
Depuis le lancement le 27 décembre de l'offensive israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza, le Qatar a appelé à trois reprises à la tenue d'un sommet arabe extraordinaire.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a indiqué jeudi à Koweït que le quorum requis pour un tel sommet, qui est de 15 pays, n'avait pas été atteint, seuls 13 pays ayant accepté d'y participer.
"Le sommet réunira tous ceux qui seront présents", a affirmé de son côté le responsable qatari.
L'agence officielle qatarie Qna a annoncé l'arrivée jeudi soir des présidents de Syrie, du Liban, d'Algérie, du Soudan, de Mauritanie, des îles Comores à Doha.
L'Irak, la Libye et Djibouti ont dépêché de hauts responsables dans la capitale qatarie où des préparatifs de dernière minute étaient menés jeudi soir pour une rencontre, baptisée par le Qatar "Réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau des chefs d'Etat", et non plus sommet extraordinaire.
En revanche, le président palestinien Mahmoud Abbas ne fera pas le déplacement à Doha, a indiqué l'ambassadeur de Palestine, Mounir Ghanem.
"Le sommet de Doha n'a pas obtenu le quorum requis", a dit le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud Al-Fayçal, au terme d'un sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG - Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar), convoqué par son pays à Ryad.
L'émir du Qatar a dévoilé une série de propositions qu'il comptait faire lors d'un éventuel sommet de Doha pour "arrêter l'effusion de sang" à Gaza, où plus de 1.000 Palestiniens sont morts.
Il a prôné "la suspension de toutes les formes de normalisation avec Israël, y compris le réexamen des relations diplomatiques".
Le Qatar est directement concerné, étant l'un des rares pays arabes à avoir des liens officiels avec l'Etat hébreu.
Le Premier ministre qatari, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, avait exclu dimanche la fermeture unilatérale du bureau commercial israélien à Doha en raison de la guerre à Gaza, liant une telle mesure à une décision "collective" des pays arabes.
A l'heure actuelle, seuls trois pays arabes ont des relations diplomatiques avec Israël: l'Egypte, la Jordanie et la Mauritanie.
Parmi les autres propositions qu'il compte présenter à un éventuel sommet de Doha, l'émir a également cité "le gel de l'initiative de paix arabe".
Adoptée lors du sommet arabe en 2002, cette initiative, d'inspiration saoudienne, avait été relancée en 2007 lors d'un sommet à Ryad.
Elle offre à Israël une normalisation de ses relations avec les pays arabes en échange de son retrait des territoires arabes occupés en 1967. L'Etat hébreu n'a jamais accepté cette initiative, même s'il a dit y relever des éléments positifs.
L'émir du Qatar a aussi préconisé la création d'un Fonds de reconstruction de la bande de Gaza, affirmant que le Qatar y contribuerait à hauteur de 250 millions de dollars.
Il a également proposé la mise en place d'"un pont maritime auquel participent tous les pays arabes" pour faire parvenir l'aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza.
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Maoulida Djoubeir est furieuse
Le 16/01/2009
Mme Maoulida Djoubeir, Le juge des enfants |
Le juge des enfants rappelle le 'devoir des parents'
Face à la "recrudescence" des cas d'abandons et d'adoptions "illégales" d'enfants, d'agressions sur mineur qui "se règlent à l'amiable", la juge des enfants, Mme Maoulida Djoubeir Mihidjay, est en colère et le fait savoir, rapporte le quotidien Al-Watwan. (Extraits).
La juge des enfants Mme Maoulida Djoubeir se bat pour mettre fin aux différentes formes de maltraitance subies par l’enfant. Dans son combat, elle donne la priorité à la protection des nouveaux-nés "adoptés" et des enfants abondonnés et lutte pour en finir avec les personnes qui "s’en approprient". Pour ce faire, elle se bat contre l’adoption "sans la procédure judiciaire requise" des enfants abandonnés par leurs parents, en particulier par leur mère. Elle avertit : "Seul le juge a l’autorité de placer un enfant dans une famille". Elle rappelle qu’aucune sage-femme ou infirmier n’a le droit de donner un enfant à qui que ce soit "même avec le consentement de la mère", comme cela est déjà arrivé dans certaines maternités.
(...) Les cas d’abandons d’enfants se sont multipliés ces derniers temps aux Comores. Certains parents ont du mal à s’occuper de leurs enfants. A ce propos, la juge rappelle "à toutes et à tous que la protection de l’enfant est un devoir pour tout parent". Il arrive qu’une jeune fille abandonne son enfant après l’échec du mariage. De même, des jeunes couples ne veulent pas garder l’enfant et "l’abandonnent à une grand-mère ou un autre parent proche".
C’est pour cette raison que le tribunal insiste sur les "droits et le devoir" des parents de s’occuper de leur enfant. La juge rappelle qu’éventuellement, "la mère doit exiger du père qu’il prenne ses responsabilités en s’occupant de son enfant. S’il refuse de s’acquitter de ses droits et devoirs à l’amiable, la mère doit nous consulter pour connaître les procédures à suivre pour obliger le père à prendre ses responsabilités".
Dans son cabinet, elle travaille sur les cas sociaux et les cas pénaux. (...) En ce qui concerne les cas d’agression sexuelle sur mineur, Maoulida Djoubeir déplore que les gens recourent "si souvent à des règlements à l’amiable" : "Déclarez ces cas à la justice et les coupables seront punis", garantit-elle.
(Al-Watwan)
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Barack Obama décidé à agir sans délai pour le Proche-Orient
Le 11/01/2009
Le futur président américain, Barack Obama |
"Faire avancer le processus politique implique l'intervention d'une tierce partie qui jouisse de la confiance de tous, c'est la raison pour laquelle il est tellement important que les Etats-Unis s'engagent et s'impliquent immédiatement (...)", a-t-il déclaré.
Le futur président américain, qui s'est jusqu'ici contenté de réactions laconiques à l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, a jugé les pertes civiles des deux camps "déchirantes"."Et cela renforce évidement ma détermination à essayer de sortir d'une impasse vieille de plusieurs décennies", a-t-il poursuivi.
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