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Communiqué de la Cellule d’information et de Communication
Le 21/07/2009
En réponse au communiqué publié le 14 juillet 2009 par des associations de la diaspora comorienne en France à propos du crash de l’A 310 de Yemenia du 30 juin dernier, la cellule d’information et de communication publie cette mise au point ci-dessous.
A propos du crash du Yemenia : Eléments de réponse au mouvement associatif de la diaspora.
Dans un communiqué publié le 14 Juillet sur le net, des associations de la diaspora comorienne en France ont jugé utile de s exprimer sur le deuil national consécutif au crash du vol IY 626, du 30 Juin 2009, en amalgamant divers sujets sensibles, pour accuser le Chef de l Etat et son Gouvernement de tous les maux du monde. Comme nous sommes en démocratie, chacun est libre de son opinion sur les questions qui préoccupent notre quotidien à tous, dans la mesure où l’on s’en tient aux faits et nullement au procès d intentions, notamment sur la question de Mayotte qui mérite un tout autre intérêt. Il reste que s’agissant du crash du Yemenia Airways, le Gouvernement de l’Union des Comores a fait les options suivantes :
1/ Mobiliser les moyens locaux, dès les premières heures, ce qui a permis de récupérer l’unique survivante, tout en faisant appel à une coopération internationale multiforme, à la recherche des corps et des débris de l’appareil.
2/ Oeuvrer en faveur d’une coordination des équipes de secours et de recherches, aussi bien comoriennes que françaises, américaines, yéménites, italiennes, malgaches et enfin tanzaniennes qui ont apporté (et apportent encore) leur précieux concours devant une telle catastrophe aux implications dramatiques incommensurables pour notre pays.
3/ Décréter un deuil national de 30 jours, incluant la date de l’indépendance nationale comme moment solennel d’hommage à la mémoire des victimes et, préalablement, se rendre à domicile et dans les villages auprès des familles directement éprouvées
4/ S’assurer que les enquêtes puissent se mener au grand jour, en saisissant le parquet de Moroni au motif d’homicide involontaire d’une part, et d’autre part, en accueillant des experts internationaux notamment d’Interpol, pour que la lumière soit faite sur les circonstances de ce tragique accident. A cet égard, le Gouvernement de l’Union des Comores s’est interdit tout jugement en faveur ou à l’encontre de la compagnie Yemenia, laquelle rappelons-le, exerce sur cette ligne depuis une quinzaine d’années. En tout état de cause, il s’agit avant tout d’attendre la récupération des boîtes d’enregistrement et autres éléments qui permettront aux magistrats des Comores, comme des autres pays concernés, d’instruire cette malheureuse affaire, le plus sereinement possible, sans interférences politiques.
5/ Informer régulièrement la population de l’évolution des recherches et mettre en place un dispositif d’assistance psychologique ; morale et religieuse à l’endroit des familles. A cet égard, et sans se référer en aucune forme de fatalisme, le Gouvernement de l’Union des Comores estime effectivement qu’en tant que musulmans, ou qu’ils résident, les Comoriens se doivent de s’appuyer à la fois sur leur élan de pratiques solidaires et sur leur profonde croyance en la miséricorde divine pour assumer un tel deuil. A cet égard, un Comité juridico-éthique des Oulémas a été institué pour éclairer les décisions gouvernementales, sur les aspects religieux consécutifs du crash et ses implications.
6/ Enfin, nommer un coordonnateur national chargé du suivi du dossier auprès de l’ensemble des interlocuteurs concernés, avec une équipe spécifiquement attachée à cette lourde charge, en l’intégrant d’emblée dans la programmation budgétaire en cours, en accord avec les partenaires de la communauté financière internationale
Evidemment, rien ne pourrait suffire à calmer l’immense souffrance des uns et des autres, après la perte de tant de personnes si chères. Mais, le Gouvernement de l’Union des Comores ne peut qu’assurer aux familles et à l’ensemble de notre peuple que tout sera fait pour une enquête transparente et efficiente à la mémoire des victimes et la prise en charge des familles dans leurs droits. A cet effet, Me Fahmi Saïd Ibrahim a été chargé de la défense des intérêts de la partie comorienne, notamment des familles qui le souhaiteraient.
Contrairement aux allégations exprimées à ce sujet, la compagnie Yemenia ne bénéficie point aux Comores d’un régime qui lui soit spécifique. Les mêmes règles sont appliquées aux différentes compagnies qui assurent la desserte des lignes à destination de Moroni, dans les règles classiques de la concurrence. le souci majeur des autorités est de s’assurer de la fréquence régulière des vols, au lieu des charters qui ne voudraient assurer que la desserte jugée plus que rentable de la période estivale. Pour le reste, les Comores font partie de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et de l’Association pour la Sécurité de la Navigation Aérienne (ASECNA). Les Comores ont le devoir d’être conformes aux réglementations et recommandations en vigueur.
La Cellule d’Information et de Communication.
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Ramadan : familles, serrez vos ceintures !
Le 21/07/2009
Le Courrier de Inoussa Mohamed
Certes, on savait que les fonctionnaires constituaient, aux yeux du pouvoir en place, la part du feu, c’est-à-dire cette partie de la population qu’on peut insulter, malmener et humilier parce que tout simplement inutile (et là, on se demande pourquoi, au lieu de ses coups de butoir répétitifs, Beit-salam ne passe pas à l’acte et ne se libère pas de ces agents de l’Etat superflus).
Mais, là, aujourd’hui, on a atteint le summum. Jamais, par le passé, un régime politique n’a fait l’impasse sur les salaires des fonctionnaires comoriens à la veille d’un rendez-vous aussi crucial (religieusement parlant) que celui de Soha Meoja (jour de l’ascension du prophète au Ciel). Pour un chef d’Etat que l’on dit attaché à la religion, on tombe des nues. Quoi que cette fête soit aujourd’hui sujette à polémique entre les savants de l’islam, elle n’en constitue pas moins une de ces « journées importantes » du Comorien.
Il est 13 heures ce lundi 20 juillet et les bureaux de la SNPSF sont noirs de fonctionnaires. Ils s’accrochent à un vague espoir, à cette promesse de tel agent du Trésor ou d’un ami de tel ministre,….Nos pensées vont à ces milliers de familles qui, si paiement il n’y a pas eu finalement, devront passer le ramadan le diable au ventre. Une honte !
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Mort d'un syndicaliste aux Comores : Silence ......içi on tue
Le 21/07/2009
Tribune Libre de KASSIM BACAR |
La catastrophe de l'airbus A310 qui a secoué la communauté nationale est malheureusement venue éclipser au second plan un autre drame tout aussi condamnable. Il s'agit du décès plus que suspect de Farouk Mohmed, l'ancien secrétaire général du syndicat des agents du ministère des finances. Excepté la manifestation organisée par sa famille et ses amis, la disparition de cet enfant du pays a été vécue dans l'indifférence quasi générale. C'est une injustice faite à sa mémoire car, les circonstances de son arrestation, ses conditions de détention et sa mort subite, soulèvent plus que des interrogations.
Je ne sais pas si mes compatriotes parviennent à appréhender la gravité de la chose, mais cela devient extrêmement inquiétant. A l'occasion de la campagne pour la révision constitutionnelle, le défunt n'a fait qu'exercer son droit de manifester et d'exprimer ses opinions, un droit qui lui est accordé par la constitution de notre pays. Cela devrait-il inexorablement conduire à la mort ? Non.
Comment ce citoyen qui ne souffrait d'aucune pathologie au moment de son interpellation a pu succomber 2 mois plus tard d'une hémorragie interne ? Des témoignages recueillis, il ressort que pendant toute sa détention, aucun droit de visite n'a été accordé à sa famille. Cela est tout simplement scandaleux et inhumain. Quels que soient les faits qui pouvaient être reprochés à Farouk, l'Etat comorien et plus précisément l'administration pénitentiaire, avait le devoir de veiller à son intégrité physique et à lui accorder un procès équitable. A la place, il a eu droit à la mort.
Comme nous l'avions annoncé, le régime Sambi qui a complètement perdu la confiance du peuple, a tendance à se raidir. Inexorablement, les libertés publiques seront de plus en plus encadrées pour être, un jour, complètement interdites. Maintenant que l'islam est devenue religion d'Etat, il n'est pas exclu que la s
charia soit un jour appliquée comme le réclament certains illuminés. Nous vivons aujourd'hui une parodie de démocratie car, en l'absence de vrais contre-pouvoirs, notamment d'une assemblée nationale intègre, de syndicats forts et d'une opposition crédible et audible, nous assistons à une concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un monarque, lequel détient un droit de vie et de mort sur ses sujets. Cela est gravement inquiétant.
Nos inquiétudes sont nombreuses car dans ces circonstances, l'usage disproportionné de la force armée devient le seul moyen pour s'imposer. Comme vous avez pu le constater, pour garantir à tout prix sa victoire au référendum, le roi Sambi et son chef d'état-major n'ont pas lésiné sur les moyens. Les interdictions et la répression aveugle deviennent la norme. Malheureusement, tout laisse croire que la situation va encore empirer. Pour parachever son projet machiavélique et malhonnête de se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat en 2010, Sambi aura besoin d'une majorité absolue au congré. Nous restons convaincus qu'il usera de tous les moyens et principalement de la fraude pour y parvenir. Il n'y a aucun doute. La paix publique et peut être même la cohésion nationale risquent d'être soumises à rude épreuve.
Un syndicaliste, un enfant du pays est mort. Encore une fois et comme pour l'avion de Yéménia, on voudra nous faire croire que c'était «écrit», que c'était son destin. Nous refusons de souscrire à ce fatalisme imbécile. Nous demandons que toute la lumière soit faite. La mort de Farouk est-elle consécutive à des violences exercées à son encontre pendant sa détention? Pourquoi une autopsie, qui aurait permis de déterminer les causes exactes du décès, n'a pas été pratiquée? Vous pouvez manifester la plus grande indifférence à sa mort mais rappelez-vous constamment que cela aurait bien pu arriver à un membre de votre famille. En somme, tout ceux qui ne partagent pas la pensée unique dispensée par Sambi et qui oseront un jour l'exprimer, risquent de subir le même sort.
Enfin, les dirigeants actuels, les tortionnaires et autres collabos doivent savoir que leurs méfaits et leurs turpitudes ne demeureront pas impunis. Un jour viendra où ils devront rendre des comptes au peuple. Que Farouk repose en paix ! Un jour, justice lui sera rendue.
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Entre la Dispora et le gouvernement comorien le torchon brûle
Le 21/07/2009
Le ministre comorien de l'Economie, Ahmed Hassane El-Barwane |
Il était député sous Taki, Ministre de Bolero, Conseiller du colonel Azali, membre fondateur de la CRC, premier prisonnier du président Sambi, conseiller puis Ministre de ce dernier. Homme d'affaires en faillite, candidat malheureux à la mairie de Moroni, c'est le profil du représentant personnel du chef de l'Etat , M.Ahmed Abdallah Sambi auprès de la Diaspora comorienne en France.
Autrement dit,le ministre comorien de l'Economie, Ahmed Hassane El-Barwane qui effectue une mission en France pour présenter les condoléances du chef de l'Etat à la Diaspora a été déclaré personna non grata dans les milieux comoriens.
Ahmed Barwane, accompagné de Sheikh Mohamed Chafioun, notable, de Said Mohamed Othmane ,cadi en l'état et informellement Mufti de Sambi, de Said Abdallah Rifki, secrétaire général au Mouftora, Abdérémane Charif, ancien cadre de la BIC et Ibrahime Bahassane, chargé de mission à la présidence de la République a passé un séjour tumultueux ,risqué et déshonorant en France dans les milieux de la Diaspora.
D'abord, séquestré avec sa délégation dans l'enceinte de du consulat des Comores,il aura passé 8 Heures avant d'être libérés à 3heures de matin.Il lui a été sommé d'informer le président Sambi de se démarquer de Yemenia et prendre des dispositions en vue de mettre fin à la desserte à Moroni par cette compagnie qui a tant humilié les Comoriens. Face à la gestion du crash du 30 juin, il a été constaté des manquements, une négligence et beaucoup de failles dans la gestion catastrophique et calamiteuse de la crise, il a été demandé à M. le Ministre d'informer le président du souhait de la Diaspora de voir le président démettre les coupables de leurs fonctions à commencer par le vice président Idi Nadhoim.
A Vitry, dans la région parisienne, M. Barwane a regretté son déplacement en France et en gardera à jamais un souvenir. En effet, il a passé un très mauvais quart d'heure, entre les mains d'un groupe de jeunes comoriens, hérissés par la manière dont le gouvernement gère l'affaire du crash de l'A-310 de Yemenia. Le ministre de l'Economie pris en otage .Il a été libéré grâce aux forces de l'ordre françaises. Le ministre voudrait participer à une réunion avec la communauté comorienne de Paris lorsque des jeunes, qui avaient apparemment bien préparé leur coup, l'ont appréhendé, puis conduit dans une fourgonnette, garée aux alentours du lieu de la rencontre, avant de...prendre la poudre d'escampette. C'était la panique parmi les Comoriens présents.
La police, qui a été aussitôt saisie de cette prise en otage, a réussi à arrêter le véhicule et à sortir le ministre des griffes de ses « geôliers ».
Ianjouanpresid
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Le coupable imaginaire c’est la France
Le 07/07/2009
M’nemoi Ahamed Doudou |
Cinq jours après la tragédie, la communauté comorienne dans tous les quatre coins du monde tente de se recueillir dans un moment plus douloureux. Des diverses manifestations organisées par la rue sur les rues du métropole et dans la capitale des Comores.
Un chagrin qui se mine sous les paupières de chacun de nous, une forte interrogation sur le comment de cette tragédie.
A en croire l’improbable manque de responsabilité dans la gestion des choses couronnée d’une arrogance extravagante, le vice président de l’Union des Comores chargé du transport et du tourisme Monsieur Idi Nadham sort de sa tanière pour se targuer en accusant la France de n’avoir pas communiqué la liste des compagnies aériennes impliquées à la défaillance en matière de sécurité.
J’avoue être catastrophé de cette réaction impunément mesquine et échappatoire. Face à cela, ma fierté comorienne fut outragée dans la bassesse notoire.
Qui sont ces gens qui symbolisent le négationnisme comorien ?
Et pourtant liste ou pas, la diaspora comorienne un des facteurs du développement économique aux Comores, a lancé un cri d’alarme par l’intermédiaire des associations qui les représentaient, mais hélas les autorités locales ont sciemment banalisé l’enjeu au profit de l’intérêt gouvernemental.
Le vice président chargé du transport et du tourisme, (Idi Nadhoim) n’est-il pas encore une fois entrain de creuser pour trouver une réponse évasive au manquement de ses responsabilités ?
A l’entendre dire que les gens se raffolent alors que les boites noires ne sont pas trouvées pour déterminer la cause de cet accident, suppose bien barioler la situation en exégète au point de minimiser inlassablement les doléances auparavant assujetties par la diaspora comorienne victime de toute promesse mensongère.
Quant au silence champêtre auquel le gouvernement comorien obtempère malgré la réaction sévère des citoyens qui demandent la fin de l’exploitation du transport aérien de la compagnie Yemenia airways, m’interpelle implicitement à savoir le capital profit dont les autorités comoriennes et la compagnie Yemenia airways tentent de nous dissimuler.
Au délire de ce dénouement tragique, une impression vive se catalogue sur la bonne volonté des autorités comoriennes de croiser les bras pour laisser agir le peuple dans leur petit cercle de recueillement.
Si mépris n’y est pas à l’égard du peuple, le président Sambi doit comprendre que la voie du peuple émise à travers les manifestations organisées à Paris, Marseille, Moroni pour demander le départ immédiat de la compagnie Yemenia airways expriment formellement la conformité de l’opinion comorienne.
Mais le comble du brouhaha Sambi s’enfiche éperdument car cette compagnie semblerait lui prescrire quelques actions à rentabiliser ses poches, sinon des avantages en nature d’une importance capitale.
Le président a-t-il l’intention de porter plainte contre Yemenia airways ?
Toujours est-il que nécessité oblige car les comoriens doivent avoir des explications.
Pour en finir les états d’âme avec toute manque de responsabilité, les associations comoriennes loi 1901 doivent impérativement s’unir pour déposer une plainte commune contre le gouvernement des Comores, pour non assistance de personne en danger. Ce devoir civique est une nécessité absolue en vue d’exorciser le mépris entrepris par nos autorité à l’égard de nos frères disparus.
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