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L'excès de l'émotion d'un ministre

Le 11/12/2009

Mouigni Abdou
Mouigni Abdou 
La Tribune
de
Mouigni Abdou



Il faut l'entendre pour le voir. Il s'agit du Ministre de l'Economie, Hassane Ahmed El Barwane qui assure l'intérim son collègue de l'Intérieur. Parlant des candidats au deuxième tour, le Ministre dit que tous les candidats à Moroni et à Mutsamudu sont ceux de Sambi. C'est le constat que Moroni et Mutsamudu ont toujours montré leur appartenance à la politique du président Sambi.


Dans ses déclarations, Barwane lève le voile sur le doute qui pèse sur certains parmi nous quant à la manière dont Sambi gère le pays. Le puissant Ministre de l'Economie signe et persiste que l'actuel régime est le pouvoir des deux grandes capitales en l'occurrence, Mutsamudu et Moroni et, il fallait absolument '' gagner '' ces élections. C'est chose faite. Mais à quel prix ?

Le Ministre qui est le porte drapeau du pouvoir à Moroni est un homme de grands talents qui a toujours réussi à se trouver une place dans les grandes cours. Député de la mouvance sous Mohamed Taki Abdoulkarim, Ministre des Transports et du Tourisme sous Boléro, Conseiller économique en charge des Investissements sous Azali, Ahmed Barwane a réussi à partir de sa cellule à négocier son entrée dans la mouvance de Sambi en enterrant vivant son désormais rival, l'ancien porte parole de Sambi, M.Abdourahim Said Bacar.

Pour le Ministre, Moroni et Mutsamudu ont tranché. Le reste du pays a intérêt à suivre la cadence. Les Comores se limitent dorénavant à ces deux grandes agglomérations à un moment où le candidat SAST plaidait pendant la campagne pour délocaliser la capitale de la Grande Comore et l'installer ailleurs, loin des tours et des faubourgs de la capitale fédérale.

D'aucuns se posent des questions sur la manière dont le scrutin s'est déroulé à Moroni comme dans certaines régions d'ailleurs. L'argent de KIKI a été l'arme fatale de la guerre. L'électrification improvisée dans les périphéries de la capitale, l'adduction d'eau, le bitume des routes circulaires et la distribution d'enveloppes d'argent (50 000fc) pour acheter la foi et la conscience des citadins constitue le baromètre de la démocratie de la capitale. Barwane peut-il vraiment s'enorgueillir ?

Les élections législatives et des conseillers des Îles suscitent aujourd'hui beaucoup d'interrogations et provoquent beaucoup de polémiques sur le plan national. Du côté du pouvoir, tout va bien car le mandat du président Sambi '' pourrait être prolongé au-delà de 2010. En vertu de quoi ? Qu'est ce qui fait rompre le pacte qu'il a signé en 2006 avec le peuple ?

Du côté de l'opposition, on évoque désormais une minorité de blocage pour barrer la route à tous ceux qui veulent que Sambi s'éternise au pouvoir. C'est un faux débat. L'avenir du pays est sombre et compromis. Pourquoi Sambi et pourquoi pas lui ?

Le pays traverse une crise économique qui n'est pas celle vécue aujourd'hui par la planète. Selon les fonctionnaires, le pays est en cessation de payement. Le pouvoir d'achat est limité aux seules familles soutenues par la diaspora et les dignitaires du régime. Aucun investissement n'est réalisé pour faire face au chômage galopant .Le taux de croissance est au degré zéro de l'économie. Le système bancaire est contourné par les Iraniens et les chiites libanos-syriens par des manœuvres de blanchiment d'argent. L'université des Comores et les principaux hôpitaux ont fermé les portes, faute de moyens. Devant cette situation, on se paye le luxe de verser clandestinement l'argent des contribuables pour acheter la conscience d'un peuple trahi et pris en otage par son propre rais.

Dans le Oichili, on versait, après serment sur le Coran, de l'argent frais aux électeurs pour voter le candidat flasque et avachi de la mouvance présidentielle .Hambou, dans le fief du Ministre de l'Intérieur, on versait 10 000fc au lecteur muni d'un appareil numérique pour justifier que la mission a été accomplie. Ainsi, a-t-on réellement besoin d'élections pour mesurer le degré de maturité politique et démocratique des Comoriens ? J'en doute fort.

Les jeux de caches caches et de crocs en jambes ne se limitent pas seulement au niveau de la mouvance. Dans le Mbadjini, l'on se demande pourquoi Omar Tamou n'a pas vraiment bénéficié du soutien du parti de Me Larifou et de celui de M.S. Mchangama comme partout ailleurs ? A quoi sert de s'identifier dans l'opposition et aller seul dans la chasse comme l'ont fait les patrons de l'ANC et de MOUROUA ? Les législatives de 2009 aux Comores est un rendez-vous manqué pour toutes les tendances comoriennes et pour leurs sponsors de la communauté internationale.

Je ne veux pas me substituer ici à la Cour Constitutionnelle pour commenter les résultats du scrutin mais ce qui m'intrigue par rapport au discours tenu par le Ministre en charge des élections est qu'une machine infernale qui anéantira la fraternité et l'unité du pays et, qui accentuera la haine entre citoyens est déjà en marche.

Malgré la mise en garde lancée contre toute idée de parler d'harmonisation du mandat du président de la République par Maître Fahami Said Ibrahim qui, dans une interview accordée à Alwatwan, le 14 septembre dernier, déclare, je cite '' il n'est nullement mentionné dans la Constitution que le Congrès décidera de l'harmonisation des élections et, encore moins du prolongement du mandat du président Sambi''. Pourtant, nous savons tous que Maître Fahami porte la couleur du baobab dans ces élections mais '' refuse '' en âme et conscience d'interpréter la loi en dehors de la loi. Ici le juriste sait de quoi il parle et place ses déclarations à la hauteur de l'enjeu.

Dans toutes les démocraties du monde, l'on sait déjà que pour adopter ou modifier une loi, il faut les 2/3 des parlementaires réunis en Congrès. Le dernier exemple est celui des parlementaires français réunis à Versailles dernièrement. L'on sait tous que la droite française qui est largement majoritaire à l'Assemblée et au Sénat avait besoin d'une toute petite voix du député socialiste, Jack Lang pour qu'elle l'emporte timidement et sans tambour. C'est peut être l'arbre qui pourrait cacher la forêt et surprendre les partisans des prolongations. C'est le cas du député Sidi qui a trahi les siens pour une cause qui ne l'honore pas aujourd'hui et à jamais.

Enfin, on n'a pas le droit de se laisser impressionner par quiconque par ignorance des réalités ou par l'attachement à des intérêts partisans .C'est en ce sens que je vais continuer à lever mon petit doigt car je me méfie aux sanctions de l'histoire.

Mouigni Abdou

 

Réaction face à la lettre ouverte de Zaid

Le 11/12/2009

Idriss Mohamed
Idriss Mohamed 
Je suis réellement attristé par cette « lettre » ouverte. Jusqu’ici, même si je ne partageais pas ses analyses, je trouvais ses interventions riches, argumentées, fécondes mais là je ne le reconnais plus. Son pseudo aurait-il été usurpé !? . Mais « les dés sont jetés » alors …

Manifestement sa lettre est principalement adressée au Comité Maore, « les pragmatiques … qui ont trahi … (et sombré) dans la collaboration, opposé aux « purs nationalistes … coupables de ne pas savoir se compromettre… » … c’est-à-dire Zaid et à certains patriotes de la diaspora.


Sur quoi se fonde Zaid pour se dire pur et nous traiter de pourris : la position des uns et des autres face à la proposition du Président Sambi « un état deux administrations » comme voie de résolution de la question de l’île comorienne de Mayotte ! Et le voilà lancé dans des accusations délirantes : « ils (c'est-à-dire nous) exhortent le peuple à la soumission, … (il est, toujours pour nous bien sûr) de bon ton …de louer le pragmatisme du Président Sambi, voire de se prosterner devant lui » Il convient de clarifier les choses pour ceux qui n’ont pas volontairement fermé les yeux et les oreilles.


1- Tous les Comoriens ont leurs positions politiques et ils se battent pour, chacun suivant ses moyens, la force de ses convictions, etc. Mais tous devraient se retrouver sur la question de l’île comorienne de Mayotte. Ils sont quelques uns à ne pas le comprendre. D’un coté, ceux qui comme Zaid ne veulent nullement entendre parler de front uni avec Sambi et de l’autre ceux qui comme Jaffar, Ministre des Affaires étrangères ne veulent pas de front uni avec quiconque n’est pas du camp politique de Sambi.

 

Moi par exemple, je suis contre la politique du Président Sambi. Le Comité pour le Rassemblement des patriotes et démocrates comoriens auquel j’appartiens, combat fermement la politique du Président Sambi. C’est ce comité qui durant les législatives en cours, a le mieux, à mon humble avis bien sûr, mise en lumière tous les dangers que Sambi et les siens font peser sur le pays. Mais il n’en reste pas moins que sur la question de l’île comorienne de Mayotte, le Président Sambi a permis d’importants pas en avant.

 

Le Comité Maore auquel j’appartiens aussi, ne peut que se réjouir de ces avancées, se ranger derrière le Président sur cette question et aider à faire avancer les choses. Il en a été ainsi du combat comorien pour l’inscription de la question à l’ordre de la 64ème session et il faut continuer dans le sens d’une présentation par les Comores d’une proposition de résolution condamnant la France. Situation complexe, difficile à assumer mais qu’il faut néanmoins affronter.

 
2- Qui peut penser à un retour de Mayotte dans l’Etat comorien sans transition. Les amalgames des « purs nationalistes » ferment la porte à toutes les issues. L’aventurisme des puristes fait le jeu de l’ennemi et conduit fatalement à une capitulation objective. Un « état deux administrations » propose une solution judicieuse : une administration commune comoro-française de l’île durant la transition. Il faut supprimer le visa Balladur et mettre en place cette transition. Mais en insistant sur la « seule administration française » les « puristes » rejoignent ceux qui voudraient revenir « à la location ». En niant la volonté comorienne d’une négociation internationale, ils font le jeu de la France qui cherche à ranimer le sinistre GTHN, etc.

 

Nos puristes sont contre productifs, ils jouent un rôle nuisible
Inscription de la question de l’île comorienne de Mayotte à l’OJ de l’ONU, malgré les ambiguïtés qui persistent encore, le pays triomphe de quinze ans d’obstruction française (et des puristes se livrent à une analyse de texte insensée du discours du Dr Toihir).

 

Formulation d’une proposition de solution à discuter dans un cadre international, malgré tout ce qui peut l’entourer, c’est un pas immense. Rien n’est pur dans ce bas monde, les voies ne peuvent être que sinueuses, voilà pourquoi les patriotes sincères devraient puiser en eux la force nécessaire à leur rassemblement pour peser de tout leur poids sur le cours des événements.


Idriss Mohamed 11/12/2009
adresse de l'article de Zaid

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article95384

 

Communiqué du C.R.P.D.C. législatives 2009 : Tous unis pour barrer la route à SAMBI

Le 11/12/2009

Le premier tour des législatives s’est déroulé le 06/12/2009 après une campagne chaotique digne de l’époque du parti unique et des mercenaires. On a vu au cours de cette campagnes des candidats du régime Sambi promettre à un petit village du Nord de Ngazidja un hôpital et la construction d’une école alors que les 102 habitants de ce village se trouvent à 60m des établissements scolaires (primaire, collège et lycée) de la région.


On a vu des hauts fonctionnaires jouer avec l’argent du pays, goudronner des routes, distribuer divers produits dont des sommes importantes. On a vu les médias d’Etat à la seule disposition des candidats du pouvoir, des ministres et des Directeurs Généraux candidats, etc.


Le verdict du premier tour est cependant clair : aucun des candidats du président n’a été élu dès le premier tour malgré les énormes moyens financiers et matériels mis à leur disposition. De même l’utilisation de l’administration publique et les menaces de licenciement n’ont pas suffi à faire basculer les électeurs dans le camp du président. Même si à Ndzuwani deux anciens députés de la « citoyenneté économique » auraient été élus après avoir arrosé l’île de billets …« bédouin ».

 
Notre peuple semble avoir compris le message : ce qui est véritablement en jeu avec ces législatives ce n’est pas de combler le vide institutionnel créé par les dissolutions des assemblées de l’Union et des îles mais de consentir à donner au président Sambi le feu vert pour prolonger son mandat qui arrive à son terme en Mai 2009. Ce serait un coup dur contre la tournante en faveur de Mohéli et une véritable incitation à la sécession. Le peuple comorien a compris ce calcul sambiste et ses dangers en cas de victoire des candidats du pouvoir.

Mais leur refuser le premier tour ne suffit pas. Il faut les éliminer au 2ème tour afin de préserver le pays du danger séparatiste et de l’éclatement.

Voilà pourquoi le Comité pour le Rassemblement des patriotes et des Démocrates comoriens appelle tous les électeurs à barrer la route aux candidats du Régime et à voter massivement pour les candidats de l’opposition dont la mission est d’exiger que la Tournante tourne en 2010.


Que le mandat du Président Sambi prenne fin en Mai 2010 comme le stipule la Constitution du pays.
Rejoignez notre Comité et participez à l’émergence du nouveau parti démocratique dont le pays a tant besoin.

 

Abdou Mhoumadi

Président du CRPDC (Comité pour le Rassemblement des Patriotes et Démocrates Comoriens)

 

La position des Comores concernant le réchauffement climatique

Le 11/12/2009

Au sud de Moroni, le village de Chindini
Au sud de Moroni, le village de Chindini 
Pour mediaterre, Youssouf Hamadi, expert du changement climatique et négociateur des Comores, un petit État insulaire en développement situé dans l'Océan Indien, a présenté la position de son pays pour la CdP-15. M. Hamadi est impliqué dans les négociations climatiques depuis 1995 et se trouve actuellement à Copenhague avec une équipe de trois personnes, qui va s'élargir à sept personnes la prochaine semaine.

Les Comores attendent des engagements ambitieux et juridiquement contraignant des pays développés pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). La survie des pays plus pauvres, notamment des petits États insulaires en développement (PEID) peut seulement être assurée si les émissions globales sont réduites de 50% d'ici 2020. Il n'est pas équitable que les pays développés, représentant moins de 25% de la population mondiale, émettent plus de 50% des GES. Les Comores attendent également que les pays développés mettent des moyens financiers à disposition des pays pauvres pour contribuer à l'effort global d'une décarbonisation de la planète. L'accent des Comores est mis sur la réduction de la pauvreté et l'assurance de la sécurité alimentaire.

Les Comores vivent déjà avec les effets négatifs du réchauffement climatique : la température y augmente en moyenne de 0,5°C par an. La montée des océans menace régulièrement les familles qui vivent en région côtière et causent une dégradation, voire une destruction, des ressources agricoles de surfaces et souterraines. Déjà, 57,5% de 110.000 hectares de terres cultivables aux Comores sont dégradés.

En tant que PEID, les Comores ne peuvent pas accepter une réchauffement de 2°C parce qu'elles seraient même menacées avec une augmentation de 1,5°C. Selon des études, la plupart des infrastructures sur les côtes seraient détruites en 2025, avec des dommages économiques de 400 millions de dollars, ce qui est trois fois plus élevé que le PIB des Comores. La montée du niveau des océans causera une déplacement de 10% de la population, c'est-à-dire 60.000 personnes, qui seront probablement forcés d'immigrer.

Pour atteindre ses objectifs, les Comores voient deux façons de débloquer les négociations : les pays développés doivent annoncer des cibles ambitieuses et mettre des ressources financières adéquates à disposition pour assurer des moyens de subsistance. Jusqu'à maintenant, l'atteinte de ces cibles n'est pas encore visible, mais M. Hamadi compte sur la sagesse et les pouvoirs des grands leaders mondiaux pour résoudre ces problèmes. Il soutient les positions des PED mises sur la table, comme celle du Kazakhstan, mais regrette que les pays développés ne soient pas encore également engagés.

Les Comores voient une bonne position pour le groupe du G77 et la Chine dans les négociations. Il faut avouer que le G77 unit beaucoup de pays ayant différents intérêts et est alors d'une grande hétérogénéité, mais cela est plutôt un atout qu'un défaut, pense M. Hamadi. Il est convaincu que les meilleurs arguments finiront par prendre le dessus sur le poids des politiques.

Les Comores sont très heureux de l'appui que l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF) donnent aux négociateurs francophones. Les ateliers préparatoires et la traduction de la documentation technique sont une aide indispensable.

M. Hamadi a un message spécial aux lecteurs de mediaterre, notamment dans les pays développés : " Exercez de la pression forte auprès de vos gouvernements pour aider les petits États insulaires en développement, les pays moins avancés, l'Afrique, l'humanité en général pour éviter une grande souffrance de toute la planète! "

Nina Treu, IDDRI, pour l'IEPF

 

Les Comores enfreignent le droit international

Le 08/12/2009

Tribune de l'ONU
Tribune de l'ONU 
Les Comores enfreignent le droit international Fichtre, se diront tous ceux qui ont l’habitude d’entendre parler des COMORES comme un petit pays victime des visées néocolonialistes de la France !

Sans doute, est ce vrai, avec une différence de taille avec toutes les autres nations qui continuent inlassablement à réclamer des restitutions de territoire, ou les droits légitimes de leurs peuples, c’est que les COMORES sont complices et consentantes de leurs malheurs.

Alors que de multiples résolutions ont affirmé les droits légitimes des Comores sur l’île de Mayotte, voilà un pays qui décida de renoncer à les faire valoir, à demander aux diverses institutions garantes du droit international de les faire respecter, qui décide seul de retirer la question et qui choisit de les soumettre à un marchandage avec l’occupant. Ainsi, la question retirée de l’ordre du jour de l’ONU, on l’échangea à plusieurs reprises contre des valises de billets parties du Quai d’Orsay, on la troqua conte des soutiens électoraux, on la vendit contre un semblant de paix !

Pardi ! Tous ces fantoches qui usèrent un jour ou l’autre le pouvoir aux Comores, avertis du sort que la France était capable de réserver à leurs pairs, assassinats, déportations, échangèrent leur sécurité et leur privilège contre le sort delà 4° île pourtant injustement rançonnée.

Alors que le droit international exige la libre circulation des populations à l’intérieur d’un pays, voilà que les gouvernements comoriens se rendent complices de la déportation et de la mort de nombre de leurs ressortissants coupables d’exercer leur droit à vivre, voyager, ou s’installer dans 4°île confisquée.

Le dernier pouvoir en place, allant jusqu’à signer un accord aménageant les modalités de ces exactions. Le même pouvoir, allant même jusqu’à évoquer les intérêts supérieurs de la nation au sacrifice de ses citoyens. Tout le monde aura compris que ceux ci ne tremblent que pour leur peau, leurs postes, ayant en mémoire la facilité avec laquelle les Françafrqieu fait et défait les pouvoirs. Tout le monde aura compris que le président Sambi ne cherche qu’à accomplir les gages qu’il a donnés à l’ambassadeur de France pendant sa campagne électorale, lors de la réception qu’il a réservée à ce dernier en son domicile, seul parmi tous les autres candidats.

Le pouvoir actuel a décidé au ’il lui était loisible de réécrire le droit international, et d’effacer ses principes contre des manoeuvres mercantiles. Oui, il est d’accord pour concéder à la France l’administration, l’occupation de sa 4° île, en échange de quelques poussières coopératives.

Ainsi, il fait fi des droits de tous les autres peuples en lutte........ Ainsi, il prétend en l’avouant se rendre aux raisons du plus fort, niant le principe "un pays, une voix," en vigueur aux Nations Unies, en admettant que la seule force peut faire loi !

Et, pour accomplir enfin sa forfaiture, il vient de dénaturer la question aux Nations Unies ; Dans un discours obscène, le représentant des Comores vient de demander l’examen de la cession de l’île comorienne de Mayotte à l’administration française, il vient de demander à l’Assemblée Générale d’oublier toutes les résolutions antérieures relative à l’occupation de Mayotte pour les remplacer par des propositions de renoncement.

Pourtant fortes du droit international, du soutien de la Communauté Internationale, les Comores ont donc demandé à l’Assemblée Générale des Nations Unies son soutien dans son renoncement.

Le droit, c’est fait de principes, de règles, et quelquefois de valeurs. Les Comores qui disposaient de la légitimité, ont décidé de lui substituer le fait accompli, la force de la force et de remplacer la négociation par le marchandage ! C’est une sombre page dans l’histoire des Nations, de l’Organisation du Monde, et peut-être de la paix future, mais personne ne s’en étonnera quand on saura qu’au pouvoir aux Comores, il y a un homme qui a tout vendu à ses sponsors..... Les équipements du pays, les sociétés nationales, et même la nationalité et son indispensable citoyenneté..........

En attendant, d’autres peuples continuent eux de lutter

Ilesdelalune

 

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