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Le 01/05/2009
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Bachar Kiwan, le nouveau Bob, ça urge !
Le 01/05/2009
Le colonel Bob Denard ou Said Mustapha Mhadjou et Bachar Kiwan |
Bachar Kiwan est un Bobin des Rois, sorte de Robin des Bois inversé. Il détrousse les pauvres pour donner au roi qui se transforme déjà en crocodile fortuné. Et vous le laissez faire ?
Vous souvenez-vous que le gouvernement de l’Union est minoritaire ? Vous rappelez-vous qu'il y a quelques mois à peine il a failli finir aux oubliettes parce que, dans un moment de clairvoyance, les partis d'opposition avaient décidé de laisser leurs mesquines partisanneries au vestiaire pour créer une coalition ? Vous vient-il parfois à l'esprit d'être un brin courroucé par ce gouvernement désigné par le phénomène Sambi et qui est en train de transformer notre pays en un immense bac à sables bitumineux où les banquiers, les commerçants et les compagnies pétrolières s'en donnent à cœur joie en nous faisant croire que ça va mal pour eux alors que les millions qu'ils ont perdus, c'est vous qui les aviez gagnés ?
Depuis que le monde est en crise, l'argent sort par les fenêtres aux Comores... Mais il ne tombe pas dans la cour de ceux qui en ont le plus besoin. Vous ne vous êtes jamais demandé d'où venaient les milliards qui servaient à regonfler les caisses des milliardaires étrangers résidants aux Comores ?
Pour relancer l'économie, rechercher la vie prospère, le gouvernement dépense sans compter pour les choses qu'il connaît : la grosse industrie sale. Et pour économiser, il coupe dans les choses qu'il ne comprend pas comme la culture, le sport, l’éducation, le sunnisme,... Ça ne vous dérange pas d'imaginer que nous pourrions bientôt vivre dans un pays où Mickey habillé en Ayatollâh serait ministre de la culture, que le théâtre Beit-Salamien en août prochain (l’été) serait le seul à l'affiche, que les toiles des peintres de Bandamadji seraient les seules exposées au pays, qu'à la place des Invincibles nous aurions des reprises des matchs des Expos sans suite comme Idi et Abdoulwahabi et que les Ahmed Djaffar, Abdourahim Saïd Bacar, Okacha, Madi Ali, Afraitane, l’un d’eux serait le grand gagnant de la soirée des amnistiés ?
En quelques mois seulement, un certain Bachar Kiwan, qui a en effet passé son master en économie à l'Université de Montpellier, dans le Sud de la France, actuel Conseiller Economique du Président de l’Union des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, PDG (Président Directeur Général) du conseil d'administration de la société Comoro Gulf Holding (CGH), issue d’une famille d’affaires koweitien et ses amis ont réussi à faire plus de dégâts qu'un bulldozer dans un magasin de porcelaine dans ce petit pauvre. Tout pour l'économie, rien pour l'esprit. Ça ne vous donne pas un peu le goût de vous levé de votre canapé pour manifester votre désaccord comme d’autres peuples le font ?
Vous étiez des centaines de milliers à glousser en regardant sur la chaine nationale TNC ou Youtube, Dailymotion pour ceux qui sont au métropole le six juillet dernier, fête de l’indépendance, l’homme au Bobin des Rois en costard cravate noir installé à la tribune d’honneur, place réservée VIP ou au Stade Missiri de Mutsamudu, Anjouan. Accompagné l’Ayatollâh comorien à Ryad, Téhéran, le Caire et dans nombreuses capitales, côte à côte pour rencontrer, les Chefs d’Etats. Par exemple à l’Elysée, pour négocier l’avenir de l’île comorienne de Mayotte. Le stratège, Sarkozy les accueillis a bras ouverts, les a écoutés et il les a faits passés par la porte de derrière, en tapis roulant.
Nous constatons aujourd’hui, qu’ils ont vendu Mayotte à la dernière minute. Sambi, promenait entre Moroni, Fomboni et Mutsamudu au moment que Mayotte se déclarait département français le 29 mars. Bachar Kiwan et sa bande nous entubent tous. Dernièrement, sa femme venue d’ailleurs a invitée tous les patrons qui règnent à Moroni à l’hôtel Royal Itsandra. Ordre du jour ? Annoncer la nouvelle nationalité de Mme Bachar, qui devient femme d’affaires comorienne. Surprise ! Oustadh Sambi promène son phoque sous les projecteurs de la star académie comorienne et la culture qui était en péril meurt étouffée. Ça ne vous viendrait pas à l'esprit de ne plus les laisser faire ?
Attention ! Le boss Bachar ne s’occupe pas des petites affaires comme ceux qui sont au cartier volo-volo mais il joue dans les grandes surfaces économiques. Il édite un journal où il caresse tout le beau monde qui l’entoure dans le sens du poil. Et certains de nos meilleurs plumes se sont laissés embarqués dans cette entreprise bonbon du pays par un marchand de mirages. Qui dit qu’il ne changera pas d’identité comme il l’a fait Bob Denard ? Colonel Robert Bob Denard était devenu, Boina Saïd Mustapha Mhadjou. Qui dit qu’il ne se mariera pas avec une belle déesse comorienne ? Le « Chien de guerre » l’avait aussi fait avec beaucoup de tendresse !
Ce que les comoriens dévoyés et pervertis ne savent pas, ce que tout l’argent que l’homme d’affaires syrien dépense provient des bidounes. Chargé en mission pour venir amadouer Ayatollâh Sambi de naturaliser ces êtres humains qui n’ont aucune justification de nationalité d’origine ; il est peut être au bout de sa mission, qu’il partira fort probable vainqueur. Sans passer quatre chemins, Sambi a commencé a délivré tout de suite leur acte de naturalisation ainsi que leur passeports comoriens. Dans la course contre le luxe et la fortune, c’est le maître des maîtres, Monsieur Sambi, qui, en vertu des pouvoirs qu’il s’est octroyés, a signé une centaine des décrets de naturalisation avant la consultation des députés. Comme quoi on n’est jamais mieux servi que par soi même.
Notre époque regorge de Bobin de Rois mais manque cruellement d'authentiques Robin des Bois.
Karim Abdouldjawadrou
Chroniqueur Bangwenet
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Réforme constitutionnel : « Le défi de l'alternance »
Le 01/05/2009
« Le défi de l'alternance », c'est avant tout l'édification d'une alternative politique majeure et véritable.
L'oppression politique n'est pas en capacité de répondre à la compréhension individuelle et au raisonnement collectif. Ce malsain premier prend racine dans la crédulité de quelques partisans, pensant qu'un rôle est un tout, une finalité objective, alors qu'il ne définit même pas la moindre existence humaine ou représentation personnelle. Chacun possède un rôle, mais ce rôle ce n'est pas nous.
L'attente et les aspirations des comoriens aujourd’hui, sont grandes et inquiétantes, et c'est ainsi que nous ne devrons point les décevoir de nouveau lors de la prochaine consultation. Il faut matérialiser ce que notre âme nous dicte chaque jour, inlassablement : « Sois-toi même, ne donne que le meilleur de ton être dans toutes les actions que tu entreprendras. Alors tu sauras ce que la Liberté et la Raison sont véritablement ». C'est grossièrement ce qu'elle pourrait dire dans une verbalisation et vulgarisation de la Justice.
Dans cet archipel pauvre, qui existe loin du vrai monde, certains ne croient plus au clivage politique. Pourtant fermement, j'y crois et je dirais même qu'il est à l'origine de notre liberté politique, de notre éveil dynamique et de notre élan citoyen. Il est à la base également de l'orientation partisane que nous devons donner à l'histoire pour la bonne tenue de chaque réforme politique qui doit changer la réalité des choses.
Si je pouvais me passer de l'obsession politique qui me traverse momentanément et unifier la dissidence vers un sommet commun, celui de la vérité, je le ferais. Mais le choix d'être partisan, partisan de l'émancipation commune est un combat permanent sur soi, avec autrui et avec toute entité politique et publique. Ce combat, c'est celui de la Liberté par l'asservissement à son être entier et à ses pensées afin de conjuguer notre existence et notre essence de manière symphonique. Soit, ce choix n'est pas sans conséquence mesurée mais dès lors que la cause est juste, éclairée et déterminée par la puissante Liberté, tout peut alors advenir car chacun demeurera digne en tout temps et en tout lieu.
A l‘heure actuelle, je dirais à l‘homme politique, le leader d‘un parti politique quelconque, celui ou ceux qui gouvernent le pays aujourd‘hui de trainer un peu dans les recoins de nos régions et voir comment le comorien souffre, observer comment la nature des choses sont réellement. « Celui qui votera oui, il va aggraver les problèmes de la démocratie et la fracture du tissu social ». « Celui qui votera non, il va aggraver durablement les problèmes habituels et l‘un comme l‘autre vont déséquilibrer pour le moment « la marche de la réconciliation ».
Ces derniers jours, le malaise ressenti au sein de la mouvance présidentiel me fait sourire. Un peu, pas beaucoup car j’ai peur de revoir un « 1997 » encore. J’ai vraiment peur de revoir ça, je vous le jure ! Je reste bien sûr fidèle à mon engagement qui m’a poussé de soutenir un homme qui aujourd’hui, veut faire le contraire de ce qu’il a dit le jour où il a prêté serment. Je me suis trompé mais j’assume à ma particularité révolutionnaire au niveau de mon idéal.
Pour ma part, je ne changerai pas d'un pouce, même si de manière fantasque, ce mouvance se scindait et fusionnait avec le très nouveau et déjà mort-né, Parti PEC : tout cela pour créer un Parti solide, dynamique et prospère comorien. J'entends ce genre d'hérésies ces derniers temps, je vois des grands écarts et des inconstances idéologiques, surtout soulevées par des intérêts personnels et du suivisme que par un courage et une analyse politique sérieuse.
Ce sont pourtant des désaccords fondamentaux, ce sont des oppositions inconciliables au sein d'un gouvernement, ce qui paralyserait toute action politique. Alors, Sambi et le PEC, mort-nés?
Curiosité : « L'autorité, la morale, le mérite et la fierté nationale » sont des valeurs théoriques et abstraites qui dans les faits, se voient retirer de leur puissance par l'intermédiaire de leur principal défenseur.
En effet, comment mieux saper le respect de l'autorité qu'en se confrontant à une concurrence qui nivelle et dilue les motifs de respect et d'admiration ? En effet, comment mieux détruire la morale que par la concurrence qui pousse irrésistiblement au réalisme et à l'opportunisme ?
La semaine à venir s'annonce rude et paroxystiquement entraînante pour notre génération qui ne demande que la prise en compte de ses attentes, de ses intentions et de ses aspirations pour son avenir, et celui de toute une société plongée dans l'agonie morale.
Mais avant cela, revenons sur la liberté d'expression, sur la liberté de la presse et celle de dire raisonnablement ce que l'on pense. En effet, la liberté d'expression ne réside aucunement dans la démesure démagogique ou dans l'outrance animale, mais bien dans la raison humaine. Se connaître et accepter sa nature raisonnable pour ensuite la mettre en œuvre est aux antipodes de dire ce que l'on veut et de penser que la contrainte est légale alors que la contrainte demeure premièrement légitime. Dire ce que l'on veut ou dire ce que l'on peut, voilà une différence claire et simple. L'une est consciente, sans prise fondamentale sur l'avenir alors que l'autre englobe un schéma de raison et voit toutes les répercussions injustes que cela entraînera dans la durée. Consciemment ou inconsciemment, la liberté d'expression doit être réfléchie et mesurée. Elle n'est point l'exacerbation de la volonté mais bien l'exaltation du pouvoir, capacitaire, humain. Donc, comment nous pouvons comprendre raisonnablement cette réforme constitutionnelle, au moment où le débat politique n’existe plus ?
Sans défendre l'une ou l'autre de ces valeurs, ce sont pourtant les contradictions que vont devoir affronter tous les conservateurs qui prônent avec ferveur ce modèle de société. L'heure venue, nous pourfendrons pourtant toutes ces absurdités et ces contradictions lorsque l'envie d'une nouvelle ère surpassera la crainte de l'affirmation de notre idéologie.
Le combat qui alors s'ouvre devant nous est celui des lumières politiques. Les lumières éthiques et sociales sont là et ne demandent que l'éblouissement de la société pour cheminer vers un autre avenir, vers une autre histoire sociale et pour arrêter cette vague libérale.
« Est-ce un bien de réformer la constitution, maintenant ? Est-ce un mal de réformer la constitution, maintenant ? Et que sortira-t-il de ce tourbillon ? ». Je n‘ai point à le dire ici. Les uns, peut être, croient que la disparition de l’actuelle forme constitutionnelle est un péril presque mortel car tout est naturel : Il n’y a jamais eu d’une mauvaise constitution dans le monde. Les autres pensent, au contraire, qu‘en poussant jusqu‘au bout de ses conséquences ce mouvement d‘association et de groupement, on trouvera des garanties nouvelles, plus efficaces et plus étendues, par l‘activité individuelle, par le développement individuel de tous. Les uns et les autres sont sincères et l‘avenir décidera entre eux. Mais il y a un point sur lequel tous sont et doivent être d‘accord et ici et ailleurs : c‘est que, plus les conditions accoutumées des activités sont parallèles à la marche des faits et menacées peut-être par l‘approche d‘une crise, plus les solitudes extérieures qui entouraient et protégeaient quelques individualités sont comme piétinées et foulées.
Dès lors, deux camps vont s'affronter, deux visions de l'avenir vont devoir se distinguer pour un choix qui sera éminemment structurant pour la décennie à venir. Les valeurs collectives et solidaires seront opposées au désir diviseur d'un homme pernicieux, trop énigmatique et fort peu honnête.
Le 17 mai prochain, l’organisation du référendum portant révision de la Constitution s'exaltera, c'est déjà un appel à une nouvelle République mais c'est un peu plus l'adhésion parallèle à une vision injustement culturelle, celle du rôle providentiel de l'homme d'Etat.
Que meure pourtant l'ombre de notre cher pays par un rayon de bonheur et que vive les Comores unifiées ! Changeons tous ensemble de cap pour un horizon heureux.
Avertissement : au pouvoir ou en campagne, il faut apprendre à devenir des aiguillons politiques. L’heure actuelle nous a apprend trop de choses...
Chroniqueur politique du blog Bangwenet
bangwenet@yahoo.fr
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Manifestation des étudiants de l’Université des Comores.
Le 01/05/2009
Les étudiants de l’Université des Comores des facultés sises à Mvouni ont manifesté, hier, devant le ministère de l’Education nationale. Ils sont venus demander « le retrait de Chabane dans le marché de la gestion des bus universitaires », dont il a la responsabilité depuis 2008, a soutenu, Abdou Nadjat, étudiante en troisième année de droit.
Selon elle, « il n’y a maintenant que deux bus qui desservent le site universitaire de Mvouni, alors qu’il y en avait sept au total ».
Au delà du problème posé par le nombre insuffisant des bus, les étudiants déplorent, encore, « l’état de salubrité des bus, le fait que les bus traînent souvent en route pour manque de pneu de secours en cas de crevaison », un avis partagé par des responsables du ministère après des enquêtes qu’ils auraient menées sur le sujet.
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Le projet de loi déstabilisera le pays
Le 01/05/2009
Je ne suis pas spécialiste en matière de projet de loi référendaire et je suis trop naïf comme tous les comoriens. Mais suite aux événements qui se produisent aux Comores actuellement, ils obligent chaque citoyen à réagir.
Et je voudrai savoir si le Président Sambi sait vraiment pourquoi et comment il a eu la chance d'être élu ? Qui aux Comores ignore que parmi les inconvénients du mouvement séparatiste d'Anjouan c'est l'élection de sambi au poste du président de la République. Et que parmi les avantages de ce mouvement est que tous les comoriens en particuliers les anjouanais se rendent compte qu'il ne suffit pas que l'élection du président de la république soit tournante dans chaque île sinon Azali et ses co-équipiers de chaque île auront dû faire mieux. Et voilà les Comores sont devenues une pièce de théâtre où chacun joue son rôle et disparait.
Alors cher Président ne cherche pas à changer le titre de notre pièce théâtrale avant qu’il soit fini. Il nous reste le troisième acte réservé pour un acteur mohélien. Cher président Sambi, je suis sincèrement désolé car vous avez perdu la confiance et la crédibilité des comoriens. Le bras de fer que vous exercez sur votre projet de loi déstabilisera le pays car vous n'êtes le mieux placé pour effectuer cette révision constitutionnelle en tant que originaire d'Anjouan et si c'est votre ambition permets-moi de vous dire que tu mets ta vie en danger et celles de tes proches.
Désolé aux anjouanais pour les millions de projets qui n'ont pas été réalisés et le climat de haines que leur fils Sambi cultive aux sein des Mohéliens et Grands-comoriens.
A bon attendeur salut !
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