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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

L’opposition unie croit au départ de Marc Ravalomanana

Le 15/03/2009

Chef du mouvement d'opposition, ancien maire destitué d'Antananarivo,
Chef du mouvement d'opposition, ancien maire destitué d'Antananarivo, 

L’atmosphère était tendue, ce vendredi, à Antananarivo. L'opposition politique s'est déclarée proche de la victoire, et plusieurs voix ont relayé cet optimisme. Le neveu de l'ancien président, Roland Ratsiraka, a ainsi affirmé que « la victoire était proche pour le mouvement d'opposition du maire destitué d'Antananarivo, Andry Rajoelina », devant 2 000 partisans rassemblés dans la capitale.

L'opposition politique est optimiste après avoir été rejointe notamment par l'armée, qui demande le départ du président Ravalomanana, ainsi que par une partie, difficile à chiffrer, de la gendarmerie. Le président malgache a, de son côté, appelé le peuple à s'organiser pour repousser les mutins et à défendre le palais présidentiel.

Si tous les adversaires du président malgache sont encore loin d’avoir défini une stratégie commune, ils sont en revanche à l’unisson sur la question de son départ : pour les militaires, elle ne fait plus aucun doute.

Pour l’opposition, mais également pour un  bon nombre de personnalités proches du régime, l’affaire est également entendue, et dans une certaine mesure pour la communauté internationale aussi.


Marc Ravalomanana ne se ferait plus d'illusions


Marc Ravalomanana, qui aura réussi à faire l’unanimité contre lui, ne se ferait lui-même plus d’illusion ; reste maintenant à trouver la meilleure formule pour le conduire vers la sortie. Paradoxalement, les militaires ne sont pas les plus impatients, beaucoup font preuve, jusqu'à maintenant, de retenue, et prônent une solution raisonnable et honorable.

 Dans le clan des politiques, l’agitation est plus visible, les ambitions s’aiguisent : « Le grand jeu en ce moment, explique une source bien informée, c’est de soutirer au chef de l’Etat sa signature, pour revendiquer la légalité voire la légitimité ».  Selon nos informations, l’équipe d'Andry Rajoelina souhaiterait qu’avant de quitter son fauteuil, le chef de l’Etat signe une ordonnance instaurant une Haute autorité de la transition, que pourrait présider Andry TGV.


De leur côté, le conseil des églises malgaches, les diplomates et l’émissaire des Nations unies  continuent à militer pour des Assises nationales qui permettraient à toutes les forces vives de régler la crise de façon consensuelle, mais aussi d’aborder en profondeur les racines du mal, qui de façon cyclique, plonge Madagascar dans la tourmente. Hier, les militaires ont dit ne pas être opposés à cette option.

 

Lettre-ouverte-aux-autorites comoriennes

Le 15/03/2009

Membres de l'assemblée nationale ( les Députés )
Membres de l'assemblée nationale ( les Députés ) 
Son excellence Monsieur le Président de l'Union des Comores
Aux Honorables députés de l'Assemblée Nationale des Comores

Messieurs,

J'ai préféré m'adresser à vous par une voie de communication accessible à nombre de nos compatriotes afin de les prendre à témoin quant à la complicité du gouvernement et de l'assemblée nationale dans la politique du fait accompli de la France sur Mayotte.
En effet, il apparaît clairement que l'action fort louable des comoriens par le biais de leurs associations respectives, pour sensibiliser l'opinion française, seul rempart capable d'arrêter la politique annexionniste de la France, ne pourrait pas être efficace compte tenu du mutisme complice du gouvernement comorien.

Force est de constater que les gouvernements français et comorien, comme les médias français, pratiquent la même politique visant à cacher au peuple français l'annexion par la France d'une partie du territoire comorien au mépris du droit international.

La presse et les autorités politiques françaises et comoriennes ne se sont jamais intéressées aux manifestations des comoriens de France, sur l'annexion de Mayotte alors qu'il existe un conflit réel aux lourdes conséquences, opposant les 2 pays amis.
Néanmoins, afin de bien endormir les comoriens nos autorités n'ont jamais manqué l'occasion de dénoncer l'occupation illégale de Mayotte par la France, dans leurs meetings respectifs et dans les ondes des radios et des télévisions alors qu'ils savent bien que personne d'autres ne peut entendre leur revendication en dehors de notre territoire.

Nos autorités politiques se trompent d'interlocuteurs et ce à tous les niveaux mais, je ne peux pas imaginer qu'ils sont d'intelligence avec des forces occultes. Le peuple reste le seul juge et, on ne peut pas le tromper éternellement.
Aussi, nos autorités politiques se trompent de débats et de priorités politiques comme le rappelle le déchirement sur la révision de la constitution au moment où les élus Mahorais et autres nostalgiques d'un empire colonial révolu font la navette entre Paris et Mayotte pour plaider leur cause.

La désillusion des comoriens est grande. Ne sont que dérisions et diversions, les disputes sur la constitution au moment crucial où le gouvernement français avec la complicité de nos compatriotes mahorais, organise un référendum pour la départementalisation de Mayotte.

Nos députés n'ont jamais jugé utile de venir en France pour rencontrer leurs homologues afin de plaider leur cause tout en saisissant les médias pour dénoncer la politique néo-coloniale de leur gouvernement. Une action en France serait plus efficace que les palabres stériles dans les 4 murs de l'assemblée nationale.
Oui ! le problème de Mayotte doit être traité en France entre comoriens et français et non pas ailleurs. Mayotte faisant partie intégrante du territoire comorien, il n'appartient pas aux Mahorais seuls de décider de l'avenir de Mayotte ou de l'éclatement des Comores. Toutefois les Mahorais comme leurs frères de Ngazidja, Mohéli et Anjouan sont libres de prendre individuellement la nationalité de leur choix.

Il faut rappeler que les français ne sont pas les ennemis des comoriens et la grande majorité des français ne peut pas tolérer l'annexion de Mayotte par la France.
Enfin tout se passe comme si notre gouvernement a accepté la politique du fait accompli, mais l'histoire retiendra que certains aînés n'ont jamais lâché du lest.
Il est encore temps que le gouvernement comorien et nos élus se mobilisent pour venir en France afin de dénoncer auprès du peuple français la politique annexionniste de leur gouvernement.


Bonne réception.


Votre compatriote, ABDOU

 

Ngazidja met en garde le gouvernement central

Le 15/03/2009

Ahmed Abdallah Sambi accompagné de son ancien Dircab, actuel opposant
Ahmed Abdallah Sambi accompagné de son ancien Dircab, actuel opposant 
C'est dans un palais du peuple bien rempli que le gouvernement de Ngazidja, soutenu par l'assemblée nationale, a présenté aux notables et à la population les résultats et le déroulement des assises du dialogue national tenu la semaine dernière sous les auspices de la communauté internationale.

Cette manifestation qui a pris les allures d'un réquisitoire contre le président Sambi et son gouvernement s'est terminée par une mise en garde sans équivoque. « Si Sambi et son clan ne change pas d'attitude à vouloir à tout prix s'éterniser au pouvoir, s'il ne revient pas à l'ordre constitutionnel, il y aura des conséquences très graves et tant pis pour lui », martèle le chef de l'exécutif de Ngazidja devant les centaines de personnes qui ont pris d'assaut la salle de spectacle de l'assemblée nationale.

Mohamed Abdouloihabi finit ses propos en déclarant que « Sambi sera responsable de la situation qui va naitre du non respect de la constitution. Il n'y aura pas de référendum dans ce pays ». Le chef de l'exécutif de Ngazidja était accompagné de presque tous les ministres de l'île ainsi que du président de l'assemblée nationale qui représente non seulement son institution mais aussi l'île de Mwali.

Cette mise en garde du président de l'île était précédée par une présentation de la situation. Ces assises qui sont terminées en queue de poisson avec des divergences qui sont loin d'être aplanies étaient exposées au public. Le président de l'assemblée de l'Union, Said Dhoifir Bounou dénonce quant à lui l'absence du chef de l'Etat dans ce dialogue inter-comorien.

« Sambi était absent à l'ouverture. On l'avait annoncé à la fermeture et il n'est pas venu non plus. Pendant qu'on discutait pour trouver un consensus national, le chef de l'Etat prend un décret provocateur pour instituer une commission électorale. Tous ces gestes montrent que Sambi et son gouvernement méprisent le dialogue national », se désole le président de l'assemblée nationale qui continue de croire que le problème de ce pays n'est pas dans la constitution.

Les îles se sont aussi insurgées contre les médias d'Etat « qui les privent de parole alors qu'ils sont tous des contribuables du service public ». Mais ce qui devait être une conférence de presse s'est terminé par un couac. Les journalistes ont refusé de poser des questions parce qu'ils s'estimaient « mal accueillis par les organisateurs ». Et pour cause, les notables ont pris le devant et les journalistes resteront debout dans les allées de la salle, ignorant s'il s'agissait d'un meeting ou d'une conférence de presse.
 
 
Ahmed Abdallah
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Mayotte, une sœur très embarrassée

Le 06/03/2009

 

Moi, Mayotte, je suis née avec 3 sœurs de même père et de même mère, Ndzuwani, Mwali, Ngazidja. Nous sommes de la famille des sultans musulman, Sultan Mfaoumé Said Ali, Sultan Said Mohamed Ben Said Omar, Sultan Said Ali Ben Omar et Sultanes Fatima Djoumbé et Salima Machamba.
Ensemble on formait une famille modèle qui s'appelle encore « l'archipel des Comores ».


On vivait dans la misère, mais la joie était présente. En 1841 nous sommes kidnappé par mkolo venu d'ailleurs, qui a divisé nos parents les sultans, mais entre sœurs on s'attendait à merveille. En 1974, mes 3 sœurs sont libérés, et moi non, pourquoi ? On m'a fait croire que mes sœurs ne m'aimaient pas, qu'elles ne fussent pas partie de ma famille, qu'elles sont pauvres, alors je suis resté avec mkolo, pourquoi ? Durant ce temps, mes sœurs ne cessent de me réclamer, pourquoi ?


Je suis devenue la cause de leurs malheurs à chaque fois qu'elles me réclament. Aujourd'hui mes enfants doivent prendre une décision pour moi : rester définitivement avec mkolo et perdre à jamais le peu qui reste de mon identité culturelle ou rester dans le statut actuel. Ce dernier est certes un statut bâtard qui ne me garanti pourtant pas cette identité, mais il est quand même moins dangereux pour moi jusqu'au jour où je pourrais repartir avec mes sœurs.


Mes enfants me disent aujourd'hui « komori karivedzé ». Qu'en penseraient Zaina Mdéré et Younoussa Banana (paix à leurs âmes) ? Comment aider mes enfants à faire le bon choix, alors que durant des années on leurs apprenait la haine, la « prostitution » de leur propre histoire, pour leur faire croire qu'ils n'appartiennent plus à la famille des sultanats de l'Archipel des Comores, mais plutôt à la famille de mkolo. Bref, une honteuse propagande ! Henry Giraud, Marcel Henry sont-ils mes enfants ? Non, ce sont les enfants de mkolo, les miens sont Mansour Kamardine, Ahmed Said dit Ahmed Chirac, etc.


Et si mkolo ne voulait plus de moi ? Cela serait un soulagement moral, car mes sœurs seraient contentes de me retrouver afin d'achever ce processus de libération totale de notre famille « l'Archipel des Comores ». Question de moral et de principe.

                                                         Said Mohamed Boinamzé

 

 

Tribune Libre : Ce que je crains

Le 06/03/2009

 

L'Union Africaine qui a hérité de plusieurs dossiers brûlants de l'OUA aurait dû transférer son siège permanent aux Comores. Sa présence prolongée dans le pays depuis son indépendance, en 1975, milite pour cette thèse. L'UA fait de l'archipel des Comores un laboratoire dans la gestion et le règlement des crises et, en conséquence, y trouve un plaisir d'être à son chevet artificiel.

Les Comores sont soutenues par l'Organisation panafricaine pour recouvrer sa souveraineté à travers des résolutions qui n'ont aucune force juridique aux yeux de la France , principale adversaire des Comores sur la question de Mayotte. L'Organisation qui avait en 1978 fermé ses portes aux autorités comoriennes, à l'issue du coup d'Etat du 13 mai 1978, a fini par rouler le tapis rouge au gouvernement comorien, fortement soutenu par les mercenaires français et le régime apartheid d'Afrique du Sud. Elle l'a fait aussi pour le régime militaire aux Comores à l'issue du coup d'Etat militaire du 30 avril 1999 en invitant le président Azali au Sommet d'Alger en juillet 1999 et celui de de Syrte en septembre 1999.

La première Conférence d'Antananarivo sur les Comores organisée, en 1994 sous l'égide de l'OUA, était une remise en cause et un coup dur pour la démocratie aux Comores. Cette conférence avait légitimé un Premier ministre usurpateur en dépouillant le président de la République , démocratiquement élu, de toutes ses prérogatives et ses pouvoirs. La Conférence d'Antananarivo sur la crise anjouanaise tenue en avril 1999 comme celle d'Addis-Abeba, tenue en décembre 1997, sont aux yeux des observateurs un échec patent et une démission de l'action diplomatique de l'OUA dans notre pays.

C'est ainsi que le pays sombre en profondeur dans les crises qui le secouent en se fiant à un arbitre incompétent et partial qui n'a aucune notion de neutralité. Son remède n'est que la politique de deux poids et deux mesures. La solution taillée pour les petits pays et pauvres n'est pas celle réservée aux géants du contient. Au Zimbabwe, on peut s'accommoder avec un Mugabe sanguinaire qui punit depuis plus de 20 ans tout un peuple mais aux Comores on impose une rotation et un départ forcé pour un simple gouverneur en utilisant de gros moyens.

C'est aussi pour cette raison que le continent n'arrive pas à décoller pour ne pas dire qu'il est mal parti. La question du Sahara occidental divise depuis plus de trois décennies le continent africain et empoisonne plusieurs mécanismes de coopération au niveau continental. La coopération afro arabe, la coopération Afrique et Union Européenne, les relations entre le nord arabe et l'Afrique sub-saharienne sont en veilleuse depuis plus de trente ans. L'OUA était incapable de gérer les conflits au Libéria, en Serra-Leone et en République Démocratique du Congo. Dans ces pays comme au Mozambique et en Angola, la solution précaire et incertaine est venue d'ailleurs. La Côte d'Ivoire est déchirée par une crise artificielle qui remonte à 2000 sans que notre Organisation puisse être à la hauteur de sa mission.

Les coups d'Etats, je n'ai même pas besoin d'en parler. D'ailleurs, je trouve ridicule la proposition du Ministre libyen des Affaires étrangères qui parle de forces d'intervention contre les coups d'Etats à un moment où l'Organisation qu'il préside a failli de fournir des forces pour maintenir l'ordre public et le maintien de la paix en Somalie, ce grand pays qui est en train d'être rayé de la carte. Qu'a fait l'UA de Darfour et du Sud du Soudan? Où est elle passée pendant l'effondrement du Zimbabwe?Madagascar, pays membre fondateur de l'Union Africaine se déchire au jour le jour et l'UA sur les plateaux d'Ethiopie ne fait que répéter son refrain de respect de l'ordre constitutionnel à un moment où les Malgaches tombent en dizaines tous les jours.

La faillite de l'OUA dans le domaine de la paix et de la sécurité continentale avait poussé les Organisations régionales à mettre en place des mécanismes autonomes d'intervention dans les crises concernant un de leurs Etats membres.

L'UA ne peut pas avancer car son souci est de préserver les intérêts d'une poignée de chefs d'Etats arrivés au pouvoir ,depuis plusieurs décennies et qui s'y maintiennent par des voies qui ne sont pas démocratiques. Ces chefs d'Etat ,donneurs de leçons sont souvent recherchés par des juridictions internationales, empêchés de séjourner en Occident ou mêlés dans des histoires de biens confisqués en dehors de leurs pays. Ceux qui n'ont rien à se reprocher sont ceux qui ne font pas du tout de bruits.

L'OUA, au lieu de s'occuper de tout cela, elle siège à Moroni pour déterrer des crises et créer des problèmes qui sont de nature à remuer des plaies et à freiner l'élan de développement. A quoi sert un dialogue politique maintenant aux Comores après l'Accord de Réconciliation Nationale de Fomboni? A quoi sert une sempiternelle révision de la Constitution au moment où le développement peine à trouver un financement? Cette énergie aurait été plus utile au Zimbabwe, en Somalie, en RDC, au Darfour ou en Côte d'Ivoire en plein déchirement où les victimes se comptabilisent en centaines et en milliers par jour. Elle aurait rendu service aux peuples de ces pays pour qu'ils se réconcilient à l'intérieur de leur territoire.

Je crains qu'il ne soit pas tard comme il l'est aujourd'hui en Guinée Conakry et en Guinée Bissau. Je crains une détérioration de la situation à Madagascar et une rechute au Zimbabwe. Je crains un revirement aux Comores et un retour au séparatisme insulaire. Je crains une dislocation de l'archipel au moment où notre pays a plus besoin d'une cohésion. Je crains qu'à force de s'occuper du dossier des Comores l'ambassadeur mozambicain Francisco Madeira a fini par choisir un camp politique et se bat bec et ongles pour défendre des intérêts qui sont ,d'abord, les siens avant qu'ils soient ceux des Comoriens. Et je crains que celui qui a dit que l'OUA ne peut pas nouer comme elle ne dénoue jamais un nœud avait parfaitement raison.

MOUIGNI Abdou
Professeur de philosophie

 

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