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Un Ambassadeur des Comores auprès de la Chine à New York
Le 18/01/2009
Monsieur Mahamoud Mohamed Aboud |
Juste après le gifle donné aux ambassadeurs Halidy Charif ( qui était en place à Madagascar ) et son homologue Soulaimana Mohamed Ahmed ( Paris ); Monsieur Mahamoud Mohamed Aboud qui était le premier Conseiller à la Mission permanente des Comores à l'ONU est nommé Ambassadeur des Comores auprès de la Chine, du Japon, de la Corée du Sud et de la Thaïlande, avec résidence à New York.
Les successeurs des deux ambassadeurs limogés, certains noms circulent déjà. Le franco-comorien, Monsieur Abdallah Mirgane qui réside en France depuis plusieurs années reste un candidat favori pour Sambi pourrait être le futur ambassadeur des Comores et Représentant auprès de l'UNESCO à Paris. Un autre anjouanais pourrait être chargé en mission à Tana
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Vers un «DEBARQUEMENT VERT» à Mayotte : Seule solution
Le 18/01/2009
Pour montrer la volonté de récupérer Mayotte et entamer un dialogue franc avec la France pour se retirer de l’ile Comorienne de Mayotte, le gouvernement comorien doit faire appel aux volontaires comoriens pour participer à un « débarquement vert » à Mayotte comme l’avait fait Feu Hassan II avec « la marche verte ». (Le roi avait sollicité le départ de 350 000 volontaires civils marocains armés du Coran et du drapeau marocain en direction du Sahara occidental duquel l’Espagne ne voulait pas se retirer.).
C’est vrai « le pays ne dispose pas des moyens de libérer Mayotte comme a été libéré Anjouan », mais les Comores ont beaucoup d’autres arguments.(surtout juridiques). Ce débarquement vert sera en parfaite compatibilité avec les résolutions des Nations Unies, lesquelles affirment la souveraineté des Comores sur l’ile comorienne de Mayotte et invitent constamment le Gouvernement français à respecter les engagements pris à la veille du référendum d’autodétermination de l’archipel des Comores du 22 décembre 1974 pour le respect de l’unité et de l’intégrité territoriale des Comores.
Les Comores ont les moyens d’affréter des bateaux pour embarquer des volontaires comoriens à destination de Mayotte. Ce débarquement en vue du rétablissement d’un droit légitime, aura sûrement l’appui de plusieurs nations et du peuple Comorien. Il faut seulement oser.
Quel pays à part peut-être des pays européen n’appuiera t-il pas la cause comorienne ? Yes We Can.
Wongo - Anjouan
Congrès : La CRC relance sa saga
Le 18/01/2009
A. Soefo, ancien S/G de la CRC et fort probable candidat du new Bureau |
Les dernières années dans le champs politique de notre cher pays se sont caractérisées par la méfiance du citoyen à l’égard de la politique. Voulant répondre avec clarté et sincérité à cette inquiétude, la famille de l’opposition et le parti CRC se mobilisent. Sociales et indépendantes ont souhaité s’organiser dans un grand tempo qui transcende désormais les frontières et un nouvel plan.
Certains disaient que c’est fini pour eux. D’autres s’arment, se camouflent et se préparent sans relâche à les affronter, aujourd’hui et demain. Et pourtant, ils sont tous là, bien en forme. Solidaires et associés.
C’est dans une des régions stratégiques et politiques des Comores que les membres et proches de la Convention pour le Renouveau des Comores ont organisé leur deuxième grand congrès national depuis sa création. Les fidèles n'ont pas caché leur satisfaction après l'ouverture à peu près 10Heures, ce samedi 17 janvier à Mvouni.
La journée est à marquer d'une pierre blanche et nouvelle.
Ce congrès marque un tournant dans l’histoire de la CRC. Pour la première fois dans le pays, un grand parti ne sera ni le parti du président, ni un parti qui soutient le pouvoir mais un parti de l’opposition. Ce n’est un secret pour personne.
La CRC, proclamé le premier parti opposant le régime actuel va sans conteste changer de mode de fonctionnement mais pas de nature ou d'âme. Pour eux, le changement se fait dans la continuité.
C’est, certes, une preuve de prudence, de modèle et d'esprit collectif puisque l’on comprend que le statut de la Convention démontre que le parti garde les mêmes valeurs humaines et politiques. Mais c’est aussi le signe que le débat politique reprend ses droits.
La Convention pour le Renouveau des Comores prend l’aspect d’un rassemblement hétéroclite de toutes les sensibilités de l'opposition. Le Député de la région de Hambu, Docteur Ibrahim Soeuf rappel que : " La CRC, c’est le parti de toute une nation qui revendique son identité, ses droits et qui assume son histoire. On ne construit rien sur la haine des autres, mais on ne construit pas davantage sur la haine de soi ".
Deux conceptions de l’action politique s’opposent donc. Avec pour l’une le dynamisme et le courage de Houmed M’Saîdié, Secrétaire Général sortant, toujours remarquable, bête de campagne, prêt à repartir à la rencontre des « militants », comme il le fait depuis longtemps et pour l’autre, le nouveau bureau exécutif. Un bureau qui doit impérativement ouvrir d’autres terrains d’attaques et s’engager dans la continuité. Un bureau valide aux attentes des citoyens. Il est difficile de prévoir lequel l’emportera. Une seule chose est sûre : le temps est au bon fonctionnement. Tous mobilisés et chacun a son bâton de pèlerin.
La presse était présente
Des photographes venu d’ailleurs, chroniqueurs de différentes zones, ainsi que des journalistes et des animateurs des radios locaux. Les blogs se sont invités dans ce grands rendez-vous. D’après le blog Ianjouanprésid, le moment est considérable. « Cette rencontre se tient à un moment crucial et charnier de la politique comorienne; un moment où le pays doit faire face à plusieurs enjeux socio politique et économique. Le référendum constitutionnel annoncé par le président Sambi, le processus de départementalisation de Mayotte, les échéances électorales de 2009,les rapports entre les différentes institutions ,la place de l'opposition comorienne sur l'échiquier politique national, les leçons du débarquement militaire, la difficile cohabitation des Comores avec les pays voisins, la montée en flèche du chiisme aux Comores depuis 2006 constituent l' ossature de ce congrès ».
Mouvement de renaissance, démocratique, expansif et respectueux des sensibilités de chacun, l’Union pour le renouveau de l’Archipel des Comores rassemble des femmes et des hommes, d’horizons divers, mobilisés au-delà de tout clivage par un même idéal politique.
Le grand rendez-vous très attendu est prévu demain, dimanche 18 janvier 2009 à 23H. (Election du nouveau bureau)
Bangwenet
A suivre/un article complet de notre correspondant à Moroni sera publié Mardi 20 janvier
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Sambi veut une année de plus ! La saveur du pouvoir ...
Le 16/01/2009
Le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi |
Le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, a émis le vœu de prolonger son mandat d’une année dans un souci de regrouper les échéances électorales en 2011 dans son adresse à la nation à l’occasion du nouvel an musulman.
Elu en 2006 pour un mandat de quatre ans, M. Sambi ne cache pas, depuis plusieurs mois, sa volonté de modifier la constitution comorienne pour porter à cinq ans tous les mandats électifs (présidentiels et législatis).
Convaincu que la situation des Comores ne permet pas d’organiser à intervalles réguliers une élection, le président comorien justifie son projet par des motivations financières.
M. Sambi s’est, en outre, félicité de l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi de citoyenneté économique accordant la nationalité comorienne à des apatrides et à des hommes d’affaires koweitiens souhaitant investir aux Comores contre un pactole estimé à plusieurs milliards de francs comoriens. «A partir de janvier 2009, vous commencerez à voir les retombées de ce projet », a-t-il dit.
Cette loi controversée a été rejetée par les députés en première et seconde lectures. Ce sont les parlementaires proches du pouvoir qui se sont réunis à huis clos dans l’hémicycle, en l’absence du président de l’assemblée, pour faire adopter au forceps le projet de loi.
A tritre de rappel : Chronique de Jeune Afrique
La fin de l'état de grâce ?
Le risque de sécession de l'île d'Anjouan est désormais écarté, mais le chef de l'État, Ahmed Abdallah Sambi, voit sa popularité s'éroder. Victimes de la hausse des prix, ses concitoyens attendent toujours qu'il tienne ses promesses électorales.
Rendu possible par le renversement, fin mars, de l'ancien homme fort de l'île, le colonel Mohamed Bacar, le premier tour de l'élection présidentielle d'Anjouan s'est déroulé sans incident le 15 juin dernier. Contrairement aux attentes, le scrutin, supervisé par 400 soldats de l'Union africaine, n'a pas mobilisé les foules. Seuls 40 % des 128 000 électeurs inscrits se sont rendus aux urnes. Avec 42,5 % des voix, Moussa Toybou, candidat soutenu par le président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi, devance d'une très courte tête Mohamed Djaanfari (42,3 %).
Ce résultat, qui laisse planer une incertitude quant à l'issue du second tour programmé pour le 29 juin, est assez contrariant pour le président Sambi. Adepte de la manière forte contre la rébellion anjouanaise, le chef de l'État comorien avait rallié à sa cause la Tanzanie, le Soudan, la Libye et le Sénégal. Il avait même obtenu le blanc-seing de l'UA pour une opération militaire contre Bacar. Orchestré de main de maître, après une intense séquence de guerre psychologique, appuyé par les forces aériennes des pays amis, le débarquement a viré à la promenade de santé : les troupes fidèles à Bacar s'étaient volatilisées ou s'étaient rendues sans combattre.
Sambi pensait donc pouvoir aisément capitaliser sur le succès politico-militaire de la libération de Mutsamudu. Cet islamiste modéré, que ses détracteurs surnomment l'Ayatollah en raison de ses accointances avec les mollahs iraniens (il a effectué une partie de ses études théologiques dans la ville sainte de Qom), ne fait plus mystère de son envie de réviser la Constitution. Mais il a besoin pour cela d'un minimum d'appui des exécutifs insulaires. Or il s'est déjà brouillé avec les présidents de Ngazidja (Grande Comore) et de Mohéli. Si d'aventure Djaanfari venait à être élu, il n'aurait plus qu'à enterrer son projet Â
Fruit d'un laborieux compromis avalisé par la communauté internationale, la Constitution de décembre 2001 instaure un système fédéral et une présidence tournante entre les trois îles de l'archipel : Ngazidja, Anjouan, et Mohéli. Le président de l'Union est élu pour un mandat de quatre ans, non renouvelable.
Après le Grand-Comorien Azali Assoumani (2002-2006), et l'Anjouanais Sambi, dont le bail court jusqu'en 2010, c'est théoriquement un Mohélien qui devra assumer, à compter de cette date et jusqu'en 2014, la charge du pouvoir suprême. Les partisans de Sambi estiment qu'il est urgent de redéfinir une architecture institutionnelle qui s'est révélée, à l'usage, complexe et coûteuse, afin de trancher définitivement la question cruciale du partage des compétences entre les dirigeants des exécutifs insulaires et le gouvernement central. « C'est de l'habillage, rétorque un cadre de la Convention pour le renouveau des Comores (CRC), principal parti d'opposition, proche de l'ex-président Azali. Sambi veut simplement trouver un moyen de se maintenir au pouvoir. Certes, le système de la présidence tournante ressemble à une usine à gaz et n'est pas viable sur le long terme.
Mais il a permis de parer au plus pressé et de pacifier le pays. Si on décidait de revenir dessus maintenant, les Mohéliens se sentiraient légitimement lésés. Et c'est une faute que l'on paiera un jour ou l'autre. Patientons encore six ans, au lieu de verser dans l'aventurisme jacobin. »
Les opposants ne sont pas les seuls à s'inquiéter de possibles risques de dérive. Début juin, des oulémas (dignitaires de l'islam sunnite) se sont émus publiquement des visées iraniennes dans l'archipel. Et ont accusé le président Sambi de favoriser en sous-main le prosélytisme chiite. Téhéran a récemment ouvert un consulat aux Comores et s'affiche aujourd'hui comme l'un des principaux alliés de Moroni. Ce sont des Iraniens qui assurent la sécurité personnelle du chef de l'État comorien.
Et la Fondation Imam-Khomeiny, officiellement à vocation caritative, a installé des bureaux à Itsandra, près de Moroni, dans les bâtiments de l'ancien centre de l'artisanat. « L'Iran recherche des satellites, analyse un observateur, et les Comores sont une proie facile. C'est un pays musulman, pauvre, mais situé dans l'océan Indien : il offre des avantages stratégiques indéniables.
Les Iraniens sont des gens pragmatiques, et maintiennent Sambi sous perfusion, en finançant des opérations qui lui permettent de soigner son image. Ils ne se décideront à investir massivement que s'ils sont sûrs que Sambi va rester au pouvoir. C'est-à-dire s'il réussit à réviser la Constitution. »
Des fins de mois difficiles
Les Comoriens, eux, ont des préoccupations plus terre à terre. Deux ans après l'arrivée au pouvoir de l'homme au turban vert, les promesses de changement qu'il avait fait miroiter tardent à se concrétiser. L'archipel, dépourvu de ressources naturelles, est frappé de plein fouet par la hausse des matières premières et des denrées alimentaires. Le kilo de farine a augmenté de 33 % et celui du riz de 55 %. Le prix du litre de pétrole lampant a augmenté de 87 %, et celui du ciment de 50 %. L'ambitieux « projet habitat » (construction de 100 000 logements), qui avait constitué l'engagement phare du candidat Sambi, a pris un retard considérable.
La situation budgétaire, elle, est devenue franchement alarmante. Les cours des « cultures de la rente », comme la vanille, principale richesse du pays, se sont effondrés. Et l'État ne parvient plus à boucler ses fins de mois : les fonctionnaires cumulent désormais sept mois d'arriérés de salaires.
Pour l'aider à passer ce cap difficile, Ahmed Abdallah Sambi, qui s'est rendu en visite officielle à Téhéran le 15 juin dernier, avant de rallier Cotonou pour participer au sommet des pays de la Cen-Sad (Communauté des États sahélo-sahariens), espère maintenant un coup de pouce financier de ses partenaires.
Seule certitude en attendant : l'état de grâce du président comorien semble bel et bien terminé.
Jeune Afrique- Par : Samy Ghorbal
Le couple Sambi & Djaffar sème la pagaille dans la Diplomatie
Le 16/01/2009
M. Soulaimana Mohamed Ahmed, Ex-ambassadeur des Comores à Paris |
D'autres limogeages concernant notamment deux ambassadeurs de la Grande Comore sont en cours. Cette décision intervient à un moment de tourmente politique au sommet de l'Etat.
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je vous jure vous etes pas à la hauteur même 1seconde.