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Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Une délégation de la compagnie Yemenia a rendu une visite de courtoisie au Chef de l’Etat.

Le 04/12/2009

La délégation yémenite réçu par un conseiller spécial de Sambi
La délégation yémenite réçu par un conseiller spécial de Sambi 
Une délégation de la compagnie Yemenia, conduite par son Vice-président et qui se trouve à Moroni à l’occasion des obsèques des victimes du crash de Yemenia, a rendu une visite de courtoisie au Chef de l’Etat.

La délégation s’est entretenu avec le Président de la République et évoqué les relations séculaires de fraternité qui ont toujours existé entre Yéménites et Comoriens souvent unis par les liens du sang.


Les représentants de la compagnie Yemenia ont exprimé leur volonté de continuer à travailler aux Comores sur de nouvelles bases et poursuivre les investigations pour éclairer les zones d’ombres qui existent toujours selon eux à propos du crash et des études faites sur les enregistreurs de vol par le BEA.

La délégation a enfin remercié le peuple et les autorités comoriennes pour l’accueil et le séjour qu’ils leur ont été réservés.

 

Le Président de la Fondation des Comores reçu au siège de l’Onu

Le 03/12/2009

le Président de la FDC, Hachim SAID HASSANE & le S/G adjoint NU JOMO K
le Président de la FDC, Hachim SAID HASSANE & le S/G adjoint NU JOMO K 
En visite de travail de deux semaines aux Etats-Unis d'Amérique, du 07 au 21 novembre, le Président de la fondation des Comores, une institution reconnue d'intérêt général et d'utilité publique à caractère éducatif, social, environnemental et humanitaire, Monsieur Hachim SAID HASSANE a participé au siège de l'ONU à New York, à une conférence sur les politiques publiques, organisée par l'université des nations unies.

Il en a  aussi profité de cette occasion exceptionnelle, pour rencontrer le secrétaire général adjoint des nations unies chargé du développement économique, le Malaisien JOMO Kwame Sunduram.


Hachim SAID HASSANE, a été également reçu par Nicolas de Rivière, représentant permanent adjoint de la France à L' ONU. La délicate question de l'île comorienne de Mayotte, a été bien sûr au menu de la discussion entre les deux hommes. Toujours dans le cadre de ses rencontres, le  président de la fondation des Comores, en compagnie de notre Ambassadeur Mohammed Toihir, ont été reçus en audience par l'Ambassadeur du sultanat de Bruneï.

Le président de la fondation en a profité de cette opportunité ,  pour introduire auprès du sultan de Bruneï , une demande de 30 000 moustiquaires imprégnés longue durée pour une distribution gracieuse sur l'ensemble des trois îles.


Dans sa volonté de développer son tissu relationnel, Hachim SAID HASSANE avait été aussi reçu, par le président de la french-american foundation,  Antoine Treuille. Des contacts ont été également  noués avec trois des principales fondations us (Ford, Rockfeller, Soros) dans l'espoir d'une mise en place d'un partenariat.


Par ailleurs, une antenne de la fondation des Comores, ouvrira prochainement à New York.

Cette antenne qui sera placée sous l'autorité direct de Daniel Mlanao , un franco-comoro-vietnamien diplômé de la columbia university of New York , aura comme principale tâche d'éclairer le monde de la politique, de l'entreprise, du mécénat et de la philanthropie américain.

Un site web interactif de la fondation sera bientôt opérationnel. Le président de la FDC, se dit convaincu et confiant, quant à la capacité de l'institution à donner à notre archipel un autre destin. HSH a mis aussi à profit son séjour américain pour visiter et rendre hommage la communauté comorienne de Chicago , Washington , New York , New Jersey , Pennsylvanie et Philadelphie, pour sa volonté d'intégration dans le tissu social us.


Notons, qu'avant de quitter Moroni il y a quelques  mois pour sa tournée internationale de promotion, tournée qui l'a conduit successivement à Nairobi, Abu Dhabi, Genève, Paris, Athènes , Londres , HSH avait donné une conférence de presse, dans la quelle il précisait les missions , objectifs et priorités de la fondation. Et parmi les priorités des priorités, c'est de parvenir à doter les 22 régions du pays (14 en Grande Comore, 5 à Anjouan et 3 à Mohéli) chacune d'une ambulance, et d'une vedette de secours.


Avant de regagner Moroni, HSH se rendra à Tokyo, Caracas, et Canberra dernières étapes da sa tournée internationale, qu'il a lui même baptisé odyssée de l’espoir.


Fondation des Comores

Service communication

 

A Mayotte, nouvelles victimes de la guerre menée par la France aux « non-Mahorais »

Le 03/12/2009

Au large de Mayotte
Au large de Mayotte 
Mardi 24 novembre, un pécheur repérait onze rescapés après le naufrage, plus de 36 heures avant, d’un « kwassa », petite embarcation utilisée pour transporter les migrants d’Anjouan vers Mayotte. A bout de force, vingt-et-un auraient coulé. Les survivants décrivent la noyade d’au moins cinq enfants dont un nourrisson de 4 mois.

Nos associations ont retracé quelques itinéraires de vie des passagers. Ont notamment été relevés :

* parmi les décédés, une femme vivant depuis 19 ans sur le territoire français, mère de six enfants dont l’aînée a 18 ans, tous nés et scolarisés à Mayotte. Cette femme avait fait l’objet d’une reconduite à la frontière il y a trois semaines en dépit d’une situation familiale relevant d’un titre de séjour régulier.


* parmi les survivants, le père d’un enfant de 10 ans gravement malade. Cet enfant, régulièrement suivi par le Centre hospitalier de Mayotte, est en voie d’évacuation sanitaire à la Réunion. La demande de renouvellement de titre de séjour du père était en cours depuis février 2009. Malgré cela, il a été reconduit au mois de septembre dernier sans avoir pu contester le bien fondé de cette mesure.

Il s’agit de deux exemples parmi bien d’autres de cas rangés dans la catégorie de l’« immigration clandestine » fustigée par les rapports officiels en méconnaissance totale des réalités de l’archipel des Comores et des attaches multiples qui relient à Mayotte ces « non Mahorais »]. C’est contre eux que la France livre une guerre sans merci.

Dans son communiqué du 26 novembre, le ministre de l’Immigration en décrit le dispositif : un système de visa biométrique, une brigade mobile de recherche de la police aux frontières chargée spécifiquement de la lutte contre les filières en provenance des Comores, trois radars bientôt quatre sur les côtes de Mayotte, des vedettes de la police aux frontières, de la gendarmerie, et de la douane qui patrouillent en permanence dans la zone ; depuis le début de l’année, 258 embarcations interceptées, 17 555 étrangers en situation irrégulière reconduits aux Comores. Ces moyens exceptionnels sont d’autant plus efficaces qu’une législation dérogatoire prive les personnes interpellées de tout recours effectif. Il s’agit bien d’un déploiement sécuritaire exceptionnel afin d’isoler une île de moins de 200 000 habitants de l’archipel dans lequel elle est insérée.

Partout dans le monde se dressent, sous des formes diverses, des murs contre les migrants. Aucun de ces murs n’empêche les migrations. Tous sont causes de morts et d’enrichissement de passeurs peu scrupuleux. Partout, ces guerres contre les migrants cherchent leur légitimation dans une indignation supposée vertueuse contre les filières clandestines, qui inciteraient les gens à prendre la mer contre des prix très élevés et leur feraient ainsi courir des risques insensés.

Mais nulle part autant qu’à Mayotte, la folie et la violence d’une politique sécuritaire coupant une petite île de son milieu à la fois naturel et historique doivent être dénoncées. Et, à Mayotte autant qu’ailleurs, la « grande émotion devant ce nouveau drame » issu de la politique gouvernementale relève d’un cynisme glacial.

Mamoudzou, Paris - 2 décembre 2009

Signataires :

* A Mayotte
Collectif Migrants Mayotte : CCCP (coordination pour la concorde, la convivialité et la paix),  Cimade (groupe de Mayotte), Médecins du Monde (mission de Mayotte), Resfim (réseau éducation sans frontières, île de Mayotte), Solidarité Mayotte
Secours Catholique (délégation Mayotte), LDH (section Mayotte)

* Cimade, Gisti, LDH, Mrap, Secours catholique

 

Et si l’Intérieur est un ministère de la propagande ?

Le 26/11/2009

Monsieur Bourhane Hamidou, Ministre de l'Intérieur et de l'Information
Monsieur Bourhane Hamidou, Ministre de l'Intérieur et de l'Information 
Dénonçons sans tarder pour fouiner ce que pense le régime. Et de notre très noire saga sambienne, sans oublier la décente aux enfers de notre république. Grâce à un chroniqueur fanatique de Bangwenet résidant à Moroni, qui a déniché une information croustillante n’a pas tardé a nous sonné via facebook. Depuis la création du ministère de l’intérieur, confié à Monsieur Bourhane Hamidou, considéré comme l’ombre du président, les comoriens savaient déjà la suite du film. Sambi tente tout, fera tout, il a goûté le luxe et le pouvoir, rester le plus longtemps possible à Beit Salam, sera une très bonne affaire.

Tous les coups sont permis. Changement de constitution, la cour constitutionnelle bafouée, les politiques emprisonnés, terrorisés, une démocratie prise en otage. Sambi seul a bord !


Sambi seul dans le navire pense sur une improbable majorité à Hamrabat pour se maintenir au pouvoir, quel que soit le prix a payé. Au pays de la rumeur et des coups bas politiques, des sources importantes confirment que la machine de la tricherie est en marche et la force comorienne de défense est mise en garde.


« On se demandait finalement pour quelles obscures raisons le régime voulait absolument un ministère de l’Intérieur. Maintenant on commence à comprendre, certaines modifications dérangeantes sur l’organigramme du système… mais avec Hamidou Bourhane, on n’hésite plus puisque manifestement « on le tient ». Il « définit, met en œuvre et évalue la politique de l’Etat en faveur d’un seul homme. Il a l’Information et il est le seul à connaître le résultat final. Il terrorise les médias, les journalistes et l’industrie de la communication,  de l’ensemble des services de communication au public par des multiples voies ».disait Maitre Karane, agent technique de l’ORTC.


Dans ce magma que va devenir, entre autres, l’après élections. Rappelons, que le ministre-candidat, est en mauvaise position dans la course des législatives dans sa propre région. A Hambou, le combat est sérieusement rude. Son principal adversaire, Docteur Ibrahim Soeuf, de la Convention pour le Renouveau des Comores, ne lui donnera pas cadeau. Le fief de l’ancien régime prépare une bonne leçon, pour ne pas dire une gifle électorale à Sambi et les siens. Saïd Abdallah Salim du Parti PEC et Jean Emile Delapeyre se réclament comme  les challengers. L’UNDC et Ousseine Djoubeir se mobilisent pour terrasser la mouvance présidentielle. Bourhane lâchera-t-il l’intérieur en cas de défaite ? Probablement oui, car la pression sera sans faille. On en a marre !


Au nord la situation se clarifie sans chichi. Le candidat de la mouvance, Djaffar Mansoib, le PDG de l’ORTC risque d’être secoué dès le premier tour. En Afrique, parait-il que les Bongo sont tous forts. Des hommes charismatiques et des gagneurs. Dans la région de Mitsamihouli, le représentant de l’opposition est un Bongo. Il part favori même si l’indépendant Mihidhoir Sagaf à un mot à dire. 


La région de Mbadjini (Ouest), le jeu est presque joué. Le malheureux député-sortant Ibrahim Mhoumadi Sidi, après avoir trahi les siens (La CRC), il est aperçu aujourd’hui comme un traître dans son fief, ainsi que dans le clan de Sambi. Des rumeurs affirment même qu’il veut se retirer dans la course. Dans ce cas là, les montagnes chantent et les oiseaux volent sereinement. Me Ibrahim Ali Mzimba prend une place considérable et reste favori. Et l’autre côté de la rive, le grand Tamou est en bousculade avec l’ambassadeur de la mouvance, qui est en tête des sondages.  


Djaé Ahamada a des gros problèmes dans le Oishili-Dimani, pourtant Sambi mise tout sur lui. Certains avertisseurs de la campagne disent qu’il ne sera pas en deuxième tour. 

 

Un schéma de campagne électoral qui s’annonce fructueuse pour l’opposition à Ngazidja. A Mohéli, ceux qui opposent le régime de Sambi n’ont peur de rien. Ils s’affichent comme des bulldozers, la mouvance présidentielle rame et cafouille sans ongles. Les mohéliens veulent être les acteurs de leur propre film. Okacha est déjà averti ! La terre des sultans, Anjouan l’affaire est close. Pas besoin de voter, les instructions de Sambi seront à la lettre, Moussa Toyb ne décavera l’Ayatollah ! Ibrahim Halidi viré, Mohamed Djaanfari veut tenir la corde mais rien n’est facile dans une île où seul l’arme symbolise la justice.  Aucun bloggeur ou Chroniqueur ne pourra pas vous donnez des détails ni des sondages fiables de l'île d'Anjouan. Massacre !

 

Les témoins les plus avertis de notre politique se demandent, pourquoi les autres hommes forts du régime ne se lancent dans la bataille pour prouver les valeurs citoyennes et démocratiques, en l’occurrence, Ahmed Djaffar, Mohamed Bacar Dossar, Nourdine Bourhane… ?   

 

La conception sambienne de se maintenir au pouvoir non seulement s’affirme mais nos craintes de la mainmise d’un pouvoir autoritaire nous agace diablement. La fin de ce combat électoral sera décisive pour l’avenir de ce pays, où l’on espère maintenir la liberté contre vents et marées … Beaucoup pensent déjà l’échéance électorale de mars prochain, à l’exemple de la communauté internationale.


Qu’on ne se leurre pas, la politique de la pensée est en route, elle a déjà trouvé ses « agents de police ».

Bangwenet

 

Inhumation des victimes de la Yéménia Airlines

Le 26/11/2009

 
L’enterrement des victimes de la catastrophe aérienne de la Yéménia est prévu le 29 novembre. Depuis samedi, les résultats des tests ADN effectués sur les victimes de l’accident de l’A310 de Yéménia sont disponibles. Les familles peuvent désormais savoir si un des leurs a été repêché ou pas. Pour l’instant, le nombre de personne identifiées après les tests ADN est gardé secret « pour éviter de réveiller la douleur ».

« On ne communique la liste des personnes identifiées qu’aux familles qui le désirent », indique le colonel Ismael Mwigni Daho, le responsable du centre des opérations des secours (Cosep) qui s’occupe de cette question.

Parmi ces victimes repêchées au large de Mitsamiouli et en Tanzanie se trouvent des étrangers probablement des membres de l’équipage. « Ces corps de nationalité non comorienne seront envoyés chez eux le samedi prochain. Leurs pays respectifs ont fait la demande et on ne peut que les faire partir », explique colonel Mouigni Daho pris entre les réunions qui préparent l’enterrement. Ce sont ces résultats qui avaient bloqué justement l’organisation des funérailles depuis cet accident qui avait fait 152 victimes le 30 juin dernier.

Avec les associations des familles, le dimanche 29 novembre est la date choisie pour organiser cet enterrement à Iconi. « La commission d’organisation a été élargie. On a ajouté deux membres par préfecture pour épauler le groupe dans l’organisation. Des chefs religieux et des techniciens ont rejoint l’équipe », ajoute-t-il. Malgré la fronde qui était née sur le choix de l’endroit de l’enterrement, Iconi est maintenu pour recevoir plus de la moitié des 152 passagers péris dans la mer.

Le patron de la protection civile déclare que « la ville d’Iconi a donné gracieusement un terrain. Un terrain qui n’est pas à Malouzini, cette partie litigieuse, mais à l’intérieur de la ville. Le gouvernement comorien et les assurances aménagent les lieux ». La cérémonie d’enterrement est divisée en deux étapes. Elle commence à 6 heures du matin avec des prières. C’est à partir de 9 heures que les funérailles vont prendre un caractère officiel avec l’arrivée des autorités, suivie des discours.

Les détails sont réglés progressivement entre la protection civile et les familles des victimes. Les comoriens de la France qui ont payé un lourd tribut dans cet accident vont prendre part à cette cérémonie. La compagnie d’assurance a encore affrété un avion pour les conduire à Moroni. Pourtant certains membres de la diaspora estiment que « la date de l’enterrement est trop proche. Et qu’il faut un peu de temps pour pouvoir se déplacer et obtenir les congés auprès de leurs employeurs ».

Mais cette requête n’a pas de chance d’aboutir. Les autorités comoriennes sont prises entre deux feux. « Vous savez que l’opinion ne fait que crier pour que l’enterrement se fasse dans les meilleurs délais. Donc, on ne peut pas encore attendre. Aussi, comme, un appareil est affrété spécialement pour eux, les faire venir aux Comores ne sera pas difficile », annonce le Colonel Mouigni Daho. Des autorités françaises et du Yémen sont aussi attendues à Moroni pour la circonstance.

A.A. Mguéni

 

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