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Imany, la foi de rêver
Le 31/10/2009
Nadia Alhazure Mladjao dit Imany, Chanteuse |
Nadia Mladjao, fille De Alhazure Mladjao. Taille 1m78 environ, tour de poitrine 84 cm. Un véritable mannequin. Et, ses yeux en forme de noisettes et ses cheveux noirs coulant sur son dos en rajoute à cette première impression, confirmée par un vécu. Oui ! Elle est une reine de beauté et a été une reine des po-diums de mode.
Celle qui aujourd'hui est connue dans le monde du show-biz sous le nom de Imany a, pendant une belle période, parcouru les podiums à New-York notamment et un peu partout à travers le monde. Son corps, sa démarche, son vista mettaient en relief le talent des autres. Aujourd'hui, elle se trouve toujours sur le podium, celui de la musique. Mais cette fois-ci, c'est pour mettre en exergue son propre talent. Les défilés, elle s'en rappelle sans grand regret. «Pratiquer la mode, le mannequinat, c'est quelque chose de très éphémère. Ce n'est pas éternel. Et je m'en suis rendu compte très vite», explique Imany, d'une voix grave et d'un air sérieux. Fréquenter le monde de la mode et faire les podiums en qualité de mannequin, «c'était juste pour voyager et rencontrer des gens». «Heureusement, que cela s'est bien passé», fait-elle remarquer avec un petit sourire au coin des lèvres.
Aussi, Imany, par ailleurs «amie de Katoucha Niane», qu'elle a rencontrée lors d'une tournée au Kenya, bien ayant conscience qu'elle a «déjà pris (sa) retraite pour ce qui est du mannequinat», ne manque pas de jeter au passage un regard critique sur ce secteur d'activités. Car, selon elle, et contrairement à son époque, «il y a beaucoup de jeunes femmes noires qui émergent maintenant sur les podiums du monde».
La coquette française aux origines comoriennes a donc mis fin à sa carrière de mannequin pourtant prometteuse. «Le mannequinat, je suis tombée dedans plutôt par hasard, je ne voulais pas vraiment être mannequin à la base. Pour moi, la page du mannequinat est définitivement fermée», justifie-t-elle. En réalité, sa passion, c'est la musique. «J'ai toujours voulu faire de la musique. Quand j'étais plus jeune, je pensais juste que ce n'était pas possible, que la musique était réservée aux autres. Mais je me suis rendu compte au fil des années, que ce rêve était finalement possible à réaliser», mentionne la désormais coqueluche des Comores qui va se produire aujourd'hui à l'Institut Culturel Léopold S. Senghor.
DÉBUTS MUSICAUX
Imany a fait ses premiers pas dans la chorale de l'école militaire de jeunes filles dont elle faisait partie, vers l'âge de 10 ans. «On chantait aux communions, aux confirmations et aux fêtes de fin d'année. Puis, j'ai un peu mis tout cela en stand by car je ne savais pas encore trop ce que je voulais faire. J'ai ensuite atterri à New-York où je me suis sérieusement remise à la musique. J'ai pris des cours de chant à droite et à gauche, j'ai monté un duo et commencé à enregistrer des titres», se souvient-elle, sur un air plutôt nostalgique et enchanté. C'est à cette époque que la jeune artiste embarque dans son aventure sa sœur Fatou, qui va devenir par la suite son manager.
Et comme tout témoignage, Fatou Mladjao, manager et sœur de l'artiste, y va de ses compliments : «Je crois en elle. J'ai très vite compris qu'elle avait du talent et que je devais l'appuyer pour qu'elle émerge et réalise son rêve.» C'est cette foi en Imany qui a incité Fatou à accepter le rôle de manager. «Je l'ai toujours accompagnée et ensemble nous avions décidé à un moment, qu'elle doit quitter New-York et revenir à Paris, où elle a commencé à chanter sur de grandes scènes et à rechercher des maisons de disque», confie Fatou qui ne manque pas de confesser que contrairement à ce qu'on pourrait croire, «Nadia ne (lui) prend pas la tête. Quand je lui donne des conseils elle m'écoute. Nous avons toujours été très proches et je pense que cela nous aide beaucoup dans ce que nous faisons».
Après avoir servi de chœurs pour un artiste jamaïcain du nom de Hook, Imany a fini par créer son propre groupe de musique et a commencé à réaliser des tournées. Rien ne présageait encore de sa réussite. Et presque personne ne pouvait parier sur son «talent caché». Cependant, la ravissante ex-mannequin, déjà en plein envol, croit en son étoile. Ne s'appelle-t-elle pas Imany, un mot swahili qui signifie «la foi, l'espoir» ? Elle en est bien consciente et l'avoue. «J'ai choisi ce pseudonyme là par hasard, mais au final, cela me convient bien», affirme-t-elle fièrement comme pour dire que c'est ce surnom, cette «foi», la garantie de sa réussite certaine.
Influences «soul»
Bercée aux sons des voix de Tracy Chapman, Marvin Gaye, Tina Turner et de Billie Holiday, Imany a en effet, fini par trouver son chemin. Un chemin qui l'amène à sortir en 2008 une «maxi de démo intitulée One». Et si la vedette a choisi de donner ce titre à cette démo financée par elle-même, c'est pour «dire aux fans, c'est le premier pas. C'est ma première marque pour prouver au monde que j'avais envie de travailler». D'ailleurs, le public a bien accueilli l'œuvre et les appréciations ne manquent pas à ce sujet. «Imany, c'est une voix et même parfois une grande gueule. C'est un timbre boisé et tendre qui, à lui seul, raconte une histoire. Ses affinités avec le folk, le rock, la soul et la poésie aident à comprendre les couleurs qui se mélangent dans ses paroles», témoignent certains fans sur son site. Tandis que d'autres qui ont suivi certains de ses concerts confessent : «Aux frontières de la folk et du rock, Imany mélange ses affinités soul pour nous emmener dans un monde rempli de sentiments généreux et chaleureux qui ne laissent personne indifférent. Imany, comme une touche d'espoir ou plutôt l'espoir d'une musique...».
Quant à la critique musicale, elle est tout simplement élogieuse. Dans un article paru à son sujet, le commentaire est tout simplement... féérique : «La voix est voluptueuse, en l'écoutant, on entre en contact avec la chanteuse, tant son timbre fait frissonner le cœur. Elle te fait voyager dans un monde bouleversant, étonnant, dans un air mêlant la mélancolie et la joie. Du spleen dans un monde de béat et d'amour. Avec une voix simplement sublime, voluptueuse et extraordinaire. Elle sait varier la soul, le Rnb, le funk et le blues avec une grande aisance. Un cocktail envoûtant ! De plus, elle a le don d'interpréter les textes avec une grâce liturgique et pleine de sensibilité. Imany me semble être l'une des belles voix qui t'envoûtent et te transportent vers des horizons lointains et magiques...» De quoi prendre la grosse tête !
Mais Imany n'est pas du genre. Et ce n'est pas pour rien qu'elle fait école aux côtés de Wasis Diop. Une chance pour elle, selon ses mots. «Wasis Diop est quelqu'un de super. C'est une chance pour moi de l'avoir rencontré. Je continue d'ailleurs de travailler avec lui. Dès qu'il a quelque chose de nouveau à me proposer, je cours et je m'y mets aussitôt. Dès qu'il m'invite sur une de ses scènes, je cours et je dis toujours oui. Nous avons de très bonnes relations amicales. Et, c'est un super artiste. Il travaille très bien et j'admire ce qu'il fait. J'ai beaucoup appris avec lui.» Dont l'humilité.
Aujourd'hui à l'Institut culturel français Léopold Sédar Senghor, Imany qui s'était déjà produite au Sénégal, va montrer au public de Dakar tout son potentiel. Elle, pour qui le Sénégal est sa «patrie de la musique».
(Lequotidien)
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Dossar la joue « Da Vinci Code » pour coder Sambi au pouvoir
Le 29/10/2009
Mohamed Bacar Dossar, Directeur de Cabinet du président Sambi |
Dans une interview exclusive accordée au journal Albalad par Dossar, Directeur de Cabinet du président Sambi, ce dernier confirme que le mandat présidentiel est passé de 4 à 5 ans. DOSSAR, directeur de Cabinet du chef de l'Etat, donne les raisons de l'accord qu'il vient de signer avec l'opposition et défend le bilan du régime actuel. S'agissant du mandat du président passé de 4 à 5 ans , le directeur de Cabinet du président Sambi et, chargé de la Défense estime « que cette disposition doit s'appliquer dès maintenant ».
Sur la question de savoir si ces élections vont se jouer sur le bilan du gouvernement ou sur l'hypothèse d'un prolongement du mandat du président SAMBI, le directeur de cabinet du Rais réplique que les deux éléments vont peser. Il confirme également que le prolongement de mandat n'est pas concerné par ce scrutin. Il est destiné à l'harmonisation des élections. Il ajoute qu'il ne faut pas oublier que le mandat présidentiel est passé de 4 à 5 ans depuis la réforme constitutionnelle .
Et Dossar de conclure qu'il pense que cette disposition doit s'appliquer dès maintenant. Tout le monde est d'accord y compris les Moheliens. Et ils ont fait campagne avec Sambi sur cela. Sur le terrain du bilan, il essaye de rassurer que le régime n'a pas à rougir. Il y a bel et bien des dossiers à abattre : la libération d'Anjouan, le dossier FRPC avec le FMI, l'ouverture aux pays arabes et les perspectives, les chantiers des petits ports, le dragage des ports de MUTSAMUDU et MORONI. Il y a, vraiment des raisons d'avoir de l'espoir, déclare toujours le directeur de cabinet du chef de l'Etat.
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Un ancien pote de Bob raconte leur sale boulot
Le 13/10/2009
« Hoffman ». J'étais un ancien du 8e RPIMa. Je tenais un bar de paras à Pau. Un jour, un type, un adjoint de Bob Denard, est venu me voir et m'a dit que le Vieux cherchait du monde pour les Comores. Je m'entendais pas avec mon épouse, j'ai profité de l'occasion.
Qu'est-ce qui vous a motivé à l'époque ?
Je ne connaissais rien des Comores, je savais même pas où c'était. Je sais pas vraiment pourquoi on devient mercenaire. Un psychologue pourrait dire que c'est un acte suicidaire. Dans mon cas, il y avait certainement le goût de l'aventure. Et puis, le fric. Je n'avais pas vraiment d'état d'esprit particulier au début.
Quel était votre rôle là-bas ?
J'ai gravi les échelons dans la GP. Après le coup d'État, on devait protéger le président Ahmed Abdallah, que nous avions mis en place. J'étais instructeur, on avait 500 Comoriens à nos ordres. Pour nous, c'était le paradis.
Quelle était votre légitimité pour être aux Comores ?
Sur le moment, je ne me suis pas posé la question. Maintenant, avec le recul, je comprends que l'opposition nous considérait comme des occupants. On a fait un coup d'État et on est resté onze ans. Oui, on peut dire que c'est du néocolonialisme.
Qui vous finançait ?
L'Afrique du Sud, principalement. À la différence des puissances occidentales qui avaient placé ce pays sous embargo, les Comores pouvaient leur vendre des armes. On était une sorte de porte-avions. L'argent arrivait par virement. Je sais qu'il y avait des comptes au Luxembourg.
Denard disait qu'il servait la France...
Comment voulez-vous que l'État français ait pu ignorer nos activités ? Les instructeurs du GIGN venaient nous former, on avait des armes françaises, on était officiellement coopérants, on avait même nos papiers à l'ambassade. Mais il n'y avait pas de contrat. On faisait partie d'un système : un jour c'était blanc, le lendemain c'était noir. On était des fusibles. Si on commence à analyser tout ça, on fait pas ce boulot.
Il y a eu la mort d'Ahmed Abdallah...
C'est là que tout a basculé, en 1989. On a dit beaucoup de choses là-dessus, que Denard a tiré. Je sais pas... Moi, j'étais en manœuvres à 20 bornes, ce soir-là. À 1 heure du matin, on m'a demandé d'attaquer les forces armées comoriennes. Je l'ai fait. Il n'y a pas eu de morts. J'ai été auditionné pour ça, j'ai fait de la garde à vue. Je ne crois pas que Denard ait tué le président. Pour nous, Abdallah, c'était la poule aux œufs d'or ; le tuer, ç'aurait été complètement con. On se serait scié la branche. Je vois pas pourquoi le Vieux l'aurait flingué. Si on avait voulu s'en débarrasser, au pire, on aurait fait un attentat !
C'est là que les Français vous délogent ?
On est restés en état de siège pendant trois semaines. Le Vieux a négocié avec les Français. On était une trentaine, jamais on n'aurait fait le poids, mais si le Vieux nous avait demandé de tirer, on l'aurait fait. Moi, je l'aurais suivi dans le monde entier. C'était un meneur d'hommes, ce type. Vous entriez dans son bureau avec vos idées, vous en sortiez avec les siennes.
Il y a aussi eu des périodes violentes dans le parcours de Denard...
Oui, dans les années 60, au Zaïre ou au Biafra, c'était sanglant... Moi, je n'ai connu que les Comores. Sur l'archipel, c'était calme. C'était un peu l'aboutissement de sa carrière, il s'est voulu bâtisseur. Et il l'a fait. Il a construit des fermes, fait venir des hôtels, des casinos, développé l'agriculture, les constructions. Au bout d'un moment, j'avoue que je me suis ennuyé, j'étais pas exactement venu pour ça... On va pas se racheter une virginité, j'entends bien qu'on était pas des saints.
Y a-t-il toujours, à votre avis, une place pour les mercenaires dans la diplomatie contemporaine ?
Non, c'est fini. C'est la fin d'une époque avec la mort de Denard. De toute façon, il n'y a plus de chef. Les opérations récentes, en Côte d'Ivoire et à Madagascar, étaient vouées à l'échec. Les méthodes ont changé. Maintenant, les mecs travaillent pour des boîtes privées de sécurité. Ça ne m'intéresse pas d'aller là-dedans. De toute façon, avec la rapidité des moyens de communication, vous ne pouvez plus faire un coup d'État avec 30 mecs...
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Les élections législatives fixées au 29 novembre
Le 12/10/2009
Selon un décret, lu dimanche soir à la radio nationale, du président de l'Union des Comores Ahmed Abdallah Sambi, le premier tour des élections législatives est fixé au 29 novembre et le second tour au 13 décembre.
La campagne du premier tour se déroulera du 7 au 27 novembre, et du 1er au 11 décembre pour le second tour.
En tout, 33 sièges de députés sont à pouvoir, dont 24 seront élus au suffrage universel direct. Les neuf autres seront désignés par le conseil de chacune des trois îles de l'Union, Grande Comore, Anjouan et Mohéli.
Le mandat des députés comoriens est arrivé à terme depuis juin dernier.
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La proposition marocaine d'autonomie, " une alternative sage et raisonnable "
Le 12/10/2009
Oussein Said Mohamed de la mission permanente auprès des NU |
M. Oussein Said Mohamed de la mission permanente de l'Union des Comores auprès des Nations Unies a qualifié, vendredi soir à New York, la proposition marocaine d'autonomie d' " alternative sage et raisonnable pour l'ensemble des parties ".
"La proposition marocaine d'une large autonomie au Sahara dans le respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale présente à nos yeux, une alternative sage et raisonnable pour l'ensemble des parties impliquées, garantissant une cohésion nationale et une stabilité pour toute la région", a affirmé M. Said Mohamed devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU.
Il a ajouté que " l'Union des Comores se félicite des efforts entrepris par le Royaume du Maroc, qualifiés de sérieux et crédibles par le Conseil de Sécurité dans sa résolution 1871 ", appelant " les parties impliquées, à transcender leurs divergences et à faire preuve de courage pour un rapprochement, dans un dialogue mutuel, franc et loyal ".
MAP
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