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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Quand Sambi défie toute une nation

Le 14/05/2009

 
Il y a quelques années quand cette « 'schizophrénie » s'emparait de nos aînés, c'est-à-dire réviser la Constitution pour permettre au président sortant, feu Ahmed Abdallah Abderrahmane ( paix à son âme) de briguer un troisième mandat, le très démocratique A.A. Mohamed Sambi en cavale pour fuir Bob Denard et ses chiens de guerre et une certaine élite politique qui, aujourd'hui, se trouve au front pour valider les ambitions du chef, avaient le sentiment que c'était pure folie, et que cela traduisait une dictature.

Qui l'eût cru, vingt ans après que cette même ''pathologie'' s'emparerait de lui et ses amis avec la même impudeur ?

Devant le palais de Béit Salam, des dizaines de sympathisants au régime qui prétendent représenter toute une Île, tout un village, toute une région, on en aura vu de toutes les couleurs ces derniers jours. Croit-on représenter l'opinion de tout un peuple parce qu'on aura réuni des notables pour parapher l'irréparable ? Croit-on représenter tout un peuple simplement parce qu'on a de hautes responsabilités dans l'administration publique ?

Il apparaît simplement et sans ambiguïté une seule motivation pour chacun de ces visiteurs : conserver et défendre leurs postes de responsabilité. Cette manière de s'accrocher à ces postes est un danger pour notre démocratie. Il est clair que dans la conscience intime de chaque défenseur de la révision de la Constitution trône majestueusement le désir de conserver ses acquis et ses réseaux, la peur de l'inconnu poussant les uns et les autres à préférer le statu quo.

Que l'on se comprenne bien. Réviser la Constitution est en soi une initiative à caractère démocratique. D'ailleurs certains observateurs reconnaissent même volontiers à la Constitution de décembre 2001, quelques dispositions qui mériteraient ajustements toutefois sans que ceci présente forcément un caractère d'urgence. Faut-il rappeler qu'aux termes de la Constitution de 2001, la création d'une Cour suprême est attendue, la création d'un Conseil supérieur de la Magistrature est attendue, la mise en application effective de l'article 8, source de divisons entre ''Union'' et '' Midjidjengo'' est attendue, etc.

Mais déjà veut-on la réviser. Est-il une seule fois raisonnable voire sérieux de se montrer engagé et déterminé lorsqu'il s'agit seulement de réviser la Constitution dans le but « d'étouffer » la Tournante et non quand il s'agit d'en mettre en œuvre la lettre et l'esprit des textes de la dite Constitution ? Comment le président Sambi pourrait se permettre de défier toute une nation en affichant le désir de vouloir rallonger son mandat d'un an parce que Bachar Kiwan et ses amis candidats à la nationalité comorienne auraient demandé des garanties sur les 77 milliards de nos francs promis au chef ?

Réviser la Constitution de Décembre 2001 dans les conditions actuelles c'est manipuler les consciences, c'est manquer de respect à nos Institutions, c'est manquer de respect au peuple, c'est faire preuve d'immaturité politique.

Ma position qui n'est pas forcément celle des « défenseurs » de la révision constitutionnelle, est qu'il faut éviter de s'embarquer dans l'aventure d'une réforme constitutionnelle. La Constitution de 2001 a fait ses preuves, elle s'est adaptée à des circonstances différentes avec souplesse. Elle nous a plus réunis que diviser. S'écarter de ses principes et de ses mécanismes risque, à terme, nous ramener dans la situation d'août 1997.

Et surtout lorsqu'on sait tous que c'est dans l'Île de Djoumbé Fatima que ce « bébé » est né. Il n'est pas galant de priver les mohéliens d'élever ce bébé avec leur propre expérience comme ce fut le cas de Ngazidja et Ndzuwani, et Mayotte en 2014, pourquoi pas.

Il n'est dans l'intérêt ni d'un pays ni de son dirigeant de souhaiter rempiler indéfiniment des mandats. J'ose dire ici au président Sambi que la marque d'un homme d'Etat est triple : savoir conquérir le pouvoir, savoir l'exercer et savoir le quitter. Il l'a conquis, il l'exerce avec ses qualités et défauts comme tout chef d'Etat et reste maintenant à le quitter avec dignité et respect.

Je sais comme certains parmi nous que le président Sambi s'y connait en matière de scénarios et pour annoncer son intention de rallonger son mandat d'un an, il a fallu réunir à l'hôtel Le Moroni la vice-présidence chargée du Tourisme, les Gouvernements de Ngazidja, Ndzouani et Mwali pour définir des projets de développement à partir de l'enveloppe des Bidounes Koweitiens, une occasion en or pour faire taire le peuple sur sa volonté de passer en force son '' référendum''.


Ces 77 milliards de francs comoriens qui résonnent bien dans nos oreilles à une période charnière de l'histoire de l'humanité secouée par une crise sans précédent, n'est pas forcément synonyme de bafouer les principes démocratiques d'un pays notamment la volonté affichée de changer la constitution pour pouvoir se maintenir au pouvoir.

Ces 77 milliards comme les millions du fameux « projet Habitat » devraient en principe rassurer ces centaines de personnes qui ont fait Hahaya-Moroni à pieds, les enfants sur les dos comme ces pauvres femmes éparpillées dans le désert à la recherche d'une source d'eau accompagnant le candidat Sambi pour lui témoigner leur suffrage. Si jamais le ''butin'' des Bidounes n'emprunte pas le même chemin que celui du projet habitat ou de la vente de l'hôtel Galawa, alors cela va rentrer dans l'actif du président le lendemain de son départ de Beit Salam. C'est un exploit, n'est ce pas ?

Qu'on me comprenne : je ne me délecte pas de jugements négatifs qui seraient dictés par des considérations politiques et partisanes. Je décris une situation qui est malheureusement réelle. Je sais que chez nous dés que vous marquiez tant soit peu votre différence, vous êtes noyé sous un tombereau de réactions négatives. Néanmoins, je précise ici que certains commentaires sont flagrants et traduisent des ambitions personnelles qui manquent malheureusement de finesse.


    Mouigni Abdou
(Ianjouanpresid:Archives)

 

Démission de Mohamed Hassanaly de la Cour constitutionnelle

Le 14/05/2009

 

Mohamed Hassanaly vient de présenter sa démission de membre de la Cour constitutionnelle (CC). Motif invoqué : la violation de certaines dispositions de la loi électorale.

Mohamed Hassanaly
a pris de court l’opinion nationale en présentant, le jeudi 14 mai, sa démission en tant que membre de la Cour constitutionnelle. Dans un entretien avec Al-watwan, il a expliqué sa décision « par des raisons spécifiquement professionnelles » qui « n’ont rien à avoir avec la politique ».

M. Hassanaly dit, en effet, être choqué par la lettre du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans laquelle il a été demandé à la cour constitutionnelle « de valider les listes électorales ». « Je suis d’autant plus choqué que, quelques jours plus tard, il n’a pas hésité à nous saisir pour solliciter le retrait du courrier » a-t-il ajouté.


A la veille de la fermeture de la campagne référendaire, l’opposition a, elle, convié la presse aux Arcades pour dénoncer le projet de loi référendaire du gouvernement comorien et regretter les arrestations opérées ces derniers temps à l’encontre de certaines autorités proches de l’opposition.

D’entrée de jeu, Houmed Mdahoma Msaidié, patron du parti CRC (Convention pour le renouveau des Comores) a planté le décor : « Le référendum n’a qu’un seul but : prolonger le mandat de Sambi. On veut tout simplement voler la tournante à l’île de Mohéli ». Selon lui, le projet de loi référendaire du gouvernement n’apporte rien de nouveau, pire il aggrave le conflit de compétences. « Il y a toujours quatre exécutifs, tous élus au suffrage universel direct, quatre gouvernements. Ce sont juste les dénominations qui ont changé » a-til dit. Et d’ajouter que « le même conflit de compétences reste toujours présent entre, cette fois, les gouverneurs et les vice-présidents. Pire on a augmenté les dépenses avec un troisième vice-président et 23 députés à Ngazidja contre 20 auparavant ».

Msaidié a, en outre, fait savoir que le référendum constitutionnel du 17 mai n’a aucune valeur juridique parce qu’il a violé les procédures et les dispositions de la loi électorale en vigueur. « Au total, 16 articles de la loi électorale sont violés. Non seulement les listes électorales n’ont pas été révisées, mais il n’y a pas eu, à ce jour, d’affichage de ces listes comme le veut la loi. Sans compter que la Commission électorale est encore incomplète et pas de commissions insulaires » a-t-il poursuivi.

 

 

                                                                                                Origine : inoussablog

 

Le FD conseille le président Sambi d’annuler le référendum constitutionnel

Le 14/05/2009

 

Nouvel appel du Front Démocratique au Chef de l’Etat

Monsieur le Président, où va le pays ? Monsieur le Président, vous venez de convoquer une nouvelle fois, le collège électoral à une consultation sur un projet de loi référendaire portant révision de la constitution du 23 décembre 2001 pour le 17 mai prochain. Ce n’est pas la première fois que le FD vous interpelle à ce sujet. Pour rappel le FD était de ceux qui n’avaient pas appelé à voter pour la présente constitution qui fondamentalement fait le lit au séparatisme et au chauvinisme insulaire, dilue l’autorité de l’Etat et l’appauvrit.


De ce point de vue, le projet de révision que vous proposez comporte incontestablement des améliorations certaines. Mais celles-ci se trouvent occultées par les quelques incohérences parfois graves qu’elles renferment et surtout par le flou qu’elles entretiennent quant aux mécanismes et au calendrier de mise en place des nouvelles institutions. Il faudra des nouvelles lois de découpage des circonscriptions pour l’élection des députés et des conseillers des îles. Allez-vous légiférer seul par ordonnances sur des sujets aussi sensibles ?


Le projet de loi référendaire attribue aux députés et aux conseillers des îles réunis en Congrès la responsabilité de fixer la date des élections du Président de l’Union et des Gouverneurs des Iles autonomes. Mais avez-vous les moyens institutionnels et budgétaires et surtout la volonté politique de mettre en place ces organes délibératifs que sont l’Assemblée nationale et les Conseils des Iles autonomes dans les délais permettant d’envisager les élections du Président de l’Union et des gouverneurs avant la fin de votre mandat ? Le FD n’y croit pas. En vérité, ce projet de référendum nous divise et conduit le pays droit vers l’impasse. A supposer que vous parveniez à organiser un pseudo-référendum le 17 mai prochain, nul doute qu’il n’aura pas la légitimité populaire et démocratique nécessaire pour une révision constitutionnelle. En régime dictatorial ou autocratique, les lois adoptées acquièrent, certes, la légalité que ceux qui dirigent le pays veulent bien leur donner sans pour autant avoir nécessairement la légitimité démocratique et populaire qu’elles sont sensées avoir.


Depuis que vous avez confirmé votre volonté d’organiser ce référendum, quelques mois avant la fin de votre mandat, le climat politique et sécuritaire s’est dangereusement dégradé. Le discours politique est redevenu haineux, injurieux et infecte. Des actes de nature criminelle ont été perpétrés ces derniers temps contre des intérêts privés créant une certaine psychose d’insécurité dans le pays et surtout dans la capitale du pays. Nos forces de sécurité, qui sont dans une phase de reconstruction, ont-elles les moyens de faire face à une telle dégradation de la situation si elle venait à s’aggraver ? Deux mois après le référendum français de départementalisation de Mayotte n’êtes-vous pas entrain d’affaiblir d’avantage, monsieur le Président, la cohésion nationale nécessaire à la continuation du combat pour la reconquête de Mayotte ?


Monsieur le Président, vous avez accédé à la magistrature suprême par la grande porte. Curieusement, vous êtes entrain de détruire vous-même votre crédibilité. Le FD a été de ceux qui ont activement milité pour votre élection. Il assume cet acte politique majeur sans être redevable de vos errements. C’est pourquoi il se considère comme étant bien placé pour vous conseiller de renoncer à ce référendum qui installe le pays dans une perspective de crise politique et institutionnelle, et le peuple dans un nouveau climat de déchirement. Le FD vous conseille de quitter le pouvoir par la grande porte par laquelle vous y avez accédé. Celle qui préserve votre crédibilité, si lourdement entamée depuis quelques temps, et votre avenir politique, si vous songez à en avoir. Renoncer à ce référendum aujourd’hui serait faire preuve d’une grande sagesse politique. Pour ce faire, vous avez à poser deux actes majeurs :


- Signer le décret d’annulation du décret de convocation du collège électoral pour le référendum du 17 mai ;
- Convoquer une table-ronde nationale pour convenir des modalités d’organisation des élections législatives de l’Union et des Iles avant la fin de l’année pour combler le vide législatif actuel et les élections présidentielles de l’Union avant la fin de votre mandat afin de prévenir une vacance de pouvoir à la tête du pays propice à toutes les aventures.

 

Moroni, le 05 mai 2009 Le Bureau Exécutif National

 

Recours en inconstitutionnalité

Le 06/05/2009

Maître Said Larifou, principal leader du parti RIDJA (photo archive)
Maître Said Larifou, principal leader du parti RIDJA (photo archive) 
MESSIEURS  LES PRESIDENT  ET CONSEILLERS
DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
DE L’UNION DES COMORES

A LA REQUETE  DE :

 Monsieur  Said LARIFOU, né le 01 Octobre 1964 à Diego Suarez  (MADAGASCAR) de nationalité comorienne, demeurant  à  Foumbouni   Mbadjini  Est - Grande  Comore – UNION DES  COMORES.

C O N T R E

L’AVANT PROJET DE LA LOI REFERENDAIRE  PORTANT REVISION DE LA CONSTITUTION DE L’UNION DES COMORES


PLAISE A LA  COUR

Je soumets aux membres de la cour Constitutionnelle de l’Union des Comores,  le  présent recours  en inconstitutionnalité contre  de l’ avant  projet  de  Loi référendaire  portant révision de la Constitution de l’Union des Comores  que Monsieur le Président en  exercice  de l’Union des Comores entend  soumettre au peuple  comorien le 17 mai 2009 par la voie  référendaire.

I./  SUR LA  RECEVABILITE DU PRESENT RECOURS

En ma qualité  de citoyen et électeur  comorien, je justifie, conformément aux dispositions  de l’article 25 de la loi organique n°04 du 30 Juin 2004 relative  à l’organisation et aux compétences de la Cour  Constitutionnelle, d’un intérêt à agir et donc de l’intérêt  à  exercer  le  présent  recours  en inconstitutionnalité  de l’avant projet de loi référendaire  susvisé.

La Cour constitutionnelle est compétente pour statuer  sur le recours tendant à faire constater et déclarer  l’inconstitutionnalité d’une loi de l’Union par  rapport à la constitution de l’Union des Comores.

En l’espèce, le présent recours tend à déclarer inconstitutionnel l’avant   projet  de la loi  référendaire  portant  révision de la constitution de l’Union des Comores.

 Ce recours est exercé moins d’un mois après la publication du Décret n° 09-04/PR du 19 Avril 2009 portant convocation du corps  électoral pour l’organisation du référendum constitutionnel et  du projet  de loi incriminé au journal officiel.

Le présent recours  est donc  recevable.

II./ SUR LE FOND


L’Inconstitutionnalité de l’avant projet de loi référendaire  en raison de la violation de la procédure de révision.


La constitution de l’Union des Comores du 23 Décembre 2001 a prévu, dans son article 3, que : « la souveraineté  appartient au peuple  qui l’exercice, dans  chaque  ile de l’union et dans l’ensemble  de l’Union, par des représentants  élus  ou par la voie du référendum ».

Ainsi notre constitution prévoit expressément que la voie  référendaire est ouverte pour sa révision, à condition, bien entendu, de respecter la procédure prévue par ce texte fondamental qui s’impose à tous.

Or l’article 37 de la constitution a prévu  expressément que : « l’initiative de la révision de la constitution appartient concurremment au Président de l’Union et au moins  un tiers  des membres  de l’Assemblée de l’Union ».

Autrement dit, le Président de l’Union des Comores ne peut prendre  seul l’initiative  de la révision de la constitution et qu’il doit obtenir  un vote  favorable  d’au moins un tiers  des membres  de l’Assemblée de l’Union avant de pouvoir  valablement soumettre au peuple son projet  de la loi par voie  du référendum.

En convoquant le collège  électoral pour le 17 Mai 2009 sans  avoir  au préalable  soumis son projet au parlement de l’union des Comores, Monsieur le Président de l’Union des Comores a manifestement violé  les dispositions  de l’article 37 de la constitution de l’Union.

 L’inconstitutionnalité  de l’avant projet de la loi référendaire  tirée de la  remise  en cause de l’Unité  des Comores  et de l’autonomie  des Iles.

Selon l’article 37 de la constitution de l’Union des Comores « aucune  procédure  de révision ne peut être  engagée  ou poursuivie  lorsqu’il porte  atteinte  à l’Unité  du territoire …. Et à l’autonomie  des Iles »


Au fond, c’est précisément ces deux  principes fondamentaux, à savoir  l’Unité  du Territoire  et  l’autonomie  des Iles, qui doivent prévaloir.

La Président de l’Union ne peut, sauf  à violer  la constitution et l’esprit  de l’accord  de conciliation de Fomboni de Février 2001 à vouloir  réinstaurer  l’arbitrage  et le séparatisme  aux Comores, soumettre  au référendum  un projet  de loi  qui divise  le pays  et  qui conduit à la  remise en cause son unité, déjà fragilisée , en ce qu’il expose l’Union des Comores  à un risque  sérieux  de sécession et réveille le mouvement séparatiste.

D’ailleurs les autorités constitutionnelles des Iles  de MOHELI et de  NGAZIDJA,  notamment les Présidents  des Exécutifs de ces Iles , soutenus  par l’Assemblée Fédérale, de la classe politique et des organisations de société  civile ont décidé  de boycotter  ce référendum  en raison de son inconstitutionnalité.

Les autorités constitutionnelles  de l’Ile de Mohéli menacent sérieusement de faire  sécession.

Enfin, l’ avant  projet  de la loi référendaire porte  sérieusement atteinte à l’autonomie  des Iles  en ce sens  qu’il  prévoit la désignation, par le Président de l’Union de Comores, d’un Délégué  Général de l’Union des Comores qui disposerait des compétences  plus  importantes  que celles dévolues aux exécutifs  des Iles, élus  au suffrage  universel.

C’est pourquoi, sans  entrer dans une  polémique  politicienne  et en ma qualité  de citoyen de l’Union des Comores, je demande  à la Cour  constitutionnelle de bien vouloir  juger que  le projet  de loi référendaire  qui lui est présenté  ne  respecte pas la  procédure  de révision prévue  à l’article 37 de la constitution Comorien et qu’il  remet an cause l’autonomie  des Iles  et expose les Comores  à un risque  sérieux  de sécession.

Il y a lieu, en conséquence , de prononcer son inconstitutionnalité.

Je reste  à la disposition de la Cour  pour lui fournir  toutes  les explications utiles dans  le cadre  de ce recours et je la  remercie  de son attention.

Veuillez  agréer, Messieurs  les président et Conseillers  la Cour constitutionnelle, l’expression de ma très haute  considération.

SOUS  TOUTES  RESERVES
P O U R   RECOURS


Saîd LARIFOU
Fait à Moroni , le 28 AVRIL 2009

 

Appel du RIDJA a une grande mobilisation le 11 Mai 2009

Le 06/05/2009

Maître Said Larifou, principal leader du parti RIDJA
Maître Said Larifou, principal leader du parti RIDJA 
APPEL DU RIDJA A UNE GRANDE MOBILISATION le 11 Mai 2009
POUR METTRE EN ECHEC LE COUP D’ETAT INSTITUTIONNEL DE SAMBI ET  LA DICTATURE AUX COMORES

Elu pour lutter contre la misère, contre les injustices, contre le séparatisme, SAMBI entend se maintenir au pouvoir en toute illégalité. Il  organise, avec le soutien de l’Armée, 10 mois avant la fin de son mandat , un réferendum anticonstitutionnel avec pour conséquence la sécession des Comores. En plus, il a  rétabli  l’anarchie et  la répression dans les Iles de l’Union, notamment à Anjouan,   il maintient le peuple comorien dans la pauvreté et viole en permanence la Constitution.

TROIS ANS DE POUVOIR DE SAMBI

Trois  ans de mensonges et de manipulations
Plus de misère, plus de hausse des prix des denrées
Plus de corruption, plus d’injustices
Plus de répressions et d’arbitraire

TOUJOURS DISPOSE A DEFENDRE LES CAUSES DU PEUPLE COMORIEN, LE RIDJA APPELLE :

Les travailleurs
Les chômeurs
Les jeunes, les lycéens et les étudiants
Les femmes
Les forces vives
Les notables

A DES RASSEMBLEMENTS DE PROTESTATION ET DE DESOBEISSANCE CIVILE ET PACIFIQUE  DANS TOUS LES VILLAGES ET VILLES DES COMORES POUR METTRE EN ECHEC LE COUP D’ETAT INSTITUTIONNEL DE SAMBI ,  CHANGER LE COURS DES CHOSES ET DIRE :

NON à la misère et à la hausse des  prix du riz, du pain, des ailes de poulet et de la viande
NON à la vente illégale des passeports comoriens à des étrangers suspectés d’  affairisme
NON à la répression et à la violence d’Etat
NON à la corruption et à l’enrichissement des dirigeants


    RIDJA : « Les Comores Maintenant »   

 

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