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Quand Sambi défie toute une nation
Le 14/05/2009
Qui l'eût cru, vingt ans après que cette même ''pathologie'' s'emparerait de lui et ses amis avec la même impudeur ?
Devant le palais de Béit Salam, des dizaines de sympathisants au régime qui prétendent représenter toute une Île, tout un village, toute une région, on en aura vu de toutes les couleurs ces derniers jours. Croit-on représenter l'opinion de tout un peuple parce qu'on aura réuni des notables pour parapher l'irréparable ? Croit-on représenter tout un peuple simplement parce qu'on a de hautes responsabilités dans l'administration publique ?
Il apparaît simplement et sans ambiguïté une seule motivation pour chacun de ces visiteurs : conserver et défendre leurs postes de responsabilité. Cette manière de s'accrocher à ces postes est un danger pour notre démocratie. Il est clair que dans la conscience intime de chaque défenseur de la révision de la Constitution trône majestueusement le désir de conserver ses acquis et ses réseaux, la peur de l'inconnu poussant les uns et les autres à préférer le statu quo.
Que l'on se comprenne bien. Réviser la Constitution est en soi une initiative à caractère démocratique. D'ailleurs certains observateurs reconnaissent même volontiers à la Constitution de décembre 2001, quelques dispositions qui mériteraient ajustements toutefois sans que ceci présente forcément un caractère d'urgence. Faut-il rappeler qu'aux termes de la Constitution de 2001, la création d'une Cour suprême est attendue, la création d'un Conseil supérieur de la Magistrature est attendue, la mise en application effective de l'article 8, source de divisons entre ''Union'' et '' Midjidjengo'' est attendue, etc.
Mais déjà veut-on la réviser. Est-il une seule fois raisonnable voire sérieux de se montrer engagé et déterminé lorsqu'il s'agit seulement de réviser la Constitution dans le but « d'étouffer » la Tournante et non quand il s'agit d'en mettre en œuvre la lettre et l'esprit des textes de la dite Constitution ? Comment le président Sambi pourrait se permettre de défier toute une nation en affichant le désir de vouloir rallonger son mandat d'un an parce que Bachar Kiwan et ses amis candidats à la nationalité comorienne auraient demandé des garanties sur les 77 milliards de nos francs promis au chef ?
Réviser la Constitution de Décembre 2001 dans les conditions actuelles c'est manipuler les consciences, c'est manquer de respect à nos Institutions, c'est manquer de respect au peuple, c'est faire preuve d'immaturité politique.
Ma position qui n'est pas forcément celle des « défenseurs » de la révision constitutionnelle, est qu'il faut éviter de s'embarquer dans l'aventure d'une réforme constitutionnelle. La Constitution de 2001 a fait ses preuves, elle s'est adaptée à des circonstances différentes avec souplesse. Elle nous a plus réunis que diviser. S'écarter de ses principes et de ses mécanismes risque, à terme, nous ramener dans la situation d'août 1997.
Et surtout lorsqu'on sait tous que c'est dans l'Île de Djoumbé Fatima que ce « bébé » est né. Il n'est pas galant de priver les mohéliens d'élever ce bébé avec leur propre expérience comme ce fut le cas de Ngazidja et Ndzuwani, et Mayotte en 2014, pourquoi pas.
Il n'est dans l'intérêt ni d'un pays ni de son dirigeant de souhaiter rempiler indéfiniment des mandats. J'ose dire ici au président Sambi que la marque d'un homme d'Etat est triple : savoir conquérir le pouvoir, savoir l'exercer et savoir le quitter. Il l'a conquis, il l'exerce avec ses qualités et défauts comme tout chef d'Etat et reste maintenant à le quitter avec dignité et respect.
Je sais comme certains parmi nous que le président Sambi s'y connait en matière de scénarios et pour annoncer son intention de rallonger son mandat d'un an, il a fallu réunir à l'hôtel Le Moroni la vice-présidence chargée du Tourisme, les Gouvernements de Ngazidja, Ndzouani et Mwali pour définir des projets de développement à partir de l'enveloppe des Bidounes Koweitiens, une occasion en or pour faire taire le peuple sur sa volonté de passer en force son '' référendum''.
Ces 77 milliards de francs comoriens qui résonnent bien dans nos oreilles à une période charnière de l'histoire de l'humanité secouée par une crise sans précédent, n'est pas forcément synonyme de bafouer les principes démocratiques d'un pays notamment la volonté affichée de changer la constitution pour pouvoir se maintenir au pouvoir.
Ces 77 milliards comme les millions du fameux « projet Habitat » devraient en principe rassurer ces centaines de personnes qui ont fait Hahaya-Moroni à pieds, les enfants sur les dos comme ces pauvres femmes éparpillées dans le désert à la recherche d'une source d'eau accompagnant le candidat Sambi pour lui témoigner leur suffrage. Si jamais le ''butin'' des Bidounes n'emprunte pas le même chemin que celui du projet habitat ou de la vente de l'hôtel Galawa, alors cela va rentrer dans l'actif du président le lendemain de son départ de Beit Salam. C'est un exploit, n'est ce pas ?
Qu'on me comprenne : je ne me délecte pas de jugements négatifs qui seraient dictés par des considérations politiques et partisanes. Je décris une situation qui est malheureusement réelle. Je sais que chez nous dés que vous marquiez tant soit peu votre différence, vous êtes noyé sous un tombereau de réactions négatives. Néanmoins, je précise ici que certains commentaires sont flagrants et traduisent des ambitions personnelles qui manquent malheureusement de finesse.
(Ianjouanpresid:Archives)
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Démission de Mohamed Hassanaly de la Cour constitutionnelle
Le 14/05/2009
Mohamed Hassanaly vient de présenter sa démission de membre de la Cour constitutionnelle (CC). Motif invoqué : la violation de certaines dispositions de la loi électorale.
Mohamed Hassanaly a pris de court l’opinion nationale en présentant, le jeudi 14 mai, sa démission en tant que membre de la Cour constitutionnelle. Dans un entretien avec Al-watwan, il a expliqué sa décision « par des raisons spécifiquement professionnelles » qui « n’ont rien à avoir avec la politique ».
M. Hassanaly dit, en effet, être choqué par la lettre du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans laquelle il a été demandé à la cour constitutionnelle « de valider les listes électorales ». « Je suis d’autant plus choqué que, quelques jours plus tard, il n’a pas hésité à nous saisir pour solliciter le retrait du courrier » a-t-il ajouté.
A la veille de la fermeture de la campagne référendaire, l’opposition a, elle, convié la presse aux Arcades pour dénoncer le projet de loi référendaire du gouvernement comorien et regretter les arrestations opérées ces derniers temps à l’encontre de certaines autorités proches de l’opposition.
D’entrée de jeu, Houmed Mdahoma Msaidié, patron du parti CRC (Convention pour le renouveau des Comores) a planté le décor : « Le référendum n’a qu’un seul but : prolonger le mandat de Sambi. On veut tout simplement voler la tournante à l’île de Mohéli ». Selon lui, le projet de loi référendaire du gouvernement n’apporte rien de nouveau, pire il aggrave le conflit de compétences. « Il y a toujours quatre exécutifs, tous élus au suffrage universel direct, quatre gouvernements. Ce sont juste les dénominations qui ont changé » a-til dit. Et d’ajouter que « le même conflit de compétences reste toujours présent entre, cette fois, les gouverneurs et les vice-présidents. Pire on a augmenté les dépenses avec un troisième vice-président et 23 députés à Ngazidja contre 20 auparavant ».
Msaidié a, en outre, fait savoir que le référendum constitutionnel du 17 mai n’a aucune valeur juridique parce qu’il a violé les procédures et les dispositions de la loi électorale en vigueur. « Au total, 16 articles de la loi électorale sont violés. Non seulement les listes électorales n’ont pas été révisées, mais il n’y a pas eu, à ce jour, d’affichage de ces listes comme le veut la loi. Sans compter que la Commission électorale est encore incomplète et pas de commissions insulaires » a-t-il poursuivi.
Origine : inoussablog
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Le FD conseille le président Sambi d’annuler le référendum constitutionnel
Le 14/05/2009
Nouvel appel du Front Démocratique au Chef de l’Etat
Monsieur le Président, où va le pays ? Monsieur le Président, vous venez de convoquer une nouvelle fois, le collège électoral à une consultation sur un projet de loi référendaire portant révision de la constitution du 23 décembre 2001 pour le 17 mai prochain. Ce n’est pas la première fois que le FD vous interpelle à ce sujet. Pour rappel le FD était de ceux qui n’avaient pas appelé à voter pour la présente constitution qui fondamentalement fait le lit au séparatisme et au chauvinisme insulaire, dilue l’autorité de l’Etat et l’appauvrit.
De ce point de vue, le projet de révision que vous proposez comporte incontestablement des améliorations certaines. Mais celles-ci se trouvent occultées par les quelques incohérences parfois graves qu’elles renferment et surtout par le flou qu’elles entretiennent quant aux mécanismes et au calendrier de mise en place des nouvelles institutions. Il faudra des nouvelles lois de découpage des circonscriptions pour l’élection des députés et des conseillers des îles. Allez-vous légiférer seul par ordonnances sur des sujets aussi sensibles ?
Le projet de loi référendaire attribue aux députés et aux conseillers des îles réunis en Congrès la responsabilité de fixer la date des élections du Président de l’Union et des Gouverneurs des Iles autonomes. Mais avez-vous les moyens institutionnels et budgétaires et surtout la volonté politique de mettre en place ces organes délibératifs que sont l’Assemblée nationale et les Conseils des Iles autonomes dans les délais permettant d’envisager les élections du Président de l’Union et des gouverneurs avant la fin de votre mandat ? Le FD n’y croit pas. En vérité, ce projet de référendum nous divise et conduit le pays droit vers l’impasse. A supposer que vous parveniez à organiser un pseudo-référendum le 17 mai prochain, nul doute qu’il n’aura pas la légitimité populaire et démocratique nécessaire pour une révision constitutionnelle. En régime dictatorial ou autocratique, les lois adoptées acquièrent, certes, la légalité que ceux qui dirigent le pays veulent bien leur donner sans pour autant avoir nécessairement la légitimité démocratique et populaire qu’elles sont sensées avoir.
Depuis que vous avez confirmé votre volonté d’organiser ce référendum, quelques mois avant la fin de votre mandat, le climat politique et sécuritaire s’est dangereusement dégradé. Le discours politique est redevenu haineux, injurieux et infecte. Des actes de nature criminelle ont été perpétrés ces derniers temps contre des intérêts privés créant une certaine psychose d’insécurité dans le pays et surtout dans la capitale du pays. Nos forces de sécurité, qui sont dans une phase de reconstruction, ont-elles les moyens de faire face à une telle dégradation de la situation si elle venait à s’aggraver ? Deux mois après le référendum français de départementalisation de Mayotte n’êtes-vous pas entrain d’affaiblir d’avantage, monsieur le Président, la cohésion nationale nécessaire à la continuation du combat pour la reconquête de Mayotte ?
Monsieur le Président, vous avez accédé à la magistrature suprême par la grande porte. Curieusement, vous êtes entrain de détruire vous-même votre crédibilité. Le FD a été de ceux qui ont activement milité pour votre élection. Il assume cet acte politique majeur sans être redevable de vos errements. C’est pourquoi il se considère comme étant bien placé pour vous conseiller de renoncer à ce référendum qui installe le pays dans une perspective de crise politique et institutionnelle, et le peuple dans un nouveau climat de déchirement. Le FD vous conseille de quitter le pouvoir par la grande porte par laquelle vous y avez accédé. Celle qui préserve votre crédibilité, si lourdement entamée depuis quelques temps, et votre avenir politique, si vous songez à en avoir. Renoncer à ce référendum aujourd’hui serait faire preuve d’une grande sagesse politique. Pour ce faire, vous avez à poser deux actes majeurs :
- Signer le décret d’annulation du décret de convocation du collège électoral pour le référendum du 17 mai ;
- Convoquer une table-ronde nationale pour convenir des modalités d’organisation des élections législatives de l’Union et des Iles avant la fin de l’année pour combler le vide législatif actuel et les élections présidentielles de l’Union avant la fin de votre mandat afin de prévenir une vacance de pouvoir à la tête du pays propice à toutes les aventures.
Moroni, le 05 mai 2009 Le Bureau Exécutif National
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Recours en inconstitutionnalité
Le 06/05/2009
Maître Said Larifou, principal leader du parti RIDJA (photo archive) |
DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
DE L’UNION DES COMORES
Monsieur Said LARIFOU, né le 01 Octobre 1964 à Diego Suarez (MADAGASCAR) de nationalité comorienne, demeurant à Foumbouni Mbadjini Est - Grande Comore – UNION DES COMORES.
C O N T R E
PLAISE A LA COUR
Je soumets aux membres de la cour Constitutionnelle de l’Union des Comores, le présent recours en inconstitutionnalité contre de l’ avant projet de Loi référendaire portant révision de la Constitution de l’Union des Comores que Monsieur le Président en exercice de l’Union des Comores entend soumettre au peuple comorien le 17 mai 2009 par la voie référendaire.
I./ SUR LA RECEVABILITE DU PRESENT RECOURS
En ma qualité de citoyen et électeur comorien, je justifie, conformément aux dispositions de l’article 25 de la loi organique n°04 du 30 Juin 2004 relative à l’organisation et aux compétences de la Cour Constitutionnelle, d’un intérêt à agir et donc de l’intérêt à exercer le présent recours en inconstitutionnalité de l’avant projet de loi référendaire susvisé.
La Cour constitutionnelle est compétente pour statuer sur le recours tendant à faire constater et déclarer l’inconstitutionnalité d’une loi de l’Union par rapport à la constitution de l’Union des Comores.
En l’espèce, le présent recours tend à déclarer inconstitutionnel l’avant projet de la loi référendaire portant révision de la constitution de l’Union des Comores.
Ce recours est exercé moins d’un mois après la publication du Décret n° 09-04/PR du 19 Avril 2009 portant convocation du corps électoral pour l’organisation du référendum constitutionnel et du projet de loi incriminé au journal officiel.
Le présent recours est donc recevable.
II./ SUR LE FOND
L’Inconstitutionnalité de l’avant projet de loi référendaire en raison de la violation de la procédure de révision.
La constitution de l’Union des Comores du 23 Décembre 2001 a prévu, dans son article 3, que : « la souveraineté appartient au peuple qui l’exercice, dans chaque ile de l’union et dans l’ensemble de l’Union, par des représentants élus ou par la voie du référendum ».
Ainsi notre constitution prévoit expressément que la voie référendaire est ouverte pour sa révision, à condition, bien entendu, de respecter la procédure prévue par ce texte fondamental qui s’impose à tous.
Or l’article 37 de la constitution a prévu expressément que : « l’initiative de la révision de la constitution appartient concurremment au Président de l’Union et au moins un tiers des membres de l’Assemblée de l’Union ».
Autrement dit, le Président de l’Union des Comores ne peut prendre seul l’initiative de la révision de la constitution et qu’il doit obtenir un vote favorable d’au moins un tiers des membres de l’Assemblée de l’Union avant de pouvoir valablement soumettre au peuple son projet de la loi par voie du référendum.
En convoquant le collège électoral pour le 17 Mai 2009 sans avoir au préalable soumis son projet au parlement de l’union des Comores, Monsieur le Président de l’Union des Comores a manifestement violé les dispositions de l’article 37 de la constitution de l’Union.
L’inconstitutionnalité de l’avant projet de la loi référendaire tirée de la remise en cause de l’Unité des Comores et de l’autonomie des Iles.
Selon l’article 37 de la constitution de l’Union des Comores « aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il porte atteinte à l’Unité du territoire …. Et à l’autonomie des Iles »
Au fond, c’est précisément ces deux principes fondamentaux, à savoir l’Unité du Territoire et l’autonomie des Iles, qui doivent prévaloir.
La Président de l’Union ne peut, sauf à violer la constitution et l’esprit de l’accord de conciliation de Fomboni de Février 2001 à vouloir réinstaurer l’arbitrage et le séparatisme aux Comores, soumettre au référendum un projet de loi qui divise le pays et qui conduit à la remise en cause son unité, déjà fragilisée , en ce qu’il expose l’Union des Comores à un risque sérieux de sécession et réveille le mouvement séparatiste.
D’ailleurs les autorités constitutionnelles des Iles de MOHELI et de NGAZIDJA, notamment les Présidents des Exécutifs de ces Iles , soutenus par l’Assemblée Fédérale, de la classe politique et des organisations de société civile ont décidé de boycotter ce référendum en raison de son inconstitutionnalité.
Les autorités constitutionnelles de l’Ile de Mohéli menacent sérieusement de faire sécession.
Enfin, l’ avant projet de la loi référendaire porte sérieusement atteinte à l’autonomie des Iles en ce sens qu’il prévoit la désignation, par le Président de l’Union de Comores, d’un Délégué Général de l’Union des Comores qui disposerait des compétences plus importantes que celles dévolues aux exécutifs des Iles, élus au suffrage universel.
C’est pourquoi, sans entrer dans une polémique politicienne et en ma qualité de citoyen de l’Union des Comores, je demande à la Cour constitutionnelle de bien vouloir juger que le projet de loi référendaire qui lui est présenté ne respecte pas la procédure de révision prévue à l’article 37 de la constitution Comorien et qu’il remet an cause l’autonomie des Iles et expose les Comores à un risque sérieux de sécession.
Il y a lieu, en conséquence , de prononcer son inconstitutionnalité.
Je reste à la disposition de la Cour pour lui fournir toutes les explications utiles dans le cadre de ce recours et je la remercie de son attention.
Veuillez agréer, Messieurs les président et Conseillers la Cour constitutionnelle, l’expression de ma très haute considération.
P O U R RECOURS
Fait à Moroni , le 28 AVRIL 2009
Appel du RIDJA a une grande mobilisation le 11 Mai 2009
Le 06/05/2009
Maître Said Larifou, principal leader du parti RIDJA |
POUR METTRE EN ECHEC LE COUP D’ETAT INSTITUTIONNEL DE SAMBI ET LA DICTATURE AUX COMORES
Elu pour lutter contre la misère, contre les injustices, contre le séparatisme, SAMBI entend se maintenir au pouvoir en toute illégalité. Il organise, avec le soutien de l’Armée, 10 mois avant la fin de son mandat , un réferendum anticonstitutionnel avec pour conséquence la sécession des Comores. En plus, il a rétabli l’anarchie et la répression dans les Iles de l’Union, notamment à Anjouan, il maintient le peuple comorien dans la pauvreté et viole en permanence la Constitution.
TROIS ANS DE POUVOIR DE SAMBI
Trois ans de mensonges et de manipulations
Plus de misère, plus de hausse des prix des denrées
Plus de corruption, plus d’injustices
Plus de répressions et d’arbitraire
TOUJOURS DISPOSE A DEFENDRE LES CAUSES DU PEUPLE COMORIEN, LE RIDJA APPELLE :
Les travailleurs
Les chômeurs
Les jeunes, les lycéens et les étudiants
Les femmes
Les forces vives
Les notables
A DES RASSEMBLEMENTS DE PROTESTATION ET DE DESOBEISSANCE CIVILE ET PACIFIQUE DANS TOUS LES VILLAGES ET VILLES DES COMORES POUR METTRE EN ECHEC LE COUP D’ETAT INSTITUTIONNEL DE SAMBI , CHANGER LE COURS DES CHOSES ET DIRE :
NON à la misère et à la hausse des prix du riz, du pain, des ailes de poulet et de la viande
NON à la vente illégale des passeports comoriens à des étrangers suspectés d’ affairisme
NON à la répression et à la violence d’Etat
NON à la corruption et à l’enrichissement des dirigeants
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OPPOSITION NATIONALE à ANJOUAN contre Sambi
OPPOSITION ANJOUANAISE contre Moussa Toybou LE COMITE PRESIDE PAR Colonel SAID ABEID ABDEREMANE
POMONI ANJOUAN
LES COMORES en DANGER
ANJOUAN est en DANGER
‘'Pour mes propos, comme la démocratie est bafoué je risque chaque jour de me faire arrêter''
A l'attention des Comoriens de l'Archipel, et de tous les Comoriens de l'extérieur :
SAMBI est en train de préparer un coup d'état institutionnel aux Comores au grand silence de l'U.A, et cela dans le seul but de rester président de l'Union des Comores au delà du mois d'avril 2010, qui est la fin de son mandat en violation ‘' de la constitution, lui qui se voulait le ‘'champion de la démocratie avec l'U.A.''
SAMBI se sent au dessus des lois en vigueur dans toutes les démocraties - valable pour Bacar mais pas pour lui. -
SAMBI semble oublier que hier il a fait une guerre à son Île pour sois disant installer la démocratie a Anjouan, et lui-même maintenant il semble ne pas vouloir la respecter, - que fait l'U.A. -
SAMBI hier il avait le peuple avec lui, mais demain s'il se maintien il aura le peuple CONTRE lui, s'il veut aller contre cette même démocratie,
SAMBI il a trompé tout le monde mais demain on verra que le peuple ne se trompera pas et le peuple et ses représentants lui demanderont des comptes,
SAMBI doit savoir que demain avril 2010 son mandat de président de l'Union est fini, et qu'il DOIT partir,
SAMBI demain avril 2010 il doit partir comme AZALI et que les Mohéliens DOIVENT prendre leur tournante,
SAMBI doit savoir qu'à compter d'avril 2010 il n'est plus président de l'Union des Comores et tout ce qu'il fera ou dira sera illégal, de plus il mettra en cause la stabilité de l'archipel, son obstination à vouloir rester âpres son mandat sera très dangereux car cela va forcement entrainer des troubles dans nos Îles,
SAMBI doit penser a son peuple non à lui car avril 2010 Mohéli présentera son candidat et l'archipel des Comores sera dans son ensemble derrière le candidat choisi par les Mohéliens,
SAMBI de plus il faudra s'il ne quitte pas en avril 2010 le nouveau président de l'Union des Comores, qui sera Mohélien engagera des poursuites judiciaires contre lui, et contre toute personne qui ne respectera la loi, - faut-il demander à Bacar une place au Benin ? -
De maintenant je demande a l'ensemble du peuple Comorien de se mobiliser en masse, car Sambi veut changer les lois il n'à qu'un but rester président de l'Union, qu'il deux ans de plus MAIS demain il va trouver autre chose est vouloir rester encore et encore, je répète notre archipel est en danger, et se mettre TOUS avec le candidat que les Mohéliens AURONT choisi pour prendre la présidence de l'Union des Comores.
Il nous faut rester vigilant pour l'Union,
Il nous faut aussi rester vigilant pour Anjouan,
A mes frères Anjouanais, Sambi à fait élire dans des conditions obscures son poulain au détriment de son rival, en changeant de président de la commission, pourtant chose bizarre le rival de Moussa Toybou était entête et il a été battu ‘'bizarre''
Moussa Toybou sert les intérêts de Sambi a Anjouan comme tout le monde peut le constater, de plus c'est un président fantôme car personne ne le voit, et depuis qu'il est élu comme son maitre il n'à rien fait dans l'Île, et chaque jour qui passe notre pauvre Anjouan s'enfonce encore plus dans la misère ; et le désespoir, le nouveau danger viendra aussi si Sambi décide enfin de partir il lui reste MoussaToybou ou il fera encore sa loi pour le grand malheur d'Anjouan.
Je redis aux forces de gendarmerie et aux militaires de l'A.N.D. ne vous trompez pas vous n'êtes pas au service d'un homme, ou d'un parti, la population doit être fière de ses serviteurs, demain des hommes reprendrons en charge la destinée du pays,
Anjouanais, Mohéliens et Grands Comoriens,
Nous devons nous unir, tous contre celui qui ne respecte pas les lois de notre constitution, qui à vu notre réconciliation nationale en 2001, qui risque demain de voler en éclat.
Je dis a mes frères de Mohéli, les Anjouanais sont avec vous, avec vous CONTRE Sambi qui veut rester et vous priver de votre tournante, ne baissez pas les bras nous combattrons avec vous.
Je dis a aussi ne confondez pas, les Anjouanais sont avec vous, ceux qui sont installé dans vos Îles, sont aussi avec vous, il ne faut pas leur faire payer, ils ne sont pas responsable pour les mensonges de Sambi.
Union Africaine, les Comores sont en dangers,
Vous avez aidé Sambi contre Bacar, pour les mêmes motifs, se maintenir au pouvoir, vous avez maintenant un devoir moral d'intervenir, pourquoi ce silence, le peuple des Comores prendra acte et jugera.
Colonel ABEID
UNION DES COMORES
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SAMBI-Comores / prédation ou menottes
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Etat de droit ou Prédation Sambiste ?
La Médiation Africaine de Madeira aux Comores a réussi à remettre en cause tout un Pays: le fondement de ses valeurs, la sagesse de sa Société, ses capacités de tolérance, son sens aigu de solidarité et de partage. Avec l'arrivée du prédateur SAMBI, le Pays a complètement basculé: le Comorien a appris à tuer un Comorien pour pérenniser un Pouvoir; désormais, le Comorien connait exiler un Comorien pour pouvoir l'exproprier; le Comorien a accédé à la haute hiérarchie de l'humiliation, de la séquestration psychologique avec la réintroduction de la déportation dans le Code de Procédure Pénale; le Pays a ses pieds dans un système esclavagiste qui ne dit pas encore son nom.
Table Ronde : illustration de plus de la Prédation
Avec le recul, on peut décortiquer ce que SAMBI et Madeira ont qualifié de Table Ronde Politique de Concertation Nationale sans les protagonistes, eux tenus à l'écart:
1/Sa Conception: Une consécration de l'exclusion; c'était un montage de Table Ronde pour faire croire que le débarquement du 25 Mars à Anjouan jouissait d'une adhésion populaire; la négation.
2/Son Déroulement: Incohérence sans appel, alternance de retrait des Délégations, des suspensions de séances et départ à mi-parcours de MOILI de la Table; une situation bien préméditée.
3/Son Contenu: Le désaccord: enfin, le but escompté par SAMBI et Madeira était atteint ; viser le désaccord pour solliciter un soi-disant arbitrage du Peuple par référendum.
4/Les leçons tirées: antagonisme généralisé et préalables:
-MOILI: la Tournante ou rien; Tournante de Moili sans Autonomie; Autonomie après 2014.
-Ngazidja: d'accord une Autonomie des Iles mais avec un Compte unique des recettes sous l'Autorité de l'Union; une Armée sous l'Autorité de l'Union; une CNEI (Commission Electorale Indépendante) sous Administration de l'Union; un Parlement unique près de l'Union; une Justice près de l'Union; des Pouvoirs exclusifs de l'Union en Diplomatie, Coopération, Religion, Nationalité; comprendre, c'est barrer la route à toutes velléités séparatistes.
-Anjouan de Toybou: Pouvoirs des Iles, c'est tout ce qui n'intéresse pas l'Union de SAMBI.
-Pour SAMBI: l'Union c'est lui; les Iles c'est lui; la Constitution et les Institutions c'est lui.
-Selon Madeira: l'Union Africaine est un ensemble d'Etats souverains, respectueux des Volontés des Chefs d'Etat. Le rôle d'un Médiateur de l'UA bien entretenu par le Pays hôte, c'est de faire soumettre l'Organisation au bon vouloir du Chef qui dispose de son Peuple.
Constat: entre Prédation et menottes
SAMBI a choisi
SAMBI, embarrassé de toutes les casseroles qu'il traîne avec les fonds Iraniens pour l'introduction du Chian aux Comores demeurés sans traces, la contribution Saoudienne à l'Habitat social volatilisée, l'escroquerie démasquée de -Comores Golf Holding- suivie de l'inculpation de son complice Khiwane, les dessous de table des naturalisations d'apatrides, les actions fictives dans des Sociétés fictives et les déficits de caisse des Sociétés d'Etat, SAMBI déclenche son plan Vigie-Pirate, la prédation : pouvoir à vie sinon les menottes.
JEUNESSE ANJOUNAISE AVERTIE
- Se plier n'est pas rompre -
UNION DES COMORES
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SAMBI / Prédation
Cour Constitutionnelle inopérante
Classe Politique piégée
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La Classe Politique s'est fait avoir :
• Avec son engagement aux côtés de SAMBI dans des alternances de sang comme moyens de règlement de crises politiques.
• Avec son adhésion à des holdups électoraux du genre élection de Moussa Toybou.
• Avec son soutien à des déportations, des exiles, des mis en cavale d'opposants pour délits d'opinion.
• avec sa participation au fiasco de Table Ronde préméditée pour être soldée en queue de poisson pour servir d'alibi à une consultation populaire mafieuse.
• Avec son acceptation du sabotage de l'Autonomie des Iles dès le débarquement cautionnée de Mars 2008.
• Avec son manque de vigilance en allant chercher Moussa Toybou comme allié contre SAMBI ce qui a coûté un sérieux discrédit.
• Enfin et surtout son indifférence vis-à-vis de la politisation de la Cour Constitutionnelle laissant SAMBI banaliser l'Institution, la rendre à la servitude jusqu'à placer à sa tête, un auxiliaire de Justice, un gendarme es-qualité l'incarnation de la répression, du suivisme d'ordre et non, ni du Droit, ni de la sagesse.
Assaut final : la prédation
SAMBI, après avoir capitalisé toutes ces étapes, les conditions lui semblent réunies pour l'accession à la PREDATION. Il a rendu publique son décret pour son référendum constitutif et l'ordre est donné à l'AND pour s'occuper des récalcitrants et les mettre hors d'état de nuire, la même AND au service de la même Classe Politique hier pour mettre en débandade les compatriotes Anjouanais.
Notre humble contribution
La réponse à une prédation ne peut aucunement être le Droit qui est battu d'avance. La prédation a pour rôle principal de combattre le Droit pour ainsi personnaliser la Justice.
Face à la prédation, il faut un rapport de force. N'attendez pas un arrêt de la Cour Constitutionnelle qui ne délibérera jamais, une Cour qui ne dispose que deux articles: le renvoi des séances jusqu'après coup et la réprimande constitutionnelle.
Gardez toujours en mémoire que vous avez à faire à la Cour à un Gendarme de passé connu à la GENDARMERIE de Moroni.
JEUNESSE ANJOUANAISE AVERTIE
- Se plier n'est pas rompre -
Incompétente ou incompétents?
Incompétente ou incompétents?
Les incompétents de la République
Dans les pays qui se sont dotés d'une Constitution écrite, celle-ci est considérée comme la norme suprême. En cas de conflit, elle doit donc prévaloir sur toute règle de valeur inférieure, quel qu'en soit l'auteur. Pour s'assurer qu'il en soit ainsi, un contrôle est généralement prévu et confié ,notamment, à la Cour constitutionnelle composée de juges indépendants. La mission qui leur est ainsi attribuée confère à ces juges un rôle éminent dans la vie juridique, politique et social du pays à travers une organisation et des contres- pouvoirs d'une grande diversité. Dans la plupart des cas, la Cour a également d'autres attributions juridictionnelles(dans le domaine électoral )ou administratives.
Ainsi, il est clair que la Cour constitutionnelle est un organe chargé d'assurer la primauté effective de la Constitution qui est la norme suprême. Il convient donc, pour assurer l'Etat de droit de vérifier la conformité des lois par un contrôle qui peut se faire à priori ou a posteriori.
Aux Comores, la loi a tout prévu. Pour pallier l'insuffisance de cette haute juridiction, il est prévu une Cour suprême, un Haut Conseil de la Magistrature, un Conseil des Ulémas et une Cour de Comptes. Toutes ces institutions doivent être mises en place par le chef de l'Etat en prévision de tout conflit dans la gestion des affaires de l'Etat et de la bonne gouvernance.
En réalité ,le pays est loin d'être considéré comme étant un pays normal avec des institutions fonctionnelles car à la tête de l'Etat, on appréhende moins l'importance et la pertinence. C'est ainsi que le chef de l'Etat s'obstine de procéder à la mise en place des institutions qui font défaut pour se rendre compte que la Constitution est adaptable à la réalité ou non. Il semble ici que le chef de l'Etat, Son Excellence, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est lui-même incompétent de signer les décrets portant nomination des membres de ces institutions qui pénalisent la vie quotidienne des Comoriens.
Autre problème de taille demeure dans la modalité de procéder à la désignation des juges. Jusqu'à preuve de contraire, le juge devrait être indépendant, compétent et inamovible. Or les nominations aux Comores obéissent à d'autres considérations politiques et familiales. Le droit est une discipline complexe et compliquée qui nécessite une base solide dans la langue de travail, en sociologie, en histoire, en philosophie pour pouvoir l'appréhender et le cerner .Mais un tel souci n'est pas à l'ordre du jour car la fonction de conseiller au sein de cette institution , comme celle de membre d'un conseil d'administration aux Comores constitue une mangeaille réservée à des proches et des parents dans un souci de préserver leur dignité pour des fins politiques.
A l'exception près de Mouzaoir Abdallah et Ahmed Abdallah Sourette, les juges qui siègent à la Cour ne jouissent ni de la neutralité ni des compétences et de l'expérience requises. Sans dénigrement aucun, comment un ancien technicien de météorologie peut comprendre et lire le droit en toute transparence, quiétude et honnêteté? Comment un juge nommé par son beau-frère qui n'est plus aujourd'hui dans les affaires peut être serein et neutre pour dire le droit alors qu'il craint une représaille au niveau de l'exécutif? Comment peut-on confier la présidence d'une institution de cette envergure à un soldat qui n'est même pas titulaire d'un Certificat d'Etudes Primaires?
Ce qui se passe et se qui se passera dans cette institution ne doit pas étonner les Comoriens. C'est une chose naturelle. N'est-ce pas le Chef de l'Etat a qualifié tous les magistrats comoriens sans exception de mercenaires à abattre ?
La Cour constitutionnelle est incompétente de statuer sur la saisine du président de Ngazidja au sujet du référendum. Est-elle incompétente ou ce sont ses membres ,à l'instar du chef de l'Etat , qui sont incompétents à défaut de comprendre le droit?
Mohamed Riziki
Mohéli Comores
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Il faut des hommes comme Maître Larifou pour se dresser contre l'injustice et mener des actions pour le développement des Comores. J'espère que son peuple le soutiendra et qu'il ne perdra ni ne vendra son âme dans ce combat.