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La diaspora se reveille
Le 09/11/2009
MOHAMED HASSANALY, MOHAMED DJAANFARI, MOHAMED BENCHARAF |
RESOLUTION
- Considérant l’incapacité du Président SAMBI à honorer ses engagements électoraux à six mois du terme constitutionnel de son mandat, c’est-à-dire : la restauration d’une justice équitable, la lutte contre la corruption, la lutte contre la cherté de la vie et l’éradication des maisons précaires ;
- Considérant l’état de détérioration des conditions de vie de la population, de désœuvrement de la jeunesse dont le chômage atteint des sommets, de désappointement des fonctionnaires dont les salaires accusent huit mois de retard, de délabrement des infrastructures publiques, de banqueroute des entreprises publiques, alors que notre pays n’a jamais reçu autant d’aides de la communauté internationale que sous ce régime ;
- Considérant les violations répétées perpétrées contre la constitution et les institutions :
• Non-application des lois organiques sur le partage des compétences,
• Déviation des mécanismes de collecte et de partage des recettes publiques entre toutes les entités nationales,
• Mise à l’écart du Parlement de toutes les décisions importantes, en l’occurrence les accords avec l’Iran, le règlement de la crise anjouanaise et les préparatifs de révision de la constitution,
• Interférence dans les décisions de la Cour Constitutionnelle,
• Diabolisation de la justice, stigmatisation des fonctionnaires,
• Politisation de l’armée, transformée en un instrument de répression et d’intimidation, particulièrement à Anjouan,
Considérant la manière avec laquelle le pouvoir a imposé la révision de la constitution du 23 décembre 2001, en dépit des conclusions du Dialogue inter-comorien (3-7 mars 2009), manière qui s’apparente à un coup d’état constitutionnel dans le but de prolonger son mandat plutôt qu’à une volonté réelle d’apaiser les conflits de compétences entre l’Union et les Îles :
• Confiscation des médias d’état au profit du pouvoir,
• Utilisation des moyens de l’Etat au profit des partisans du « OUI »,
• Intimidation des fonctionnaires,
• Arrestation arbitraires dans les rangs de l’opposition,
• Corruption des électeurs,
• Bourrage des urnes et falsification des listes électorales,
- Considérant la nature même des modifications apportées qui enfreignent les principes fondamentaux de l’Accord-cadre de réconciliation nationale du 17 février 2001 et les conditions arbitraires dans lesquelles certains articles de cette loi référendaire du 17 mai 2009 sont mises lesquelles engendrent actuellement des conflits patents entre le gouvernement de l’Union et l’Exécutif de Ngazidja ;
- Considérant l’opacité des accords qui lient l’Union des Comores avec la République islamique d’Iran, particulièrement dans les domaines militaire et sécuritaire ;
- Considérant l’opacité avec laquelle est gérée l’attribution des nationalités économiques à des populations bédouines du Golfe et les conditions suspicieuses dans lesquelles Bachar Kiwan investit aux Comores ;
La Communauté Comorienne de France, réunie ce dimanche 08 novembre 2009 à La Courneuve, à l’appel du Collectif pour la Défense de la Démocratie aux Comores :
Exprime sa profonde préoccupation quant à la dérive dictatoriale que prend le régime du Président SAMBI et ses inquiétudes quant aux menaces qui pèsent désormais sur la paix et l’unité nationale, de par sa mauvaise gouvernance.
Appelle tous les patriotes comoriens, épris de paix et de liberté, à unir leurs forces pour exiger son départ immédiat et faire respecter la tournante en 2010, au profit de l’île de Mwali ;
Interpelle les membres de la Cour constitutionnelle pour qu’ils cessent de se dérober à leurs responsabilités historiques pour faire respecter la constitution ;
Exhorte la communauté internationale à honorer ses engagements de veiller au respect de l’Accord-cadre de réconciliation nationale du 17 février 2001 dans lequel toutes les parties se sont engagées :
• A bâtir un Nouvel ensemble comorien qui répond adéquatement à la nécessité d’un partage équitable des pouvoirs entre l’ensemble et les Iles (point 2),
• A renforcer la cohésion nationale à travers le dialogue et la concertation afin de promouvoir les facteurs qui unissent dans le but de concrétiser les intérêts supérieurs du pays (point 3)
• Instaurer la justice, l’égalité, la démocratie la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme et les libertés publiques, et d’impliquer tous les Comoriens dans ce processus (Point 4).
Enfin, la communauté comorienne de France demande à la communauté internationale d’observer à l’égard des Comores un traitement plus équitable par rapport à ce qui se passe au Niger dans la mesure où ce qui se passe dans ce pays est identique à ce qui se produit aux Comores.
- Considérant l’incapacité du Président SAMBI à honorer ses engagements électoraux à six mois du terme constitutionnel de son mandat, c’est-à-dire : la restauration d’une justice équitable, la lutte contre la corruption, la lutte contre la cherté de la vie et l’éradication des maisons précaires ;
- Considérant l’état de détérioration des conditions de vie de la population, de désœuvrement de la jeunesse dont le chômage atteint des sommets, de désappointement des fonctionnaires dont les salaires accusent huit mois de retard, de délabrement des infrastructures publiques, de banqueroute des entreprises publiques, alors que notre pays n’a jamais reçu autant d’aides de la communauté internationale que sous ce régime ;
- Considérant les violations répétées perpétrées contre la constitution et les institutions :
• Non-application des lois organiques sur le partage des compétences,
• Déviation des mécanismes de collecte et de partage des recettes publiques entre toutes les entités nationales,
• Mise à l’écart du Parlement de toutes les décisions importantes, en l’occurrence les accords avec l’Iran, le règlement de la crise anjouanaise et les préparatifs de révision de la constitution,
• Interférence dans les décisions de la Cour Constitutionnelle,
• Diabolisation de la justice, stigmatisation des fonctionnaires,
• Politisation de l’armée, transformée en un instrument de répression et d’intimidation, particulièrement à Anjouan,
Considérant la manière avec laquelle le pouvoir a imposé la révision de la constitution du 23 décembre 2001, en dépit des conclusions du Dialogue inter-comorien (3-7 mars 2009), manière qui s’apparente à un coup d’état constitutionnel dans le but de prolonger son mandat plutôt qu’à une volonté réelle d’apaiser les conflits de compétences entre l’Union et les Îles :
• Confiscation des médias d’état au profit du pouvoir,
• Utilisation des moyens de l’Etat au profit des partisans du « OUI »,
• Intimidation des fonctionnaires,
• Arrestation arbitraires dans les rangs de l’opposition,
• Corruption des électeurs,
• Bourrage des urnes et falsification des listes électorales,
- Considérant la nature même des modifications apportées qui enfreignent les principes fondamentaux de l’Accord-cadre de réconciliation nationale du 17 février 2001 et les conditions arbitraires dans lesquelles certains articles de cette loi référendaire du 17 mai 2009 sont mises lesquelles engendrent actuellement des conflits patents entre le gouvernement de l’Union et l’Exécutif de Ngazidja ;
- Considérant l’opacité des accords qui lient l’Union des Comores avec la République islamique d’Iran, particulièrement dans les domaines militaire et sécuritaire ;
- Considérant l’opacité avec laquelle est gérée l’attribution des nationalités économiques à des populations bédouines du Golfe et les conditions suspicieuses dans lesquelles Bachar Kiwan investit aux Comores ;
La Communauté Comorienne de France, réunie ce dimanche 08 novembre 2009 à La Courneuve, à l’appel du Collectif pour la Défense de la Démocratie aux Comores :
Exprime sa profonde préoccupation quant à la dérive dictatoriale que prend le régime du Président SAMBI et ses inquiétudes quant aux menaces qui pèsent désormais sur la paix et l’unité nationale, de par sa mauvaise gouvernance.
Appelle tous les patriotes comoriens, épris de paix et de liberté, à unir leurs forces pour exiger son départ immédiat et faire respecter la tournante en 2010, au profit de l’île de Mwali ;
Interpelle les membres de la Cour constitutionnelle pour qu’ils cessent de se dérober à leurs responsabilités historiques pour faire respecter la constitution ;
Exhorte la communauté internationale à honorer ses engagements de veiller au respect de l’Accord-cadre de réconciliation nationale du 17 février 2001 dans lequel toutes les parties se sont engagées :
• A bâtir un Nouvel ensemble comorien qui répond adéquatement à la nécessité d’un partage équitable des pouvoirs entre l’ensemble et les Iles (point 2),
• A renforcer la cohésion nationale à travers le dialogue et la concertation afin de promouvoir les facteurs qui unissent dans le but de concrétiser les intérêts supérieurs du pays (point 3)
• Instaurer la justice, l’égalité, la démocratie la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme et les libertés publiques, et d’impliquer tous les Comoriens dans ce processus (Point 4).
Enfin, la communauté comorienne de France demande à la communauté internationale d’observer à l’égard des Comores un traitement plus équitable par rapport à ce qui se passe au Niger dans la mesure où ce qui se passe dans ce pays est identique à ce qui se produit aux Comores.
La Courneuve, le 08 novembre 2009.
COLLECTIF POUR LA DEFENSE DE LA DEMOCRATIE AUX COMORES
COLLECTIF POUR LA DEFENSE DE LA DEMOCRATIE AUX COMORES
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Idi Nadhoim règle ses comptes avec Sambi
Le 08/11/2009
Le vice-président Idi Nadhoim |
Humilié et réduit en agriculteur après le crash de l’A 310 qui a coûté la vie à plus de 152 victimes dans la nuit du 29 juin, le vice-président Idi le seul sanctionné par Sambi or les responsabilités sont partagées à la tête du pouvoir, entend aujourd’hui porter un coup dûr au président Sambi avec comme arme ‘’ Kiki de la République’’, directeur général des douanes.
A cela s’ajoute également la colère du vice-président quand au mauvais traitement reservé à Mme Harmia Kassim, cousine de Idi qui, nous avons assisté tous aux humiliations qu’elle a essuyées auprès de l’ancien ministre de la justice, Mourad Said Ibrahim, actuellement en exile à Madagascar, et toujours sous l’œil attentif du président Sambi ;
Là où la bataille est visible c’est dans la capitale où le super Kiki impose sa loi. Le ticket Soilih Mohamed Soilih, alias Le Bossé-Ibrahim Abdourazak, alias Razida, ancien directeur général d’El Marouf éjecté par Sambi pour mauvaise gestion risque de mordre la poussière. Même si l’on sait que Soilih a lui aussi les moyens financiers après son passage au ministère des finances entant que directeur de cabinet et responsables du dédouanement des conteneurs. Mais pourra –t-il résister à un grand patron comme Kiki dont dans son entourage on dit que le bon homme peut même acheter tous les comoriens avec les recettes douanières ?
Kiki de la République a son candidat en la personne de Janvier dans le quartier Badjanani , et lance une guerre à Soilih et Razida. Et à Mtsangani Kiki aligne Fatahou Said, un commerçant qui, humainement rend l’ascenseur à Kiki après toutes les facilités qu’il a dans le cdre de son commerce. ‘’ Ko wulo wulilo mdru’’. Dans le Hambou, Kiki met Ousseine Djoubéir de Mitsoudjé pour bousculer le ministre de l’intérieur Bourhane Hamidou.
Selon un des proches de Kiki qui préfère garder l’anonymat pour ne pas se voir retirer les miettes du chef, la stratégie du jeune super diplomé de l’Etat est d’avoir des élus qui peuvent dans un premier temps lui assurer son poste de directeur général des douanes et dans un deuxième temps, permettre à Idi d’avoir la main dans l’appareil de l’Etat après avoir été humilié et sanctionné.
Le grand perdant dans cette stratégie initiée par Kiki est le petit prince Fahami qui se voit en face partout des candidats redoutables portant les couleurs de l’UNDC et pourtant, UNDC sans Kamar Ezamane, étonne les observateurs politiques de notre pays.
Mais comme chacun veut s’ériger en chef, tous les coups sont permis. Et dans tout ce feuilleton, le grand perdant est le peuple qui voit son argent utilisé à des fins personnelles.
La suite des événements s’annonce chaud.
A cela s’ajoute également la colère du vice-président quand au mauvais traitement reservé à Mme Harmia Kassim, cousine de Idi qui, nous avons assisté tous aux humiliations qu’elle a essuyées auprès de l’ancien ministre de la justice, Mourad Said Ibrahim, actuellement en exile à Madagascar, et toujours sous l’œil attentif du président Sambi ;
Là où la bataille est visible c’est dans la capitale où le super Kiki impose sa loi. Le ticket Soilih Mohamed Soilih, alias Le Bossé-Ibrahim Abdourazak, alias Razida, ancien directeur général d’El Marouf éjecté par Sambi pour mauvaise gestion risque de mordre la poussière. Même si l’on sait que Soilih a lui aussi les moyens financiers après son passage au ministère des finances entant que directeur de cabinet et responsables du dédouanement des conteneurs. Mais pourra –t-il résister à un grand patron comme Kiki dont dans son entourage on dit que le bon homme peut même acheter tous les comoriens avec les recettes douanières ?
Kiki de la République a son candidat en la personne de Janvier dans le quartier Badjanani , et lance une guerre à Soilih et Razida. Et à Mtsangani Kiki aligne Fatahou Said, un commerçant qui, humainement rend l’ascenseur à Kiki après toutes les facilités qu’il a dans le cdre de son commerce. ‘’ Ko wulo wulilo mdru’’. Dans le Hambou, Kiki met Ousseine Djoubéir de Mitsoudjé pour bousculer le ministre de l’intérieur Bourhane Hamidou.
Selon un des proches de Kiki qui préfère garder l’anonymat pour ne pas se voir retirer les miettes du chef, la stratégie du jeune super diplomé de l’Etat est d’avoir des élus qui peuvent dans un premier temps lui assurer son poste de directeur général des douanes et dans un deuxième temps, permettre à Idi d’avoir la main dans l’appareil de l’Etat après avoir été humilié et sanctionné.
Le grand perdant dans cette stratégie initiée par Kiki est le petit prince Fahami qui se voit en face partout des candidats redoutables portant les couleurs de l’UNDC et pourtant, UNDC sans Kamar Ezamane, étonne les observateurs politiques de notre pays.
Mais comme chacun veut s’ériger en chef, tous les coups sont permis. Et dans tout ce feuilleton, le grand perdant est le peuple qui voit son argent utilisé à des fins personnelles.
La suite des événements s’annonce chaud.
ALI IBOUROI ( Moroni )
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Fahami erre à contre courant
Le 08/11/2009
Maitre Fahami, Président du PEC |
Malgré son engagement aux côtés du président Sambi jusqu’à sacrifier les siens, Fahami est rattrapé par l’adage anjouanais ‘’ Ujuwa ye moja ‘’. Seul dans un bateau qui prend l’eau dans tous les sens, Fahami nage à contre courant et se sent lâché par tout le monde. Il voit en même temps son rêve de devenir président de la future assemblée nationale s’envoler aux éclats.
Emboîté les pas par un Kiki tout puissant sous le contrôle strict du vice-président Idi Nadhoim, Fahami s’approche à son enterrement politique et il est perdu dans ses rêves. Ceux qui sont censés le soutenir ont déposé les armes et cherchent refuge là où il y a du jus et de la fraîcheur, l’appétit humain oblige. Des lieutenants du président Fahami, traitent directement avec le sommet plus précisément à Beit Salam, ce qui ne plait pas au chef.
Les fidèles de la première heure dont certains étaient censés porter les couleurs de leur patron, ‘’ maître’’, ont compris que l’enjeu est majeur et c’est une affaire de gros sous et à chacun sa stratégie de soutirer l’argent auprès de Bachar Kiwan. Certains parmi les faux proches de Fahami ont bénéficié directement ou indirectement des services de ce dernier et comme tout traître qui se respecte, ils l’ont abandonné en pleine tourmente et c’est le sauve qui peut.
Dans sa propre région d’Itsandra Fahami est en difficulté. Ses opposants dont à leur tête le tout puissant Kiki lui ont créé tous les obstacles et ont cautionné des candidats pourvu que le petit prince soit écarté. Ses chances sont réduites à Itsandra Mdjini même où l’on parle de plus de trois candidats en lice. Au quartier général de Fahami, on remercie l’opposition nationale d’avoir imposé un report du dépôt des candidatures ce qui peut être permettra à Fahami de jouer les prolongations et d’espérer un retour de l’ascenseur de ses anciens amis. Mais quand on sait que le président Sambi a créé lui-même cette crise financière qui terrasse le peuple comorien pour pouvoir justifier son appétit de rester éternellement à la tête du pays, on aura du mal à croire que ces gens pris dans ses filets vont décliner les millions qu’il leur glisse dans leurs poches. Tout le monde ne s’appelle pas Mma Fedha, qui, malgré la famine qui ravage le peuple comorien mais a osé avec les femmes du Mboudé les deux millions que Sambi les a tendues sous forme d’appât pour voir jusqu’où il peut y aller avec son mépris.
Fahami a ‘’versé l’eau là où ses aînés qu’il les a entraîné dans les camps de concentration de Sambi ont versé le riz’’, autrement dit, ‘’ Hati ye madji yapvo wo waze wahahe watra ye ntsohole’’. Nous nous rappelons tous de ce jour où Sambi voulait se débarrasser de Mohamed Bacar et qui de surcroit, a utilisé Fahami pour traîner avec lui des hommes respectables tels que Ali Mlahaili, Ali Mroudjaé, Said Hassane, tout en leur promettant des postes stratégiques qu’ils ne verront jamais venir. Encore comme dit l’adage ‘’ Tsozi la mdrumduhazi sharifu’’.
En attendant le jour ‘’ J’’ Fahami doit des excuses à ceux qui hier, ont fermé les yeux à le faire ce qu’il est aujourd’hui avec l’appellation de ‘’ maître’’, alors qu’il n’a pas les références acquises à cette grade.
Emboîté les pas par un Kiki tout puissant sous le contrôle strict du vice-président Idi Nadhoim, Fahami s’approche à son enterrement politique et il est perdu dans ses rêves. Ceux qui sont censés le soutenir ont déposé les armes et cherchent refuge là où il y a du jus et de la fraîcheur, l’appétit humain oblige. Des lieutenants du président Fahami, traitent directement avec le sommet plus précisément à Beit Salam, ce qui ne plait pas au chef.
Les fidèles de la première heure dont certains étaient censés porter les couleurs de leur patron, ‘’ maître’’, ont compris que l’enjeu est majeur et c’est une affaire de gros sous et à chacun sa stratégie de soutirer l’argent auprès de Bachar Kiwan. Certains parmi les faux proches de Fahami ont bénéficié directement ou indirectement des services de ce dernier et comme tout traître qui se respecte, ils l’ont abandonné en pleine tourmente et c’est le sauve qui peut.
Dans sa propre région d’Itsandra Fahami est en difficulté. Ses opposants dont à leur tête le tout puissant Kiki lui ont créé tous les obstacles et ont cautionné des candidats pourvu que le petit prince soit écarté. Ses chances sont réduites à Itsandra Mdjini même où l’on parle de plus de trois candidats en lice. Au quartier général de Fahami, on remercie l’opposition nationale d’avoir imposé un report du dépôt des candidatures ce qui peut être permettra à Fahami de jouer les prolongations et d’espérer un retour de l’ascenseur de ses anciens amis. Mais quand on sait que le président Sambi a créé lui-même cette crise financière qui terrasse le peuple comorien pour pouvoir justifier son appétit de rester éternellement à la tête du pays, on aura du mal à croire que ces gens pris dans ses filets vont décliner les millions qu’il leur glisse dans leurs poches. Tout le monde ne s’appelle pas Mma Fedha, qui, malgré la famine qui ravage le peuple comorien mais a osé avec les femmes du Mboudé les deux millions que Sambi les a tendues sous forme d’appât pour voir jusqu’où il peut y aller avec son mépris.
Fahami a ‘’versé l’eau là où ses aînés qu’il les a entraîné dans les camps de concentration de Sambi ont versé le riz’’, autrement dit, ‘’ Hati ye madji yapvo wo waze wahahe watra ye ntsohole’’. Nous nous rappelons tous de ce jour où Sambi voulait se débarrasser de Mohamed Bacar et qui de surcroit, a utilisé Fahami pour traîner avec lui des hommes respectables tels que Ali Mlahaili, Ali Mroudjaé, Said Hassane, tout en leur promettant des postes stratégiques qu’ils ne verront jamais venir. Encore comme dit l’adage ‘’ Tsozi la mdrumduhazi sharifu’’.
En attendant le jour ‘’ J’’ Fahami doit des excuses à ceux qui hier, ont fermé les yeux à le faire ce qu’il est aujourd’hui avec l’appellation de ‘’ maître’’, alors qu’il n’a pas les références acquises à cette grade.
Ali Ibouroi ( Moroni )
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Elections. La France apporte 150 millions de Fc au budget
Le 07/11/2009
De g à d : L'ambassadeur de France à Moroni et Jaffar ( MIREX) |
A la proche de l’ouverture officielle, le 14 novembre, de la campagne pour l’élection des députés fédéraux et des conseillers insulaires le financement des opérations électorales peine à se concrétiser.
Pour un budget avoisinant le milliard de francs comoriens, les partenaires des Comores traînent le pas à apporter leurs contributions. Hier vendredi, en début de soirée, la France a remis une enveloppe de 300.000 dollars (environ 150 millions de francs comoriens) au Pnud, la structure chargée de la collecte et de la gestion des fonds octroyés par les partenaires des Comores.
Le gouvernement comorien avait versé, auparavant, près de 100 millions de francs, ce qui aurait permis aux structures chargées de l’organisation du scrutin de lancer les préparatifs du vote. Il s’agit d’un double scrutin concernant l’élection de 24 députés, devant siéger au parlement fédéral, et de 51 conseillers appelés à siéger aux assemblés insulaires.
Pour un budget avoisinant le milliard de francs comoriens, les partenaires des Comores traînent le pas à apporter leurs contributions. Hier vendredi, en début de soirée, la France a remis une enveloppe de 300.000 dollars (environ 150 millions de francs comoriens) au Pnud, la structure chargée de la collecte et de la gestion des fonds octroyés par les partenaires des Comores.
Le gouvernement comorien avait versé, auparavant, près de 100 millions de francs, ce qui aurait permis aux structures chargées de l’organisation du scrutin de lancer les préparatifs du vote. Il s’agit d’un double scrutin concernant l’élection de 24 députés, devant siéger au parlement fédéral, et de 51 conseillers appelés à siéger aux assemblés insulaires.
Alwatwan des Comores
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Les chiens aboient,la caravanne passe ....
Le 07/11/2009
Mr Nourdine bourhane, Secrétaire Générale du gouvernement de l'Union |
Les jours passent et se ressemblent à Beit salam.Il y a une semaine monsieur Mohamed bacar dossar présentait le bilan de Sambi en trois points : la libération d'Anjouan, le dossier FRPC avec le FMI et les chantiers des petits ports qui ne verront jamais le jour. La destruction de Galawa en est la parfaite illustration. Mais bien entendu les autorités qui ont cautionné cette démarche doivent répondre de leurs actes.
Et en début de semaine, c'est au tour de monsieur Nourdine bourhane, Secrétaire générale du gouvernement de l'union des Comores qui nous révèlent que les députés battant pavillons "Sambi" seront financés par des pays amis ainsi que des particuliers.
C'est tout simplement ahurissant, inadmissible et intolérable dans une société démocratique. De quels pays amis et particuliers s'agit-il ? Après mai2010, il aura largement le temps d'y répondre. Les dérapages de ces deux poids lourds du gouvernement témoignent de la débandade au sein de l'exécutif de l'union. Mai 2010 est un cauchemar pour eux et pourtant il va falloir bien s'y préparer car le départ est imminent. La communauté internationale ne peut pas cautionner un régime qui ne respecte pas les règles de la démocratie et de la bonne gouvernance. Le sort de nos sociétés d'état est réglée, la mise à mort sera définitive après les élections des parlementaires et des conseillers. Les recettes ont été maigres à la douane depuis le crash et tous les directeurs généraux vont être sollicités au détriment de leurs objectifs. C'est le seul pays au monde que les autorités pillent les deniers publics à "ciel ouvert". Le trésor public n'exerce plus son rôle bancaire mais Sambi en personne décide de la voie qu'empruntera les recettes de l'état ainsi que les aides de nos partenaires.
La malhonnêteté des actuels dirigeants a encouragé certains anciens hauts dignitaires de l'ancien régime à rentrer sachant que les dérives actuels ne permettent plus d'entamer une chasse aux sorcières. Quant aux salaires des fonctionnaires, ils peuvent toujours attendre. Les 8 mois qu'ils accumulent servent à enrichir le président sambi et sa clique et à corrompre les différentes organes chargés des élections ainsi que les électeurs.La horde des "chiens" courent et ceux qui sont en tête s'éssoufflent mais un précipice n'est jamais loin.
Et en début de semaine, c'est au tour de monsieur Nourdine bourhane, Secrétaire générale du gouvernement de l'union des Comores qui nous révèlent que les députés battant pavillons "Sambi" seront financés par des pays amis ainsi que des particuliers.
C'est tout simplement ahurissant, inadmissible et intolérable dans une société démocratique. De quels pays amis et particuliers s'agit-il ? Après mai2010, il aura largement le temps d'y répondre. Les dérapages de ces deux poids lourds du gouvernement témoignent de la débandade au sein de l'exécutif de l'union. Mai 2010 est un cauchemar pour eux et pourtant il va falloir bien s'y préparer car le départ est imminent. La communauté internationale ne peut pas cautionner un régime qui ne respecte pas les règles de la démocratie et de la bonne gouvernance. Le sort de nos sociétés d'état est réglée, la mise à mort sera définitive après les élections des parlementaires et des conseillers. Les recettes ont été maigres à la douane depuis le crash et tous les directeurs généraux vont être sollicités au détriment de leurs objectifs. C'est le seul pays au monde que les autorités pillent les deniers publics à "ciel ouvert". Le trésor public n'exerce plus son rôle bancaire mais Sambi en personne décide de la voie qu'empruntera les recettes de l'état ainsi que les aides de nos partenaires.
La malhonnêteté des actuels dirigeants a encouragé certains anciens hauts dignitaires de l'ancien régime à rentrer sachant que les dérives actuels ne permettent plus d'entamer une chasse aux sorcières. Quant aux salaires des fonctionnaires, ils peuvent toujours attendre. Les 8 mois qu'ils accumulent servent à enrichir le président sambi et sa clique et à corrompre les différentes organes chargés des élections ainsi que les électeurs.La horde des "chiens" courent et ceux qui sont en tête s'éssoufflent mais un précipice n'est jamais loin.
SAID HOUMADI (ouani).
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