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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Yemenia : «Tant qu'il n'y a pas de drame, on ne fait rien »

Le 03/07/2009

Devant la mosquée de Paris, jeudi. (Florent Pecchio)
Devant la mosquée de Paris, jeudi. (Florent Pecchio) 

REPORTAGE : Recueillement, mais aussi amertume et colère, jeudi devant la mosquée de Paris, où un hommage était rendu, en présence de Nicolas Sarkozy, aux victimes du vol Yemenia.


Beaucoup d’affluence, en ce début de soirée, aux abords de la mosquée de Paris. Plusieurs milliers de personnes, d’origine comorienne pour la plupart, ont tenu à apporter leur soutien aux familles des victimes de l’accident de ce mardi. L’heure est à la prière, dans une chaleur étouffante. «On est tous touchés», explique Mourad. Directement ou non.


Evidemment, impossible de faire entrer tout le monde à l’intérieur de la mosquée. Seules les familles des victimes y sont autorisées. D’autant qu’une importante délégation officielle a fait le déplacement. Nicolas Sarkozy, et une pléiade de ministres: Jean-Louis Borloo, Brice Hortefeux, Dominique Bussereau. Xavier Bertrand et Jean Tibéri sont là aussi.


Dehors, on se recueille avec dignité. Les enceintes disséminées autour du bâtiment permettent à tous de communier. Le rassemblement se veut inter-religieux : représentants musulman, juif, catholique, orthodoxe et protestant s'expriment tour à tour.


Côté spectateurs, à l’extérieur, on déplore un accident que tous prévoyaient. Le sentiment est amer : ce drame aurait pu être évité. «Les Comoriens savaient tout ça», dit Djamal à propos des conditions de vol vers Moroni. «Tant qu’il n’y a pas de drame, on ne fait rien».


Cible principale des personnes rassemblées : la compagnie aérienne Yemenia. Et un mot d’ordre : le boycott. Tous espèrent que massivement, les Comoriens se détourneront de la compagnie, pour que les conditions de vol, déplorables, changent. «Il faut que ce drame serve à quelque chose, appuie Soraya. J’espère qu’on va tous boycotter».


«Yemenia et les autorités comoriennes se mettent plein d’argent dans les poches, estime Ahmed. Nous demandons à Nicolas Sarkozy que justice soit faite».


L’association SOS Voyages aux Comores a d’ailleurs profité de l’occasion pour remettre une lettre au Président. Elle demande que les vols de Yemenia soient suspendus, tant que la lumière n’est pas faite sur l’accident et que la sécurité des passagers n’est pas assurée. Et espère que la France mettra à disposition un avion pour permettre aux familles touchées par le drame de rejoindre leurs proches sur place.


Maigre consolation: le drame a permis à la communauté comorienne de se rassembler. Ce qui est plutôt rare. «Pour une fois, les gens se sont mobilisés, ensemble», affirme Ahmed. Certains font connaissance, ravis de cette solidarité nouvelle.


LBT

 

« Un vol en classe poubelle »

Le 02/07/2009

Mustapha Abdou-Raouf
Mustapha Abdou-Raouf 

Ce scénario, tous les immigrés comoriens le connaissent. En 2007, alors qu’ils rendaient visite à leur famille à Moroni, Mustapha Abdou-Raouf, sa femme et leurs trois enfants ont dû changer d’avion à Sanaa, au Yémen.


Contraints de monter dans un Airbus A 310, le même que celui qui s’est abîmé en mer mardi, alors qu’ils avaient embarqué dans un A 330 à Roissy. «On a patienté plus de quatre heures à Sanaa, se souvient le père, consultant en informatique. Sans aucune indication en français, alors qu’on nous avait confisqué nos passeports. Ils nous ont finalement fait monter dans un de leurs "avions poubelles", interdits en Europe mais que Yemenia veut à tout prix rentabiliser.»


Là, c’est la consternation : «Aucune place n’était attribuée, les sièges étaient à peine vissés, bougeaient au décollage et ne comportaient pas de ceinture de sécurité. Sans compter que certains compartiments à bagages ne fermaient plus, que la climatisation ne fonctionnait pas et que les toilettes étaient bloquées.»
Ces conditions de sécurité déplorables poussent Mustapha Abdou-Raouf à rejoindre l’association SOS Voyage aux Comores.


Fondée en 2008, le collectif alerte à maintes reprises les autorités françaises et comoriennes sur la sécurité «lamentable» des vols, les tarifs «excessifs», les mauvais traitements que subissent les passagers. «Trois ou quatre fois par an, les avions de Yemenia doivent se poser juste après leur décollage pour cause de problèmes techniques», poursuit Mustapha Abdou-Raouf.


Une expérience à laquelle a été confronté Ahmed Tabibou, 24 ans. L’an dernier, le jeune homme a été tabassé par les forces de l’ordre yéménites lors d’une escale à Sanaa, pour avoir refusé, avec d’autres passagers, d’embarquer dans un avion en train d’être réparé. «L’avion a fini par faire demi-tour. Mais j’ai subi une demi-journée d’hospitalisation», raconte-t-il.

Mardi, les 153 passagers du vol Sanaa-Moroni n’ont pas eu la même chance. Ismaël Soilihi, 40 ans, a perdu dix membres de sa famille dans la catastrophe. En 2008, il avait averti l’agence marseillaise de Yemenia de «l’absence totale de sécurité» de ses vols. En vain, la compagnie assurant que ses «avions ne [posaient] aucun problème».

Par AUDREY GARRIC

 

La rescapée de l'A310 de Yemenia est arrivée en France

Le 02/07/2009

La seule rescapée retrouvée du crash mardi d'un Airbus 310
La seule rescapée retrouvée du crash mardi d'un Airbus 310 
Le retour de l'adolescente Bahia Bakari s'est fait à bord de l'avion du secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet.

L'avion transportant Bahia Bakari, la jeune adolescente rescapée du crash d'un Airbus A310 de la compagnie Yemenia au large des côtes comoriennes a atterri à l'aéroport du Bourget peu après 8 heures, ce jeudi.


Le retour de l'adolescente s'est fait à bord de l'avion du secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet.


Apparemment unique survivante sur les 153 personnes à bord de l'Airbus de la compagnie nationale yéménite, elle est sortie légèrement blessée de l'accident, victime d'une fracture de la clavicule et de brûlures au genou après avoir passé plusieurs heures dans l'eau, agrippée à un débris de l'appareil.


L'adolescente, qui fêtera ses 13 ans le mois prochain, avait embarqué avec sa mère à Marseille, où une importante communauté comorienne est implantée, pour ses vacances d'été.


(Source AFP)

 

La France veut rapatrier Bahia, la rescapée de l'A310

Le 01/07/2009

 

La France "va évacuer" la jeune rescapée du crash de l'A310 d'Air Yemenia, seule survivante à ce jour de l'accident, a déclaré le secrétairre d'Etat à la Coopération. Selon des medecins sur place, le principal hôpital de Moroni s'apprêterait à accueillir un nouveau rescapé.


La France souhaite "évacuer" la jeune rescapée du crash de l'A310 d'Air Yemenia, seule survivante à ce jour de l'accident, a indiqué ce mercredi le secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet au cours d'une conférence de presse à Moroni.


"La France va évacuer la jeune fille et voir comment aider son père qui veut venir aux Comores pour rechercher le corps de son épouse", a déclaré LAlain Joyandet, soulignant que "la priorité est d'évacuer la jeune fille".


"Physiquement elle va bien. C'est une fille de 13 ans. Elle s'est accrochée à un morceau de l'avion", a-t-il ajouté après avoir rendu visite deux fois à la rescapée.


Bahia Bakari, la miraculée


L'adolescente, Bahia Bakari, voyageait avec sa mère dans l'A310 de Yemenia en provenance de Marseille, où elle réside.


Admise à l'hôpital El Maarouf de Moroni, mardi 30 juin, son état n'était "pas jugé inquiétant" selon le porte-parole du Croissant Rouge des Comores, Ramulati Ben Ali.


D'après le sauveteur qui a retrouvé Bahia, la jeune fille nageait dans une mer mauvaise au milieu des corps et des débris de l'avion vers 4h00 du matin, soit près de trois heures après sa disparition des écrans de contrôle.


"On a essayé de jeter la bouée, elle n'a pas pu la prendre, j'ai dû sauter pour la récupérer. Elle trembl[ait], elle trembl[ait]. On lui a mis quatre draps, on lui a donné de l'eau chaude et sucrée, on lui a simplement demandé le nom le village", a-t-il précisé sur Europe 1.


Plus tôt dans la matinée de mardi, plusieurs responsables médicaux comoriens avaient indiqué qu'un enfant de cinq ans avait été retrouvé flottant dans l'eau".

D'après le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, il y a "encore une chance de trouver des survivants mais il faut plutôt voir comment évacuer les corps des victimes". Une équipe d'enquêteurs spécialisés dans l'identification des victimes de catastrophes a quitté Paris ce mercredi matin pour les Comore, a-t-on appris de source proche du dossier.


Un nouveau rescapé ?


Les responsables de l'hôpital El Maarouf, le principal de Moroni, ont reçu des instructions pour se préparer à recevoir un nouveau rescapé de l'accident d'un A310 de la compagnie Yemenia qui s'est écrasé au large des Comores, a-t-on appris de sources hospitalières.


"Nous avons reçu des instructions à l'hôpital tout à l'heure pour que tout soit prêt pour prendre en charge ce rescapé", a indiqué à l'AFP par téléphone un des médecins de l'hôpital qui a souhaité garder l'anonymat.


"Il semble qu'un autre enfant ait été récupéré vivant en début de matinée. On n'a aucun détail sur lui parce qu'on ne l'a pas encore vu", a-t-il ajouté laissant entendre que ce rescapé est toujours entre les mains des sauveteurs.


Un autre médecin de l'hôpital El Maarouf a confirmé également cette information sous couvert d'anonymat, critiquant par ailleurs la façon dont les recherches ont été menées jusqu'à présent.


"Si on retrouve un survivant aujourd'hui, c'est qu'il était vivant hier. Les recherches n'ont sans doute pas été menées comme il se devait", a-t-il déploré.

 

L'Exp.fr

 

Une boîte noire de l'A310 de Yemenia localisée

Le 01/07/2009

 
Un navire français va tenter de la récupérer. L'une des boîtes noires de l'Airbus A310 de la compagnie Yemenia, qui s'est abîmé mardi près des Comores, a été localisée mardi après-midi et les opérations pour la récupérer commenceront mercredi, a annoncé le secrétaire d'Etat à la Coopération Alain Joyandet, présent sur place et cité par une porte-parole.

"Le signal de la boîte noire a été localisé hier (mardi) à 16h30 locales (14h30 heure française) par une patrouille aérienne à 40 kilomètres des côtes de Grande Comore", a déclaré Alain Joyandet. Un navire français devait arriver dans la journée de mercredi dans la zone pour commencer les opérations de récupération de la boîte noire, a-t-il précisé.


La compagnie Yemenia Airways, gravement mise en cause dans l'accident survenu lundi, a annulé un vol prévu mercredi au départ de l'aéroport Marseille-Provence et qui pourrait être reporté à jeudi, a annoncé la direction de l'aéroport. La compagnie a annulé le vol Sanaa-Marseille-Sanaa, sans expliquer son geste, selon la direction de l'aéroport de Marseille qui précise que le vol pourrait "très probablement être reporté à jeudi 17h".


Un âpre débat s'est tenu toute la soirée de mardi entre membres de la communauté comorienne à Marseille. Au coeur des discordes, la question du vol qui acheminerait vers les Comores les familles des passagers de l'Airbus A310. Certains voulant malgré l'accident reprendre un vol de Yemenia, dès mercredi ou jeudi, d'autres souhaitant boycotter la compagnie.


A Roissy mercredi, de jeunes Français d'origine comorienne et des Comoriens en colère ont bloqué l'embarquement d'un autre vol de la compagnie Yemenia à destination de Sanaa, comme le raconte RTL.

 

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