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MAYOTTE : le droit triomphera
Le 15/04/2009
Le référendum constitutionnel n'aura pas lieu le 22 mars 2009. Le GTHN a disparu. Sarkozy ne viendra pas aux Comores signer un traité avec Sambi. Des revendications formulées par le peuple comorien qui se sont réalisées tout seul. Un signe du destin pour inviter Sambi à ne pas se laisser aller, à continuer à croire à la force du droit et à poser des actes conformes à ses déclarations sur la question de Mayotte.
Coté français, c'est un gigantesque mouvement social dans "l'outre mer français" qui fut envoyé à Sarkozy pour qu'il abandonne son projet anti comorien; un mouvement ample, généralisé qui a pris des allures d'insurrection en Guadeloupe; même Balladur, le père du sinistre visa, s'en est mêlé recommandant à Sarkozy plus de circonspection.
La consultation française aura bien lieu à Mayotte le 29 mars 2009. Sarkozy a signé le décret de convocation du corps électoral, la commission de supervision des "élections" a été mis en place et la campagne a débuté. Une consultation digne d'une république bananière, sans opposition avec au bout des résultats époustouflants, une consultation sans valeur intrinsèque ni sans valeur juridique. Reste à savoir si la France osera se ridiculiser aux yeux du monde en s'y appuyant pour bafouer encore une fois les lois et usages internationaux.
C'est pour cela qu'il ne faut pas relâcher la pression. Une pression qui s'amplifie en France avec des organisations humanitaires comme SURVIE, ou politiques comme le PCF, les Verts, ou divers comme les journaux ("Marianne" s'il vous plait qui parle de connerie de Sarkozy) ou des groupes comme ceux de la Commune de Strasbourd. Une pression qui s'amplifie en France suite à l'action d'une diaspora dynamique qui a su mettre de coté ses divergences et qui mobilise et initie des actions d'envergure comme un colloque international dans le cadre de la semaine anti coloniale et des manifestations comme celle qui aura lieu au Trocadéro, la place des droits de l'Homme de Paris, le jour du forfait français.
Et que dire dans le pays ! quelle immense espoir de voir la grande sensibilité de toutes les couches de la population se mobiliser. Tout a été fait pour estomper la consultation française sans résultat tangible. Le comité maore n'est plus seul. Des initiatives multiples, ingénieuses se multiplient : l'université qui manifeste, lecture du saint coran, gungu, etc. Et ce n'est pas le moindre, ces établissements scolaires qui organisent des conférences sur la question de l'île comorienne pour sensibiliser leurs élèves, même le primaire est concerné; un gage que l'avenir appartient au peuple et que la force du droit triomphera un jour ou l'autre du droit du plus fort.
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Idriss Mohamed Chanfi
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Gérant Fondateur de Comores Informatique
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www.comoresinformatique.com
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Membre du Front Démocratique & Porte Drapeau du Comité Maoré.
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Abdouloihab et Mohamed Ali Said d’accord pour partir en 2010 avec Sambi
Le 15/04/2009
Mohamed Abdouloihabi, président de l'île autonome de Ngazidja |
Lors d’un rassemblement populaire au palais du peuple de Moroni, le président de l’ile autonome de Ngazidja, Mohamed Abdouloihabi a déclaré sa disponibilité avec son homologue mohélien à « œuvrer pour une révision de la constitution qui harmoniserait les mandats » dans le respect des lois et des institutions.
Ils sont prêts à « accepter un regroupement de renouvellement des mandats du président de l’Union et des président des îles autonomes dès la fin du mandat de la présidence tournante en cours », a déclaré le président de Ngazidja. Ils demandent au président Sambi, qui doit s’exprimer ce soir à 20h au sujet du référendum notamment la date, « à faire sienne » cette proposition et « à renoncer à l’obsession de prorogation de son mandat. » Le président Abdouloihab a également sollicité le soutien du peuple et la compréhension de ses électeurs qui pourraient etre choqués par cette décision.
Cet après-midi, cette même déclaration devrait être faite à Mohéli par le président Ali Said en présence de trois délégations de Ngazidja attendues sur l’île.
Dimanche dernier, Mohamed Ali said et Mohamed Abdouloihabi avait déjà annoncé l’échec des négociations du 23 mars et du 9 avril avec le chef de l’Etat et dénoncé le refus systématique du pouvoir de l’Union de toute proposition ignorant la prorogation du mandat du président actuellement en fonction.
Kweli/15/04/2009
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Le Royaume du Maroc promet de construire des cités universitaires à Ngazidja et Ndzuwani
Le 14/04/2009
La visite du directeur de l’Agence marocaine de coopération internationale “s’inscrit dans le cadre des relations bilatérales considérées par les deux parties comme fraternelles, chaleureuses et séculaires”, selon le communiqué du directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale, de la Recherche et des Arts.
Ce grand projet entend doter la jeune université comorienne “des structures indispensables à l’hébergement des étudiants”, souligne Faissoil Ben Halidi. Le même directeur de cabinet précise que “comme chaque année, pour appuyer le renforcement des capacités en matières de formation, l’Agence marocaine offre à l’Union des Comores des bourses dont la répartition et l’octroi se feront sur la base de critères et en fonction des domaines jugés prioritaires pour le pays par la commission des bourses”.
Le communiqué évoque “des bourses d’excellence” qui pourront être attribuées “aux meilleurs étudiants comoriens pour faire un troisième cycle d’études à la demande des autorités comoriennes en privilégiant les étudiants comoriens du Maroc”.
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Le régime de Sambi et son Golden boy « Bachar Khiwan » dans le collimateur.
Le 14/04/2009
Les projets de Djanat Alkamar et de la citoyenneté économique ne sont qu'un camouflage et un écran pour des opérations occultes de blanchiment d'argent. A l'heure actuelle, Bachar Khiwan, propriétaire de l'Hôtel Itsandra et de la Banque fédérale des Comores, patron de Comores Golf Holding est dans les mains de la justice des Emirats Arabes Unis pour abus de pouvoir et détournement de fonds. L'intéressé qui s'apprêtait à se rendre cette semaine aux Comores à partir de Dubaï est interdit de quitter les Emirats Arabes Unis en attendant la décision de la justice de cette principauté.
M. Bachar Khiwan qui s'était présenté aux Comores en compagnie du milliardaire émirati, Talal Alkhoury avait proposé aux autorités comoriennes un projet de télécommunication qui lui a permis d'obtenir une licence d'exploitation en vue d'intervenir dans le GSM, moyennant une manne financière et des investissements portuaires dans certaines régions de l'archipel des Comores. Son partenaire confirme avoir versé aux autorités par le truchement de Bachar la bagatelle de 34 millions de dollars américains, soient 75% des parts de la nouvelle société de téléphonie mobile.
M. Bachar qui, ayant obtenu la licence d'exploitation fuit depuis plus d'un an son partenaire majoritaire et aurait vendu ladite licence à une tierce personne d'où la fureur de M. Talal qui le traduit actuellement en justice à Dubaï. M. Bachar prétend avoir dépensé 17 millions de dollars de la somme versée dans un travail d'expertise sans pourtant dire où est passé le reste de l'argent. Le président Sambi aurait essayé d'intervenir dans cette affaire pour un dénouement à l'amiable en vain.
L'affaire qui a pris de l'ampleur dans les milieux des affaires à Dubaï devient grave dans la mesure où des noms de plusieurs personnalités comoriennes hautement placées sont citées dans les transactions.
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