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Le pouvoir Sambi en fin de parcours !
Le 30/07/2009
Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, Président des Comores |
Ouf, tout semble se terminer et même peut-être pas dans les délais prévus ! Bien sûr, en démocratie, on ne peut que regretter cela ! Mais aussi, en politique tout court, on ne peut qu'être désolé : comment arrive-t-on à gaspiller un capital de confiance si important que celui qu'a bénéficié celui que communément, respectueusement et affectueusement, nous appelions USTADH Sambi, au lendemain de sa brillante élection à la magistrature suprême ? Quelles leçons va-t-on tirer des quatre années de ne rien faire que parler ?
Aux Comores, même les plus proches de Sambi osent enfin parler et ouvertement ou même ostensiblement de fin de règne du Mollah ! Sambi n'est plus, ou du moins, le phénomène Sambi a fait pschitt !
Ceux qui croyaient qu'en politique tout peut se faire ici-bas sans « diplômes », sans connaissances préalables, sans concertation, sans préparation et donc dans l'improvisation, ont eu à leurs dépens ! Avec Sambi donc, les Comoriens ont fini par comprendre que gérer un Etat c'est très sérieux et « Inchallah cela ne se répétera jamais chez nous », disent les plus proches de Sambi qui ne croient plus au chiisme !
Cependant, il a quand même fallu plus de trois ans, un peu moins de quatre ans, pour que des hommes et des femmes, pas du tout bêtes, mais très naïfs et parfois et même surtout opportunistes, finissent par se rendre à l'évidence : Sambi a tout détruit ! Même le tissu religieux et culturel qui, pourtant, constitue la base des relations sociales aux Comores !
Peu y croient encore ! Nombreux ont perdu tout espoir et ça c'est la responsabilité de ce phénomène, de cet ignorant sorti de nulle part et qui a cru qu'aux Comores, tous ceux qui ont fait l'école « européenne » étaient des bons à rien ! Sambi va devoir répondre, pas seulement à ce qu'on a du mal à qualifier de « gestion », mais également il va devoir répondre au mal fait à notre société, à notre morale musulmane !
Un « Ustadh » menteur, pédé, voleur, ça les comoriens n'ont jamais vu, ni entendu ! Un « Ustadh » fut toujours celui qui portait l'estime de tout le monde ; celui qui incarnait la vertu ; celui qui était l'exemple type même de l'homme en général !
Aux Comores, lorsque l'Ustadh, le vrai cette fois-ci, parle, alors là personne d'autre n'a le droit de le contredire parce qu'il aura cité quelques versets du Saint-Coran et quelques Hadiths du Prophète Mohammed ! Avec Sambi, c'est fini ; tout cela est désormais remis en doute ! Aujourd'hui, même les anciens doutent !
Le type ne comprend rien. Il est sourd. Il est « suffisant » même lorsqu'il s'agit des grandes questions du moment ! Avec un niveau de troisième comme mon fils, Sambi a cru pouvoir mentir pendant quatre ans et a même cru pouvoir continuer tout bonnement ! il a créé désormais le syndrome « anjouanais » car qu'on le veuille ou non, quelque soit son successeur, désormais les relations entre Anjouanais et les autres populations des îles de cet archipel, seront conflictuelles au mieux et au pire douteuses et pleines d'à-priori ! Sambi en est le seul et unique responsable de cette dégradation !
La population d'Anjouan connue par son sens du commerce donc de la valeur du travail, risque de payer les frais de cet enfant trouble et troublé né et éduqué pour poser des problèmes ! A moins que les anjouanais eux-mêmes, capables comme ils sont, règlent au préalable cet énergumène ! Ce type s'est enrichi d'ailleurs seul, sans même les véritables membres de sa famille, de sa ville ou de son île ! Il a gaspillé de l'argent ! Il a fait comme s'il prenait une revanche contre la société qui l'a toujours écarté et isolé !
Incapable de s'affirmer chez lui, il y est revenu avec en tête l'idée de démontrer à son père très respecté à Mutsamudu et à Anjouan qu'il était même capable d'être élu Président de la République ! Aujourd'hui, même ceux qui l'ont soutenu, épaulé et cru, vont certainement devoir se poser des questions ! Les plus braves, les plus sincères, le font déjà et même publiquement ! Les plus cons continuent à faire semblant tout en profitant de quelques maigres miettes que Sambi leur accorde pour encore tirer... Déjà, parmi ceux qui l'ont soutenu et qui sont toujours à ses côtés, ont commencé leur campagne de 2010 et ils disent que Sambi est coincé et qu'il le veuille ou non, il partira en 2010! Quelle terrible fin pour cet homme orgueilleux ?
Mais, Sambi doit partir avant mai 2010 pour permettre au pays de préparer la fermeture de la parenthèse ouverte le 26 mai 2006 ! Ceux qui le côtoient encore doivent le lui dire ouvertement, le crier sur tous les toits sinon, la fin sera dure ! Aucune réalisation ! Aucun plan ! Aucune perspective ! Notre pays n'a jamais atteint un taux de croissance au-dessous de 1% ! Avec Ahmed Abdallah, nous atteignions les 2,5%, avec Djohar, 2,1 et avec Azali presque 3,5% ! Aujourd'hui, nous sommes à 0,85% et l'avenir sera encore dur ne serait-ce que parce que la conjoncture internationale ne nous est pas favorable et cela à cause de nous en partie !
Pensez-y vous mêmes: il modifie la constitution pour se maintenir au pouvoir; pour changer les noms des Chefs des Exécutifs des Iles. Il introduit la norme suivante : « L'élection du Président de l'Union se déroulera en même temps que celle des gouverneurs ». Toutefois, les rédacteurs de sa réforme oublient de préciser « l'élection de quel Président de l'Union » ? Qui nous dit que c'est celle du Président qui devait être élu en 2010 ?
Ensuite, il veut que les actuels présidents des îles soient appelés des "gouverneurs" mais les rédacteurs oublient de rédiger des dispositions transitoires pour la période qui suit celle de la réforme jusqu'à celle de l'élection des gouverneurs! Et dans ce cas, il porte plainte à la Cour constitutionnelle incompétente pour qu'elle se prononce en faveur de son idée de changer les Présidents des îles pour des gouverneurs ! Et si la Cour incompétente lui donne raison mais que les intéressés refusent, il fera quoi ? Il va certainement les chasser! Et puis il fera quoi ? Il nommera les gouverneurs disent ses proches! Soit ! Mais là il aura violer sa propre réforme constitutionnelle puisque selon elle, les gouverneurs doivent être élus pour un mandat de 5 ans et nulle part il n'est prévu une nomination des gouverneurs par le Président de l'Union !
Donc, il lui faudra organiser des élections des gouverneurs conformément à sa réforme constitutionnelle! Mais, encore une fois, conformément à sa réforme constitutionnelle, ces gouverneurs devaient être élus en même temps avec un Président de l'Union, auquel cas il va devoir lui aussi partir et laisser la tournante tournée! Sambi, à cause de son ignorance et son orgeuil, est dans la merde et il est coincé !
Quel gâchis !
Ianjouanprésid
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Un tournoi de solidarité avec les victimes des Comores
Le 30/07/2009
Tournoi Solidaires Comores |
C'est un tournoi solidaire. Le Sporting club nord parisien organise, avec le soutien de la mairie de Paris, le 16 août prochain un tournoi de bienfaisance de beach-volley, volley-ball et de football en faveur des familles des disparus du crash aérien survenu au large des Comores. Chaque participant verse 8 euros au bénéfice de l'association des victimes. Une journée organisée au stade Louis Lumière (20e).
Le sport au service de la solidarité. C'est l'idée du Sporting club nord parisien, qui organise une journée de tournois au bénéfice des familles des disparus du crash aérien survenu au large des Comores, le 30 juin dernier. Le tournoi organisé le 16 août prochain (avec le soutien de la mairie de Paris), vise d'abord à avoir "une pensée pour les victimes, les familles des victimes et les soutenir moralement", explique Chafik Mohamed, le vice-président du club. Il s'agit aussi de récolter des fonds pour venir en aide aux proches des disparus : l'intégralité des sommes collectées sera reversée à une association des familles des victimes.
Au programme : un tournoi de beach-volley, de volley-ball et de football de 8h30 à 20h au Stade Louis Lumière (20e).
Le détail des tournois
- Tournoi de beach-volley en 3x3 masculin et féminin
- Tournoi de volley-ball 4x4 mixte (1 fille minimum)
- Tournoi de football à 7 masculin avec 3 remplaçants possibles.
Comment participer ?
Toutes les rencontres auront lieu dans l'enceinte du Stade Louis Lumière , 30 rue Lumière (20e). Le tournoi débute à 8h30 et devrait s'achever vers 20h. Une participation de 8 euros par personne sera demandée pour les joueurs et joueuses.
Entrée gratuite pour le public.
Tous les bénéfices du tournoi seront intégralement reversés à l'association des familles de victimes.
Inscriptions par Email avant le 10 août :
chafik@scnp.fr
ou par téléphone : 06 50 90 03 64
Source : www.paris.fr
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CRASH DE L'A310 : J-1 / Le compte a rebours a commencé
Le 30/07/2009
La Compagnie Yéménia Airways |
Cela fait 28 jours que l'airbus A310 de la compagnie Yéménia, transportant 153 personnes, s'est abîmé dans les eaux territoriales des Comores. Il convient de reconnaître que les résultats des recherches réalisées n'ont pas du tout été à la hauteur de nos espérances. Le doute et la déception gagnent les esprits de tout un peuple et particulièrement des familles frappées par la tragédie. Excepté une rescapée, 14 corps découverts, non encore identifiés, en Tanzanie et quelques débris de l'appareil rien de plus, malheureusement.
En dépit de l'optimiste béat affiché par nos autorités, toute laisse à penser que de nombreuses familles ne pourront jamais faire le deuil de leurs enfants. Alors que le lieu de l'accident se situe probablement à quelques kilomètres du rivage, le dispositif déployé peine encore à découvrir la carlingue ainsi que les enregistreurs de vol, seuls capables de livrer la vérité sur les causes exactes du crash.
Selon les spécialistes, les boites noires cessent d'émettre leurs signaux à l'issue de 30 jours, rendant ainsi plus difficile voire impossible leur découverte. Depuis plusieurs jours, on nous raconte que l'appareil se trouverait à une profondeur d'environ 1200 mètres mais que le bateau dépêché sur les lieux par la France ne peut atteindre cette distance. Il faudra donc attendre deux semaines, l'arrivée d'un autre bateau.
Toutes ces tergiversations nous conduisent à douter de la volonté réelle des uns et des autres de retrouver les enregistreurs de vol. Les principales parties prenantes dans cette affaire, à savoir la compagnie Yéménia (propriétaire), la France (constructeur) et le gouvernement comorien ont-elles vraiment intérêt à ce que les boîtes soient découvertes ?
Dans une période de crise économique mondiale sans précédent, qui touche de plein fouet les compagnies, et donc in fine, les constructeurs, il est bien évident qu'une mise en cause éventuelle de la compagnie yéménite ou du consortium européen Airbus aurait des conséquences commerciales désastreuses. Le président Sambi et son vice-président chargé des transports IDI qui ont été sourds aux doléances des associations risquent inéluctablement d'être éclaboussés. Compte tenu des enjeux économiques colossaux et des répercussions politiques, nous restons très septiques quant à la sincérité de l'enquête en cours. En tout cas, on ne peut pas être juge et parti.
Notre salut pourrait peut être venir des américains qui cherchent à tirer les marrons du feu. En effet, les déclarations du secrétaire d'Etat français chargé des transports faisant état du manque de fiabilité de l'appareil A310 incriminé, ont profondément irrité les autorités de Sanaa. En guise de représailles, celles-ci ont menacé d'annuler une commande portant sur la livraison en 2010 d'une dizaine d’A.350 (2,5 milliards de dollars). N'étant pas directement concernés par l'affaire, les américains peuvent s'appuyer sur le manque de fiabilité de l'A310 pour arracher le marché et proposer à la place des appareils de la firme Boeing.
Vu la guerre commerciale que les deux géants américains et européens de l'aéronautique se livrent, cette hypothèse semble bien probable. D'ailleurs, selon les renseignements en provenance des Comores, il ressort qu'il n'existe aucune collaboration entre les deux pays dans les recherches.
Enfin, toujours selon les spécialistes, même si la durée subaquatique des boîtes noires est de 30 jours, l'autonomie des batteries elle, est de 6 ans. La durée de survie des données contenues dans les boîtes étant suffisamment longue, il reste un espoir de connaître un jour la vérité sur ce funeste vol qui a emporté dans les entrailles de l'océan indien 152 pauvres âmes.
Les volontés politiques et mercantiles permettront-elles à la vérité d'apparaître au grand jour ? Cela est une autre histoire. Taréhi ndé hakimou. Wait and see.
Mohamed Ali
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Bientôt une compagnie aérienne nationale aux Comores
Le 30/07/2009
Suite au crash de l'Airbus A310 de Yemenia qui a fait des centaines de victimes Comoriennes le 30 juin dernier, le gouvernement des Comores a décidé d'accélérer le processus de création d'une compagnie aérienne nationale. Elle sera financée par des capitaux publics et privés, selon les déclarations d'Ahmed Hassane El Barwane, ministre de l'économie, relayées par le journal en ligne Afriquejet.com.
Lors d'un entretien avec la Panafrican News Agency, le ministre de l'économie des Comores a précisé que « la réflexion pour la création de cette compagnie était en cours depuis plus de deux ans. Ce dramatique accident, nous oblige à lui donner un coup d’accélérateur. La compagnie sera une société mixte à base de capitaux privés comoriens et étrangers, avec la participation de l’Etat des Comores ».
La concurrence risque d'être rude sur les îles des Comores : Air Austral, Kenya Airways et des transporteurs sud-africains et tanzaniens se partagent déjà le marché.
Karine Maillot
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Entre la fourchette et la plume !
Le 30/07/2009
Mouigni Abdou, Philosophe |
Il est important d'avoir, de temps à temps, des nouvelles de son pays et de s'enquérir de l'action du gouvernement qu'on a élu. Seulement, j'aurai souhaité que l'exposé de M. Nourdine Bourhane, secrétaire général du gouvernement comorien soit fait devant des élus du peuple et non à travers internet.
Le communiqué du gouvernement, en date du 20 juillet 2009, a suscité une polémique inutile au sujet de la gestion du crash de l'A310, au large des Comores. Ce communiqué aurait pu être laconique et précis pour une meilleure compréhension. Hélas ! Je ne sais pas si le projet émanait du Mouftorat, pour que M. Bourhane se lance dans un exercice de théologie et de philologie islamique, allant jusqu'à distribuer des cartes entre ceux qui maîtrisent et s'approprient la culture religieuse et les autres au sein des communautés comoriennes. J'aurai souhaité entendre le Secrétaire général du gouvernement confirmer que c'est le gouvernement qui gouverne et non la rue et, encore moins des mouvements associatifs.
Ainsi, je voudrai poser bêtement une question pour mieux comprendre la gestion actuelle des affaires de l'Etat. Comment peut-on gouverner, en démocratie, pendant des mois et des mois sans loi de finances ? Comment peut-on mettre en veilleuse la Constitution des mois durant et gouverner sans Parlement ? Comment gérez-vous les fonctionnaires ? Les hôpitaux ? Et quels sont vos rapports avec les autorités des îles ? Que dit le patronat comorien de votre action ? C'est ici où devrait se focaliser le communiqué du gouvernement pour plus de transparence et de clarté au profit du peuple.
J'ai relevé dans ce communiqué les mérites de votre gouvernement par rapport au rayonnement de la diplomatie comorienne. Toutes mes félicitations. D'ailleurs, comme vous-même, en ma qualité de citoyen, je m'en réjouis. Mais la finalité c'est quoi ? Avons-nous opté pour une diplomatie de prestige comme l'a fait M.André Gromyko, en URSS ou une diplomatie au service du développement comme l'a tracée M. Henri Kissinger aux USA ? Ni l'une ni l'autre. Les misères ne sont-elles pas les mêmes depuis l'élection de Son Excellence M.Sambi ? Assassinat politique dans les prisons ! Huit mois d'arriérés de salaires ! Un pays sans énergie ! Le seul hôpital de référence, en l'occurrence, El-Maarouf a fermé les portes. Quel enfer attend encore le peuple ?
Il est évident que l'Etat a mobilisé des fonds énormes en moins de quatre années d'exercice de Son Excellence M. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi plus que ses prédécesseurs. De l'argent frais car non imposable qui est octroyé gracieusement et sans conditions par la France, les Emirats Arabes Unis, l'Iran, le Maroc ,Shrajah,le Qatar, le Soudan et enfin les retombées de la citoyenneté économique dont le chiffre annoncé par les soins de vos services est de 200 000 000 $ américains. L'Arabie Saoudite qui avait déjà auparavant donné 4 000 000 us$ dans le cadre du projet Habitat, vient d'annoncer une aide budgétaire de 4 .000 000 000 us$ pour l'exercice 2008-2010.Pourquoi n'en avez-vous pas faite mention ? Pour ne pas heurter la colère des syndicats ? Tant mieux.
La diplomatie, c'est la souveraineté. A un moment où c'est le Maroc qui finance les Ambassades des Comores avec l'appui du prince Naif Ben Abdel Aziz pour l'Ambassade des Comores à Ryadh, je me trouve abasourdi quand vous vantez les mérites de la gestion de notre souveraineté.
Mayotte ? Il est important de nous rappeler que c'est une île comorienne. Plusieurs résolutions ont été adoptées avant le 26 mai 2006 et le seront encore après le 26 mai 2010.Les déclarations devant l'auguste Assemblée générale des Nations Unies, les Comores en ont faites pendant plus de trente ans. Vous avez omis de nous dire que l'ordre du jour provisoire de l'Assemblée générale de cette année qui s'ouvre le 15 septembre 2009 à 15heures a inscrit la question de Mayotte (Pt19 A/64/143), au même titre que les îles Falkland en Amérique Latine ou les îles comoriennes des Glorieuses proclamées par Madagascar. Ainsi, aucune nouveauté ! La seule chose qui nous intrigue est le fait que le gouvernement ait déplacé le Directeur de Cabinet du Chef de l'Etat pour signer des accords avec le Préfet de Mayotte sur le refoulement à partir de Mayotte des ressortissants comoriens, en présence d'un haut fonctionnaire de l'Union africaine. N'est ce pas une diplomatie d'assiette ?
Hier, jeudi 2 3 juillet 2009, l'Assemblée nationale française a voté une loi entérinant le processus de départementalisation de Mayotte, prévue en 2011. Depuis hier, j'ai visité plus de dix fois le site de Beit-Salam dans l'espoir de lire un communiqué laconique soit-il pour condamner ce vote des députés français mais en vain. Le vin est tiré. Tout le monde en boit, même à Beit Salam. En comorien, on dit : mieux vaut utiliser rapidement votre fourchette plutôt que votre plume !
Mouigni Abdou
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