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Musique des " Iles de la Lune " : Za N'goma
Le 07/02/2009
Le phénomène Eliasse Ben Joma |
Un style unique où la recherche musicale et la richesse des mélodies vous emmènera sans nul doute en voyage. C'est un peu de cette manière que le groupe Eliasse peut être présenté. Il sera au conservatoire municipal de musique et de danse de Laon le 12 février prochain.
Avant d'ouvrir le festival des Voix d'hiver de Gauchy (voir par ailleurs) le musicien Eliasse et sa formation éponyme feront partager leur passion pour la musique au grand public Laonnois, mais aussi aux élèves du conservatoire. Avant la scène, une rencontre sera en effet organisée à l'occasion d'ateliers de percussions et guitare.
Un savoir faire à transmettre, tiré d'un parcours assez étonnant. Né à Moroni (Grande Comore) Eliasse participe depuis 1999 aux tournées internationales de Maalesh, artiste phare de l'Océan Indien, en tant que percussionniste et choriste, mais depuis toujours, c'est la guitare qui l'attire. Aujourd'hui, il vit à Mayotte. La maîtrise de l'instrument, la douceur de sa voix et la pureté de ses mélodies expliquent d'ailleurs pourquoi la presse comorienne le désigne comme « l'étoile montante des Comores » .
Eliasse évolue aujourd'hui en Quatuor, sur un style de musique particulier
Le Za N'goma, sorte de métissage des rythmes traditionnels ternaires des Comores et de l'Océan Indien en général et de rythmes binaires issus des musiques occidentales modernes (jazz, funk, rock). A vraiment découvrir.
Originaire des "îles de la lune", l'archipel des Comores, entre l'Afrique et Madagascar, Eliasse a su créer un style original et épuré qui séduit un public grandissant dans les deux hémisphères. Eliasse et sa troupe nous offrent une musique accrochante et limpide évoluant entre ballades et rythmes soutenus. C'est un métissage des rythmes traditionnels ternaires des Comores (twarab, mgodro, shigoma, sérebwalolo, ) et de l'Océan Indien en général et de rythmes binaires issus des musiques occidentales modernes (jazz, funk, rock, ).
Un peu de soleil, dans ce triste hiver parisien. Rendez vous au Satellit-Café
44 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris, France
tel. 01 47 00 48 87
Avant d'ouvrir le festival des Voix d'hiver de Gauchy (voir par ailleurs) le musicien Eliasse et sa formation éponyme feront partager leur passion pour la musique au grand public Laonnois, mais aussi aux élèves du conservatoire. Avant la scène, une rencontre sera en effet organisée à l'occasion d'ateliers de percussions et guitare.
Un savoir faire à transmettre, tiré d'un parcours assez étonnant. Né à Moroni (Grande Comore) Eliasse participe depuis 1999 aux tournées internationales de Maalesh, artiste phare de l'Océan Indien, en tant que percussionniste et choriste, mais depuis toujours, c'est la guitare qui l'attire. Aujourd'hui, il vit à Mayotte. La maîtrise de l'instrument, la douceur de sa voix et la pureté de ses mélodies expliquent d'ailleurs pourquoi la presse comorienne le désigne comme « l'étoile montante des Comores » .
Eliasse évolue aujourd'hui en Quatuor, sur un style de musique particulier
Le Za N'goma, sorte de métissage des rythmes traditionnels ternaires des Comores et de l'Océan Indien en général et de rythmes binaires issus des musiques occidentales modernes (jazz, funk, rock). A vraiment découvrir.
Originaire des "îles de la lune", l'archipel des Comores, entre l'Afrique et Madagascar, Eliasse a su créer un style original et épuré qui séduit un public grandissant dans les deux hémisphères. Eliasse et sa troupe nous offrent une musique accrochante et limpide évoluant entre ballades et rythmes soutenus. C'est un métissage des rythmes traditionnels ternaires des Comores (twarab, mgodro, shigoma, sérebwalolo, ) et de l'Océan Indien en général et de rythmes binaires issus des musiques occidentales modernes (jazz, funk, rock, ).
Un peu de soleil, dans ce triste hiver parisien. Rendez vous au Satellit-Café
44 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris, France
tel. 01 47 00 48 87
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Un navire émirati disparu probablement enlevé par les pirates somaliens
Le 07/02/2009
Un navire émirati disparu probablement |
Un cargo inscrit aux Comores, disparu au large de la côte somalienne avec 14 Indiens à bord, aurait été enlevé par des pirates au large de la Somalie, a indiqué mardi un officiel maritime kenyan.
Andrew Mwangura, coordonateur du Programme d'assistance marine pour l'Afrique de l'Est (SAP), a affirmé que le MV Jaikur II, appartenant à la compagnie al Rashid Shiping Dubai a disparu alors qu'il naviguait dans les eaux somaliennes en provenance du Kenya.
"Le navire est parti de Mombassa il y a une semaine avec 14 Indiens en direction de la Somalie mais a disparu dans les eaux somaliennes. Nous craignons que les pirates ne l'aient enlevé", a indiqué M. Mwangura à l'agence Xinhua au téléphone.
Si l'enlèvement est confirmé, le MV Jaikur II serait le quatrième navire enlevé par les pirates depuis le début de l'année dans l'une des voies maritimes les plus dangereuses du monde.
La montée des attaques a poussé les navires de guerre occidentaux à créer un corridor sécuritaire dans le Golfe où patrouille une coalition internationale de bâtiments de guerre.
Andrew Mwangura, coordonateur du Programme d'assistance marine pour l'Afrique de l'Est (SAP), a affirmé que le MV Jaikur II, appartenant à la compagnie al Rashid Shiping Dubai a disparu alors qu'il naviguait dans les eaux somaliennes en provenance du Kenya.
"Le navire est parti de Mombassa il y a une semaine avec 14 Indiens en direction de la Somalie mais a disparu dans les eaux somaliennes. Nous craignons que les pirates ne l'aient enlevé", a indiqué M. Mwangura à l'agence Xinhua au téléphone.
Si l'enlèvement est confirmé, le MV Jaikur II serait le quatrième navire enlevé par les pirates depuis le début de l'année dans l'une des voies maritimes les plus dangereuses du monde.
La montée des attaques a poussé les navires de guerre occidentaux à créer un corridor sécuritaire dans le Golfe où patrouille une coalition internationale de bâtiments de guerre.
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Bienvenue dans “ Un aller simple pour Maoré ”
Le 06/02/2009
Entretien avec Agnès Fouilleux, réalisatrice d‘ « Un aller simple pour Maoré »
Implacable enquête, « Un aller simple pour Maoré » (Mayotte), qui sort en salles cette semaine, éclaire le destin de gens plongés dans la misère par des stratégies géopolitiques peu reluisantes. Lors de la diffusion du film sur France Ô, en avril dernier, la réalisatrice Agnès Fouilleux nous confiait ses difficultés à mener son projet à terme.
Mayotte possède des plages de rêve. Leur seul défaut : des cadavres viennent régulièrement s‘y échouer. Depuis 1994 et l‘instauration par le gouvernement Balladur de visas pour les ressortissants comoriens, au mépris des résolutions de l‘ONU, on estime entre 4 000 et 5 000 le nombre de migrants disparus en mer en tentant de rejoindre Maoré. Ceux qui y sont arrivés se sont installés dans cette possession française, où ils représentent un tiers de la population. Exploités mais indispensables à l‘économie de l‘île, ils sont les victimes d‘une histoire qui exhale les pires relents de la Françafrique.
Manipulations électorales, barbouzeries, violation des résolutions de l‘ONU, répression aveugle, mépris des populations …. Au-delà du quotidien des Comoriens, le film d‘Agnès Fouilleux révèle de sombres histoires bien connues des îliens mais soigneusement passées sous silence en Métropole. « Je m‘intéresse à des problèmes qui ne sont pas tellement à la mode, euphémisme la réalisatrice. J‘ai été sensibilisée à la situation de Mayotte par des amis et des parents qui y ont vécu. Les chaînes auxquelles j‘ai proposé mon projet étaient intéressées mais elles me demandaient de gommer les aspects politiques et de me concentrer sur l‘aspect humain de la migration. J‘ai refusé ».
Agnès Fouilleux doit donc se débrouiller par ses propres moyens …. « Le CNC m‘a également refusé ses aides. C‘est très difficile, en France, de financer des films d‘investigation, d‘être soutenu dans un travail de fond qui demande beaucoup de temps sans certitude de résultats. »; Elle mettra plus de deux ans à réaliser Un aller simple pour Maoré, tout en travaillant pour le magazine de la montagne de France 3, Chroniques d‘en haut.
Même si le tournage est déjà loin, le film reste furieusement d‘actualité (1). « Les heurts sont fréquents entre Maorais et Comoriens, même si les uns ne peuvent pas se passer des autres. Et les secrétaires d‘Etat à l‘Outre-Mer continuent à défiler, promettant plus d‘hommes et de nouvelles vedettes pour faire la chasse aux Anjouanais et intercepter les kwassas (barques de clandestins). Allant jusqu‘à la remise en cause du droit du sol, comme François Baroin ».
Film courageux, film brûlot, Un aller simple pour Maoré évite pourtant le militantisme grâce à la qualité de son travail d‘enquête. « Je suis allée voir tout le monde, du préfet au clandestin. Je n‘accuse personne en particulier, je constate seulement que la seule politique mise en œuvre, quels que soient les gouvernements, c‘est la répression. Il me semble que ce n‘est pas la bonne solution. Je suis choquée de ne jamais entendre parler de coopération régionale, alors que c‘est la France qui a créé la situation désastreuse de Mayotte et des Comores ».
Il s‘en est fallu de peu pour que cet éclairage indispensable sur les basses-œuvres géopolitiques de notre République ne demeure invisible sur les écrans. Repéré au Festival du film insulaire, qui se tient chaque été sur l‘île de Groix, Un aller simple pour Maoré a été acheté par France Ô, pour être diffusé au printemps dernier (sans grande publicité).
Lors de la même projection, la réaction enthousiaste du public a également encouragé la réalisatrice à proposer son documentaire au réseau Utopia. La réponse n'a pas traîné : ce film doit être vu, il faut le distribuer, ont clamé en substance les exploitants de salle indépendants. Ce qui permet aujourd'hui à Un aller simple pour Maoré de bénéficier d'une visibilité et d'une diffusion enfin à la mesure de sa qualité.
Implacable enquête, « Un aller simple pour Maoré » (Mayotte), qui sort en salles cette semaine, éclaire le destin de gens plongés dans la misère par des stratégies géopolitiques peu reluisantes. Lors de la diffusion du film sur France Ô, en avril dernier, la réalisatrice Agnès Fouilleux nous confiait ses difficultés à mener son projet à terme.
Mayotte possède des plages de rêve. Leur seul défaut : des cadavres viennent régulièrement s‘y échouer. Depuis 1994 et l‘instauration par le gouvernement Balladur de visas pour les ressortissants comoriens, au mépris des résolutions de l‘ONU, on estime entre 4 000 et 5 000 le nombre de migrants disparus en mer en tentant de rejoindre Maoré. Ceux qui y sont arrivés se sont installés dans cette possession française, où ils représentent un tiers de la population. Exploités mais indispensables à l‘économie de l‘île, ils sont les victimes d‘une histoire qui exhale les pires relents de la Françafrique.
Manipulations électorales, barbouzeries, violation des résolutions de l‘ONU, répression aveugle, mépris des populations …. Au-delà du quotidien des Comoriens, le film d‘Agnès Fouilleux révèle de sombres histoires bien connues des îliens mais soigneusement passées sous silence en Métropole. « Je m‘intéresse à des problèmes qui ne sont pas tellement à la mode, euphémisme la réalisatrice. J‘ai été sensibilisée à la situation de Mayotte par des amis et des parents qui y ont vécu. Les chaînes auxquelles j‘ai proposé mon projet étaient intéressées mais elles me demandaient de gommer les aspects politiques et de me concentrer sur l‘aspect humain de la migration. J‘ai refusé ».
Agnès Fouilleux doit donc se débrouiller par ses propres moyens …. « Le CNC m‘a également refusé ses aides. C‘est très difficile, en France, de financer des films d‘investigation, d‘être soutenu dans un travail de fond qui demande beaucoup de temps sans certitude de résultats. »; Elle mettra plus de deux ans à réaliser Un aller simple pour Maoré, tout en travaillant pour le magazine de la montagne de France 3, Chroniques d‘en haut.
Même si le tournage est déjà loin, le film reste furieusement d‘actualité (1). « Les heurts sont fréquents entre Maorais et Comoriens, même si les uns ne peuvent pas se passer des autres. Et les secrétaires d‘Etat à l‘Outre-Mer continuent à défiler, promettant plus d‘hommes et de nouvelles vedettes pour faire la chasse aux Anjouanais et intercepter les kwassas (barques de clandestins). Allant jusqu‘à la remise en cause du droit du sol, comme François Baroin ».
Film courageux, film brûlot, Un aller simple pour Maoré évite pourtant le militantisme grâce à la qualité de son travail d‘enquête. « Je suis allée voir tout le monde, du préfet au clandestin. Je n‘accuse personne en particulier, je constate seulement que la seule politique mise en œuvre, quels que soient les gouvernements, c‘est la répression. Il me semble que ce n‘est pas la bonne solution. Je suis choquée de ne jamais entendre parler de coopération régionale, alors que c‘est la France qui a créé la situation désastreuse de Mayotte et des Comores ».
Il s‘en est fallu de peu pour que cet éclairage indispensable sur les basses-œuvres géopolitiques de notre République ne demeure invisible sur les écrans. Repéré au Festival du film insulaire, qui se tient chaque été sur l‘île de Groix, Un aller simple pour Maoré a été acheté par France Ô, pour être diffusé au printemps dernier (sans grande publicité).
Lors de la même projection, la réaction enthousiaste du public a également encouragé la réalisatrice à proposer son documentaire au réseau Utopia. La réponse n'a pas traîné : ce film doit être vu, il faut le distribuer, ont clamé en substance les exploitants de salle indépendants. Ce qui permet aujourd'hui à Un aller simple pour Maoré de bénéficier d'une visibilité et d'une diffusion enfin à la mesure de sa qualité.
Samuel Gontier
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L'Anglais pour le Développement
Le 01/02/2009
Abdoul Oubeidillah |
En tant que langue internationale la plus utilisée dans tous les domaines : scientifique, technologique, informatique, commerciale, etc., l'Anglais est aujourd'hui l'atout nécessaire non seulement pour les professionnels mais aussi pour les étudiants.
L'étudiant comorien étant francophone manque les nombreuses opportunités offertes par les universités anglophones. Ayant moi-même bénéficié de ces opportunités avant et à présent, je constate qu‘il y a beaucoup d'ouvertures dans les universités américaines pour des études supérieures. Aujourd‘hui beaucoup d'universités américaines, recrutent beaucoup dans le domaine des sciences, génie et technologie etc. avec des bourses offertes aux candidats admis dans leurs programmes.
L'année dernière, pendant que j'étais au pays, j'ai connu le cas d'un pays ami des Comores voulant offrir chaque année deux bourses d‘études de premier cycle, à deux bacheliers comoriens pour faire leurs études dans les universités de ce pays ami. Malheureusement une des conditions, voulant que le bachelier ait déjà un bon niveau d'Anglais lui permettant d‘entrer directement dans son programme d‘études faisait obstacle.
Cette année, le Consul des Etats-Unis a animé un séminaire à l'American Corner of Comoros sur les procédures de demande de visa américain (étudiant, séjour, visa lotto) et a fait état du manque de demande de visa américain par les comoriens. Et il faut se poser la question sur ce désintérêt pour l‘Amérique si n‘est pas l‘handicap de l‘anglais chez les Comoriens.
Cela prouve que le comorien a beaucoup d'autres avenues en dehors de la zone Francophone. Malheureusement, ces avenues ne sont pas exploitées. L‘importance de l'anglais ne se limite pas seulement aux étudiants voulant partir à l'étranger.
Aujourd'hui, avec l'internet aux Comores, l'élève au "bled" peut explorer l'abondance de revues scientifiques disponibles dans le web dont la majorité est écrite en Anglais. Les logiciels de programmation, les logiciels professionnels et la plupart des guides d'utilisation des équipements de haute technologie sont aussi majoritairement en Anglais.
Les autorités comoriennes doivent aussi voir en cette langue un outil pour un développement durable. L'anglais pourrait faciliter d'avantage la communication et les transactions avec nos pays voisins qui sont tous anglophones à l'exception de Madagascar. Les Comores étant un pays insulaire, avec des ressources presque non-existantes, le commerçant comorien est obligé de voyager en dehors du pays plus particulièrement en Tanzanie, aux Emirats Arabes Unis, notamment à Dubaï et même en Chine, pays ou le comorien a besoin de l'Anglais, pour acheter ses biens.
On peut aussi prendre le cas de nos malades dont beaucoup sont soignés en Afrique du Sud, Maurice et en Tanzanie, aussi des pays anglophones.
L'Anglais est certainement incontournable pour le développement du tourisme dans notre pays. Intégrer et renforcer l‘enseignement des langues étrangères en particulier l‘anglais est vitale pour notre pays.
L'étudiant comorien étant francophone manque les nombreuses opportunités offertes par les universités anglophones. Ayant moi-même bénéficié de ces opportunités avant et à présent, je constate qu‘il y a beaucoup d'ouvertures dans les universités américaines pour des études supérieures. Aujourd‘hui beaucoup d'universités américaines, recrutent beaucoup dans le domaine des sciences, génie et technologie etc. avec des bourses offertes aux candidats admis dans leurs programmes.
L'année dernière, pendant que j'étais au pays, j'ai connu le cas d'un pays ami des Comores voulant offrir chaque année deux bourses d‘études de premier cycle, à deux bacheliers comoriens pour faire leurs études dans les universités de ce pays ami. Malheureusement une des conditions, voulant que le bachelier ait déjà un bon niveau d'Anglais lui permettant d‘entrer directement dans son programme d‘études faisait obstacle.
Cette année, le Consul des Etats-Unis a animé un séminaire à l'American Corner of Comoros sur les procédures de demande de visa américain (étudiant, séjour, visa lotto) et a fait état du manque de demande de visa américain par les comoriens. Et il faut se poser la question sur ce désintérêt pour l‘Amérique si n‘est pas l‘handicap de l‘anglais chez les Comoriens.
Cela prouve que le comorien a beaucoup d'autres avenues en dehors de la zone Francophone. Malheureusement, ces avenues ne sont pas exploitées. L‘importance de l'anglais ne se limite pas seulement aux étudiants voulant partir à l'étranger.
Aujourd'hui, avec l'internet aux Comores, l'élève au "bled" peut explorer l'abondance de revues scientifiques disponibles dans le web dont la majorité est écrite en Anglais. Les logiciels de programmation, les logiciels professionnels et la plupart des guides d'utilisation des équipements de haute technologie sont aussi majoritairement en Anglais.
Les autorités comoriennes doivent aussi voir en cette langue un outil pour un développement durable. L'anglais pourrait faciliter d'avantage la communication et les transactions avec nos pays voisins qui sont tous anglophones à l'exception de Madagascar. Les Comores étant un pays insulaire, avec des ressources presque non-existantes, le commerçant comorien est obligé de voyager en dehors du pays plus particulièrement en Tanzanie, aux Emirats Arabes Unis, notamment à Dubaï et même en Chine, pays ou le comorien a besoin de l'Anglais, pour acheter ses biens.
On peut aussi prendre le cas de nos malades dont beaucoup sont soignés en Afrique du Sud, Maurice et en Tanzanie, aussi des pays anglophones.
L'Anglais est certainement incontournable pour le développement du tourisme dans notre pays. Intégrer et renforcer l‘enseignement des langues étrangères en particulier l‘anglais est vitale pour notre pays.
Abdoul Oubeidillah
USA
USA
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Jaffar parle d'ouverture : Mais quelle ouverture?
Le 01/02/2009
Ahmed Ben Said Jaffar, ministre comorien des Affaires Etrangères |
Quelle est la situation stratégique et sociale de la politique étrangère des Comores, après le départ de Bacar, les soldats soudanais et tanzaniens à Anjouan, la mésaventure du Ministre Jaffar à la sellette de la Ligue Arabe, les déboires du GTHN, Les gifles données aux ambassadeurs, Halidy et Soulaimane, l’ouverture d’autres ambassades comme à Téhéran, Abu Dhabi, …? Un constat dramatique à découvrir sur l’interview accordée à notre confrère d’Al-watwan, Kaiva.
En attendant, les réactions des uns, ceux qui adorent la plume et la logique des mots et des autres, qui vivent grâce à la fourberie, les mensonges et la ruse, Bangwenet commente sans faire du chichi ou de stratagème en 3 petits plans para graphiques, la vision du Ministre des Affaires Etrangères.
Ils sont des milliers de comoro-comoriens qui attendaient la parole du Ministre des Affaires des Etrangères de l’Union des Comores, soit autant qu'au moment de la grande grève contre le régime du Feu Mohamed Taki Abdoulkarim en 1995.. Vu les hauts et les bas de l’année 2008.
Les comoriens qui attendaient la parole du patron du MIREX, Ahmed Ben Saïd Jaffar, exprimaient davantage un ras le bol à l'égard du pouvoir et du système qu'une capacité à imposer des revendications ou un programme alternatif dont ils ne sentent guère l'existence sur la politique comorienne à l‘extérieur.
L’arrivée de Djaffar au Mirex est une énigme ...
Avant même que le ministre des relations extérieurs ait posé les pieds sur le sol humide et glacé aux affaires étrangères comme disent les compatriotes, l’homme à l’œil curieux avait déjà préparé le terrain. Tous les employés rencontrés, du chauffeur au cafetier, du secrétariat au cabinet se sont fait la même remarque : les couloirs sont déserts, ceux qui sont conscient des enjeux de la nouvelle politique étrangère ont disparu comme par miracle et on ne voit plus aucune trace d’un technicien au Mirex.
Pourtant, la réalité quotidienne de ce prestigieux ministère a empiré depuis l’arrivée de l’homme « aux oreilles fermés » ! Une catastrophe diplomatique et stratégique pour les associations comoriennes à l’étranger ( Diasporas, Etudiants, Commerçants, …) qui ne savent plus où trouver les moyens, le temps et les bénévoles citoyens pour leur venir en aide.
Ni de débouché stratégique et politique
Sans parole unifiante, le comorien est, tout autant, privé de tout débouché sur le système dont mène le régime actuel sur la politique de notre cher pays. Il suffit de s’interroger pour constater que le contre plan du CRC, et les autres équipes opposantes ou le silence sur la crise du président de Ngazi Ngomé, Mohamed Abdouloihabi, toute cette gestuelle politique, ne bénéficie d’aucune crédibilité.
La base s‘oppose à Sambi car c‘est du côté de l‘Etat que se trouvent aujourd‘hui les marges de manœuvre, contrairement à tout ce que l‘on nous a dit depuis l’accession du Sambisme au pouvoir centrale.
Mais elle doute souvent qu’une force d‘opposition ferait mieux dans le contexte actuel. Ce sentiment, les équipes de l‘entourage du président de la République le mesurent tous les jours avec leur dispositif quotidien d‘études et d‘opinion. Et le Ministre des Affaires Etrangères de l’Union des Comores sait que cette désorientation est son allié le plus précieux pour affronter ces temps difficiles.
Quel gâchis ?
Toujours bonne à dire, la vérité est parfois triste. Certains, remplace vérité par mensonges. Pour les intègres, c’est tout simplement un gâchis pur ! L’interview de Djaffar « Monsieur Oui-Oui de Sambi »; laisse un sentiment d‘immense gâchis, d‘amère déception. Ses révélations accablantes ne sauraient réjouir tous ceux qu‘inquiète l‘effet délétère de la perte de confiance dans les élites. En mettant à bas l‘icône de la gabegie, Kaiva lui donne la cuillère par la main droite ; il nous oblige à faire le deuil d‘un mythe auquel il ne fut pas méprisable de croire : le souci des victimes, la conscience des urgences, ….
De la politique spectacle au spectacle tout court
Mais contester la nouvelle posture de « on va en guerre » , notamment lors de l’intervention militaire à Anjouan, relève encore du débat politique. Kaiva a malheureusement fait des découvertes beaucoup plus pénibles. Son enquête montre que la statue-Djaffar est désormais habitée par un personnage dont le cynisme intellectuel a remplacé les généreuses naïvetés.
De quoi obliger le ministre des Affaires étrangères à démissionner ?
En attendant, les réactions des uns, ceux qui adorent la plume et la logique des mots et des autres, qui vivent grâce à la fourberie, les mensonges et la ruse, Bangwenet commente sans faire du chichi ou de stratagème en 3 petits plans para graphiques, la vision du Ministre des Affaires Etrangères.
Ils sont des milliers de comoro-comoriens qui attendaient la parole du Ministre des Affaires des Etrangères de l’Union des Comores, soit autant qu'au moment de la grande grève contre le régime du Feu Mohamed Taki Abdoulkarim en 1995.. Vu les hauts et les bas de l’année 2008.
Les comoriens qui attendaient la parole du patron du MIREX, Ahmed Ben Saïd Jaffar, exprimaient davantage un ras le bol à l'égard du pouvoir et du système qu'une capacité à imposer des revendications ou un programme alternatif dont ils ne sentent guère l'existence sur la politique comorienne à l‘extérieur.
L’arrivée de Djaffar au Mirex est une énigme ...
Avant même que le ministre des relations extérieurs ait posé les pieds sur le sol humide et glacé aux affaires étrangères comme disent les compatriotes, l’homme à l’œil curieux avait déjà préparé le terrain. Tous les employés rencontrés, du chauffeur au cafetier, du secrétariat au cabinet se sont fait la même remarque : les couloirs sont déserts, ceux qui sont conscient des enjeux de la nouvelle politique étrangère ont disparu comme par miracle et on ne voit plus aucune trace d’un technicien au Mirex.
Pourtant, la réalité quotidienne de ce prestigieux ministère a empiré depuis l’arrivée de l’homme « aux oreilles fermés » ! Une catastrophe diplomatique et stratégique pour les associations comoriennes à l’étranger ( Diasporas, Etudiants, Commerçants, …) qui ne savent plus où trouver les moyens, le temps et les bénévoles citoyens pour leur venir en aide.
Ni de débouché stratégique et politique
Sans parole unifiante, le comorien est, tout autant, privé de tout débouché sur le système dont mène le régime actuel sur la politique de notre cher pays. Il suffit de s’interroger pour constater que le contre plan du CRC, et les autres équipes opposantes ou le silence sur la crise du président de Ngazi Ngomé, Mohamed Abdouloihabi, toute cette gestuelle politique, ne bénéficie d’aucune crédibilité.
La base s‘oppose à Sambi car c‘est du côté de l‘Etat que se trouvent aujourd‘hui les marges de manœuvre, contrairement à tout ce que l‘on nous a dit depuis l’accession du Sambisme au pouvoir centrale.
Mais elle doute souvent qu’une force d‘opposition ferait mieux dans le contexte actuel. Ce sentiment, les équipes de l‘entourage du président de la République le mesurent tous les jours avec leur dispositif quotidien d‘études et d‘opinion. Et le Ministre des Affaires Etrangères de l’Union des Comores sait que cette désorientation est son allié le plus précieux pour affronter ces temps difficiles.
Quel gâchis ?
Toujours bonne à dire, la vérité est parfois triste. Certains, remplace vérité par mensonges. Pour les intègres, c’est tout simplement un gâchis pur ! L’interview de Djaffar « Monsieur Oui-Oui de Sambi »; laisse un sentiment d‘immense gâchis, d‘amère déception. Ses révélations accablantes ne sauraient réjouir tous ceux qu‘inquiète l‘effet délétère de la perte de confiance dans les élites. En mettant à bas l‘icône de la gabegie, Kaiva lui donne la cuillère par la main droite ; il nous oblige à faire le deuil d‘un mythe auquel il ne fut pas méprisable de croire : le souci des victimes, la conscience des urgences, ….
De la politique spectacle au spectacle tout court
Mais contester la nouvelle posture de « on va en guerre » , notamment lors de l’intervention militaire à Anjouan, relève encore du débat politique. Kaiva a malheureusement fait des découvertes beaucoup plus pénibles. Son enquête montre que la statue-Djaffar est désormais habitée par un personnage dont le cynisme intellectuel a remplacé les généreuses naïvetés.
De quoi obliger le ministre des Affaires étrangères à démissionner ?
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