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COSAFA : Tour préliminaire le 17 octobre

Le 28/09/2009

Tourqui, Pdt de la Fédération et Chamité, Séléctionneur des Comores
Tourqui, Pdt de la Fédération et Chamité, Séléctionneur des Comores 

Le tour préliminaire de la COSAFA Cup se tiendra au Zimbabwe du 17 octobre au 1er novembre avec la participation de 8 pays : Botswana, Comores, Zimbabwe, Madagascar, Swaziland, Lesotho, Seychelles, Maurice et la Réunion.


Le tour préliminaire de la COSAFA Cup (Coupe des fédérations d’Afrique du Sud) se tiendra au Zimbabwe du 17 octobre au 1er novembre. Y participent les sélections les moins bien classées au classement FIFA de la sous-région : Botswana, Comores, Zimbabwe, Madagascar, Swaziland, Lesotho, Seychelles, Maurice et la Réunion. Les équipes sont reparties en deux poules de 4 dont les vainqueurs seront qualifiés pour les quarts de finale et rencontreront les 6 équipes déjà qualifiées.


Le gouvernement zimbabwéen a promis une enveloppe d’un million de dollars pour le sponsoring auxquels se rajoutent 100 000 USD promis par l’office du tourisme zimbabwéen.


Les groupes éliminatoires :
Groupe A: Zimbabwe, Tanzanie, Maurice, Lesotho
Groupe B: Swaziland, Comores, Seychelles, Botswana 

Les quarts de finales :
Malawi - Mozambique
Afrique du Sud - Angola
Namibie - Zambie
Vainqueur Groupe A - Vainqueur Groupe B


                                                           J.D (Rédaction FootSud)

 

Les Magistrats comoriens ont décidé d'enfoncer le clou

Le 28/09/2009

Fahami said Ibrahim, un avocat et Président du PEC (Parti politique)
Fahami said Ibrahim, un avocat et Président du PEC (Parti politique) 

Les Magistrats comoriens ont décidé d'assassiner sans scrupules et sans état d' âme un peuple déjà abusé, au nom du Droit.

Ils sont trois en tout à prendre le pays en otage. Ils s'appellent Nidhoim Attoumane, instituteur de formation, un Nourdine Abodo, sans éthique ni étiquette et Fahami said Ibrahim, un avocat usurpateur. Qu'y t-il encore avec ces mercenaires de droit ? Ces artisans de la nouvelle Constitution de Sambi se sont trompés de domaines et de vocations.

Ils ne sont que des griots prêts à tout pourvu qu'ils grimpent le sommet même s'il faut sacrifier les leurs.A une période charnière de notre histoire, ces trois hommes se sont réunis pour pousser Sambi à semer le désordre et à provoquer un bain de sang dans notre pays. A l'approche des élections législatives où Sambi repose tout un espoir pour jouer les prolongations, ces trois mercenaires ont rédigé une Ordonnance N° 096005 / PR abrogeant, modifiant et complétant la loi électorale, dont le seul objectif est de laisser un boulevard au Ministre de l'Intérieur de frauder les élections. Cette Ordonnance enlève l'indépendance à la Commission Electorale Nationale et Indépendante (Ceni) et lui retirent une grande partie de ses prérogatives.

Ainsi, désormais, c'est le Ministre de l'Intérieur qui décide tout. Cette ordonnance permet même à des Comoriens fictifs de voter avec un passeport ou une carte d'identité sans la moindre procédure en place et lieu de la carte électorale. Bienvenue aux bidouns, nos frères de la citoyenneté économique..Ceci pour dire que ces centaines d'apatrides appelés Bédounes bénéficiant la nationalité comorienne et détenteurs de passeports comoriens sont appelés à voter sur le territoire comorien.

A Moheli les Comoriens chassés de Mayotte sous les ordres avec la complicité de Dossar, Directeur de cabinet de Sambi, sont conditionnés. Tous les moyens sont bons ! A bon entendeur salut !

Le droit a ses secrets mais, on ne savait pas que les Comores deviendraient un jour le Togo en créant de professeurs Debbasch à la comorienne.

Akbaldine Said Ali

 

Discours d'adieu ou y aurait-il deux Sambi dans le bateau?

Le 26/09/2009

A moins de six mois de la fin du mandat du président Sambi, nous avons tous et sans exception le droit de poser les vraies interrogations, mêmes celles qui '' fâchent''. Une manière de préparer l'après Sambi dans la sérénité, et surtout éviter les expressions telles que '' règlements de comptes ou acharnement'', '' Sambi n'est pas le seul'', '' Sambi ne savait pas ce qui se passait dans son entourage'', '' Sambi n'a pas commis de crime car ses prédécesseurs ont fait la même chose'', '' Sambi harahara ka na ntrontro'' '' Sambi ignorait que les fonctionnaires ne sont pas payés et que le ministre des finances et le TPG l'ont menti'' On ne chipote pas les compliments à l'endroit du président au sommet de l'Etat.

Oui, éviter ces expressions car un peu comme un tsunami, dans son discours enregistré à l'occasion de l'Aid El Fitre, avant de s'envoler vers New York, le président a passé en revue toutes ces expressions pour '' laver'' son honneur et jeter toutes les responsabilités aux siens car, conscient qu'il est, il sait que le pays n'a jamais souffert comme ce fut le cas pendant son mandat. Le président Sambi qui se présente en position de victime n'entend pas s'expliquer un jour sur la gestion de son pays car il se considère propre et il appartient à ses collaborateurs qu'il continue à douter de leur sincérité de s'exprimer devant les Comoriens.

Je vous propose ici quelques passages du discours du président sous forme de témoignage et de meaculpa:

''Mes frères, Je voudrais dire à tous ceux qui me haïssent et à travers eux à tous les citoyens qu'au delà de tout ce qui se dit, je me suis efforcé d'être le Président de tous les Comoriens. Je ne suis pas le Président d'un village. Je ne suis pas le président d'une île mais je me suis efforcé d'être celui de tous les Comoriens. Au-delà de tout ce qui se dit, je peux jurer au nom d'Allah que depuis que je suis président, je n'ai jamais volé un seul denier public et c'est la vérité. Depuis que je suis Président je n'ai jamais eu recours à la corruption ou à l'abus de pouvoir pour des intérêts personnels. Ceux qui sont autour de moi le savent. Je vous le dis car certains veulent m'endosser des habits qui ne sont pas les miens'
'.

Et Sambi de continuer : ''Demandez aux responsables des sociétés d'Etat, notamment à l'ancien et au nouveau directeur de l'ONICOR, au Directeur de la Société des Hydrocarbures et celui des Télécoms, si comme d'autres, j'ai un seul jour cherché à m'ingérer dans leurs démarches pour les marchés pour savoir qui nous vend du riz, comme d'autre interviennent pour obtenir des dessous-de-table, qui nous vend du pétrole ou quels sont les marchés avec qui traitent les Télécoms, puisque ce sont les sociétés qui font rentrer de l'argent. Je sais pourtant que certains considèrent cela comme un vol sophistiqué. Je ne l'ai jamais pratiqué et jamais je ne le ferai.


Mes frères, parmi mes qualités que j'ai, que certains connaissent et d'autres pas, je refuse la corruption et les interventions. Je l'ai dit et je le répète aujourd'hui, demandez au Trésorier-payeur Général ou au Ministre des finances en place, si, depuis que je suis là, j'ai un seul jour envoyé quelqu'un se faire payer un bon de caisse alors que nous avons interdit cette pratique : ni un parent, ni un ami, ni un proche, alors que certains d'entre eux me le demandent. Je m'y refuse puisqu'il a été convenu qu'on ne le ferait pas. Sachant que d'autres ont encore cette pratique, moi, je ne l'ai jamais fait. Des ministres m'ont avoué y avoir fait recours mais moi, je ne fais l'avocat que de ma propre personne.

Mes frères, depuis que je suis là, je n'ai jamais accepté d'accorder leur installation à des investisseurs, moyennant un sou pour moi. Des sociétés de transports sont venues, les propriétaires des hôtels et différentes autres sociétés, personne n'osera dire que j'ai conditionné sa venue au versement d'un sou pour moi. Au contraire, j'ai laissé les choses suivre leur cours conformément à la Loi. Et si d'aventure, des gens ont eu recours à la corruption, ce n'est pas moi qui le leur ai dit. Ainsi, je leur dirais que si quelqu'un à qui j'ai accordé une parcelle de pouvoir s'est servi personnellement, c'est du feu qu'il a ingéré et Dieu le punira. Mais puisque je me défends personnellement, pour que vous citoyens me compreniez, par Allah le Tout-Puissant, je me considère comme le disciple de Mouhammad Bin Abdillah et non celui de Machiavel. D'aucuns voudraient bien que je devienne machiavélique mais jamais je ne le serai. Cela me vaut la vindicte de certains qui me croient naïf, pas très intelligent parce que je ne me suis pas avantagé personnellement mais j'ai compris que j'ai pris un engagement envers vous. Je pourrais ainsi continuer à prendre ma défense mais je me contenterai de saisir cette occasion pour vous livrer le peu que je viens de vous dire''.

''Je ne fais que l'avocat de ma propre personne'', cette phrase résume en un mot pourquoi le président fatigué, à bout de souffle qui s'apprête à quitter Beit Salam anticipe les jugements des uns et des autres et comme en début de son pouvoir, atteste sa fameuse phrase, je cite '' je suis mal servi et quelques fois trahi par les miens''. Il s'en remet à Dieu alors qu'hier, il s'en remettait à Azad Mzé et Nidhoim Athoumane. Il ne songe même pas mettre en place la Cour Suprême pour faire traduire par cette dernière ceux et celles qui le trahissent aujourd'hui.

Est-ce cela suffit réellement quand on sait que le pays est gouverné sans loi de finances mais avec des ordonnances dont le seul signataire est le président Sambi ?

Est-ce cela suffit si l'on sait que le pays est privé d'un parlement pour que l'Exécutif ait la main partout sans contre pouvoir?

Est-ce cela suffit si l'on sait que deux présidents de la Cour Constitutionnelle se sont fait débarqués par le président Sambi parce qu'ils ont refusé d'obéir à ses injonctions ? Est-ce cela suffit si l'on sait que notre citoyenneté a été bradée à des inconnus sans la consultation du peuple et que les dividendes sont partagées entre le pouvoir et la société Comor Golf Hulding ?

Est-ce cela suffit si l'on sait que les milliards du Projet Habitat n'ont jamais fait l'objet d'une budgétisation quelconque mais gérés par le président lui-même et ses amis à travers des petits mots? Est-ce cela suffit lorsqu'on sait que le débarquement à Anjouan n'était qu'une guerre de façade pour sauver certains et humilier d'autres ?

Est-ce cela suffit lorsqu'on sait que les vrais coupables du séparatisme jouissent de leur propre liberté et sans inquiétude alors que de simples militaires qui n'ont fait qu'obéir aux ordres de leurs chefs croupissent à Kandani dans des conditions inhumaines ?

Est-ce cela suffit lorsqu'on sait que les membres du gouvernement de Ngazidja sont jetés en prison et privés de leurs prérogatives et toujours sous la volonté d'un seul homme qui s'appelle Ahmed Abdallah Mohamed Sambi ? Est-ce cela suffit lorsqu'on sait que ce jour du '' procès de Nuremberg'' comme le qualifie le procureur de la République, le président et son ministre de la Justice ont fait apparition au palais de justice pour intimider le parquet et l'obliger à sanctionner, alors que Sambi n'a cessé de nous parler d'une Justice indépendante ? La liste de ces interrogations est longue et Je m'en passe.

Oui, je suis en droit de me demander si il y aurait-il deux Sambi dans le bateau car entre ce qu'il dit et ce qu'il fait il y a un grand écart. Pas plus loin que cette semaine sur la tribune des Nations Unies, dans un discours qui nous fait pleurer tous, le président Sambi nous a tous humiliés en signant un chèque en blanc à la France comme l'a répété le 6 août dernier à une délégation de la classe politique de sa mouvance au palais de Dar Nour à Mutsamudu, lorsqu'il a décidé de proposer à la France de lui louer Mayotte. Or avant de quitter les Comores pour New York, le président Sambi a mentionné ceci en ce qui concerne Mayotte dans son discours enregistré à l'occasion de l'Aid El Fitr pour tromper encore l'opinion comorienne :

'' Je vous rappelle que parmi nos grandes réussites figure le retour par nos soins, de la question de Mayotte, sur la scène internationale. Cette question, longtemps un peu oubliée, est revenue dans les instances internationales, notamment après l'organisation par les Français, d'un référendum à Mayotte. Des pays arabes aux pays africains, en passant par les pays non-alignés et la Conférence Islamique, tous ont condamné le référendum de Mayotte et défendu notre revendication relative au retour de cette île au sein des Comores. Cela fait aujourd'hui partie des résultats de la diplomatie que je dirige. J'estime alors que ceux qui font de moi la cible de leurs insultes, de leurs railleries et de leurs provocations bafouent mon droit à plus de considération, alors que je ne le mérite pas. Par Allah le Tout-Puissant, je mérite au contraire que vous m'aidiez à aller de l'avant. Au moment où la communauté internationale se montre favorable à notre pays, nous devrions unir nos forces pour construire le pays''.

Le constat est amer, n'en déplaise à ceux qui continuent à penser que notre président a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué. Il me semble qu'il n'a jamais lu les résolutions adoptées avant son élection sur la question de Mayotte. La question a été toujours au cœur de la diplomatie comorienne depuis 1975.Aucun gouvernement comorien n'a jamais été défié par la France en faisant de l'île de Mayotte un Département français ! Non ! Sambi a trahi le Seigneur, la Nation et sa propre conscience. La diplomatie mondiale ne pouvait pas condamner un référendum qui n'avait pas encore été organisé. C'est fait aujourd'hui. Mais ce que nous attendions de la diplomatie comorienne est d'empêcher l'organisation du scrutin à Mayotte en amont et le condamner en aval. Or le gouvernement en a contribué en organisant parallèlement son référendum sur la Constitution comorienne pour cacher la forêt française de Mayotte.

C'est absurde de parler de mutations profondes dans le pays. En quatre ans, le pays est transformé en monopole d'Etat dictatorial qui pêche à la violence de la compétition grâce aux réseaux mafieux des shiites libano-syriens. On aurait pu penser que la SCH et Comores Telecom, puissantes Sociétés mal gérées mais rentables durant des décennies, allaient être restructurées et renforcées .Hélas ! Elles sont sacrifiées. A voir le chemin parcouru, on se dit qu'avec Sambi, il n'ya rien à tirer, tellement le décalage entre le discours et la structure est palpable.

Chaque jour qui se lève le pays est envahi par des '' investisseurs'' étrangers attirés par le charme de notre pays selon les propos du président de la République, et je veux bien y croire mais où sont-ils ces investissements. Si on me dit qu'ils utilisent notre pays pour s'attirer de fonds dont Dieu seul sait leur provenance et leur réelle destination, là, je serai d'accord mais qu'on arrête de nous traiter d'idiots car la vérité qui est à la porte ne tardera pas de faire surface et on saura tout.

Le président est élu pour un mandat de quatre ans non renouvelable. Il est théoriquement le président de tous les Comoriens. Personne ne le hait. Mais on a le droit de dénoncer des comportements indignes et une certaine gouvernance populiste. Je reste persuadé et convaincu que personne n'a le droit de tisser la haine pour paraphraser le Ministre le la Communication Djaé Ahamada et qui insiste sur la nécessité d'enterrer la hache de guerre. A la mouvance de le faire s'il n'est pas encore tard.

Par contre, nous les citoyens, nous avons le droit et le devoir d'exiger que la lumière soit faite dès maintenant au moment où le président lui-même s'innocente avant l'heure.

Mouigni Abdou
Citoyen comorien

 

 

 

L'allocution spectaculaire exemptée de vice et de forme

Le 26/09/2009

 

La 64 eme session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies a eu lieu le jeudi 24 septembre 2009, à New York. Comme il est accoutumé, nos Présidents respectifs prennent place à ce rendez-vous important pour clamer haut et fort l’occupation de l’Ile de Mayotte par la France.

 

 

 

Depuis 34 ans d’indépendance, les Comores plaident incessamment devant les plus grandes instances internationales, la jonction de cette partie intégrante dont l’Ile de Mayotte. A travers les allocutions tenues par nos anciens dirigeants devant chaque assemblée générale des Nations Unis, aucun n’a osé paraphraser, ni croquer sa langue sur le principe à disposer de ce droit fondamental  pour l’entité des Comores.

 

 

 

Quant au Président Sambi, l’actuel acteur principal du dossier de Mayotte dans la 64 eme session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies, le gratin de son discours s’est penché à élucider l’existence massive des comoriens sur le sol français pour justifier que les deux peuples n’ont jamais vibré d’hostilité.

 

 

 

Dans un premier cas de figure, le Président Sambi ignore qu’il fait allusion à des franco-comoriens. Autre question pertinente, Sambi n’est –il pas en train de confondre génocide et occupation ?

 

 

 

Au passage de son allocution, le Président Sambi a implicitement proposé à la France d’occuper l’Ile de Mayotte tout en reconnaissant la souveraineté entière de l’Union des Comores sur l’ensemble de son territoire. Serait-il en train de dire à cette grande instance qu’il n’y a aucun contentieux entre les Comores et la France à part une petite signature erronée ? 

 

 

 

A ajouter que les Comores et la France devront parvenir à un compromis sur la durée de la présence française dans l’Ile de Mayotte, me rappelle exactement de ses propos récemment targuer à vouloir mettre en location l’Ile de Mayotte. Une façon irresponsable de mépriser la population maoraise comme il l’a maintes fois stigmatisée dans ses discours rabâcheurs.

 

 

 

Tant que Sambi ne comprendra pas que demander à la France d’accompagner activement le développement économique des trois autres Iles (grde-comore, anjouan, moheli) pour qu’un certain équilibre soit trouvé dans l’ensemble de l’archipel, cela se fait dans le cadre d’un accord de partenariat entre pays souverain dont les Comores y compris Mayotte, et la France en tant que pays ami, je doute fort qu’il ait compris la raison de sa pugnacité auprès de l’assemblée générale des Nations Unies.

 

Face à ce double langage on n’est pas loin d’être soumis à un référendum qui rappellerait à l’ordre une annexion de la constitution de la V ème République Française et celle des Comores, car à l’évidence on ne peut pas nier que Mayotte est toujours sous administration française. A savoir que Sambi préconise parallèlement deux administrations dans l’archipel, dont j’ignore de quel format.

 

 

 

Le choix de Sambi à monnayer la question qui fâche notamment l’Ile de Mayotte auprès des Nations Unies nous rend complètement insolite au point de se demander si ses conseillers spéciaux et l’équipe rédactionnelle de son discours n’ont pas commis une erreur monumentale en improvisant un discours dénudé de vice et de forme. Il va de soi si l’absence d’un ton émanant d’une férmeté absolue dans son speech n’a pas voulu entériner le regard méfiant que la France occulte pour anticiper le départ imminent d’un chef d’Etat africain qui devient gênant lequel son séjour constitutionnel arrive à terme dans moins de d’un an. L’intérêt qu’à porter son discours, relève du fait qu’il a profité devant tous ces dirigeants de tout horizon de plébisciter à ses homologues auxquels leurs mains lui vont droit à la mendicité comme si cela était le but de cette rencontre.

 

 

 

M’nemoi Ahamed Doudou    

 

Petit meurtre entre amis

Le 21/09/2009

 

Sambi a sur son dos d’autres victimes et ce à cinq mois de la fin de son mandat. Et ces victimes sont nombreuses mais les plus exposées sont les Fahami Said Ibrahim, Mihidhoir Sagaf, Ibrahim Mhoumadi Sidi, Assoumani Youssouf Mondoha alias Ndjizi, Moussa Toybou ou Mohamed Said Fazul. La liste est bien longue mais celles-ci meurent à petit feu dans leurs coins entourés de leurs Etats Majors. 


 

Tous ont été promis du mont et de merveille par Sambi dés qu’ils auront accompli le sal boulot de quatre ans de mandat de leur idole et finalement tous se sont trouvés avec les mains vides et se frottent les visages.


 

Le président du Pec, Fahami qui après avoir sacrifié les siens n’a pas entendu pour dénoncer Sambi dans une longue interview où déclare que la mouvance sambiste refuse de coopérer avec lui dans le Itsandra, une manière de faire échouer ce petit prince pendant qu’il insultait ses amis d’hier qui l’ont tenu l’échelle pour monter à la terrasse, se voyait déjà président de la nouvelle Assemblée Nationale. Un rêve tué dans l’œuf.


 

Le second, il s’agit de l’ancien directeur général du FADC, Mihidhoir Sagaf, jusqu’ici fabriqué par ses aînés pourtant bien fortuné pense avoir fabriqué son nom lui-même, ce qui n’est pas du goût pour ceux qui connaissent l’homme. Malgré l’humiliation qu’il a essuyée auprès des Sambistes après avoir été débarqué de ses fonctions sans préavis, Sagaf s’est jeté aux pieds de Sambi dans l’espoir d’être soutenu comme député de la mouvance aux prochaines législatives dans la circonscription de Mitsamiouli-Mboudé. Or, Sambi vient de lui donner une seconde gifle après celle qu’il a reçue lors de la formation du nouveau gouvernement où son candidat au poste de ministre des postes et télécommunications, en la personne de Mohamed Halifa, ancien gouverneur de la Banque centrale s’est vu doubler par Djaé Ahamada. Et  cette fois ci c’est Tata Djaffar alias Top modèle, PDG de la TNC qui prend le flambeau de porter les couleurs de Sambi dans les législatives, dans cette circonscription.


 

Sagaf est lâché et celui qui parcourt dans la région pour convaincre les électeurs à partir des œuvres réalisées par le biais de la FADC peine à trouver un suppléant. Il est bien sûr entouré des naïfs eux aussi à la recherche de notoriété, qui comme Sagaf ont mangé à toutes les sauces et refusent jusqu’aujourd’hui de faire confiance au Destin. Pourtant à l’image de ce jeune prétentieux sont fabriqués par ceux qu’ils accusent aujourd’hui des « hommes finis ». Une contradiction dans la haine.


 

Quant à Sidi, Sambi lui demande de se jouir de ce qu’il a eu comme contre partie lors du projet de loi sur la citoyenneté économique et oublier un quelconque soutien aux législatives. Nommé DG des hydrocarbures dans sa tête et dans son imagination et après DG d’Alwatwan dans le même contexte, Sidi est à son tour jeté dans l’ombre par Sambi même si celui-ci que quelque soit son candidat dans la région de Sidi mais Maître Mzimba va le lyncher dans l’élan de l’opposition nationale.


 

En attendant cette bataille, les petits meurtres continuent à petit feu dans la Maison Sambiland.

 

A suivre ….

 

Soidiki Djoumoi

http://maloudja.over-blog.net/

 

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