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[Littérature] L’ancien président , AZALI se confie au journaliste d’investigation Charles Onana
Le 17/04/2009
L'ancien président de la République des Comores, AZALI ASSOUMANI, |
Dans un livre d’entretiens avec le journaliste d’investigation Charles Onana, l’ancien président de la République des Comores, le colonel AZALI Assoumani, raconte ce qu’est vraiment la vie d’un chef d’Etat en Afrique.
Quitter la présidence de la République, de son plein gré, après un seul mandat, est rare en Afrique. Refuser de conserver le pouvoir après l'avoir obtenu à la suite d un coup d’Etat est tout aussi exceptionnel. C'est pourtant ce qu'a fait sans hésitation ni regret l'ancien président des Comores, Assoumani Azali, aujourd'hui âgé de 49 ans.
Comment cet ancien militaire s’est-il opposé au mercenaire français Bob Denard ? Dans quelles circonstances s’est-il ensuite emparé du pouvoir ? Quels furent ses rapports avec l’Union Africaine, le FMI et la Banque Mondiale ? En quoi sa conception du travail et du rôle d’un chef d'Etat est-elle tout à fait originale par rapport à la façon dont le pouvoir présidentiel s’exerce généralement sur le continent africain ?
Journaliste d'enquête et Essayiste
Il dirige depuis 2005 un colloque intitulé,
Silence sur un attentat : le scandale du génocide rwandais
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Bolero dénonce un complot "anjouano-anjouanais"
Le 17/04/2009
L’ancien Premier ministre et actuel SG de la Comuna Madi Bolero |
Connu pour sa gouaille et ses déclarations à l’emporte-pièce, le ministre a mis en garde le président Sambi contre toute tentative de passer en force et de torpiller la tournante mohélienne de 2010. Mais, c’est l’ancien Premier ministre Hamada Madi Bolero qui s’est chargé de démontrer « l’hypocrisie qui entoure ce projet de révision constitutionnelle dont l’objectif principal est de prolonger le mandat du chef de l’Etat ».
Bolero dit ne pas comprendre que le président Sambi réfute la proposition d’harmoniser les élections en 2010 sous le prétexte que Moussa Toybou, seul, n’est pas d’accord alors qu’il s’en tape superbement de l’opposition de Mohamed Abdouloihabi et de Mohamed Ali Said à la tenue du référendum dans les conditions actuelles.
Cela paraît d’autant plus paradoxal que lorsque les trois présidents, ensemble, s’étaient mis d’accord pour une harmonisation du calendrier électoral en 2014, le même président Sambi s’y était aussi opposé, « tout simplement parce qu’il ne pouvait pas jouer les prolongations » dénonce-t-on à Mohéli.
Pour l’ancien Premier ministre d’Azali, il y a une partition anjouano-anjouanaise qui se joue dans cette histoire de référendum. Et de tempêter : « Que les Anjouanais arrêtent de nous tourner en bourrique ; s’ils ont l’habitude de tromper les Grand-comoriens, ils nous auront pas cette fois-ci, parce que nous, Mohéliens, les connaissons très bien ».
Avant de commencer son réquisitoire au vitriol contre le gouvernement comorien, Bolero s’est d’abord excusé de la dureté des propos qu’il allait tenir. Plus loin, il a lâché le gros morceau : « Si les Anjouanais ne veulent pas être Comoriens, qu’ils s’en aillent et laisser notre pays tranquille ».
Cette charge inhabituelle d’une si haute personnalité de la République contre le régime Sambi montre combien le projet de révision constitutionnelle porte les germes d’une dislocation annoncée de l’archipel. Dieu fasse que je me trompe ! Mais, si jamais les Comoriens en sont arrivées à ce point, l’Histoire ne trouvera aucune excuse, aucune circonstance attnuante pour personne.
Bolero espère toutefois que la Cour constitutionnelle, une fois encore, invalidera le décret présidentiel. « Il n’appartient pas au chef de l’Etat de fixer le calendrier du scrutin ; ce calendrier est établi par la Commission électorale et soumis au Président pour avis et signature. Ce qui n’a pas été le cas » argumente-t-il. Et d’ajouter que la mise en place de Commission nationale électorale indépendante (CENI) n’a obéi à aucune règle de droit parce que les exécutifs insulaires de Ngazidja et de Mohéli, et l’Assemblée de l’Union n’ont toujours pas désigné leurs délégués au sein de cette Commission.
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Sambi fixe le référendum au 17 mai
Le 17/04/2009
« La campagne référendaire débutera le 26 mars », a dit le chef de l’Etat au cours de son discours qui a duré à peu près une quarantaine de minutes. « Si le non l’emporte, rien ne sera changé, mais si le oui l’emporte, nous allons procéder immédiatement aux reformes institutionnelles », a martelé le chef de l’Etat qui jure de ne pas vouloir s’éterniser au pouvoir. « Si je propose ce referendum, c’est pour mettre fin aux multiples élections dans notre pays. »
Un peu plutôt dans la journée de mercredi, les présidents de Ngazidja et de Mohéli s’étaient déclaré favorables à l’harmonisation des mandats dès 2010 et avaient demandé au chef de l’Etat de faire sienne leur proposition. Mais le chef de l’Etat leur adresse une fin de non sous prétexte que le président de l’île d’Anjouan, Moussa Toyb, jusqu’ici considéré comme son bras droit, refuse de quitter le pouvoir avant la fin de son mandat en 2013.
« Face à ce refus de Moussa Toybou, j’ai décidé d’appeler le peuple pour trancher pour éviter un malentendu entre une île à une autre », a précisé Ahmed Abdallah Mohamed Sambi qui a tout de même félicité les deux présidents pour leur position commune. Quant au contenu du projet de révision, le président Sambi n’a rien révélé alors qu’il était attendu sur plusieurs points, notamment la prolongation du mandat présidentiel de 4 à 5 ans et le respect de la tournante en 2010.
Mercredi, Mohamed Abdouloihab avait accusé le chef de l’Etat de dérives et d’être obsédé par la prolongation de son mandat. Elu en mai 2006 à la tête des Comores, M. Sambi devrait laisser la présidence en mai 2010 à un président d’origine mohélienne selon la règle de la tournante.
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La gérance des bâtiments de l’ex-Comotel devant le tribunal
Le 17/04/2009
Hôtel Le Moroni, ancien Comotel |
En 1998, le gouvernement comorien de l’époque aurait signé un bail emphytéotique de 30 ans reconductible avec M. Mohamed Maoulida. Ce dernier aurait, à la base de ce bail de longue durée en date du 18 octobre 1998, entrepris des travaux de réhabilitation du bâtiment de ce qu’on appelait Hôtel Comotel. Deux ans plus tard, en 2000, l’acquéreur s’est vu exproprier le site par un autre régime issu d’un coup d’Etat. Les employés qui se trouvaient sur le chantier ont été tout simplement priés, ce jour là, de quitter les lieux. L’acquéreur ayant refusé de remettre les clés, la force a été dépêchée pour défoncer les serrures du bâtiment. Et le bâtiment presque rénové et les matériels y contenant ont été confisqués et cédé à une autre personne. Cette dernière s’y installe pour faire tourner l’hôtel.
Près de neuf ans après, le premier acquéreur sachant que son bail n’a jamais été résilié par le ministère compétent, en l’occurrence le ministère des Finances, habilité à gérer le patrimoine national, rebondit sur l’affaire. Une procédure de résiliation du contrat a été bien stipulée dans le contrat, au cas où l’une des parties l’estime nécessaire.
Mercredi, la justice était dans l’incapacité de rendre une décision faute d’une confrontation entre le plaignant et l’actuel gérant de l’hôtel. Son représentant n’avait pas de mandat et point d’avocat pour assurer sa défense. A cet effet, une décision sera rendue dans les prochains jours.
Bangwenet informe !
Le 16/04/2009
Nous, on a a la chance d’avoir le choix : La liberté de la presse
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encore une magouille du vpds I.N le plaignant doit se retourner contre le propiétaire et non pas contre le locataire le propriétaire c'est l'état comorien.