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Outre-mer… Se servir de la crise pour engager des réformes profondes

Le 26/02/2009

Pour le Parti Breton, le Président, Gérard Olliéric
Pour le Parti Breton, le Président, Gérard Olliéric 

Les possessions françaises dites « d'Outre-mer » connaissent une nouvelle crise, qui s'inscrit dans la continuité du gâchis de la décolonisation française, du fait des obstacles posés sans arrêt par le lobby colonial et le lobby nationalrépublicain à toute évolution vers une véritable démocratie politique et sociale. Ainsi l'échec du référendum de 2003, qui semblait vouloir enfin amorcer une timide évolution, est largement dû à la campagne de peur distillée par ces deux lobbys. La crise de « l'Outre-mer » français est en fait récurrente depuis des décennies, sinon plus, et les replâtrages périodiques à coup d'injections, à plus ou moins haute dose, d'aides supplémentaires ne pourront jamais être de véritables solutions.

Pour cela le Parti Breton, qui peut se baser sur l'expérience du peuple breton confronté à certaines problématiques (centralisme étouffant, négation de l'identité…) que connaissent les peuples guadeloupéen, kanak, guyanais, martiniquais, polynésien, estime nécessaire de véritables mutations pour casser le cycle des crises et instaurer une démocratie apaisée dans laquelle chaque habitant se reconnaitrait et retrouverait sa dignité. En se basant sur le droit international, les territoires inscrits par l'ONU comme territoires à décoloniser (Nouvelle Calédonie, Polynésie, Mayotte) doivent engager une évolution rapide vers l'indépendance. Cela ne veut pas dire la rupture des liens avec la France , ainsi les nouveaux Etats peuvent signer des traités bilatéraux de coopération et d'assistance renouvelant notamment les obligations de la France , comme pour la Polynésie du fait des expériences nucléaires. Dans ce sens, l'abandon immédiat du référendum sur la départementalisation de Mayotte est une nécessité car il va à l'encontre de toutes les règles internationales, l'île étant partie intégrante de l'État des Comores, dont une fédéralisation des structures doit permettre de préserver les intérêts propres de chaque île.

Les territoires non inscrits dans la liste de l'ONU, car ne possédant pas, ou plus, de population endogène au moment de la conquête française, doivent s'engager également dans une profonde évolution institutionnelle et économique. Les mesures d'urgence décidées par le gouvernement français, si elles peuvent momentanément résoudre certains problèmes sociaux, ne changent rien à la situation de fond et n'empêcheront pas de nouvelles crises encore plus violentes. L'évolution doit être institutionnelle, avec la mise en place d'une véritable autonomie accompagnée du départ progressif de « l'administration coloniale » et à terme le choix pour la population de l'indépendance ou non. L'évolution doit être économique, avec la fin de l'économie coloniale et une véritable stratégie de développement basée sur les ressources propres de ces territoires en lien avec une insertion dans leur espace géographique régional.

Ces mesures de bon sens finiront par s'imposer avec le temps, dans l'immédiat elles nécessitent du courage politique, l'évolution proposée s'inscrivant dans le cours de l'histoire. Si la crise actuelle permet enfin d'enclencher un processus de reconnaissance et d'émancipation des peuples « d'Outre mer », elle aura été un acte fondateur dont le mérite reviendra à ses initiateurs.

Pour le Parti Breton, le Président, Gérard Olliéric

 

Mayotte, les Comores, la France

Le 26/02/2009

ORGANISATION DES NATIONS UNIES
ORGANISATION DES NATIONS UNIES 

Une loi adoptée le 22 décembre 1979 stipule que “l’île de Mayotte fait partie de la République Française et ne peut cesser d’y appartenir sans le consentement de sa population.” Néanmoins, la République Islamique des Comores revendique le Territoire de Mayotte. D’ailleurs, le statut de collectivité territoriale a été accordé à l’île de façon strictement provisoire. Le 2 décembre 1982, l’ONU adoptait une résolution en faveur de Mayotte aux Comores. 110 états votèrent pour la résolution, la France vota contre (une seule voix) et 22 états s’abstinrent. Cette résolution de l’ONU court toujours contre la position de la France  ! La France , donneuse de leçon, s’indigne quand on ne respecte pas l’ONU, notamment contre Israël... Deux poids, deux mesures...

St Just

 

 

Possible sortie de crise à Madagascar après la rencontre Ravalomanana-Rajoelina ?

Le 23/02/2009

Le pésident Ravalomanana & son premier opposant declaré Rajoelina
Le pésident Ravalomanana & son premier opposant declaré Rajoelina 

Le président de la République malgache, Marc Ravalomanana et le maire destitué Andry Rajoelina se sont rencontrés le samedi 21 février, pendant trois-quarts d’heures. La réunion a eu lieu à l’Espicopat d’Antanimena, sous l’égide du Conseil des églises chrétiennes (FFKM).

 

Une sortie de crise semble possible à Madagascar. Les deux protagonistes de la crise politique qui secoue, actuellement, la Grande île se sont rencontrés hier à Antananarivo. La rencontre est le résultat d’une médiation menée par le FFKM. Dans un communiqué lu par un représentant de la FFKM à l’issue de la réunion, il est précisé que que la  rencontre avait pour but de "faciliter le dialogue futur" afin de trouver une issue à la crise. La rencontre a eu lieu dans "le respect, la cordialité et le calme", indiqué le communiqué du très influent Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM), artisan de l’entrevue. Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ont pris rendez-vous pour lundi 23 février quand commenceront les véritables négociations. Entre-temps,  il a été convenu que les deux hommes politiques feront tout pour « arrêter toute forme de provocation, de dénigrement, et de diffusion de fausses nouvelles par le biais de l’Audiovisuel   faire cesser tout acte de pillage et de vandalisme visant des biens des particuliers et de l’Etat   arrêter toute manifestation dans la rue   cesser toute forme d’arrestation et de poursuites à caractère politique ». Andry Rajoelina avait, hier, demandé à ses partisans de se réunir ce dimanche 22 février sur la Place du 13 mai, pour leur communiquer la teneur des ses discussions avec le Président. A l’issue de la rencontre, il a toutefois décidé de reporter ce rassemblement.

 

 

Les négociations de lundi pourraient permettre d’entrevoir une sortie de crise à Madagascar. Celle-ci avait commencé, il y a un mois quand le maire de la capitale a commencé à organiser des manifestations de rue pour protester contre l’interdiction d’émettre faite à sa chaîne de télévision.
La manifestation avait dérivé en émeutes et pillages. Plus d’une centaine de personnes ont été tuées et des commerces ont été pillés. La tentative de prise du Palais présidentiel par les partisans de Rajoelina avait fait 28 victimes tombées sous les balles de la garde présidentielle. 

 

Depuis Madagascar vivait au ralenti et les activités économiques grandement perturbées. Jusqu’ici, toutes les tentatives de médiation, même celles faites par le représentant de Nations Unies et celui de l’Union Africaine, avaient échoué.

 

Admission des Comores à l’Organisation des Nations Unies

Le 23/02/2009

Le père de l'independance comorienne, Ahmed Abdallah Abdérémane
Le père de l'independance comorienne, Ahmed Abdallah Abdérémane 

3385 Assemblée générale – Trentième session

L’Assemblée générale, Ayant reçu la communication du Conseil de sécurité, en date du 17 octobre 1975, recommandant l’admission des Comores à l’Organisation des Nations Unies, Ayant examiné la demande d’admission des Comores, Réaffirmant la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composé des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore , de Mayotte et de Mohéli, comme le soulignent la résolution 3291 (XXIX) du 13 décembre 1974 et d’autres résolutions de l’Assemblée générale, Décide d’admettre les Comores à l’Organisation des Nations Unies.

2402e séance plénière 12 novembre 1975

A la vielle d’une consultation de (peuple ? Mahorais ? Français ? Le 29 mars 2009, il n’est pas inutile de rappeler à La France , qu’elle est entrain de violer la charte des Nations Unies. Qu’elle est entrain de donner un mauvais exemple aux « petites démocraties ». La France ne s’honore pas en montrant ses gros muscles à petit pays pauvre démuni de tout sauf de son droit légitime. C’est honteux de la part d’un pays qui se considère parmi les grandes démocraties. La France parle de la volonté des Mahorais à demeurer français. Pourquoi ne parle-t-elle pas de la volonté des Comoriens ?

 

Mhadjou ne s'est pas présenté devant les juges

Le 23/02/2009

Mohamed Abdou Mhadjou, ministre de la sécurité intérieure de l’île autonome de Ngazidja, qui devait comparaître ce matin au tribunal correctionnel de Moroni, pour des propos haineux qu’il avait prononcé sur les médias le 15 décembre 2008, ne s’est pas présenté devant les juges.


Pourtant, c’est lui qui, le 22 janvier dernier, avait demandé le report de l’audience pour le 19 février pour, semble-t-il, mieux préparer sa défense. Le procès a quand même eu lieu. Il commencera par la lecture des déclarations faites par le ministre lors de son audition à la gendarmerie par le juge Bibi Maoulida Djoubeir.


L’avocat de la partie civile, Me Fahami prendra ensuite la parole. Il a d’emblée dénoncé le comportement du ministre qui constitue « un mépris » envers la justice comorienne. « Pourtant les responsables devraient donner les bons exemples », a-t-il ajouté. A la fin de sa plaidoirie, Me Fahami, a demandé que le prévenu verse 25 Fc à la partie civile. Le procureur de la république Azad Mze, pour sa part, a démontré « la dangerosité des propos haineux » tenus par le ministre, dans la mesure où, il avait comme objectif de dresser des Comoriens les uns contre les autres. « Une grande partie de la population a été indignée », a-t-il indiqué. Le procureur a aussi fustigé « le mépris affiché par le ministre envers la justice comorienne », et a requis une peine de 13 mois de prison ferme assortie d’un mandat d’arrêt à l’audience et une amende d’un montant de 1 million Fc (2000 euros).

L’affaire a été mise en délibéré pour le 19 mars prochain.

 

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