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Le président Sambi n’entend pas renoncer à « son » référendum

Le 22/03/2009

Inoussa Mohamed, Journaliste, Chroniqueur & Bloggeur
Inoussa Mohamed, Journaliste, Chroniqueur & Bloggeur 
Le courrier de Inoussa Mohamed


Il l’a dit et répété : plus question de remiser au placard son projet de reforme constitutionnelle comme il lui a été suggéré par la majorité des participants au Dialogue inter-comorien du 3 au 7 mars à Moroni. Le président Ahmed Abdallah Sambi reste déterminé à jouer les prolongations, malgré la forte opposition des exécutifs insulaires.


Si la mouvance présidentielle s’abrite derrière la constitution pour reconnaître au chef de l’Etat la légitimité de réviser la constitution, elle fait, en même temps, fi de ce principe fondamental en droit international relatif à la non-retroactivité de la loi. Elle minimise surtout le risque d’un retour à la séparatiste. Peut-on choisir entre le souci d’harmoniser les élections et la menace d’une implosion de l’archipel ? Il n’y a là aucune place à je ne sais quelle hésitation.

Même ce prétendu coût des élections en guise de justification de ce projet de toilettage constitutionnel ne résiste pas à la réalité des chiffres puisque l’Etat comorien n’a déboursé aucun kopeck, en tout cas très peu, pour financer les différents scrutins qui se sont tenus, ces derniers temps, dans l’archipel.

Certes, le financement de telles élections relève de la souveraineté nationale ; mais il n’y a pas plus de dépenses de souveraineté que le paiement des agents de l’Etat. Or, nous continuons toujours à tendre la main à nos partenaires extérieurs pour assurer le versement des salaires des fonctionnaires comoriens.

Mais, il se pose aussi la question de savoir quelles sont les priorités nationales du moment. Alors que le pouvoir d’achat du Comorien dégringole au fil des mois, que l’économie nationale est à terre, notamment à cause de l’incapacité criante de la Ma-mwé à assurer sa mission première, celle de fournir du courant à la population, et que les agents de l’Etat accumulent les arriérés de salaires, la population comorienne a-t-elle vraiment la tête à cette réforme constitutionnelle. Seul le taux de participation à ce référendum le dira.

En attendant, le chef de l’Etat enchaîne les visites sur le terrain, notamment à Anjouan et Ngazidja et distribue des millions des francs comoriens sur son passage. A Nkourani, Chindini, Mamoi, Mkazi….il profite de la moindre occasion qui se présente pour aller à la rencontre de la population, histoire de délivrer son message. Et pour prouver sa bonne foi et sa proximité avec la population locale, il ne lésine pas sur les promesses, quitte à mettre la main à la poche. Son discours est toujours reçu cinq sur cinq parce que, comme tout le monde le reconnaît, c’est un grand communicant.

Son discours passe surtout parce que ses opposants ne sont plus crédibles. La cote de popularité du président de l’île de Ngazidja est aujourd’hui proche de zéro ; il multiplie les gaffes et semble naviguer à vue. L’opposition politique au président Sambi traîne tant de casseroles pour prétendre gagner aussi facilement la confiance des Comoriens. « Ce sont tous des politiques qu’on a déjà vus à l’œuvre et qui, pour la plupart, ont mis à genoux l’archipel et cherchent aujourd’hui à revenir aux affaires pour l’achever » dit-on à Moroni.

Il n’y a pas de TGV comorien qui puisse vraiment incarner l’alternance et le changement, même si je ne souhaite pas le sort de Madagascar à mon pays. Les politiques comoriens ont tous quelque chose à se reprocher ; certains ont même du sang dans les mains. Et la population, qui est loin d’être dupe, hésite à adhérer au discours d’une opposition en manque d’arguments.

Mais, revenons au référendum qui, selon toute vraisemblance, pourrait intervenir en avril prochain. La grande inconnue reste l’ampleur du boycott du scrutin auquel appelle la majeure partie de la classe politique nationale. Aucun élément ne permet à ce jour de dire qu’il sera largement suivi, ni de soutenir le contraire. Une chose est sûre : référendum, il y aura. Sur la foi du chef de l’Etat.

Entre temps, on attend avec impatience le nouveau texte qui sera soumis aux électeurs. Le rapport du Dialogue inter-comorien est actuellement entre les mains du président qui, à l’en croire, va puiser les « bonnes propositions » pour enrichir le précédent avant-projet de constitution. Si l’opposition garde encore le silence et semble observer une trêve, c’est peut-être aussi parce que le nouveau texte n’est pas encore à la disposition des Comori


    M. Inoussa

 

La COI appelle à restaurer l'ordre constitutionnel

Le 21/03/2009

Le ministre mauricien des Affaires étrangères Arvin Boolell.
Le ministre mauricien des Affaires étrangères Arvin Boolell. 
La Commission de l'Océan Indien (COI) a appelé samedi dans un communiqué les acteurs politiques malgaches à "restaurer rapidement l'ordre constitutionnel" à Madagascar.

La COI "invite les acteurs politiques malgaches à restaurer rapidement l'ordre constitutionnel", indique-t-elle dans ce communiqué publié par son secrétariat dont le siège est à l'île Maurice.

L'organisation régionale, qui regroupe les Comores, Madagascar, Maurice, la Réunion (France) et les Seychelles, a aussi demandé que "la sécurité de (l'ancien président déchu) Marc Ravalomanana soit assurée".

Le ministre des Affaires étrangères mauricien, Arvin Boolell, a pour sa part indiqué que Maurice, s'alignant sur la position de l'Union africaine, souhaite l'organisation d'élections à Madagascar le plus vite possible. Andry Rajoelina a prêté serment samedi matin, à Antananarivo, comme président de transition de Madagascar.

La communauté internationale a largement condamné la façon dont il a accédé au pouvoir, que plusieurs pays ont qualifiée de "coup d'Etat".

 

Les communistes français hués à Mayotte

Le 21/03/2009

Elianne Assasi, sénatrice communiste des Hauts-de-Seine
Elianne Assasi, sénatrice communiste des Hauts-de-Seine 

« Aller aux Comores pour venir ensuite à Mayotte, c’est pourquoi faire ? C’est de la provocation. Nous, on veut leur montrer qu’il y a des gens qui sont propriétaires de Mayotte. »

Vendredi 20 mars à l‘aéroport de Dzaoudzi, l’« accueil populaire » réservé aux deux responsables du Parti communiste français, de passage à Mayotte après avoir passé 48 heures à Moroni, a été particulièrement soigné : ni colliers de fleurs ni mbiwi, mais des huées et des banderoles brandies par une quarantaine de femmes. « Les proétat comorien ne sont pas les bienvenus », disait l’une des pancartes.

A l’origine de ce courroux, la position du Parti communiste qui, lors des débats parlementaires sur la départementalisation de Mayotte, a fustigé « l’occupation illégale » de l’île par la France.

Interrogée par Télé Mayotte, la sénatrice Eliane Assassi a affirmé que le choix exprimé par la population le 29 mars devra être respecté, mais elle a regretté que les voix défavorables à la départementalisation ne puissent pas s’exprimer librement.

La délégation communiste a prévu de rencontrer sur place des représentants de la société civile et de visiter le centre de rétention administrative, a indiqué RFO.

                                      Malango

 

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Le 21/03/2009

 

 

Sambi fait sa loi à la Ma-mwé : Alphonse nommé DG

Le 21/03/2009

Salim Ali Soilihi qui dirigeait la société depuis fin septembre 2007.
Salim Ali Soilihi qui dirigeait la société depuis fin septembre 2007. 
Le Chef de l'Etat A. A. Mohamed Sambi vient de nommer ce vendredi 20 mars un nouveau directeur général à la société de l'eau et électricité des Comores Ma-Mwe (Madji na mwendje). Il s'agit de Monsieur Mlanao Henri Alphonse. Il succède à Salim Ali Soilihi qui dirigeait la société depuis fin septembre 2007.

Agé de 45 ans environ, Mlanao Henri Alphonse alias Ibrahim Alphonse est né aux Comores et est formé à l'école technique de Wani à l'époque du mongozi Ali Soilihi. Puis il est parti en France pour poursuivre ses études dans les années 80.

Electrotechnicien de formation, il a enseigné quelques années dans un Lycée technique en France avant de rentrer aux Comores en 1992 pour travailler à son compte. Il dirige deux sociétés privées à savoir Automatisme Distribution Comores (ADC) et Enercom Service . Deux sociétés de droit privé comorien en pleine expansion spécialisées dans le domaine de l'énergie créée respectivement en 1992 et 1997.

Bien que sa carrière semble plutôt rassurante, le nouveau parton de la Ma-Mwe a du pain sur la planche. Il aura la lourde responsabilité de sauver une société à l'agonie, qui roule à perte depuis des années et qui n'arrive même pas payer ses factures exorbitantes que lui réclame la Société comorienne de hydrocarbures (SCH), son fournisseur de gasoil.

Visiblement, les résultats de la « réflexion » visant à sortir la Ma-Mwe de l'impasse, que Ibrahim Alphonse a été invité à présenter mercredi dernier au conseil des ministres- ont convaincu le gouvernement comorien.

 

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