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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

La catastrophe de la Yemenia, déjà oubliée, par Michel Pezet et Fabien Perez

Le 13/08/2009

 

Le 30 juin, l'Airbus 310 affrété par la compagnie Yemenia s'abîmait au large des côtes comoriennes, faisant 153 victimes. Un mois plus tard, l'indifférence générale a pris le pas sur l'indignation initiale. Cet oubli est d'autant plus douloureux pour les familles que la compagnie Air France semble avoir été extrêmement diligente dans la prise en charge des victimes du vol Rio-Paris survenu quelques jours auparavant.

 


Face au silence des pouvoirs publics, certains n'hésitent plus à avancer les menaces commerciales brandies par la compagnie Yemenia sur la commande de dix Airbus. L'absence de communication de la liste officielle des passagers du vol Paris-Moroni ajoute au drame des familles : la procédure pénale est ralentie, les jugements déclaratifs de décès sont retardés, et surtout, les familles ne sont pas officiellement reconnues dans leur statut de victimes.

 


De son côté, la communauté comorienne peine à s'organiser, et ne s'est toujours pas affranchie du sentiment de culpabilité éprouvé pour n'avoir pas suffisamment dénoncé ces vols à bas prix à destination de Moroni.

 


Les témoignages des passagers sont accablants pour la Yemenia, qui profitait d'une escale à Sanaa (Yémen) pour affréter des avions interdits de vol dans le ciel européen. Selon certains usagers, le transporteur n'aurait pas hésité à vendre plusieurs places pour un même siège, imposant ainsi des conditions de vol indignes. Aujourd'hui, les victimes se plaignent de l'absence de contrôle à l'aéroport de Sanaa, alors même que les billets achetés en France donnaient l'illusion d'une garantie quant aux conditions de sécurité.

 


L'indigence des familles de victimes et la complexité de la situation de certains passagers déclarés sous une fausse identité profitent à la compagnie aérienne, qui n'est pas pressée de rendre des comptes. Comment peut-elle refuser en toute impunité de communiquer la liste des passagers du vol Paris-Moroni ?

 


Endeuillée par ce drame, la communauté comorienne demande que la lumière soit enfin faite sur les causes de la catastrophe. Elle s'indigne que la compagnie aérienne ne soit pas frappée d'une interdiction d'exploitation générale dans l'espace aérien communautaire.

 


Nous devons tous faire le triste constat que le fait qu'un transporteur aérien ne figure pas sur la liste noire communautaire ne signifie pas pour autant qu'il respecte les normes en vigueur. Au-delà des questions suscitées par la réglementation aérienne demeure le problème concret de la prise en charge des familles de victimes, qui s'annonce difficile.

 


                                                        Michel Pezet Fabien Perez

 

Michel Pezet et Fabien Perez sont avocats de l'Association des victimes du vol A 310-300 de la compagnie Yemenia

 

LA FANFARE DES FOUS de Soeuf Elbadawi

Le 05/08/2009

Soeuf ElBADAWI, Responsable de la troupe, La Fanfanre des fous
Soeuf ElBADAWI, Responsable de la troupe, La Fanfanre des fous 
La compagnie de théâtre O Mcezo* s'est installée à Ntsudjini (Ngazidja) pour sa première date de tournée dans les villes et villages de l'archipel des Comores. Sept jours de répétitions sur une place publique (le bangwe lo pvo Singani) pour La fanfare des fous, un spectacle de Soeuf Elbadawi sur la dépossession citoyenne. L'occasion pour les comédiens de la compagnie de faire plus ample connaissance avec le public du « lieu ».


Ils ont ainsi été accueillis dans les familles, en accord avec les principes qui motivent cette tournée, à l'occasion de laquelle « on défend une certaine vision du théâtre. Une vision basée sur les notions de solidarité et de partage. Notre projet questionne la cité, interroge ce qui fonde nos communautés. Les enjeux pour nous ne se situent pas au niveau du show, mais plutôt dans notre capacité à intégrer une communauté de vie donnée.


Voilà pourquoi nous nous installons dans les villages pour au moins cinq jours, avec des rencontres, des performances, des répétions de spectacle en partie publiques, et où il s'agit moins de faire l'acteur que de donner une image citoyenne de ce que l'on fabrique sur notre plateau » explique Soeuf Elbadawi, directeur artistique de la compagnie.

A l'occasion de cette tournée, un stage d'initiation aux pratiques théâtrales s'est tenu sur la place Singani durant trois jours avec des jeunes du Scout Ngome, structure associative et principal partenaire de la compagnie O Mcezo* dans ce chef-lieu de la préfecture de l'Itsandra Hamanvu. Une gungu performance (photo) a ensuite été orchestrée dans l'après-midi du samedi 1er août 09 dans la cité des ngome. Elle portait sur la délinquance juvénile et sur l'usage des stups. Les jeunes de Ngome et leurs complices de la compagnie O Mcezo* ont imaginé un personnage nommé Ndzumari, ligoté, enfariné et traîné dans les ruelles par des hommes habillés en femmes et des femmes travesties en hommes, poursuivi par une foule de minots en culottes courtes, huant le « pestiféré », en scandant des slogans anti-drogue sous forme de chansonnettes.
 
Samedi soir s'est aussi improvisé un débat sur le lieu des répétitions du spectacle par rapport à la poursuite ou non du projet... dans la mesure où deux personnalités de la communauté de Ntsudjini venaient de décéder. Le théâtre pouvait-il déroger à la règle imposant le deuil à toute manifestation publique à caractère festif ? Le public s'est montré partagé à cette question. Certains auraient voulu que les représentations prévues samedi et dimanche soir de La fanfare des fous aient lieu.

« Le théâtre ne peut être considéré de la même manière que les autres activités dans la ville. Par ailleurs, on interdit la tenue de ces représentations à cause du deuil, mais ce n'est pas pour ça que les fêtes de mariage prévues ce week-end vont être annulées. Ceux qui imposent cette loi au théâtre seront les premiers à vouloir la contourner au nom du anda, qui est une tradition festive touchant tout le monde ». D'autres personnes dans le public présent à ce débat ont trouvé l'exercice quelque peu périlleux. « Nos vieux notables ne comprendront pas. Qu'il y ait du théâtre pendant qu'ils enterrent un mort sera difficile à avaler. Il faut donc leur expliquer ce que c'est. Car il n'est pas évident qu'ils comprennent ce que signifie le travail scénique engrangé sur la place durant ces derniers jours par nos amis d'O Mcezo* ».
 
Une délégation est partie voir les « Anciens » (ndo wazee) pour négocier. Ces derniers se sont montrés réservés, et O Mcezo*, en accord avec son partenaire, le scout Ngome, a décidé de respecter le deuil pour ne pas heurter les susceptibilités inutilement. « Nous sommes venus jouer pour servir une communauté au nom du théâtre. Et la communauté est en deuil. Il est normal que l'on respecte ce deuil. Si les notables comprennent mieux la tenue du djeleyo ou du mwaliko, tous instants liés aux fêtes de mariage traditionnel, durant ce deuil, c'est normal. Le théâtre est quelque chose de nouveau qu'il nous faut d'abord leur expliquer. Notre théâtre en l'occurrence n'invite pas à la fête mais plutôt à parler de la mort du citoyen » commente Soeuf Elbadawi.

Des rencontres, un stage et une performance ont quand même eu lieu à Ntsudjini durant ces dix derniers jours, en plus des répétitions publiques du spectacle La fanfare des fous. « Nous avons eu le temps de raconter notre histoire au public de Ntsudjini, qui a suivi nos répétitions en live, et qui reprends déjà les textes, les prières et la geste de la Fanfare des fous dans les rues. Les jours passés côtés de nos frères et sœurs du Scout Ngome ont été utiles. Les gens ont eu le temps de saisir notre démarche. J'imagine que c'est pour cette raison que certaines personnes se sont indignées à l'idée que l'on ne puisse pas jouer La fanfare.
 
Or les représentations de La fanfare ne sont qu'un aspect du projet global. Je crois sincèrement que les jours passés à Ntsudjini ont permis de montrer à beaucoup que le show n'était pas le plus important dans ce que l'on fabrique sur le plateau. Le théâtre pour nous est une manière de rassembler et de questionner le citoyen. Ce que nous avons quand même réussi à faire malgré ce deuil touchant les deux derniers jours. Donc nous partons confiants par rapport au public de Ntsudjini, et nous espérons surtout que ce public saura expliquer pourquoi nous n'avons pas joué ce week-end. Nous partons aussi avec l'idée d'avoir contribué à écrire une nouvelle page (unkade) pour l'histoire du théâtre dans ce pays » conclut Soeuf Elbadawi.
Dimanche 2 août 09.

Prochaines dates après Ntsudjini

du 03 août au 08 août 09 Fumbuni
du 08 août au 11 août 09 Iconi
du 11 août au 16 août09 Ouani
du 16 août au 21 août 09 Mirontsi
du 21 août au 22 août 09 Mutsamudu

**retour prévu à Ntsudjini pour la fin septembre.

CONTACT
Cie O Mcezo* Washko Ink. B.P. 5357 Moroni Comores Téléphone : 00 (269) 7732451 E-mail : omcezo@yahoo.fr

 

Bourhane Hamidou : la clé de la résurrection

Le 04/08/2009

Mr Bourhani Hamidou,  Ministre de l’Intérieur et de l’Information
Mr Bourhani Hamidou, Ministre de l’Intérieur et de l’Information 

Jamais 2 sans 3

 

La stratégie politique ne s’improvise pas. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et son cabinet technique viennent d’en donner une preuve éclatante qui relève du Grand Art. Cette offensive a manifestement été pensée et échafaudée de longue date. Bientôt deux mois depuis que Monsieur Bourhani Hamidou est devenu le vrai patron des médias. Nommé ministre de l’Intérieur et de l’Information, il forge de jours en jours, la fin du film « Sambi, le Président ». Il détient entre ses mains, l’avenir d’un homme inestimable, son « ami de trente ans ».

 

Visiblement, le gouvernement tente de faire passer en force une politique sociale dure et imbattable lors des dernières minutes. Car depuis la naissance de l’Union des Comores, ce ministère fantôme n’existait plus. A la va-vite,  Sambi confie à son porte-flingue l’ordre  d’administrer le territoire. Le job n’est pas un cadeau car il y a du boulot ! Même si, la confiance du chef de l’Etat reste, pour lui, un précieux atout.

 

Bal de match

 

Connu de sa discrétion, sa mesure et surtout sa sagesse, Bourhani est un politique sans mots, silencieux aux regards figés et statufiés. Ancien militaire de la GP, Entrepreneur et PDG d’une agence privée de sécurité des citoyens et des biens. Elégant et réputé, toujours là comme veut la tradition.

 

Fort de ces enseignements, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi prépare son après-mandat, sa probable campagne de son candidat favori qui sûrement sera d’origine mohélienne et la lance effectivement dès 2014, en soutenant son bras droit grand comorien. Ses objectifs politiques sont clairs. Ce sont ceux de la politique classique et tragique. Les moyens pour y parvenir et les mettre en œuvre font l’objet de l’élaboration d’une stratégie politique de bouleversement des rapports de force qui, jusqu’à aujourd’hui, fonctionne sans faille.

 

Les législatives qui arrivent laissent peu d’espoir pour un clan sambiste encore meilleur pour feinter un avenir bonifié des comoriens, sauf à espérer en une divine surprise…

 

Des régions telles que Mitsamiouli et Hamahamet, Sambi les ignorent complètement au  moment où le pays s’apprête vers les législatives. Chez nous, les témoins les plus avertis en matière de politique comptaient voir un cabinet à fort posologie, une diversité méritée ou  plutôt à une équipe d’engagement et de reconnaissance, prête à aller jusqu’au bout. Surprise, le contraire s’impose ! Ce qui veut dire que le scrutin législatif n’est pas pour demain.

 

Que le chantier commence !

 

Le 01 aout 2009, l’homme de l’ombre a tenu une conférence de presse très importante. Nombreuses des questions se sont penchées sur le gros dossier : « les élections législatives », mais l’enfant de Hambou était fin diplomate, puisqu’il a rassuré qu’après le ramadan, les élections devront avoir lieu, inch’allah. Inch’allah, c’est sur ? Personne ne le sait !

 

Monsieur « Le député », comme le surnomment les intimes,  a parlé aussi de son intention d’inviter les partenaires des Comores pour enclencher le processus de déblocage des fonds, puisque selon lui « la part de l’Etat comorien est disponible ». « La sécurité est notre principal fer de lance pour que la population n’ait pas de craintes », a indiqué le ministre avant de déclarer qu’il y a « plusieurs projets qui sont en réflexion pour renforcer et garantir le travail de la Police Nationale, dont la création d’une école de police ».

 

S’il ne s’agit pas maintenant de refaire l’histoire récente, il faut néanmoins la comprendre pour éclairer le futur immédiat

 

L’influence ?

 

En tout cas, l’œil du citoyen misérable observe et juge que les « frères » sont nombreux autour du président. Tandis que l’autorité de l’Etat tombe en lambeaux, que les corps intermédiaires n’existent plus, que la notion de service public a perdu de son sens, les francs-maçons, ou du moins certains d’entre eux, deviennent des médiateurs, des facilitateurs, voire des décideurs. Progressivement, ils ont donc reconstitué un Etat dans l’Etat.

 

Alléluia !

 

Said Said B. Idjihad

Bangwenet

L’Editorial de la semaine

 

Lettre ouverte de la Présidente de l'Association de Femmes de Mutsamudu (Extrait)

Le 03/08/2009

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, président des Comores
Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, président des Comores 

À Son Excellence, Monsieur le Président de l'Union des Comores

Beit Salam Moroni Ngazidja



Excellence,

Avec tous les respects dus à un Président élu des Comores, je viens vous souhaiter « bon anniversaire ».

Cependant, je dois vous avouer que vous avez déçu la plus grande partie de la population qui avait cru en vos belles paroles mielleuses, sucrées drapées derrière votre tenue d'homme de religion.

Beaucoup de choses que vous nous avez promises, surtout nous, membres de l'association de femmes de Mutsamudu, lors des réunions de campagnes électorales qui se déroulaient dans votre maison. Rien n'a été réalisé. Ce qui me fait vraiment mal au cœur, c'est toutes ces promesses non tenues, même UNE ? Et vous avez encore le courage de venir fêter votre 3ème anniversaire de votre arrivée au pouvoir dans un stade de Missiri encore découvert, alors que vous avez juré que vous ne mettrez plus jamais vos pieds dans cette enceinte avant qu'elle soit couverte de tôles et ces tôles étaient déjà dans les containers au port de Mutsamudu ! Cela est une déclaration lors de la dernière fois que vous êtes venu jouer au basket avec les jeunes de Mutsa.

Quelle honte ? Parfois, je commence même à me demander si vous savez ce qu'est la honte ?

(...)

Il me semble que la fonction de Président a perdu toute sa valeur avec Vous, parce que vous manquez le courage d'honorer vos engagements et un Président coureurs de jupons, c'est grave pour une personne qui se dit « Foundi ».

Mutsamudu, votre ville natale, a honte à votre place d'avoir produit un Président de ce genre. Mutsamudu était heureuse d'avoir pour la première fois un de ses fils prendre la fonction suprême du pays et espérer de gagner quelque chose, comme d'autres villes avant. Que la misère, honte et désolation. Mutsamudu avait espéré, elle déchante maintenant. Même les membres de mon association qui avaient tout donné me regardent avec un regard accusateur et ironique et j'ai envie de vomir quand je pense à tout cela. Et vraiment, heureusement, le ridicule ne tue pas. Vous venez d'organiser le référendum qui n'a ni tête, ni queue. Pas grand monde n'est allé voter. Vous avez quand même remarqué dans votre bureau de vote, les personnes ne se précipitaient pas. Vos amis, familles et mercenaires payés ont voté à la place des morts et des vivants restés chez eux réfléchir comment et où trouver quelque chose à manger avec cette état de misère dans lequel vous avez plongé le pays et surtout Anjouan depuis votre arrivée au pouvoir.

J'entends que vous voulez organiser les élections des députés. Arrêtez ces bêtises. Vous avez vu comment les gens ont refusé de voter votre référendum. Et je suis sure que les gens n'iront pas voter et combien de temps vous allez continuer à prendre en otage la plus grande partie de la population, excepté vos corrompus, famille et amis ?

En bon soutien que je fus pendant la campagne de votre élection, je reste franche et sincère en votre personne, je vous demande de laisser le pays aux autres citoyens prêts à relever le défi, Veuillez croire Son Excellence, en ma franchise patriotique.


Mme Fatima Allaoui

 

Quand Sambi fait son chichi

Le 03/08/2009

 

Dossar, premier porte flingue du clan, Sambi, alias « M’mhadazi», se porte au secours de son propre chemin, miné par les siens, mis en danger car il est plein d’épines. Sambi  est en train de dégringoler dans les sondages et dans l'opinion des comoriens, de Domoni à Moroni.

Le Foundi Sambi est proche de l'explosion en vol. Pour un gars qui devait construire les belles villas des îles, avec un projet pharaonique baptisé « Habitat »,  terroriser les terroristes et pratiquer la tolérance zéro c'est le taulé ! Toutes les nuits les proches du régime, les membres de sa famille, les amis du pouvoir empilent sans tourner les têtes. Quelle efficacité ! 

Ikililou sort la pharmacie de secours et essaye de faire passer le numéro Dur du gouvernement pour une victime, selon lui il « dérange le microcosme politique ».

Quelle outrecuidance ! Les enfants de cet archipel meurent de jours en jours, la famine et les maladies rognent le quotidien et son premier lieutenant ose tenter une fumée de diversion en parlant de politique. Et il va encore plus loin quand il dit « Mohéli est avec Sambi »

C'est un joli rassemblement à coup de cocktails molotov, lancés de grenades lacrymo et autres jeux de matraques !


Il est grand temps que Sambi trouve des amis crédibles et si possibles habiles. Car cette tentative de diversion ne fait qu'empirer une situation déjà intolérable. Le fils de Mutsamudu n'a plus qu'à prier pour que certains médias complaisants tournent les caméras vers les JE –VIENS bouleversés et dégoutés de cet été. Braqués les micros des radios locaux à ceux qui toussent ou les poules qui bavent ! Sinon ce sont les poulets qui vont demander la démission du ministre le plus nul prochainement.

Aujourd’hui, nous confirmons qu’avec des hommes comme ceux qui figurent dans la composition de ce nouveau gouvernement, on s’aperçoit que la fin du film est presque arrivée !


                                                                   Kalfeine Ben Omar

 

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