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Kiwan mettra 55 milliards dans le projet de la Corniche

Le 23/08/2009

M. Bachar Kiwan, patron du groupe Comoro Gulf Holding (Cgh) Maquette du projet de la Corniche assuré par Comoro-Golf Holding

M. Bachar Kiwan, patron du groupe Comoro Gulf Holding (Cgh)
M. Bachar Kiwan, patron du groupe Comoro Gulf Holding (Cgh) 

Le projet d’aménagement de la corniche de Moroni va coûter la bagatelle de 55 milliards de Fc, a-t-on appris hier au cours d’une conférence de presse de M. Bachar Kiwan, patron du groupe Comoro Gulf Holding (Cgh). Les travaux de ce grand pôle d’attraction touristique vont débuter avant la fin de l’année en cours. M. Kiwan a également annoncé la tenue, le 5 octobre prochain, d’un forum national sur l’emploi dont l’objectif est, dit-il, ‘‘de résorber le niveau de chômage aux Comores en exportant une partie de la main d’œuvre comorienne dans les pays du Golf’’. Mais la question qui a nourri ces échanges entre la presse et le patron du Cgh a surtout concerné la gratuité du journal AlBalad. De nombreux journalistes estiment, en effet, que la gratuité du titre risque à terme de nuire à la santé des journaux indépendants de la place dont La Gazette.

 

Kiwan: ‘‘Nous allons investir 55 milliards dans le projet de la Corniche’’

 

110 millions d’euros, soit près de 55 milliards de Fc. C’est le montant total que le groupe Comoro-Gulf Holding (Cgh) va consacrer à l’aménagement de la corniche de Moroni. A en croire Bachar Kiwan, qui tenait hier une conférence de presse à l’hôtel Itsandra, les travaux vont débuter avant la fin de l’année. ‘‘Toutes les études sont terminées’’ assure-t-il. Le prochain pôle d’attraction touristique comportera notamment une salle de conférence, un hôtel, une marina et un centre d’affaires.

 

Dans la foulée, M. Kiwan a annoncé la tenue prochaine, au Koweït, d’un forum économique au cours duquel il sera question de ‘‘vendre’’ les opportunités d’investissements de notre pays et de drainer des capitaux vers les Comores. Un autre forum, cette fois sur l’emploi, est prévu le 5 octobre prochain à Moroni. Son objectif serait de voir les possibilités d’exporter une partie de la main d’œuvre comorienne dans les pays du Golf. ‘‘Des sociétés de recrutement viendront de ces Etats pour explorer le marché comorien’’ adit M. Kiwan.

Le patron du groupe Cgh a confirmé l’installation prochaine aux Comores d’une société koweitienne de Travaux publics en vue d’appuyer les projets d’investissements et d’infras- tructures du gouvernement comorien. S’agissant de la Banque Fédérale de Commerce (Bfc), il a rappelé que l’établissement dispose d’un capital de 10 millions d’euros et s’emploiera à accorder des facilités à ses clients à travers une multitude de produits dont des crédits de consommation,…


Bachar Kiwan a réitéré sa volonté de lancer bientôt les activités de la société de télécommunications.  ‘‘ D’ici à la fin de l’année, les travaux du siège de la société auront pris fin et les choses sérieuses pourront alors commencer’’ a-t-il dit.

Mais, la question sur laquelle il a dû s’expliquer davantage, c’est celle liée à la gratuité du journal AlBalad. Selon un journaliste, cette gratuité nuit à la santé de certains titres indépendants de la place dont La Gazette. ‘‘ Bientôt, nous allons commencer à le commercialiser’’ a-t-il promis en ajoutant qu’au lieu de livrer une concurrence déloyale, AlBald participe à l’ouverture de l’espace médiatique national et au pluralisme de la presse.

Inoussa M. /19 août 2009

 

Quand la montagne accouche une souris

Le 20/08/2009

L’Ambassadeur Mahamoud Soilih dit Lamartine
L’Ambassadeur Mahamoud Soilih dit Lamartine 
Malgré le deuil et la consternation après la disparition tragique des 152 personnes péries dans la nuit du 29 juin après le crash de l’airbus A 310 de la compagnie Yemenia, mais l’ambassadeur Mahamoud Soilihi et Mihidhoir Sagaf, ancien directeur général du FADC, forcent la main de Sambi pour figurer dans la « confrérie sambiste » et à défaut placer les leurs.

Le 13 juillet dernier, ces deux « navigateurs » qui changent de vestes toutes les deux minutes ont réussi à conduire une forte délégation de la ville de Mitsamiouli auprès de Sambi pour quémander un poste ministériel. Fidèle à lui-même, Sambi a vite répondu positivement et Cheikh Mouandh a vite avancé le nom de son ami de longues dates l’ancien Gouverneur de la Banque Centrale des Comores, Mohamed Halifa. Ce dernier fut reçu à maintes reprises au palais de Beit Salam par Sambi jusqu’à ce vendredi 31 juillet où l’ancien gouverneur  a vu son rêve s’envoler en éclat.

Réunis au domicile du malheureux candidat au poste de ministre des postes et télécommunications, Lamartine et Nanay attendaient avec impatience la nomination de leur hôte. Croyez moi, me trouvant à Volo-volo où je cherchais du « stop » pour me rendre au village pour la prière de vendredi, j’ai vu Nanay rouler comme un fou et a refusé de me prendre avec lui pour ne pas rater son rendez vous au domicile de Mohamed Halifa.

Dans le coffre de la voiture de Nanay, tous les costumes de l’ancien gouverneur sont bien rangés après avoir été lavés pour la circonstance. Depuis qu’il a quitté la Banque centrale, ces costumes étaient fermés dans de placards et comme d’autres roulés dans la farine par Sambi à l’instar de Maître Fahami, Mohamed Halifa a mordu la poussière. Ses proches sont en deuil et reprochent sévèrement Lamartine et Nanay d’avoir trompé cet homme discret qui, tranquille chez lui n’a jamais sollicité quoi que ce soit.

Ceux qui connaissent les relations intimes qui avaient liées Mihidhoir Sagaf et son ami, le regretté Daroueche Soilihi, péri dans la catastrophe de l’airbus A 310 de la compagnie Yemenia, regrettent le geste de cet affamé de pouvoir qui au lieu de faire le deuil de son frère, ramène toute une ville chez l’un des coupables de ce drame, en l’occurrence Sambi pour l’applaudir. Honte à cette bande d’arrivistes.

Katangua Ali

(Infos posté par l’auteur Katangua Ali par émail à bangwenet@yahoo.fr)

 

Quand la malhonnêteté intellectuelle ronge la nation

Le 20/08/2009

L'ancien ministre des finances, Mohamed Ali Soilih
L'ancien ministre des finances, Mohamed Ali Soilih 
Certes, certains diront ici, que « Lewo ndo lewo ». A la base, je ne suis qu’un simple citoyen demeurant à Moroni, tout près de la place Ajao. Je n’ai pas eu la chance de fréquenter l’école comme beaucoup d’enfants de mon âge. Avec cette image, mon entourage me considère comme un déchet, un homme sans raisonnement. D’autres me nomme le fou car le plus souvent je raconte la vérité, rien que la vérité ! Et ça gêne les citadins !

Alors, comment un fou comme Katangua nous parle de la malhonnêteté intellectuelle, lui qui ne sait ni lire ni écrire ? Eh bien oui, il n’ y a qu’un fou qui pourra « briser » ce silence qui fait que nous sommes tous victimes de ces malhonnêtes qui prétendent être des « intellectuels » alors qu’en fait ils ne sont que des arrivistes.

Dans la capitale ça parle mais l’ancien directeur de cabinet de Mamadou, fait le sourd et avance les yeux fermés. A peine quitter le ministère des finances après l’éviction de Mamadou, Soilih Mohamed Soilih alias Le Bossé pour les amis, s’est vite replié au ministère des relations extérieures où à l’heure qu’il est, il occupe les fonctions de conseiller politique du ministre des relations extérieures Mwenyé Ahamadi Djaffari.

Nostalgique du ministère des finances où il a commis l’irréparable avec son ami Kiki, directeur général des douanes, avec tous ces conteneurs qu’ils ont détourné et toutes ces attestations fantaisistes qu’ ils ont délivré pour leurs amis et sympathisants du référendum du 17 mai, Soilihi Mohamed Soilihi a fait le choix du ministère des relations extérieures pour pouvoir l’œil sur le ministère des finances du haut du véranda du MIREX.

Cet amateur du pouvoir n’a pas de scrupule. Il est prêt à manger à toutes les sauces pourvu que son ventre soit plein. Ceux qui connaissent ce garçon auront de choses à nous dire car il est connu pour son arrivisme. Après avoir mangé dans l’assiette du feu Djohar, il est vite parti à Marseille où il a roulé dans la farine toutes les associations  qui ont essayé de se battre pour le développement de notre pays. Craignant les foudres de la communauté comorienne de Marseille, Le Bossé est rentré aux Comores aux côtés d’El Bak. Après la fin sans lendemain de ce dernier, il a atterri aux côtés de son ami Mamadou comme directeur de cabinet. Dieu seul sait ce qu’il a commis comme magouilles et le voici aujourd’hui au ministère des relations extérieures.

Calculateur et malin, Soilihi Mohamed Soilih, veut s’approcher des autorités françaises pour pouvoir défendre un dossier de candidature qu’il a déposée à Mayotte une fois que Sambi aurait quitté le pouvoir. L’un des premiers qui ont cru au prolongement du mandat du président Sambi, Mr le conseiller politique a fini par comprendre que la fin du Mollah a sonné et entend trouver refuge à Mayotte étant donné qu’à Marseille il ne sera jamais le bien venu après tout ce qu’il a commis comme erreurs. Il n’a pas hésité à s’enrichir sur le dos de ses pauvres compatriotes. Une malhonnêteté intellectuelle qui justifie le constat du fou comme Capable.

Devant ce café du MIREX, les plus pessimistes disent que Le Bossé n’aura pas le temps de s’échapper car à Moroni même, il est accusé de détournements de fonds et de malversations financières avec Kiki et d’autres amis à moi que je ne veux pas citer ici car ce sont eux qui me payent mon café chaque matin et qui me permettent de faire mon petit mkarakara à la douane.

Je veux dire à Le Bossé ici que tôt ou tard son petit jeu lui plongera à l’enfer Inshallah Taâla.

Katangua Ali

 

Appel à un sursaut national sur la question de l’île comorienne de Mayotte

Le 20/08/2009

Le siège de l'ONU, à New York
Le siège de l'ONU, à New York 
L’Etat français a adopté, début juillet, les lois érigeant Mayotte en département français d’Outre-mer. Si à l’assemblée générale de l’Onu, qui s’ouvre à partir du 15 septembre prochain, la question de l’île comorienne de Mayotte ne donne pas lieu à un débat aboutissant à une condamnation universelle sans équivoque de la politique française aux Comores, le combat pour la défense de l’intégrité territoriale perdra de sa légitimité internationale.

Tel est l’enjeu que tout Comorien doit bien mesurer. Il faut donc que le pays se lève comme un seul homme pour faire en sorte que la question de l’île comorienne de Mayotte soit inscrite à l’ordre du jour définitif de la prochaine Ag de l’Onu. Quand l’Etat français organisait, en mars 2009, sa consultation à Mayotte, la mobilisation comorienne fut importante aussi bien au niveau de l’Etat que du peuple.

 

Mais quand l’Etat français adoptait ses lois anti comoriennes, le pays tout entier ployait sous une catastrophe nationale sans précédent, le crash du Yemenia, et il n’y a donc pas eu de vraie riposte. Le danger existe que cet amorphisme perdure du fait que le traumatisme du crash est encore vivace, il faut y ajouter les affrontements autour des compétences qui se sont envenimés et le mois sacré du ramadan qui commence bientôt. Il faut donc un sursaut national pour éviter que le monde puisse croire que les Comores avalisent l’annexion de leur île.

 

Il faut donc montrer à la France et au Monde que les Comoriens n’ont pas abandonné et n’abandonneront jamais la partie. Le Comité Maore lance donc un appel solennel à la nation entière pour que chacun se lève et apporte sa contribution au combat comorien :

Nous prions le chef de l’Etat de mobiliser le ministère des Relations extérieures pour que se tienne à Moroni, dans les meilleurs délais, une réunion du Comité des sept. Cette initiative est essentielle, elle sera un signal fort à la Communauté internationale, elle pèsera lourd dans les rapports de force qui se tisseront à l’Onu. Cette réunion doit présenter et parrainer la résolution qui devra être adoptée par l’Onu pour condamner la violation française de la charte de l’Onu et son mépris des résolutions antérieures.

Nous invitons les partis politiques, les syndicats et toutes les organisations de la société civile à une réunion de concertation le jeudi 20 août 2009 à 10 heures à la maison des droits de l’Homme à Moroni. Mobilisons nous largement contre la départementalisation de Mayotte.

Le Comité Maore Moroni le 12 août 2009

 

Derrière la carte postale

Le 20/08/2009

La capitale de l'île est Mamoudzou, ici son petit port de plaisance
La capitale de l'île est Mamoudzou, ici son petit port de plaisance 

 « Que c’est beau ! » Danièle est sage-femme. Elle débarque à Mayotte, laissant derrière elle la vie trop ordonnée et terriblement ennuyeuse qui était la sienne jusque-là. Lorsqu’elle a vu la petite annonce, elle n’a pas hésité. Elle rêve de « revenir à l’essentiel et aider les autres ».


Comme elle dit : « Que c’est beau ! » Mais il y a de tout dans cette galerie de portraits. Il y a Serge, directeur d’une agence de téléphonie, vieil adolescent à la recherche du grand amour : « Il est de notre devoir, à nous qui avons un esprit sain et qui représentons une image noble de la civilisation, de continuer à tenir et diriger cette île. » Ah ? Il y a Jacques, qui regrette qu’il n’y ait « rien sur cette île, même pas de l’héro », et dont le mariage avec Marie, une fille des Comores, bat de l’aile.


Pas surprenant puisqu’elle en aimait un autre. Mais quand t’es clandestin, reconnaît Jacques, « t’as pas d’autre choix que de la laisser partir en boîte pour aller chercher un mec, un vieux con et riche, qui la fera vivre et lui payera à bouffer ».

Il y a toute une colonie de Mouzoungous (venus de métropole) qui pense : « Il faut vivre entre nous, sinon, c’est vol et compagnie. » Derrière l’image de carte postale, il y a des vies, bien souvent malmenées. Finis les soins gratuits, bonjour la chasse aux « clandestins ».


Et tout ce qui pèse dans les mentalités. Cadeau d’adieu du chef de service : « Les femmes accouchant naturellement et sans douleur sur cette île, il ne sera plus nécessaire de les endormir au gaz dans les salles d’accouchement, j’ai fait enlever toutes les bouteilles d’Entonox… » Danièle craque : « J’en ai marre que tout le monde se marre. Qu’ils pleurent un peu quand c’est tragique, bon sang ! »

Bienvenue dans les pas de Charles Masson, qui crayonne la vie avec révolte et humanité.

Droit du sol, de Charles Masson. Casterman, 24 euros.

Par Pierre Dharréville

 

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