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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

L’opposition exige une alternance en 2010

Le 11/01/2010

« Il n’y a aucun argument qu’il soit politique ou juridique qui peut permettre au président Sambi de rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat », a déclaré Mohamed Ismaïla, le porte parole de la « Convergence nationale pour mai 2010 ». C’était lors d’une conférence de presse tenue à Moroni, le 7 janvier, par cette structure politique regroupant 25 partis de l’opposition.

 

Par cette déclaration ce membre de l’opposition semble rejeter d’avance l’éventualité d’un prolongement du mandat de l’actuel locataire de Beit-Salam, siège de la présidence comorienne, par le congrès des députés de l’Union et des Conseillers des îles qui doivent se réunir dans les jours à venir pour se prononcer sur l’harmonisation des mandats des chefs des exécutifs de l’Union et des îles comme le stipule la constitution. L’opposition a saisi l’occasion de cette rencontre avec la presse pour dévoiler sa nouvelle équipe dirigeante composée de Saïd Ali Kemal (président), Saïd Larifou (Secrétaire national) et Mohamed Ismaïla (porte-parole).

 

« Notre objectif principal reste l’alternance démocratique au mois de mai 2010, comme prévu par la constitution. Sambi doit respecter la constitution en vigueur ainsi que l’accord de Fomboni», a ajouté Saïd Larifou, le président du parti Ridja, qui vient d’être investi secrétaire national de la « Convergence nationale pour mai 2010 ».

Les leaders de l’opposition concoctent déjà leurs stratégies pour inciter le chef de l’Etat à se « conformer à la constitution ». Parmi ces tactiques, l'organisation prochaine d’une conférence nationale -au sein de laquelle tout le monde sera convié- destinée à trouver des « solutions » sur ce qu’ils qualifient déjà de « crise constitutionnelle et institutionnelle ».

 

« Nous n’attendrons pas de la communauté internationale qu’elle vienne nous dicter ce que nous devons faire dans notre pays », a soutenu Me Larifou. Selon les conférenciers, ces assises, qui se tiendront ce mois de janvier, doivent aboutir à la mise en place d’une commission électorale qui sera représentative de tous les partis politiques, la fixation d’un calendrier électoral et le toilettage de la liste électorale.

 

« Nous n’allons pas réagir, nous allons agir. L’équipe qui se trouve autour de Sambi doit être désormais sur la défensive. Nous sommes dans une période de pré-campagne. Nous allons ouvrir nos représentations dans tous les villes et villages de l’archipel », a signalé Larifou.

 

Le secrétaire national de la « Convergence nationale pour mai 2010 » a en outre annoncé que les partis composant sa structure viennent de s’associer avec des partis d’opposition d’autres pays africains pour constituer un « front africain contre la dictature ».

 

Revenant sur les dernières législatives, les membres de l’opposition ont dénoncé la « confiscation » du choix des électeurs par le pouvoir en place, notamment « l’achat des consciences » avec des financements d'origine douteuse. « Nous allons mener une enquête pour chercher à savoir l’origine de ces moyens », a prévenu Saïd Larifou.

 

Les conférenciers ont ensuite mis en cause l’objectivité des observateurs internationaux qui « n’ont rien dit sur ce qui s’est passé, par exemple, à Sima ». « C’est un dévoiement de la démocratie, ce qu’il vient de se passer », a dénoncé le nouveau secrétaire de la « Convergence nationale pour mai 2010".

 

Jusqu’où peut aller l’opposition ? Telle est la question…

F.A.

 

Les grimaces de Mohamed Ali Saïd

Le 10/01/2010

Pourtant il y a quelques mois de cela, avant le referendum du 17 mai, le chef de l’exécutif de l’ile autonome de Mwali avait déclaré devant son homologue de Ngazidja au centre de Salamani, qu’ils sont prêts, lui et Abdouloihabi à écourter leur mandat afin que l’harmonisation des élections se fasse en 2010 au lieu de 2012.

 

 

Ce jeudi au même endroit, lors d’une conférence de presse, le locataire de Bonovo fait un revirement, en rappelant qu’il est élu pour 5 ans et qu’il doit aller jusqu’au terme de ce mandat. « Mes conseillers dans le congrès, vont défendre la tournante pour cette année de 2010 puisque le mandat de Sambi, dit-il, est arrivé à terme mais moi, il me reste encore 2 ans ».

 

 

Quant à l’harmonisation tant prônée par le chef de l’Etat Ahmed Abdallah Sambi, « harmoniser sans prolonger ni léser un mandat en cours » fut l’option défendue par Mohamed Ali Saïd. « Ce que vous devez comprendre, nous sommes un pouvoir insulaire, nous ne pouvons pas être en même temps opposition » a-t-il précisé avant d’ajouter que si les opposants descendent dans les rues se sont ses commissaires qui seront les premiers à avertir la force de l’ordre. Une façon de répondre à la question de savoir comment il va se prendre avec l’opposition de l’ile qui promet la continuité du combat pour un Mohélien à la tête du pays le 26 mai 2010.

 

 

Ce revirement de la situation de la part de l’exécutif de l’ile était, en tous cas, prévu depuis sa déclaration de Bonovo où il s’était dit prêt à se conformer aux dispositions de la loi référendaire et d’accepter l’appellation de gouverneur, « ceux qui veulent la tournante descendront, eux, dans la rue pour la chercher sans compter sur moi » avait-il déclaré à Bonovo.

 

 

Une stratégie qui avait permis selon l’ancien commissaire en charge des finances Ahmed Ben Ousseni, d’avoir une bouffée d’oxygène qui lui a permis de faire face à ces élections. « La façon dont l’exécutif de l’ile s’était investi dans ces élections législatives ne laissait pas croire autre chose » avait fait remarquer un participant à la conférence juste à sa sortie.

 

 

« Un projet de loi est déjà prêt à Beit Salam pour une tournante en 2013, mais mes conseillers vont voter pour 2010 » annonce le patron de l’ile avant de poursuivre que les ennemies de 2010 ce n’est pas Sambi, mais ce sont plutôt les mohéliens qui sont à coté de lui.

 

 

Quant au président Sambi, lors de son dernier passage dans l’ile de Djoumbé Fatima ce vendredi, il a annoncé clairement aux mohéliens sur la place de Bandar Salam, que lui, il n’a nullement l’intention de s’éterniser au pouvoir, si le congrès décide qu’il doit partir cette année 2010, il va s’y soumettre. « Mon souci c’est d’harmoniser pour se débarrasser, enfin de ces élections de tous les ans » dit-il. « N’est-ce pas parce qu’il sait à l’avance ce qu’il va se passer au palais de Hamramba ? » a fait remarquer un observateur.

 

 

Le chef de l’exécutif de l’ile a estimé en fin que le « baobab » a été suffisamment voté à Mohéli « l’écart n’est pas significatif ce qui montre bien que les mohéliens qui se foutent pas mal de la tournante en 2010 sont nombreux » a-t-il constaté. Une déclaration qui a choqué et en même temps déçu certains opposants. « Il est clair que Mohamed Ali Said s’il avait accepté d’être gouverneur alors qu’il est élu président, c’était pour sauver ses propres intérêts mais pas les intérêts de Mwali » a lancé Oustadh Abacar Assane Ali du FPC candidat malheureux à la députation (1ère circonscription), derrière Ahmed Daroumi et Hamada Mmadi Boléro. « Comment comprendre qu’un sacrifice de son mandat était valable hier mais pas aujourd’hui ? Il nous a tout simplement menti » a-t-il conclu. « En 2011 par contre, je peux sacrifier une année restante » avait répondu Mohamed Ali Saïd.

 

 

A la question de savoir la mission s’il y en a de son prochain gouvernement attendu jusqu’à ce jour, il répondra que ce gouvernement n’aura aucune mission spécifique seulement « ceux qui n’ont pas remporté un conseiller ne seront pas reconduits comme prévu... »

 

 

Mouayad Salim

 

Tourqui fait son bilan

Le 10/01/2010

La Fédération comorienne de football (Fcf) organise à l’Alliance française de Mutsamudu-Anjouan, en collaboration avec le Comité exécutif national l’assemblée générale annuelle. Cette réunion regroupe les membres de la Fcf, les membres dudit Comité, ceux des trois Ligues régionales et certains délégués des clubs de première division.

 

 

L’objectif de cette réunion est la présentation du bilan des différentes activités de la saison précédente (2009) et l’établissement du programme annuel de la prochaine saison dépendamment des calendriers internationaux : de la Fédération internationale de football association (Fifa), de la confédération africaine de football (Caf), de l’Union arabe de football amateur (Uafa) et du Council of southern africa football associations (Cosafa).

 

 

L’assemblé est présidé par Tourqui Salim, président de la Fcf. Il déclare à l’éveille de l’Ag que : « nous allons ouvrir, cette saison, une nouvelle page du football comorien. Avec la réfection des certains stades de l’archipel, on peut espérer l’organisation d’une compétition de moins de 20 ans ».

 

 

Parmi les grande réalisations de la fcf qui seront présentées à l’assistance sont la réussite du passage du 22 au 23 novembre dernier dans notre pays, du trophée de la coupe du monde Fifa, Afrique du Sud 2010, l’usage des Licence plus au championnat de première division, la réfection des stade de Domini à Anjouan et la construction des vestiaires du stade El Hadji Ahmed Matoirre de Fomboni à Mwali. Pour Anis Saïd Mohamed Djohar, directeur technique national, cette assemblée constituera strictement, pour nous, une feuille de route pour la saison 2010.

 

 

Eliedjouma

 

Azali, parti pour revenir ?

Le 09/01/2010

Azali Assoumani, ancien Chef de l'Etat. (Invité/France24)
Azali Assoumani, ancien Chef de l'Etat. (Invité/France24) 
Partir (un peu), revenir (beaucoup) ça ne s'improvise pas comme l'ont prouvé tant de politiciens dans leur petit monde. Azali Assoumani, l'ancien président de l'Union des Comores tchatche les médias locaux ces dernières semaines.

Toujours le retour d'un politique sonne comme un sacrifice. Vous avez la parole, la flèche de tirer la cible, la monnaie de la faim et vous voulez faire sauver la dignité de l'histoire ? Plutôt que de minimiser, exposez votre poitrail à la lapidation. Votre honneur fait surface dans les débats les plus houleux et tout le monde vous regrette déjà. Votre responsabilité réelle passe rapidement à la trappe, vous n'avez plus qu'à attendre.

 


La situation oblige parfois de gérer les cadences à distance : une fois acquis votre retrait de la scène médiatique, vous avez un sérieux problème : tout le monde vous critique, positivement ou une pluie de poings vous tombe sur la tête. Certains vous ont déjà oublié. Il vous faut garder juste le contact.

 


Pour maintenir une distance respectueuse, on peut soit ouvrir un coin de débats comme " Le café des écoles " ou opter pour une stratégie plus classique : s'asseoir dans le public de quelques réunions politiques, laisser les photographes ou journalistes bosser ou publier une oeuvre, qui pourra prendre le relais des témoignages pour le futur. Résultat : tout le monde fantasment déjà sur votre come-back (post it : penser à faire relancer le buzz par les louanges énamourées quelques seconds couteaux de vos amis).

 


Impossible de revenir dans la course sans faire amende honorable. Une petite blessure d'amour propre étant toujours moins douloureuse qu'une retraite définitive, ne pas hésiter à en faire des caisses. L'ancien homme fort de Kadaani était optimiste, sourire aux lèvres, le 26 Mai 2006, lors de la passation de pouvoir pacifique avec le régime actuel. Ce jour-là, une pluie tropicale était aux rendez-vous, des you-you de mauvaises haleines sortaient dans les recoins de la foules (Azali na lawé, ...nalawé, riléméwa...), Azali calme les querelles comme un jeu tout en disant que c'était un signe de voeux et de résurrection. Personne n'a compris l'adage. Quatre ans bientôt, les démons se marquent, le peuple se réveille...

 


Pour un inventaire relativement économe de ses erreurs mais tellement sincère. Azali cite : " Je ne pense pas avoir trahi la confiance du peuple comorien (...) Je ne prétends pas être irréprochable. J'ai sans doute commis des erreurs, voire des fautes, mais je n'ai pas eu l'intention de violer les lois de la République. " Résultat : tout le monde s'étrangle d'émotion devant tant...d'émotions et on n'en parle plus.


Pourquoi reviendra-t-il ? Partir pour revenir. Vous revenez parce que le peuple vous donne rendez-vous, peut être. Jeune et patient, le militaire a gardé le silence pendant presque trois ans. Il a quitté le pouvoir de son plein gré, après un seul mandat. C'est extraordinaire, car c'est rare en Afrique, pour ne pas dire unique. Refuser de conserver le pouvoir après l'avoir obtenu à la suite d'un coup d'Etat est tout aussi exceptionnel. C'est pourtant ce qu'a fait sans hésitation ni regret l'ancien président des Comores, Assoumani Azali, qui a fêté ses 50 ans, le 1er Janvier dernier.

 

L'efficacité médiatique de quelques fidèles autour de votre retour, c'est attendre qu'un désir populaire se dégage au premier plan. L'ancien président qui se dit prêt à aider son pays « en cas de besoin », annonce-t-il un retour définitif ou stratégique dans la vie politique ? La réponse ne devrait pas tarder, car il s'apprête à sillonner ses QG dans les heures qui viennent.


Une petite confidence...


Désormais suspecté, il est soumis à examen dans les temples sacrés de notre démocratie. Le régime actuel règne avec une économie débridée, libérée de toute entrave politique, avançant sans frein ni régulation publiques, rencontre la mauvaise humeur des opinions et l’inquiétude des citoyens ravage les coeurs des soucieux. Azali est averti !


Prendre du temps, investir pour s’informer, déchiffrer la réalité, sont des actes politiques. Leurs effets additionnés ne conduisent-ils pas à changer les orientations de ce qui apparaissait, de prime abord, comme le déroulement implacable d’un destin inexorable ? Comme le disait le jeune Marx face à des adversaires enfoncés dans la myopie des bons sentiments : « Chaque époque ne rêve pas seulement de la prochaine, mais, en rêvant, elle s’efforce de s’éveiller. . » Et, plus près de nous, le repli frileux des démocraties face à l’adversité, sait pourtant qu’au milieu des dangers, la politique doit être une sorte de vigie.

 


Azali est un soldat pur. Un Colonel modeste. Toujours en costume décontracté, jamais en kaki. Discret et attentif. Il est au devant avec des yeux doux. Certainement, pas leader mais rassembleur en cas de besoin. Pour tous ceux qui côtoient son public diront qu'il ne reviendra jamais. Certes, il est parti pour revenir mais autrement. Toujours en garde et reste en quai. Retenez vos souffles et posez les questions les plus importantes à ceux qui ont demandé votre confiance, il y a quelques années. Dans l’allégresse, tout comme en politique, venue d’une musique lointaine qui chante la louange, « L’ange de Dieu est là qui souffle dans la violence des flammes comme une fraîcheur de brise et de rosée… ».

 


M.A.M/Bangwenet

http://bangwenet.blogs.fr/

 

Rendez-vous crucial

Le 08/01/2010

Les principaux partis de l'opposition, rassemblés autour du « Mouvement de la convergence nationale pour mai 2010 » ont animé une conférence de presse ce jeudi 7 janvier 2010 á l'Hôtel le Moroni. Les principaux animateurs de cette conférence de presse étaient Mohamed Issimael du Front Democratique, Me Said Larifou de Parti RIDJA, Said Ali Kemal du Parti SHUMA, Mahamoudou Ali, de l'ANC, Omar Tamou de l'Oudzima.

D'autres représentants des partis politiques, notamment le Mouroua, Dudja, un représentant de l'exécutif de Ngazidja ont aussi participé á cette conférence de presse. Le principal message á retenir de cette conférence de presse, c'est le rappel de la fin du mandant du président le 26 mai 2010 et la nécessité du départ de ce dernier. « Le Président Sambi ne dispose d'aucun moyen légal pour prolonger son mandat » a déclaré Moahmed Issimaila.

Tous ceux qui contribueront au prolongement du mandat de Sambi, notamment les représentants de l'Union Africaine á Moroni seront poursuivis pour « crime contre la paix » dixit Me Larifou. Ce dernier qui s'en est pris violement aux observateurs internationaux qui ont supervisé les derniers scrutins du 6 et 20 décembre 2009, a annoncé la naissance d'un « Front Africain contre la dictature » qui regroupera tous les partis politiques de l'opposition du continent Africain qui luttent contre toutes les formes de dictature.



Ainsi les partis politiques de l'opposition de notre pays restent fidèles á leur principe du « tout ou rien ». Aucun intervenant de la conférence de presse n'a évoqué l'hypothèse très probable de la fixation par le congrès de la date de l'harmonisation des élections du Président de l'Union et des Gouverneurs des îles au delà de la fin du mandat du Président SAMBI. Nos partis politiques de l'opposition risquent encore une fois d'être pris au dépourvu.

 

 

Au lieu de se pencher sur cette hypothèse probable d'une élection présidentielle au delà du 26 mai 2010, pour formuler des propositions concrètes pour cadrer et limiter autant que possible la durée de la période allant de la fin du mandat de l'actuel chef de l'État jusqu'à l'élection du nouveau Président de l'Union et des Gouverneurs, ils laissent le champ libre á la mouvance présidentielle qui élaborera seule le projet de texte qui sera soumis au congrès, majoritairement favorable au Président SAMBI, un texte qui renverra sans nul doute les élections du Président de l'Union et des Gouverneurs des îles, au mieux, en 2013.



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