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Mulhouse Rencontre Soulaiman, musicien du monde
Le 21/03/2009
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| Pour Soulaiman Cheikh « chanter est le plus beau métier du monde » |
Portrait de cet artiste, épris de liberté.
Il a quitté ses Comores natales pour faire une tournée en France en 1999 avec son groupe Mwezi. Soulaiman Mzé Cheikh chante depuis l’âge de dix ans « grâce à un don inné pour le chant et une voix dont les sons harmoniques aux fréquences multiples forment un ensemble qui donne le timbre de cette voix douce et profonde, suave, mélancolique, gaie et pleine de vibratos ». Il entraîne à cette époque ses jeunes camarades dans Jeunes Blues et porte déjà en lui l’empreinte du Toirab, ces embruns musicaux afro-orientaux qui ne le quitteront plus. Car Soulaiman est un homme du monde épris de liberté qui va, après avoir évangélisé musicalement les îles de l’Océan Indien, jeter son bagage plein d’espoir en France en 1999 dans un périple qui le conduira de Marseille à Paris et de Dunkerque à Mulhouse où il se posera définitivement.
La musique n’a pas de frontières
Mais il lui reste toujours au cœur les Comores. « Mes chansons sont parmi les plus connues et les plus écoutées surtout qu’elles transportent des messages de la vie courante. Je m’inspire du calme et de la chaleur de mon pays ainsi que des traditions afro- orientales ».
Il parcourt l’Europe et les festivals ne s’arrêtant que pour graver ses chansons dans des albums. Et quand on lui demande ce qu’il apprécie en France et plus particulièrement en Alsace et ce que cela apporte à son inspiration, il reste un instant songeur avant de vous répondre : « D’abord j’apprécie l’organisation, la rigueur dans le travail, la grandeur du pays pour pouvoir me produire dans les différentes régions. J’apprécie, malgré le froid, la beauté verdoyante de l’Alsace, la tranquillité. Tout cela m’inspire de chanter pour la sauvegarde du patrimoine, de la nature. »
Il reconnaît volontiers malgré les difficultés rencontrées : « Je pratique le métier le plus beau, mais le plus ingrat au monde. La musique n’a pas de frontière et personne ne peut s’en passer. » Quant à son rêve le plus cher, il tient en une seule phrase : « Pouvoir vivre enfin de ma musique. Et le projet, qui me tient le plus à cœur, est la sortie d’un nouvel album en 2010. » Le dernier sorti en 2006 portait le titre prémonitoire d’Espoir.
Les prochains rendez-vous de Soulaiman les 21 et 22 mars à Mulhouse pour la Fête du monde ; le 18 avril à Wittenheim pour la fête au village ; le 19 avril à Wintzenheim pour la fête de la mangue ; le 6 juin 2009 à Fessenheim pour la fête de l’amitié ; le 21 juin à Wittenheim pour la fête de la musique.
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Cheikh Mc initie des ateliers d'écriture Hip hop
Le 20/03/2009
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| Cheick Ahmed Abdérémane alias Cheick Mc |
Cheick Mc, Cheick Ahmed Abdérémane, de son vrai nom, initiera, en avril prochain, le même atelier à Mayotte. ‘‘C’est mon premier atelier professionnel. On devra produire des chansons qui ne feront pas l’apologie ni de la violence, ni du sexe. Il faut que les artistes prennent conscience que nous sommes écoutés par toutes les couches sociales et en particulier par des enfants. C’est en ayant cela à l’esprit que nous allons organiser cet atelier’’, a expliqué l’artiste.
Le financement des ateliers de Moroni est assuré par le groupe Watwaniya Concept créé par des jeunes du mode du hip hop dont Dadiposlim, Momo Boss (de Impoz tn Styl), Ikram, Doudou et Abdallahil. Cette formation est destinée à des ‘‘ jeunes artistes de la nouvelle génération ’’ qui seront sélectionnés sur la base de leur engagement et de leur volonté de se produire dans le hip hop, les rappeurs comoriens et artistes musicaux qui composent des textes ‘‘ plus ou moins travaillés ’’.
Après son premier album Tout haut sorti en 2003, l’enfant prodige du hip hop comorien est en plein préparatif d’un second. C’est à la base des textes signés dans ces nouveaux titres que sera dispensée la formation. Cheikh va reprendre avec les participants aux ateliers certains de ses compositions à succès tels Kutsi wawece (tu n’es pas seul), Msadjadja (Désordre), ou encore Nadia : ‘‘ Nous allons initier ces jeunes sur la base de textes riches en éducation, en conseils, bref des textes complets. L’objectif c’est de rendre plus accessible les messages du Hip hop au grand public par l’emploi de mots simples ’’. C’est d’ailleurs ce message que Cheick Mc ne cesse d’envoyer aux rappeurs.
Msadjadja : qu’on peut déjà voir à la télévision, sera l’oeuvre principale de ce nouvel album qui sortira bientôt dans les kiosques. « Je ne manquerai jamais d’inspirations à propos de ce qui se passe actuellement au pays. Le pays sombre dans un ‘’ Msadjadja ‘’ qui nous laisse presque tous indifférents », dira l’enfant chouchou du Rap comorien. Contrairement, au premier album très engagé, " Yenda Mwambiyé " a été l’un des tubes qui ont permis à l’artiste d’émerger au niveau continental et dans le monde.
Passé à travers des grandes chaines telles que Trace Tv, Radio France International le (Rfi) ou la chaine de Hip hop de Chicago, aux Etats-Unis d’Amérique, Cheick Mc se hisse au niveau de ses compères internationaux. Soutenu dans ses activités par le Franco-comorien, le Mc de vitry Housni Mkouboi alias Rohff passant par le Sénégalais Didier Awadi ou un certain Soprano, Cheick Mc fait partie aujourd’hui des artistes africains ou du Tiers monde. « Si j’étais élu meilleur artiste de l’Eté 2006 de la musique tropicale de Rfi, c’est grâce à cette reconnaissance des ces artistes. Ainsi, je ne suis jamais monté tout seul sur scène. Je produis toujours mes festivals et concerts avec au moins deux de mes quatre musiciens », se rappelle ce jeune de 32 ans.
Cet artiste originaire de Moroni sortira prochainement son nouvel opus composé d’une quinzaine de chansons. "Nadiya 2 ’’, ‘’ Beramu ’’ composé en featuring avec Soprano, font parties des titres phares de ce nouveau produit. Il faut noter que la participation à ces ateliers d’écriture se fera gracieusement, conclut le leader de l’association Watwaniya.
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Premier conseil des ministres de Rajoelina
Le 19/03/2009
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| Rajoelina en compagnie de Monja Roindefo, son Premier ministre |
Andry Rajoelina est arrivé ce jeudi dans la matinée au palais d'Ambohitsorohitra, et quelques heures plus tard, le porte-parole du gouvernement Augustin Andriamananoro est sorti sur le perron du palais présidentiel, et sans plus de commentaires, il a annoncé la suspension du Sénat et de l’Assemblée nationale dont les attributions seront désormais exercées par la Haute autorité de transition, le gouvernement et un conseil de redressement économique et social qui doit encore être mis en place.
Pour l’heure, on ne dispose pas de plus de précisions sur ce nouveau fonctionnement. On ne sait pas non plus si de nouvelles élections vont être organisées ou si cette suspension va durer.
Il est vrai que depuis que Marc Ravalomanana a remis son pouvoir aux militaires, mardi, on est dans un cadre extra-constitutionnel, puisque cette manière de transmettre le magistrature suprême n’existait pas dans les textes.
Andry Rajoelina, qui a reçu son pouvoir de la part de ces mêmes militaires, a maintenant vingt quatre mois pour remettre tout cela en ordre. Mais pour le moment c’est un peu le flou. Même si, il faut le signaler, dans la rue la vie a repris un cours à peu près normal.
Méfiance à l'extérieur
Ceux qui semblent s’inquiéter d’avantage sont certains membres de la communauté internationale. Les Etats-Unis ont jugé le transfert de pouvoir non démocratique. La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), organisation régionale dont est membre Madagasca est sur la même ligne. Dans un communiqué, son organe de sécurité a affirmé, ce jeudi, ne pas reconnaître le nouveau président et envisager de sanctionner le pays. Un appel est même lancé à l'Union africaine et à la communauté internationale à prendre les même positions. La SADC a cependant décidé «d'aider à trouver une stratégie détaillée et cohérente pour permettre de trouver une solution à la crise à Madagascar».
Mais visiblement le nouveau gouvernement n’en a cure. Il veut se mettre tout de suite au travail et dès samedi, Andry Rajoelina se fera introniser publiquement au grand stade de Mahamasina.
Cela dit, le cabinet de Andry Rajoelina était, jeudi après midi, encore incomplet. Il ne compte que douze ministres dit du «gouvernement du 13 mai», c'est-à-dire nommés pendant les semaines de bras de fer avec le désormais ex-président Ravalomanana. Ils ont toutefois été confirmés à leur poste, tandis qu'on attendait encore le choix de ministères clés, tels que celui de la Défense.
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MCJP et Opposition se disputent le terrain politique
Le 19/03/2009
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Mouvance présidentielle et opposition se disputent le terrain politioque depuis la fin des travaux du dialogue inter-comorien. C'est l'opposition qui est d'abord montée au créneau pour réiterer son Non au référendum. Mais, la théatralisation de sa conférence de presse où on a vu le palais du peuple littéralement pris d'assaut par une armée de notables a provoqué le courroux des journalistes qui l'ont boycotté.
Le surlendemain, la mouvance présidentielle a insité la presse à l'hôtel Le Moroni. Visiblement dépassés par certaines questions embarassantes, le Mcjp a eu du mal à convaindre la presse quant au bien-fondé de l'organisation d'un référendum constitutionnel. N'empêche, le chef de l'Etat reste déterminé à jouer les prolongations.
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Réunion à Praia sur la coopération des Etats insulaires
Le 19/03/2009
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| La rue Street in Praia Grande, Capitale Cap-verdienne |
Lors de cette deuxième rencontre du genre, les responsables du secteur de la Santé du Cap-Vert, des Comores, de Maurice, de Sao Tomé et Principe et des îles Seychelles évalueront aussi les progrès enregistrés dans la mise en oeuvre de la Déclaration de Seychelles, approuvée lors de la première réunion, organisée en octobre 2006.
Les participants à la réunion de deux jours, dont le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, Luis Sambo, échangeront sur les nouveaux développements concernant les maladies non transmissibles, les implications sanitaires des situations d'urgence et des premiers soins de santé.
La rencontre vise aussi à identifier les domaines à privilégier dans la coopération à développer entre les Etats participants.
Les Etats insulaires africains ont en commun leur petite dimension démographique, facteur qui exige une attention particulière de la communauté internationale, qui devrait leur donner la visibilité nécessaire afin qu'ils bénéficient de l'appui technique et de l'aide en ressources qui leur permettent un développement durable.
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