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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Merci Monsieur le président !

Le 07/01/2010

Je suis franco-comorienne (précisément d’Anjouan). Après avoir eu mon bac scientifique à Mayotte en 2006, je poursuis actuellement mes études à Paris. Mon séjour à Mayotte a laissé en moi des séquelles insurmontables. J’ai trop souffert des traitements inhumains dont sont victimes quotidiennement les comoriens de Mayotte.

Des traitements scandaleux et inimaginables, qui en France métropolitaine auraient fait la une des journaux Je n’oublierai jamais cette femme avec son bébé dans ses bras dans un camion de la gendarmerie entrain de pleurer provoquant les railleries des passagers de la barge. Je n’oublierai jamais la tristesse de mes voisins lorsqu’ils avaient appris la mort de leur fille qui était renvoyée à Anjouan et qui tentait de revenir leur rejoindre. C’était une amie à moi. A chaque drame, les autorités françaises accusent les Comores pour se dédouaner de ce génocide dont elles sont les seules responsables à cause de l’instauration du visa internationalement illégal.

Je ne comprenais pas pourquoi les autorités comoriennes ne réagissaient pas à ces accusations gratuites et cela me blessait profondément. J’étais très heureuse lorsque j’ai lu qu’une autorité comorienne a osé enfin dire la vérité. Croyez-moi c’est un espoir. C’est le début d’une libération Je suis sûre que le président actuel ne va pas se laisser intimider comme ces prédécesseurs. Quelle autorité comorienne à part le président actuel oserait dire : « J’ai souhaité l’aide de nos élus sur la question de Mayotte, pour leur demander de m’apporter d’urgence leur appui, afin de mettre fin au drame du cimetière marin qui existe entre Anjouan et Mayotte.

Vous savez bien que depuis 1994, date à laquelle les Français ont imposé un visa d’entrée au comorien désirant se rendre à Mayotte, il y a eu plus de 6 000 morts comoriens dans ce bras de mer. Cela est injuste... Ces gens meurent dans l’indifférence et le silence de la communauté internationale. Je demande donc aux élus d’unir leurs efforts aux miens jusqu’à ce que la France abroge ce visa sans exclure une autre forme de contrôle. Les élus peuvent m’aider à cela. Il n’est pas normal que nous laissions ce drame continuer.

Il n’est pas normal que des comoriens continuent à mourir par ce qu’ils veulent se rendre à leur propre pays ». Bravo M. le président d’avoir montré que vous défendez le droit du plus petit, même si je sais que la tâche sera rude. Les « défenseurs » du droit comorien à la solde de la France essayeront toujours de vous amener sur un autre terrain.

Ils sont aux aguets cherchant n’importe quoi pour camoufler la vérité sur ces drames, surtout à quelques jours de la venue de M. Sarkozy à Mayotte. Celui qui, il y a deux mois s’était félicité devant le monde entier de la chute du mur de Berlin alors qu’il va à Mayotte fortifier le mur de séparation. Les « défenseurs » du droit comorien ne broncheront pas. Il n’y aura aucune manifestation contre cette venue illégale. A l’unanimité ils crieront : « Sambi viole la constitution » lorsque nous savons tous que la constitution de 2001 a été modifiée par le peuple comorien.

A l’unanimité ils crieront : « Sambi a tabassé un médecin à Sima ». Ils ne diront jamais Sarkozy a tué des innocents à cause d’un visa illégal. Toutes leurs flèches seront destinées à Sambi. Chacun d’eux se montrera plus convaincant, plus cruel pour avoir les bons points du maître. Tenez bon monsieur le président nous serons derrière vous.

 

Avec le soutien de Dieu nous arriverons. Comme vous l’avez bien dit : « Il n’est pas normal que des comoriens continuent à mourir par ce qu’ils veulent se rendre à leur propre pays » Encore une fois merci, monsieur le président.

Sitti M.

 

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Le 07/01/2010

Lors des élections présidentielles de mai 2006 qui marquait la fin du séparatisme et qui consacrait la tournante à l'île d'Anjouan, le Président Sambi a obtenu la confiance de près de 56% de la Population comorienne. Cette élection jugée transparente et démocratique par tous les observateurs, était considérée comme un raz de marée, une volonté de changement. Cette popularité avait une double origine :

 


M. Sambi a su faire comprendre aux comoriens par toute une série de promesses, les unes plus irréalistes que les autres. M. Sambi était un nouveau venu dans la classe politique nationale à qui les comoriens font porter la responsabilité de tous leurs malheurs. Il bénéficiait alors d'une présomption d'honnêteté. Ce candidat atypique, est un chef religieux charismatique. Cet homme qui cite Dieu, à chaque fois, dans ses discours électoraux, ne pouvait pas trahir.Le Président Sambi a promis des « bonnes surprises », un eldorado, la terre promise à la population.



Plus de trois ans plus tard, la population attend toujours les surprises et assiste jour après jour à une dégradation effrénée des conditions de vie et à une dilution de l'Etat qui annihile toute perspective. L'autorité de l'Etat est totalitaire et insensible aux revendications des corps enseignant, des agents de la santé, des religieux qui se révoltent contre la montée du chiisme aux Comores.


Dans l'armée, les galons se distribuent aux copains du régime. Dans l'administration, les postes se distribuent non pas aux méritants mais plutôt aux militants. La diplomatie cafouille. La priorité accordée aux relations avec l'Iran chiite n'a rien apporté. Les promesses continuent à se faire et à se défaire. Après avoir promulgué les lois sur le transfert des compétences aux îles et promis solennellement en public que le transfert se réalisera, le Président Sambi a fait marche arrière, provoquant la rupture avec les Présidents des îles. Anjouan sombre de plus en plus dans l'ombre du séparatisme, réveillant des germes séparatistes en Grande-Comore. Les acquis de la Conférence de Maurice sont enterrés. C'est dans cette atmosphère de désespoir et de déception d'un peuple qui avait cru à une amélioration de sa condition de vie, que le pouvoir actuel se prépare à prolonger le mandat d'un président sans programme ni plan d'action.



Le bilan que fait Hafidh sur le régime de Sambi est laudateur, soporifique et mensonger. Un autre regard critique s'impose. Comme il a lancé le débat,il se doit d'avancer des chiffres. Mohamed Inoussa, journaliste critique vis-à-vis de tous les régimes a donné des indices par rapport au taux de croissance ,faisant ainsi une comparaison entre 2005 et la période (2007-2009).



Désormais, Hafidh ouvre une brèche pour que chacun fasse sa propre analyse sur les atouts et faiblesses du Président Sambi et de ses capacités réelles à pouvoir relever le défi du développement du pays. Ce débat permettra enfin de sensibiliser la population sur les conséquences dangereuses d'une confiance accordée sur la base de promesses électorales irréalistes.


I.- Les Institutions :

 


A-Dans le domaine des institutions, l'on enregistre une violation flagrante de la Constitution :



1. Le Chef de l'Etat a créé une crise politico-institutionnelle aigue en refusant d'abord de promulguer les lois cadres relatives à la répartition des compétences entre l'Union et les îles, pour les promulguer ensuite et bloquer leur application. Cette violation flagrante de la Constitution, est en contradiction avec ses déclarations électorales, les engagements pris avant son élection auprès des Présidents des îles, ses discours officiels sur le partage des compétences.

 


2. Malgré les nombreuses interpellations des partis politiques et de la Société civile, le Président Sambi persiste dans son refus d'octroyer les compétences aux Exécutifs des îles.


3. La Cour Constitutionnelle, juge de la Constitution, a connu elle aussi des interférences manipulatrices illégales de la part du gouvernement qui ont abouti à l'éviction de deux de ses Présidents. Cette ingérence inacceptable a ému toutes les tendances socio- politiques du pays et la communauté internationale, représentée à Moroni. Elle constitue une violation flagrante de l'indépendance de cette haute juridiction, reconnue par le Constitution. Elle est une manœuvre de mise sous tutelle au profit du pouvoir. Elle est aussi une menace sérieuse pour la démocratie et la réconciliation nationale.



B.- Fragilisation des institutions de l'Etat :

 


1. Le putsch perpétré à la Cour Constitutionnelle pour la mettre au pas, illustre bien l'autoritarisme et le pouvoir solitaire du Président Sambi. Par son incapacité à se plier à la règle de droit et à ne pas supporter la contradiction, il a fragilisé et décrédibilisé la plus haute juridiction du pays.


2. Les lois relatives aux sociétés d'Etat, notamment sur les monopoles et la privatisation, sont purement et simplement violées par le pouvoir de Sambi. L'ONICOR est ainsi privé de son droit de monopole au profit d'hommes d'affaires proches du pouvoir. Il en est de même pour la société comorienne des hydrocarbures dont une grande partie des activités a été cédée à un opérateur étranger ayant des connivences avec le régime, sans la moindre consultation du législatif. Les règles et conditions d'attribution des marchés publics ne sont plus respectées, parce qu'il faut satisfaire les amis politiques.


C.- Instrumentalisation, déstabilisation et division de l'armée :

 

 


1. L'armée qui a toujours su garder un sens républicain est divisée, traversée par des courants insularistes et des penchants politiques jusqu'ici non affirmés et revendiqués. Elle est transformée par le nouveau régime en un instrument de répression et d'intimidation.



D. Incohérence et absence notoire d'harmonie dans l'exécution du Budget National :

 


1. Les par toutes les entités – Gouvernement central et Exécutifs des îles- ont été modifiés d'une façon unilatérale, au profit d'autres mécanismes centralisateurs et peu soucieux des règles de transparence.

2. Malgré l'insistance de l'Assemblée de l'Union sortante et les recommandations du FMI, le Chef de l'Etat s'obstine à ne pas intégrer les dons et subventions octroyés à l'Etat, dans le Budget National. La gestion de ces fonds, relève ainsi du domaine exclusif du Chef de l'Etat, qui n'a jamais dévoilé officiellement l'utilisation qu'il en fait.

 


3. Le Gouvernement a fait peu de cas des critères de convergence adopté par les pays de la zone franc et introduits dès la préparation du Budget 2006 : le respect de ces critères aurait pourtant permis de limiter la masse salariale aux normes requises, d'augmenter les investissements intérieurs etc...


E. Conséquences des abus commis sur le plan institutionnel :

 

 


Le processus de réconciliation nationale est bloqué par la déstabilisation de toutes les institutions, le refus manifeste de la règle de droit par le Chef de l'Etat qui anesthésie l'opinion, chaque fois qu'il se sent en difficulté, par des effets de manche et de l'esbroufe et par le déficit de volonté politique. Anjouan peut ainsi poursuivre tranquillement sa gestion solitaire. Les échéances démocratiques à venir, semblent compromises ou sans objet. Ainsi, l'unité Nationale est sapée et fragilisée,le séparatisme est revigoré et consolidé,la désintégration du Pays est établie, la stabilité politico- institutionnelle est compromise


II.- La bonne Gouvernance :


1. La gouvernance, qui est la manière d'exercer le pouvoir est un des principaux piliers de tout Etat de droit. Ce principe fondamental semble avoir coloré toute la campagne présidentielle de M. Sambi. Il était un de ses thèmes favoris. Mais, curieusement, au pouvoir, il oublie ses promesses et pire encore, il met un coup d'arrêt brutal aux avancées significatives acquises dans ce domaine pendant ces dernières années.

 


2. Il interrompt les efforts continus du pays, en matière de respect et de protection des droits de l'homme. Il oppose le citoyen à la justice, monte la population contre les agents de l'Etat, érige la suspicion, la délation en principe. Il politise à outrance l'administration, dilue le sens de l'intérêt général et procède à une vaste chasse aux sorcières de tout fonctionnaire, quelque soit son rang, suspecté de sympathie avec son prédécesseur.

 


3. Le gouvernement Sambi, par sa pratique et par conviction, met en cause l'organisation de l'Etat, sans en proposer un autre modèle que le pouvoir personnel.


A.- Fonctionnement de la justice :



1. La justice pour tous, la justice indépendante, sont un leurre sous l'ère Sambi. Elle est devenue partiale et partielle, politisée à outrance.


2. Le pouvoir piétine le droit. Il orchestre des nominations politiques pour neutraliser l'impartialité des juges tout en martelant à chaque discours que la Justice est indépendante.

 


3. Il sanctionne ceux qui n'obéissent pas à ses injonctions politiques par une utilisation abusive de la Justice dont l'un de ses buts est de réprimer toute contradiction et tout esprit critique contre le pouvoir. La suspension de tous les magistrats de la Chambre d'accusation pour avoir lu le droit en est l'illustration.



B.- Respect des droits et libertés individuelles


1. Le Chef de l'Etat semble avoir une conception sectaire du pouvoir. Par sa gouvernance et la brutalité de ses méthodes, par son approche du pouvoir, il porte atteinte à la dignité humaine et l'on vit au quotidien, une violation flagrante des libertés individuelles et collectives.


C.- Transparence dans la gestion des fonds publics :


1. Le pouvoir Sambi agit en marge droit et s'exonère de toute légalité, surtout en matière de gestion des fonds publics. Le mépris des procédures comptables généralement admises est patent.

 


2. Il s'abstient de respecter la comptabilisation et la budgétisation de certaines opérations financières, ne serait-ce que pour éviter l'opacité qui peut lui être reproché par les partenaires, avec des conséquences négatives pour le pays.

 


3. On constate un flou voulu et entretenu sciemment dans la gestion des dons octroyés à l'Etat par certains pays étrangers.



D.- Gestion des sociétés d'Etat


1. L'état de santé financier de ces sociétés est critique à cause de la mauvaise gestion.
2. On viole systématiquement les règles d'attribution des marchés publics et les lois sur le monopole (onicor, sch, etc.)



E.- Situation de l'administration publique :

 


1. On assiste à un népotisme avéré et à la promotion du clan familial du Chef de l'Etat dans la nomination aux hautes fonctions de l'administration publique.


Mais enfin,je doute de l'identité de M. Hafidh qui prétend être fonctionnaire du FMI.Dans le système international, il y a des valeurs, des normes de conduite et un devoir de réserve très contraignant :

 


- Éviter les déclarations publiques controversées,
- Discrétion sur les questions officielles,
- Observer en tout temps la réserve et le tact diplomatique,


Qu'est-ce que le «devoir de réserve»?Le devoir de réserve est une chose aussi éminemment moraliste qu'indéfinie, consistant dans «l'obligation morale particulière de se garder de tout excès dans ses propos et de se montrer discret, retenu (...).

 


Ali Mohamed
Ministère des finances des comores

 

Un fonctionnaire international pas comme les autres.

Le 07/01/2010

S'agissant de Monsieur le fonctionnaire du Fonds Monétaire International Monsieur Saïd Abdillah Hafidh, consigné à Washington DC depuis 1999, tout lecteur de son droit de réponse publié le 06/01/10 dans le site Roinaka a bel et bien été estomaqué de ses balivernes de toute incivilité politique.


Tantôt fonctionnaire tantôt politicien absent sur le terrain comme il le déclare, la conjoncture de son allocution est loin de parrainer une vraie analyse politique si ce n'est que de l'amateurisme dans les affaires.

 


• Prétendant recevoir dans son bureau ovale à Washington DC toutes informations très précises via Beït Salam, sur l'évolution de la situation économique et politique des Comores depuis 2005, notre cher fonctionnaire International Monsieur Saïd Abdillah Hafidh est capable de défendre le bilan de Sambi à hauteur des travaux de grande envergure.Pour ces chantiers finis dans les maquettes, les comoriens se souviennent de l'histoire de Godjo le petit garçon malheureux.

 



Quelle stupidité à vouloir faire le procès des intentions au profit de l'homme qui a trahi son peuple par ces propres paroles de propagande ? De quoi je me mêle à l'heure de la vérité ?



Que je sache les travaux de grande envergure que vous seriez fier d'exposer dans votre réquisitoire Monsieur le fonctionnaire du Fonds Monétaire, et que votre gourou Sambi se sent redevable, serait le projet habitat dont vous déclariez non informé jusqu'à ce jour, malgré votre naïveté à soumettre votre droit de conscience dans l'inconscience absolue.


Etes-vous toujours paranoïa à vouloir désinformer les citoyens comoriens que les 61 milliards provenant des nationalités comoriennes vendues aux bédouins des pays du golf sont placés dans la Banque Centrale des Comores ?A défendre ce marchandage je vois de vous une personne qui manque impitoyablement le monopole de la dignité humaine et du sens de l'identité nationale : Selon moi (M'nemoi Ahamed Doudou) l'identité nationale doit quand même se définir par des valeurs communes et toute une adhésion aux valeurs républicaines.


A poursuivre votre générique d'inconscience, on comprendrait parfaitement que pour vous, l'opération débarquement d'Anjouan est une réussite politique et sociale soit disant que les prédécesseurs de Sambi ( Tadjidine, Taki, Azali) l'ont échouée. Permettez-moi de vous dire que ce mascarade d'opération ne pouvait pas convenir à ces prédécesseurs car c'est l'une des grandes trahisons que Sambi a su prendre son peuple à contre-pied comme il a l'habitude.


Engager les instances internationales à verser des millions pour débarquer à Anjouan sous prétexte de libérer l'Ile, alors que l'intérêt porté était de sortir son frère anjouannais Mohamed Bacar et ses acolytes du labyrinthe. Cela n'a jamais réglé le problème du séparatisme. On n'est pas dupe à comprendre que la stratégie déployée n'était qu'une simple formalité pour impressionner le peuple comorien. Puisqu'on y est dans le sujet, Monsieur le fonctionnaire monétaire, A quand le procès Mohamed Bacar et ses ministres ?J'imagine bien sûr, que vous n'en savez rien de cela. Vous avez souligner l'espoir qu'à nourri Sambi en ayant réussi à inviter le plus de présidents.


Malheureusement pour vous, ou par choix de censure, vous avez omis de faire la remarque que nos convives en question sont tous issus des pays alignés sous haute surveillance pour diffamation à la démocratie ; En tout cas pas plus que les USA promoteurs de la démocratie sanguinaire. (voir l'exemple de l'Iraq).

 


Est-ce pour un soutien économique ou dictatorial ? Est-ce que c'est pour autant une démarche mafieuse à l'instauration des banques de blanchissement d'argent ou des sociétés comme Albalad qui publient des journaux gratuits dont la tenue de son actif se déclare à plus de 300 millions CFA à l'étranger ? Là-dessus il y a du pain sur la planche si vous voulez jouir de vos capacités d'enquête en tant que gardien du Fonds Monétaire.



Vous avez beau dire que Sambi est le seul président comorien qui a pu payer les dettes de la Banque Mondiale. Je comprends parfaitement que le quotidien des comoriens vous échappe encore. Ces soit disant dettes extérieures n'ont jamais servi pour l'intérêt propre du peuple. Si tant de salaires impayés pour les fonctionnaires comoriens comme vous, à la différence que vous ayez votre gagne pain chaque 25 du mois, vous semble raisonnable pour défendre une telle aberration politique, je me demande comment vous pouvez être à la hauteur de sauver le franc CFA auprès de votre institution monétaire.



Et pour conclure mon commentaire sur votre dossier du bilan Sambi, bien que vous soyez l'avocat du diable, je vous invite à lire respectueusement les sites qui travaillent inlassablement nuits et jours pour éclairer la réalité des citoyens comoriens. Surtout que, pour vous, aller au pays pour comprendre le pourquoi et le comment vous rendrez moins important que les autres.

 

M'nemoi Ahamed Doudou

 

Harmonisation ou une prolongation ?

Le 07/01/2010

Plus besoin d'être un fin juriste pour le savoir: le mandat du président Sambi prend fin en mai 2010. Le congrès que le pouvoir appelle aujourd'hui de tous ses vœux, n'a pas compétence, loin s'en faut, à prolonger le mandat du chef de l'Etat, mais à harmoniser des élections. Notre constitution stipule clairement que le président de l'Union est élu au suffrage universel direct. La constitution tranche ce débat.


 

Alors, on s'achemine vers une période transitoire à partir de mai 2010. Dans l'entendement général, cette période transitoire doit être la plus courte possible. Elle suppose surtout une gestion consensuelle du pouvoir entre les différentes forces politiques du pays. Si, par on ne sait quel subterfuge, la gestion de cette transition est confiée au président Sambi, les deux vice-présidences devront logiquement revenir à l'opposition et à la société civile. Autrement, ce serait une prolongation déguisée du mandat présidentiel.

 


Mais, nous espérons que le président Sambi se rendra finalement à la raison, son intention de ne pas quitter le pouvoir étant éventée. Preuve qu'il est obsédé par son maintien au pouvoir, le voilà qu'il est entrain de lâcher du lest à Mohamed Ali Said pour le caresser dans le sens du poil. C'est ainsi qu'il l'a laissé reprendre les pouvoirs qui, hier, lui étaient refusés au nom de la nouvelle constitution.

 


C'est la démonstration la plus parfaite que ce président ne s'embarrasse pas de je ne sais quelle légalité et reste prêt à toutes les concessions, pour vu que l'on accepte qu'il reste encore quelques années à Beit-salam.


Aboudou Haribou

 

Les enseignants comoriens menacent de se mettre en grève

 

Les enseignants comoriens menacent de se mettre en grève à partir de lundi prochain. Un appel à une grève illimitée a été lancé par l’intersyndicale des enseignants et encadreurs pédagogiques comoriens. Ce mouvement qui vient au tout début du second trimestre serait la conséquence du "non respect par le gouvernement des Comores des engagements qu’il a pris depuis juin 2009.

 

"A l’heure actuelle, nous comptabilisons toujours sept mois d’arriérés de salaire alors que le gouvernement s’était engagé de liquider les arriérés de salaire avant le 30 décembre 2009", déclare le secrétaire général du Syndicat national des professeurs comoriens , Faridi Msahazi.

 

Toutefois, l’intersyndicale dit être ouvert à des négociations afin de trouver "une solution qui permettra aux enseignants de reprendre leurs activités", a déclaré un représentant des enseignants.

 

Le ministère comorien de l’Education nationale a annoncé que des dispositions seraient prises dans le but d’éviter cette grève. Le directeur du cabinet du ministre a annoncé que des négociations seront engagés avec l’Intersyndicale des enseignants.

 


Source Al-Watwan

 

Un message de voeux à tous les « Bangwenautes »

Le 02/01/2010

Bonjour,

Le reseau Bangwenet, votre blog de l'actualité comorienne vous souhaite une excellente

et heureuse année 2010.

 

Bonne année 2010.


L'équipe Bangwenet

Visiter l'espace internet : http://bangwenet.blogs.fr/

Envoyez vos messages et articles au : bangwenet@yahoo.fr

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